M. le Président - Merci, Madame SALMON.
Monsieur GRAND a la parole.
M. GRAND - Avant de commencer mon intervention, je dirai un petit mot à Monsieur BEAUFILS : il y a de plus en plus d’Écologistes qui prennent leurs responsabilités et qui sont également des dirigeants d’entreprise. Il va falloir changer le logiciel. Tous les patrons ne sont pas forcément de droite !
(Brouhaha) Je pourrai vous donner des exemples tout à l’heure, si vous le voulez ; nous aurons l’occasion.
Mesdames et Messieurs, Monsieur le Président, l’innovation, de mon point de vue, est le seul moyen de sauver notre industrie face à une concurrence internationale toujours plus féroce. Les PME participent pleinement au maintien et au développement de notre tissu économique en étant inventives et dynamiques ; nous avons pu le voir lors de cet appel à projets.
Nous nous devons de les aider car elles sont confrontées à de véritables distorsions de concurrence face à des entreprises qui ne respectent pas les mêmes réglementations sociales et environnementales. Plutôt que demander, comme certains dans cet hémicycle, toujours moins de règles, nous pouvons donner un avantage concurrentiel majeur à nos entreprises en leur permettant d’aller dans le sens global de la préservation des ressources et de l’environnement.
Jean DELAVERGNE en a parlé, mais j’ai été frappé par l’orientation des innovations présentées par les entreprises qui, pour la plupart, ont bien compris leur intérêt à investir dans les domaines de la prévention et de l’écoresponsabilité.
Ces entreprises à dimension humaine représentent l’avenir de notre économie. Elles sont ancrées sur un territoire parfois éloigné des pôles de centralité, ce qui permet de développer et de maintenir des emplois dans tous les bassins de vie.
Cet appel à projets régional « PME Innovation » a, au-delà du simple mérite d’exister, un avantage majeur pour les PME de notre territoire : il répond parfaitement à une demande forte des entreprises qui est de toucher une part importante de la subvention dès la signature de la convention. En effet, le plus compliqué pour l’entreprise est d’amorcer son projet, à un moment où les coûts ne sont pas encore compensés par du chiffre d’affaires. Ce choix participe du succès de cet appel à projets qui, pour moi, est la bonne solution pour répondre directement aux besoins des entreprises.
Je ne suis, par exemple, absolument pas d’accord avec Monsieur NOVELLI quant à la mise en place d’une politique globale qui ne servirait qu’à éloigner les porteurs de projet de notre collectivité de notre pouvoir d’aider directement ceux qui innovent et entreprennent. C’est un véritable clivage entre la Droite régionale et la Majorité, puisque cette politique du chèque en blanc est une demande constante de l’UPRC.
Je vous remercie.
(Applaudissements)