Sommaire (cliquer sur n° de page) Ces étudiants étrangers qui choisissent Guingamp 3



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Agglomérations attractives

Choisissez aussi les agglomérations où les étudiants s’installent le plus facilement. Selon l’enquête annuelle de L’Etudiant, celles qui plaisent le plus aux jeunes sont Grenoble, Rennes, Toulouse, Lyon et Nantes. Les villes moyennes, comme Brest, Clermont-Ferrand, La Rochelle ou Saint-Etienne, par exemple, présentent aussi un intérêt, à condition d’y investir dans l’hypercentre, ou juste à côté des universités.

Lire aussi :   Logement étudiant, quelles sont les villes les moins chères

Le choix de votre ville aura un impact sur votre budget, car en province le coût d’un studio varie, en moyenne, de 35 000 euros à 100 000 euros, cette fourchette allant de 120 000 euros à 240 000 euros à Paris. Bémol dans la capitale, « depuis la mise en place de l’encadrement des loyers, le prix des petites surfaces a tendance à baisser », note Sébastien de Lafond, président de Meilleursagents.com.

Optimiser la rentabilité

Même si la ville est courue, ne vous précipitez pas sur n’importe quelle studette, persuadé qu’elle se louera à prix d’or. Pour optimiser la rentabilité de votre investissement, sélectionnez avec soin la meilleure localisation et le type d’appartement. Car si vous achetez un studio sans parking près d’un campus excentré, les étudiants potentiellement intéressés seront nettement moins nombreux que s’il est situé en plein centre sur une ligne de métro ou de tramway qui permet de rallier directement l’université.

La rentabilité brute pour un logement étudiant oscille entre 3 % et 7 % selon les zones. En investissant dans une ville moyenne plutôt que dans une grande agglomération, vous obtiendrez un rendement facial plus élevé. A condition de louer pendant douze mois, ce qui est parfois difficile.

Lire encore :   Au Royaume-Uni, le logement étudiant joue la carte du luxe

« La plupart des bailleurs oublient d’intégrer la vacance locative dans leurs calculs, or si le studio n’est pas occupé l’été, la rentabilité chute fortement », met en garde Jean Perrin, président de l’Union nationale pour la propriété immobilière (UNPI). Par exemple, à Dijon, le rendement théorique brut d’un studio peut friser les 8 % par an, mais tombe à 6,5 % s’il n’est pas occupé deux mois l’été.

Réalisez quelques travaux

Autre conseil : ne visez pas une trop petite surface pour optimiser votre rentabilité. « Aujourd’hui, les étudiants cherchent des studios d’au moins 18 m2, les petites studettes de 12 m2 ont du mal à se louer, même si elles sont extrêmement bien situées », note Gaëtan Renaudin, directeur de LFI-Centre à Rennes.

De la même façon, réalisez quelques travaux de remise en état à chaque changement de locataire. « Les standings du marché sont plus élevés qu’auparavant ; désormais les locataires cherchent une cuisine équipée moderne et une salle de bains au goût du jour », confie Matthieu Allard, codirigeant de l’agence Vauban à Besançon.

Lire également :   Et si les conteneurs flottants étaient le futur du logement étudiant

Si vous louez votre studio avec un simple bac évier et une décoration des années 1990, voire antérieure, vous mettrez du temps à trouver un locataire. Ou devrez consentir un loyer plus faible que la moyenne du marché, ce qui dans les deux cas pèsera sur votre rentabilité. Autre conséquence : les bons locataires, même étudiants, ont le choix ; avec un bien défraîchi vous n’attirerez que les moins bons dossiers, ce qui augmentera votre risque locatif.

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L'avenir du logement social? C'est l'entreprise!


http://www.huffingtonpost.fr/andre-yche/logement-social_b_12196258.html
Où va le logement social ? A la veille du dernier congrès HLM du quinquennat, toute une série de questions travaillent d'autant plus le secteur de l'habitat social que les enjeux de cohésion nationale et d'ouverture de la société sur le monde sont majeurs. Quel avenir pour les financements publics ? Quid de l'aide à la personne ? Quelles conséquences faut-il attendre de la réforme d'Action Logement pour les offices HLM, pour les bailleurs sociaux indépendants ? Comment vont évoluer les taux d'intérêt ? et les loyers ?

