Sommaire (cliquer sur n° de page) Ces étudiants étrangers qui choisissent Guingamp 3



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3 La faute à la ville ?

Transport (40e), offre culturelle (39e), initiatives locales (41e) plombent littéralement à eux trois le score de la ville et de fait de son université. Des villes comparables réalisant des performances largement supérieures. Certes, Perpignan manque de structures (aucune salle de concert de plus de 5 000 places, aucun musée à plus de 10 000 visiteurs, offre de transport limité).

Mais le magazine va plus loin en regrettant le manque d'initiatives proposées à ce type de population. Une vieille rengaine, que le projet, en cours de réalisation, d'une antenne de l'université et de logements étudiants en centre-ville souhaité par le maire Jean-Marc Pujol devrait inverser. Un chantier chiffré à près de 10 millions d'euros de nature à répondre à un manque même si pour l'heure il est encore trop tôt pour savoir si les conditions d'étude et de vie des étudiants seront au niveau de l'investissement consenti.

En attendant, pour Fabrice Lorente, la priorité porte clairement sur les transports urbains, une compétence communautaire : "Il y a eu des progrès notamment sur la fréquence des navettes mais l'offre est trop limitée. Il y a des efforts considérables à faire pour les transports doux et on espère que l'on avancera sur ce point avec le campus Mailly du centre-ville".

4 L'économie : le vrai point noir

C'est peut-être là que le bât blesse avec un classement qui remet à sa juste place les Pyrénées-Orientales économiquement parlant. Mal notée pour le chômage (42e, derrière Pointe-à-Pitre et juste devant Valenciennes) et l'emploi dans l'agglomération (38e), Perpignan est au fin fond de la classe mais sauve l'honneur avec une 5e place pour l'évaluation de l'emploi sur dix ans. Il faut dire que contrairement à de nombreuses villes, on partait de très loin.

Un point noir économique que le président de l'université relativise : "Les étudiants ne viennent pas à Perpignan pour cela puisque 70 % ne sont pas des Pyrénées-Orientales et que les trois-quarts repartent une fois leur formation terminée. Ce qui les intéresse, c'est la qualité des diplômes et des formations car sinon personne ne viendrait à Perpignan ou à Montpellier".

Or, ils sont encore plus 9 500 à plébisciter le campus perpignanais cette année.

(*) Pau, Angers, Poitiers, Dijon, Troyes, Besançon, Tours, Amiens, Chambéry, Nîmes, Limoges et Avignon. 

* * * * *

Ces logements étudiants pas tout à fait comme les autres


http://www.lavoixdunord.fr/52306/article/2016-09-30/ces-logements-etudiants-pas-tout-fait-comme-les-autres
Il y a ceux qui peuvent encore vivre chez papa-maman. Ceux qui louent un appartement dans des résidences du Crous ou des résidences étudiantes privées. Et il y a ceux qui trouvent des solutions plus originales pour se loger. Comme Ando, étudiante en biologie et pensionnaire... de la maison de retraite de Lannoy.
Aux Orchidées, la moyenne d’âge a sérieusement baissé cette année. La responsable de cet étrange phénomène démographique s’appelle Ando. Elle est étudiante en deuxième année de biologie à l’université de Lille 1 et à même pas 20 ans, elle a emménagé dans la maison de retraite de Lannoy, près de Roubaix.

« J’avais très peur. J’imaginais un endroit sombre, triste et lugubre »
Au départ, cette jeune venue de Madagascar vivait dans une colocation à Roubaix. Sa maman n’était pas très rassurée, alors elle s’est tournée vers l’association lilloise Générations et cultures, qui met en relation des personnes âgées et des étudiants. «  Je vivais chez une dame âgée, à Roncq, qui devait déménager. Le contrat prévoyait que je déménage avec elle, mais le logement qu’elle a trouvé était trop petit pour nous deux.  » L’association lui a alors proposé d’intégrer la résidence des Orchidées.

«  J’avais très peur. J’imaginais un endroit sombre, triste et lugubre  », confie Ando. Une visite de l’établissement et un rendez-vous avec son directeur plus tard et elle signait son contrat de location. Il faut dire que la maison de retraite de Lannoy est plutôt dans le haut du panier. Dans le hall d’accueil, on a plus l’impression d’être à l’hôtel que dans un établissement hospitalier.

« On a vraiment eu peur de ne pas la voir revenir à la rentrée »

«  Ça se passe très bien, je n’ai aucun problème  », assure la jeune Malgache qui a posé ses cartons en février 2016 et est rapidement devenue la petite-fille adoptive des autres résidents. «  Le personnel est accueillant et il règne une certaine ambiance, glisse Ando. Au moins, je n’habite pas toute seule et je croise des gens quand je rentre chez moi.  »

L’étudiante est complètement indépendante. Elle a un badge d’accès et peut entrer et sortir à l’heure qui lui chante. «  Je peux aller en soirée chez des amis  », assure Ando. Seul inconvénient : elle ne peut pas organiser elle-même de fête dans sa résidence. Son bail court jusqu’à juin prochain. Après, tout dépendra de la suite de ses études.

Une chose est sûre, les pensionnaires n’ont aucune envie de la voir repartir. «  On a vraiment eu peur de ne pas la voir revenir à la rentrée  », sourit Pierre Chapelet, qui réside aux Orchidées depuis cinq ans et demi. Cela finira pourtant par arriver un jour.

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