Ouali Chaouad n'est pas encore arrivé à Guingamp et peine un peu à trouver un logement. Son visa n'a été validé que fin août, ce qui ne lui a pas permis d'anticiper beaucoup. Déception : la résidence universitaire affiche complet et la liste de logements, communiquée par l'UCO, a déjà été prise d'assaut. De plus, certaines démarches nécessiteraient la carte d'étudiant, qu'il n'a pas encore : inscrit en master, il ne fera sa rentrée que le lundi 26.
Ceci dit, « une fois sur place, le personnel de l'université est vraiment formidable », assure-t-il. Quand à la ville, « ça va, c'est petit mais c'est très beau. C'est calme et les gens sont affectueux. »
Depuis qu'il a été accepté à l'UCO, il a commencé à lire sur la Bretagne et les villes de la région et a même regardé son premier match d'En Avant.
http://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/0211269282132-le-marche-florissant-des-residences-universitaires-2025838.php Les résidences étudiantes risquent de pousser comme des champignons. Selon une étude de la société de conseil en immobilier CBRE, les investisseurs regardent avec intérêt le marché des résidences universitaires, tablant sur une rentabilité supérieure à celle des placements immobiliers classiques. La raison ? Une pénurie chronique de ces logements étudiants. Pour 1,6 million d'étudiants, le parc ne compte que 375.000 logements.
« Depuis plusieurs décennies, les besoins en logements des étudiants sont confrontés à l'insuffisance du parc universitaire et à la pénurie qui sévit sur les studios et petits appartements de centre-ville des grandes métropoles », note l'étude.
