« C’est simple, quand on les transporte sur leur lieu d’implantation, il ne manque que l’étudiant » Et puis il y a une question de sécurité pour Romain (et ses parents sans doute) : « J’avais cherché un peu en ville. Mais on ne sait jamais sur quelle qualité on va tomber. »
À la résidence Émilienne-Moreau, pas de problème d’hétérogénéité de l’offre. Chaque logement est en fait un parallélépipède de 3,5 mètres sur 6 déjà tout équipé, de la chambre au bureau en passant par la salle de bain et même la lampe de chevet intégrée dès la construction des préfabriqués à La Charité-sur-Loire. « C’est simple, quand on les transporte sur leur lieu d’implantation, il ne manque que l’étudiant », explique Jean-Loup Patriarche, architecte.
Mais qui dit « en kit » ne dit pas de mauvaise qualité. Avec son ossature bois, le bâtiment est très peu consommateur d’énergie en hiver, assure son concepteur, et pas pour autant une fournaise, comme lors des pics de chaleur de ces derniers jours, rassurent les locataires.
Une qualité de vie au cœur du programme de 40 000 logements supplémentaires sur 4 ans engagé par le ministère de l’Éducation. « On assimile souvent la vie étudiante au mythe de la bohème. On pense qu’études et précarité vont de pair », déplore Najat Vallaud-Belkacem, venue hier inaugurer officiellement le bâtiment, qui préfère parler de mal logement. Des maux contre lesquels ces résidences sont un moyen de lutter.
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«Un logement étudiant, c’est des allers-retours économisés»