Face à tous ces enjeux, le secteur des HLM est en première ligne. En offrant des solutions, même imparfaites, aux salariés modestes, aux publics les plus fragiles, aux populations migrantes, mais aussi en contribuant au renouvellement urbain, à la mixité de peuplement et, in fine, à l'économie des territoires, il constitue le socle de toute solution efficace aux formidables défis qui nous sont lancés.

La seule réponse qui vaille tient, à mon sens, en un mot : l'entreprise.

L'entreprise, d'abord, à travers ses outils et ses méthodes qu'il est urgent de diffuser dans l'ensemble du secteur. Par exemple en donnant la priorité à la mobilisation de fonds propres au profit des organismes de logement social. Le lancement d'un nouveau prêt "de haut de bilan" par la Caisse des dépôts en offre l'opportunité. Cette bouffée d'oxygène ne doit pas pour autant masquer la nécessité, pour les HLM, d'une gestion active de leur patrimoine. Comment ? Par exemple en étudiant la possibilité de proposer à leurs locataires, sur certaines résidences soigneusement sélectionnées, des options d'achat à huit, dix, douze ou quinze ans, et en offrant de surcroît la possibilité d'exercer cette option dans les deux années précédant le départ en retraite.

L'entreprise, c'est aussi l'innovation. Comment tirer parti des nouveaux instruments financiers, "social impacts bonds" et "green bonds", qui, sans équivaloir à des subventions gratuites, cherchent à s'investir dans l'économie sociale et solidaire ?

L'entreprise, c'est encore l'anticipation. Comment les taux d'intérêt évolueront-ils dans l'hypothèse d'événements géopolitiques majeurs : affrontements en mer de Chine ou dans le détroit d'Ormuz . Et donc, quelle quotité de couverture à taux fixe de l'encours de prêts à taux variable à plus de vingt ans serait-elle raisonnable ?

La culture d'entreprise, c'est enfin l'attitude de managers qui considèrent tout nouveau problème à affronter comme une opportunité à saisir. Faut-il maîtriser le coût des aides à la personne (APL) ? Ouvrons, à cette fin, nos résidences aux organismes de formation professionnelle, en mettant des locaux à leur disposition pour travailler en "circuit court" avec nos locataires. Comment faciliter la mobilité géographique dans la recherche d'emploi ? Accélérons la mise en ligne de notre offre locative sur une plate-forme de place, pour présenter toutes les disponibilités en temps réel.

C'est en multipliant les initiatives et les innovations que nous réussirons à progresser, en ne nous bornant pas à répondre aux sollicitations des pouvoirs publics. Le secteur du logement social doit prendre l'initiative. Il doit développer une offre non sollicitée qui lui permette, tout en satisfaisant les besoins sociaux, de mieux maîtriser son destin !

L'entreprise ne signifie pas l'enfer, ni même l'aliénation. Bien au contraire, elle constitue une communauté humaine, en même temps que professionnelle, dans laquelle trouver, non seulement le revenu nécessaire, mais aussi une des dimensions collectives du sens de l'existence .
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Pourquoi Perpignan n'est pas une "bonne" ville universitaire



http://www.lindependant.fr/2016/09/29/pourquoi-perpignan-n-est-pas-une-bonne-ville-universitaire,2263844.php
Le palmarès du magazine L'Étudiant place Perpignan dans les dernières positions en France au palmarès des villes étudiantes. Un classement jugé injuste par son président. Analyse.

C'est un palmarès on ne peut plus traditionnel que le magazine spécialisé L'Étudiant vient de publier en cette rentrée universitaire. Sur la base de quinze critères bien précis, il a dressé un classement national de 43 villes universitaires où Perpignan arrive à une peu envieuse 39e place. