M. le Président - Merci, Madame SOULLIE.
Je donne la parole à Madame SALMON.
Mme SALMON - Monsieur le Président, chers collègues, avec cette communication sur ce rapport, cet exercice annuel, comme cela a été rappelé, je voulais tout d’abord, avec ces deux documents qui nous sont présentés, celui sur le développement durable et l’autre sur les indicateurs correspondants, dire combien ils sont complets, avec une multitude d’informations, de comparaisons et surtout le fait de pouvoir mesurer nos évolutions sur le territoire régional dans ces domaines du développement durable.
Je félicite tous ceux qui ont travaillé et en particulier les services. Cela a été dit, c’est complexe. Ces documents peuvent paraître ardus mais ils donnent la possibilité, si on s’y attarde, d’avoir des informations fort intéressantes.
On ne peut dissocier ce rapport de l’Agenda 21 qui est l’outil pour prévoir, mesurer, évaluer les avancées et les objectifs à atteindre pour aller dans ce domaine. Atteindre des objectifs ou non parfois, il faut le dire. Dans certains domaines, on avance mais les résultats obligent à revoir un peu les positions ou les éléments.
Pour moi, le point essentiel de la méthode est celui de l’amélioration continue. Les indicateurs sont importants mais le plus important, c’est la progression et parfois avec beaucoup de pragmatisme.
Pour y parvenir, notre collectivité a joué pleinement son rôle de levier en impulsant l’animation mais aussi en accompagnant les initiatives, tout en fixant parfois des critères exigeants, même souvent très exigeants, et ceci, dans la plupart de nos politiques.
L’approche environnementale, sociale, économique imprègne fortement nos contractualisations. L’exemple des politiques territoriales (les contrats de Pays et contrats de bassin) est là pour le rappeler.
À travers les contrats de Pays de deuxième et de troisième génération en particulier, on voit combien l’impact est fort sur toutes les politiques accompagnées. Cela a été dit, les Régions ne le font pas en direct mais dans les projets auprès des collectivités, elles appuient fortement et relaient leurs exigences.
Dans les contrats de bassin, l’avancée est très forte concernant la problématique de l’eau.
C’est une marque de fabrique, une ligne prioritaire de notre Région.
À cette exemplarité, s’ajoute la volonté d’accompagner, d’entraîner d’autres acteurs, sachant que la réussite de tous ces chantiers d’avenir, tels qu’ils étaient présentés au départ, est l’addition, le passage obligé par d’autres acteurs dans les périmètres qui s’ajoutent et peuvent même se croiser, s’entrecroiser sur les compétences de chacun pour que tous (collectivités, associations, institutions) aient cette même vision du développement durable.
Cette vision de notre territoire régional, à l’aune de ces préceptes du développement durable, très tôt, la Région l’a perçue. Elle l’a préparée avec son Agenda 21 – Alain BEIGNET a rappelé le premier rapport sur le développement durable qui date de dix ans en arrière – et nous permet aujourd’hui de mesurer dans ces documents les résultats que nous voyons.
Je ne reprendrai pas l’ensemble des plans d’action, des schémas sur lesquels s’appuient les éléments de ces documents.
Ce matin, nous avons abordé la partie « économie, innovation et jeunesse ». On retrouve tout cela dans ces documents.
L’autre point est l’alimentation, mais je sais qu’Annick GOMBERT interviendra sur ce sujet.
Je reprendrai simplement Self Bio Centre qui a réalisé un énorme travail, qu’il poursuit, et qui s’est réorganisé. Cette plateforme, qui permet de proposer des repas dans les restaurations collectives, s’organisera en 2014 dans chaque département de la région, ce qui facilitera la livraison et la proximité plus encore pour les collectivités.
Toutes ces initiatives fonctionnent et se coordonnent dans les territoires de la région, accompagnent chaque acteur. Sans cet appui de la Région, nous pouvons le dire, toute cette dynamique n’existerait pas. Partout, où l’on parle de développement durable, la Région est présente, soit par l’accompagnement financier, soit par d’autres accompagnements en termes de stratégie et d’animation. Oui, ce sont deux mots dont la Région peut se targuer car c’est un vrai travail qu’elle mène dans ce territoire.
Poursuivons, allons plus loin encore : adapter l’Agenda 21, dessiner de nouveaux chantiers, puisque le plan d’action 2007-2013 arrive à échéance. De nouvelles contractualisations se profilent.
Dans le Comité consultatif de l’Agenda 21, nous avons fait le bilan de ces cinq années. Des actions sont en cours et nous sommes convenus de ne surtout jamais oublier ce qui est abouti, de bien le laisser ancré, puisque cela fait partie de nos acquis en région et ils sont nombreux.
Pour terminer, je dirai que notre Région a pris largement sa part. Que ce rôle de stratège et d’animation se poursuive, pour le développement durable en région Centre !
(Applaudissements)