Seuls 10 à 15% des étudiants « décohabitants » (qui ont quitté le nid familial) sont logés dans le parc public (résidences universitaires gérées par le CROUS, logements sociaux, chambres en foyers, internats...). A titre d'exemple, à Paris, l'offre de chambres en résidences CROUS, prioritairement destinés aux boursiers, ne représente que 1,9% du nombre d'étudiants vivant hors du foyer de leurs parents.
Les loyers mensuels y sont nettement inférieurs à ceux des résidences privées, allant de 150 euros pour une chambre à 400 euros pour un studio en Île-de-France, contre 750 à 1.100 euros à Paris, 450 à 550 euros à Lyon, 450 à 600 euros à Lille et 480 à 580 euros à Toulouse, pour un studio de 18 à 20 m2 en résidence étudiante.