M. le Président - Merci, Monsieur BRYNHOLE.
Monsieur ROIRON, vous avez la parole.
M. ROIRON - Monsieur le Président, je voudrais dire qu’en dehors de ces deux taxes qui sont quasiment les seules qu’il reste aux Régions pour avoir des financements, une question est portée devant nous : celle du financement des collectivités locales, notamment des Régions.
J’ai bien entendu plusieurs interventions sur cette première taxe qui a été évoquée. C’est Jean-Pierre RAFFARIN qui l’avait instaurée. Elle n’est pas augmentée, elle est maintenue au même niveau, donc il ne s’agit nullement d’un matraquage fiscal.
Pour ce qui concerne la seconde, qui ne se monte même pas à 1 centime par litre de carburant, elle peut paraître injuste mais elle permet aussi des investissements sur le rail, comme l’a dit le Rapporteur. C’est bien le sens de cette taxe et il est très important de le dire.
Nous ne pouvons pas vouloir améliorer nos conditions ferroviaires, très importantes dans notre région, et ne pas avoir les moyens. La vraie question sera certainement demain de trouver d’autres ressources. Nous pouvons espérer, notamment après le discours qu’a tenu le Premier Ministre au mois de juillet, que nous aurons une nouvelle façon de financer nos investissements mais, à l’heure actuelle, cette ressource est indispensable pour que nous continuions à améliorer le réseau ferroviaire de notre région. Quelques exemples ont été donnés : celui de la LGV, celui de LA MEMBROLLE – TOURS – VOVES et celui de la ligne à ORLÉANS, ainsi que beaucoup d’autres lignes en travaux actuellement.
Merci.