Sommair e séance plénière du 17 octobre 2013 Page



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M. le Président - Merci, Monsieur BRYNHOLE.
Monsieur ROIRON a la parole.

M. ROIRON - Monsieur le Président, je serai peut-être un peu moins lyrique que Monsieur LEMAIGNEN mais je voudrais parler de ce qu’il évoque chaque année, à savoir vouloir absolument ajouter à notre endettement le crédit-bail pour démontrer que notre Région est plus endettée que les autres.
Monsieur LEMAIGNEN, posez-vous à vos collègues dans les autres Régions la même question ?
Il faut regarder les choses à périmètre constant, donc je vous réponds sur cette question très simplement que ce n’est pas une bonne chose. Vous savez très bien, je pense, parce que vous connaissez tout cela de façon assez fine, que cela est possible budgétairement.
Je souhaiterais apporter quelques éléments sur ces Orientations budgétaires : tout le monde connaît le contexte national. Je ne rappellerai pas les propos qu’avait tenus un Premier Ministre voici six ans ; il ne s’appelait pas Jean-Marc AYRAULT mais François FILLON. Il nous avait indiqué qu’il était à la tête d’un État en faillite ; je tiens à le rappeler. Quelques années plus tard, il a quitté le gouvernement. Je ne crois pas, et tout le monde aura l’honnêteté de le dire, malgré la crise, que l’endettement de la France avait été minoré. C’est un premier élément.
Vous avez rappelé les engagements qu’avait pris le candidat François HOLLANDE sur les dotations aux collectivités territoriales. Je ne vous redirai pas les promesses qui avaient été menées par un autre candidat, ce serait peut-être trop difficile pour vous !
Je suis toujours étonné d’un simple aspect : qui nierait que nous sommes en crise ? Qui nierait qu’il y a beaucoup trop de chômeurs ? Cependant, quand il se produit de bonnes nouvelles, il faut s’en réjouir. Sont-elles totalement bonnes ? Non. Sont-elles totalement mauvaises ? Non plus.
Vous le voyez bien, c’est un frémissement de la croissance. Je vous le dis et vous le voyez bien, notamment avec le taux d’intérim qui se redresse dans les entreprises. Il y a beaucoup plus d’intérimaires, c’est un élément assez fort pour la croissance. Je voulais le mettre en avant.
Lors de la session précédente, vous avez mis en doute un chiffre d’un mois, qui ne fait pas le temps, tout le monde en est bien d’accord, mais c’est quand même une tendance qui pourra se mener dans les mois qui viennent. Tous, nous ne pourrons que le souhaiter.
Que le gouvernement soit tenu par les Socialistes et la Gauche ou par un autre parti politique, notamment l’UMP, j’en serai très content pour toutes les personnes qui retrouvent un travail.
Cette éclaircie existe et plusieurs facteurs le prouvent.
L’action que veut mener la Région Centre est en résonance avec ce que mène l’État, avec notamment un budget de relance.
Je voudrais évoquer quelques points sur ce budget de relance, dont le sérieux de la gestion. Lorsqu’on gère une collectivité locale, le budget de fonctionnement peut très rapidement déraper, je le sais. Ici, à la Région Centre, nous avons tenu notre budget de fonctionnement et je voudrais en remercier le président, le Premier Vice-président et tous les services qui ont fait les efforts. Il faut le dire pour le personnel parce que cela a été évoqué par Monsieur le Premier Vice-président, il n’y aura pas de recrutement cette année. Il faut le mettre en avant. Nous voulons continuer à avoir nos principales fonctions, mais nous tenons ce budget du personnel qui est très important dans une région.
Nous avons mené, cela a été évoqué et salué, une politique d’achat qui nous fait gagner quelques millions d’euros. C’est toujours dans une période difficile où l’État nous retire 7,3 millions d’euros, ce qui est beaucoup trop. J’espère que ce ne sera que temporaire et que cela correspondra à la période difficile dans laquelle nous passons mais que ce ne sera pas durable.
Nous avons mutualisé avec des collectivités locales ; je pense, par exemple, à l’Eure-et-Loir mais c’est aussi le cas avec l’Agglomération orléanaise. Je ne doute pas que Monsieur le président de l’Agglomération orléanaise sera une personne très active pour que cela se fasse.
J’évoquerai aussi cette politique que nous avons menée sur l’efficacité énergétique qui nous fait gagner de l’argent pour notre fonctionnement.
Pour ce budget, qui est un budget d’avenir, on nous a dit l’an dernier qu’il fallait plus d’endettement. Tout à l’heure, on nous a indiqué que nous en avions trop. Il faudra le dire à un moment ! Cela fait quatre ans que je suis élu et on me dit tout le temps qu’il faut un peu plus emprunter. Si on emprunte, on fait de l’endettement, je crois que tout le monde le comprendra bien ici. Je pense donc que nous avons eu raison de ne pas trop emprunter pour ne pas avoir une charge financière trop élevée qui nous obligerait à sacrifier certaines de nos politiques. Nous ne voulons sacrifier aucune des politiques que nous menons.
Quoi qu’on en dise, je pense au maintien de la politique d’aide aux territoires. La Région Centre est quasiment la seule à mener une politique d’aide aux territoires, notamment à travers toutes les collectivités qu’elle aide dans ce département.
Bien sur, priorité à l’emploi, à l’économie et à la formation professionnelle, avec ce fonds « réActif » pour l’emploi qui sera doublé l’an prochain. Cela me semble particulièrement important.
Emplois d’avenir, emplois de demain, innovations dans les entreprises : ce matin, plusieurs dossiers ont été menés.
Ce budget 2014 est aussi un moment important. Comme l’a dit Jean-Marie BEFFARA, au moins quatre grandes mutualisations se feront soit d’ici la fin de l’année, soit en 2014.
D’ici la fin de l’année, ce sera la contractualisation avec la SNCF. C’est un sujet très important et beaucoup d’entre nous savent que cette politique est emblématique pour la Région. Nous avons mené des négociations avec la SNCF pour maintenir, voire améliorer les services des transports dans notre région. C’est une politique importante qu’il faut mener.
Deuxième politique que nous allons mener : celle de la gestion des fonds européens, avec pilotage et maintien local. Cela me semble très important à mettre en avant.
Troisième contrat que nous devons mener : c’est cette fameuse contractualisation avec l’État. Nous devons nous battre pour en avoir une de qualité. On peut donner gage à l’équipe de l’Exécutif de travailler sur cette politique de CPER avec l’État et notamment de retravailler sur les conventions avec les Départements.
J’ai entendu dire que la CVAE était un impôt dynamique. Elle l’est peut-être dans certaines collectivités et vous n’avez peut-être pas tout à fait tort, mais pour ce qui concerne la Région Centre, vous avez totalement tort.
Vous n’avez certainement pas tort pour ce qui concerne les Communautés de communes ni les Communautés d’agglo. Je le sais, je suis vice-président d’une communauté de communes, mais pour ce qui concerne la Région, Jean-Marie BEFFARA vous a répondu très clairement sur le manque au sein de la Région.
Nous devrions appeler le fait d’avoir un impôt dynamique qui nous permette de mener des politiques par rapport à nos choix et à nos ambitions. Pour être concret, la taxe professionnelle, que vous le vouliez ou non, manque aux collectivités locales et elle n’a pas forcément eu l’effet escompté pour les entreprises.
Merci.
(Applaudissements)


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