Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



Yüklə 0,94 Mb.
səhifə75/120
tarix07.01.2022
ölçüsü0,94 Mb.
#90880
1   ...   71   72   73   74   75   76   77   78   ...   120
M. le Président - Merci, Madame FAUQUET.
Madame GAUDRON a la parole.

Mme GAUDRON - Monsieur le Président, mes chers collègues, nous sommes en pleine discussion sur les Orientations budgétaires. En même temps, nous sommes encore dans l’exercice budgétaire 2013 ; il est en cours.
Je suis un peu étonnée des propos tenus par Monsieur VIGIER ou Monsieur LEMAIGNEN, mais j’y reviendrai tout à l’heure : on a l’impression qu’il n’y a pas de direction et on ne saurait pas très bien où nous allons !
Nous venons de voter la Décision modificative, donc nous avons le tableau à jour de l’ensemble de nos actions. On voit très clairement dans ce budget des masses budgétaires importantes. Je ne vais pas vous refaire le détail mais je vous invite à reprendre ce magnifique tableau page 3 : quand on regarde les masses attribuées à la formation professionnelle, plus de 84 millions d’euros, l’apprentissage 115 millions d’euros et les formations sanitaires 45 millions d’euros. C’est parmi les plus gros budgets de la Région.
Si vous n’y voyez pas des signes très forts sur nos engagements régionaux, je suis assez inquiète.
Les efforts que nous avons dans le budget 2013 et que nous poursuivrons dans le budget 2014, bien entendu, commencent à produire leurs effets, heureusement, même si certains semblent parfois un peu chagrins de voir ces signes. Il est vrai que nous les aimerions plus forts, mais les signes sont là. Quand on a vu ce matin l’énergie et le dynamisme des PME pour répondre à un appel à projets sur l’innovation, on a l’impression que l’on ne voit pas tout à fait la même région, en tout cas pas avec les mêmes lunettes.
On voit très bien se dessiner ce budget 2014, qui construit toujours l’avenir, qui prépare cette relance que l’on pressent. Elle reste néanmoins dans un contexte difficile, nous ne nous cachons pas la réalité. Il s’agira aussi pour nous, en tant que Région, d’accepter de participer aux efforts nationaux, même si nous nous disons quelquefois que ce n’est pas nous qui avons été à l’origine des déficits qui viennent depuis très longtemps ; même Monsieur VIGIER en convient. Nos budgets, année après année, ont toujours été équilibrés. Nous y participons mais nous n’en portons pas les responsabilités.
Le budget 2013, et le budget 2014 restera dans la même ligne, est d’une grande rigueur sur notre gestion. C’est un budget bien tenu, où nous cherchons toujours l’efficience de nos actions, la pertinence des aides. Chaque fois, nous nous posons les questions, à savoir si ce que nous adoptons dans nos dispositifs d’aide est le mieux adapté, si cela répond aujourd’hui et demain aux besoins qui étaient peut-être ceux d’hier. C’est vraiment de cela dont nous avons à rendre compte, ainsi que de la cohérence de ce que nous faisons.
Nous allons chercher les contributions. Karine GLOANEC-MAURIN parlait notamment de l’Europe, mais il nous faut toujours aller chercher nos partenaires financiers. Je citerai un exemple qui concerne la formation : un nouveau programme de formations prioritaires a été lancé par l’État. Nous avons contribué et soutenu cet effort : ce sont des places supplémentaires pour des demandeurs d’emploi, pour qu’ils se forment et aient plus de chances de trouver un emploi.
Nous sommes allés chercher des fonds qui venaient de l’État et des OPCA. Nous sommes vraiment dans cette recherche permanente.
Il est important d’instaurer des dialogues de gestion avec nos partenaires ; je pense notamment au dialogue de gestion que nous avons tous les ans avec les CFA qui ont des difficultés financières de plus en plus importantes. Néanmoins, ce dialogue est très constructif.
Dans ce que nous avons construit sur ce budget 2013 et de ce qui se dessine sur 2014, il s’agit de préparer l’avenir, d’anticiper, d’être réactif.
J’ai entendu, sur tous les bancs de cette assemblée régionale, louer la pertinence du fonds « réActif emploi formation ». Cela correspond très bien à des besoins du moment, à cette réactivité dont nous avons besoin.
J’ai aussi noté, et nous le mettrons en œuvre en 2013 mais il prendra sa plénitude sur 2014, le fonds « jeunes objectif métiers ». Chaque fois, nous essayons d’être réactifs, de vraiment coller aux réalités du terrain. Tout comme ce que nous avons conduit déjà depuis deux ans sur l’innovation pédagogique avec les organismes de formation. D’ailleurs, nous avons eu un prix assez récemment.
Nous voyons que tout cela commence à produire des effets. Il s’agit pour nous de sécuriser les compétences de nos concitoyens ; après tout, il faut peut-être le rappeler, c’est créer la matière première de notre économie, tout simplement. On commence par cela, par les hommes et les ressources humaines.
Monsieur LEMAIGNEN nous a noyés sous un océan de mauvaise foi ! Je suis habituée : tous les ans, nous avons droit au même discours de sa part, donc tous les ans, je me répète.
C’est un peu curieux parce que Monsieur LEMAIGNEN nous déverse son océan. Après, une vague revient mais il n’est jamais là pour l’entendre, ce qui est bien dommage !
