Me Pielberg en profite pour souligner que la requête examinée ce mercredi par le tribunal ne porte que « sur une partie des décisions vexatoires » subies par sa cliente. Ainsi, on lui aurait fait reproche d'être venue travailler de nuit dans son bureau. « Pas du tout, conteste Me Isabelle Loubeyre, avocate du CROUS. Elle venait pendant ses congés maladie fouiller dans le bureau de sa remplaçante ! »
Outre la levée de ce qu'elle considère comme une sanction, l'ancienne directrice demande l'annulation de la note que lui présente le CROUS pour l'occupation illégale de son logement à Michel-Foucault, soit 72.000 €. Hier matin, le rapporteur public du tribunal administratif, dont les conclusions sont assez généralement suivies par les juges, a conclu au rejet de la requête, en estimant que les mesures prises par le CROUS l'avaient été dans l'intérêt du service. Il a également estimé que le CROUS est en droit d'exiger le paiement de la redevance et des pénalités qu'il réclame, à charge pour lui d'en faire fixer le montant par le directeur départemental des finances publiques. La décision sera rendue dans quinze jours.
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