M. LEMAIGNEN - Oui, mais c’est largement avant que vous arriviez, Monsieur le Président. L’effort propre dont je vous ai demandé depuis longtemps le montant était passé jusqu’à 9 millions d’euros. Il est légèrement remonté, mais dites-le-nous !
M. le Président - Si vous me permettez juste une incise.
M. LEMAIGNEN - C’est marrant, je suis le seul orateur que vous interrompez !
Monsieur le Président, si vous le voulez bien, je voudrais terminer mon propos. Vous terminerez après, si vous le souhaitez.
M. le Président - Simplement pour vous dire que vous auriez dû venir lundi après-midi à CHÂTEAUROUX avec Madame PICARD, vous auriez entendu ce qu’elle a dit de l’engagement de la Région sur l’apprentissage.
M. LEMAIGNEN - Oui, mais attendez ! Je vous dis simplement, en masse, que c’est vrai que depuis 1998, l’effort de la Région sur l’apprentissage est très fort. Il y avait à peu près 20 000 apprentis en région Centre. Je dis que l’effort n’a pas été poursuivi. Le président de l’ARF, votre ami Monsieur ROUSSET, dit que, dans le domaine de l’apprentissage, il faut que l’on puisse continuer. Nous nous sommes engagés auprès du président de la République sur l’augmentation du nombre d’apprentis, il faut pouvoir continuer. Je constate simplement que ce n’est pas le cas en région Centre, c’est un simple constat. Vous maintenez à peu près l’effort sur l’apprentissage, effort d’ailleurs que nous ne connaissons pas puisque vous ne voulez pas nous le donner.
Pour terminer, on peut noter deux points positifs.
L’effort sur la rationalisation de l’achat me paraît important. Dans toutes nos collectivités, la mutualisation et la rationalisation des procédures d’achat sont incontournables et c’est bien de l’avoir menée.
Enfin, du point de vue de l’emprunt, je vous donne acte que les conventions avec la BEI permettent d’assurer le financement sur une longue période. C’est une bonne solution, en sachant bien que je ne suis pas absolument convaincu, quand vous dites en complément qu’il faudrait éventuellement avoir une émission obligataire directe, en tant que de besoin. Je vous rappelle que l’agence de financement des collectivités devrait être opérationnelle vers la fin 2014 et qu’il serait probablement plus simple de passer par l’agence que par une émission obligataire directe. C’est un simple détail.
Sur ces deux points, je vous donne acte d’un petit progrès, mais c’est un petit progrès dans un océan de flou et d’incertitude.
(Applaudissements)