Monsieur LEMAIGNEN a toujours un discours très offensif sur l’apprentissage, nous n’en ferions jamais assez, alors que nous sommes une des Régions qui met le plus de moyens ; le Président le rappelait, nous sommes la quatrième Région pour ce qui est de nos investissements. Nous sommes confrontés à une situation liée au contexte, face à des CFA qui ont de plus en plus de difficultés à boucler leur budget. Ils viennent nous voir pour combler ces déficits et nous faisons des efforts en ce sens. Nous ne pouvons pourtant pas être partout !
Monsieur VIGIER a évoqué le chiffre de 23 % de moins d’apprentis. Je tombe de ma chaise ! Je ne sais pas d’où il sort ces chiffres. Heureusement, même si nous sommes inquiets et que nous sentons une baisse des contrats d’apprentissage, nous ne sommes pas à ce niveau.
Il est vrai que des secteurs sont touchés, notamment le bâtiment. Nous ne nions pas ces baisses mais nous les subissons ; il faut trouver des employeurs et des contrats de travail à signer. Nous ferons tout ce que nous pouvons pour améliorer cela, mais il ne faut pas se faire d’illusion, le contexte économique y est pour beaucoup.
Concernant l’apprentissage, il est hors de question de baisser la voilure. Nous avons simplement à régler des déficits nouveaux et nous faisons avec.
Lorsque Monsieur LEMAIGNEN vient me voir, il prend quelquefois une autre casquette en tant que président d’un CFA de l’agglomération d’ORLÉANS. Là, cela va mieux et il trouve que la Région fait beaucoup de choses pour l’apprentissage !
En même temps, s’il veut faire plus pour l’apprentissage, il est aussi employeur public, donc il peut très bien avoir beaucoup plus d’apprentis dans sa propre collectivité. Je l’y encourage, d’ailleurs.
Je signale que maintenant la Région commence à avoir des apprentis, y compris dans les lycées. L’effort est aussi du côté de la Région. Je l’incite à améliorer cela de son côté et à ne pas hésiter à diffuser cette bonne parole.
Concernant Monsieur VIGIER, nous ne nous occuperions pas des territoires en difficulté ou en détresse.
Monsieur VIGIER n’est plus là, lui non plus ! Décidément, une fois qu’ils ont parlé, les réponses ne les intéressent pas.
En l’occurrence, on ne dira pas que c’est de la mauvaise foi, on mettra cela sous couvert de l’ignorance, mais je vais le rassurer. Des difficultés se présentent dans des bassins et je vais citer des exemples.
Avec Marie-Madeleine MIALOT, nous allons bientôt voir les arboriculteurs qui ont subi une crise importante avec le gel voici quelque temps. Nous avons travaillé en commun avec les employeurs et avec l’OPCALIM concerné par cette filière de l’agroalimentaire.
Concernant le pacte de continuité professionnelle, vous savez ce « truc » pour lequel on disait « cela ne sert à rien », en fait, cela a servi à apporter des fonds supplémentaires pour réussir un véritable plan de formation pour 150 personnes auxquelles nous avons évité le chômage pendant ce moment de crise et de non-production. Elles sont allées en formation. Nous aurons un retour sur cette expérience : non seulement nous avons remis des salariés fragilisés en mouvement, mais cela a aussi généré une dynamique propre dans ces entreprises. Par conséquent, nous sommes vraiment gagnants.
Si cela peut rassurer Monsieur VIGIER, oui, nous nous occupons des territoires en détresse.
Je citerai un deuxième exemple : celui du fonds « réActif emploi formation » qui est là aussi pour répondre à ces besoins, à des moments de difficulté. Nous avons eu l’occasion de le voir.
Au sujet des formations sanitaires et sociales, nous n’en ferions encore pas assez. Il est vrai que l’on peut toujours augmenter le nombre de stages, mais il faut être dans des réalités de territoire. Encore récemment, avec Jean-Marie BEFFARA, nous sommes allés à LOCHES où nous avons rencontré 12 personnes en formation dans ce domaine. Elles sont ravies et savent qu’elles auront un emploi au bout parce que le fonds « réActif » a veillé à ce qu’il y en ait à l’issue de la formation.
2014 sera une année avec des réformes au niveau national. Vous savez que, actuellement, Michel SAPIN planche sur une réforme ambitieuse sur la formation professionnelle et sur l’apprentissage. Nous participons aux discussions pour en connaître les périmètres. Sachez que, dans la réforme de la formation professionnelle, il y a un élément extrêmement important : le compte personnel de formation. Je vous en ai déjà un peu parlé, c’est un droit nouveau pour chaque habitant de se former et d’obtenir une sorte de portefeuille d’heures de formation à sa disposition, dans la mesure où il n’a pas de qualification.
On voit très bien se dessiner l’année 2014, avec un effort constant sur la formation professionnelle qui ne baissera pas, un effort qui restera important sur l’apprentissage, avec la volonté d’être en complémentarité avec les dispositifs nationaux. Nous attendons beaucoup de cette réforme. Nous serons aux côtés du gouvernement et des lois qui seront votées, pour mettre tout cela en cohérence ; cela a été dit à certains moments. C’est de la complexité, avec un empilement au cours des années. L’objectif de cette réforme est d’apporter des clarifications. J’espère aussi que le projet de loi sur la décentralisation clarifiera.
2014 est une année charnière où nous n’allons pas baisser les bras, loin de là, sur tous les enjeux de formation et d’emploi. Si je peux penser qu’une direction est prise, elle est bien là : l’emploi, l’emploi, l’emploi.

Yüklə 0,94 Mb.

Dostları ilə paylaş:
1   ...   71   72   73   74   75   76   77   78   ...   120




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin