Des critères discutables, donc, d'autant que l'université et la ville ne sortent pas grandies de ce classement. Sur les critères qui la concernent, l'UPVD est ainsi clairement plombée par la baisse du nombre de ses étudiants : moins 2 279 en dix ans ce qui la recale à l'avant-dernière place sur ce point.
Une interprétation que récuse Fabrice Lorente, qui assure au contraire que cet argument constitue pour son institution un gage de qualité et d'attractivité : "C'est une baisse voulue afin d'être dans une approche qualitative, plus que quantitative. On a fermé les antennes à l'étranger, cela représentait 1 000 élèves, et on a baissé le nombre d'étudiants étrangers, notamment d'origine asiatique en durcissant nos exigences sur les conditions d'accès. Aujourd'hui, on est meilleur grâce à cela !".
En revanche, Perpignan arrive au 7e rang pour la part des étudiants en troisième cycle, "signe que nos laboratoires sont reconnus". Et au 20e rang pour le nombre d'étudiant Erasmus.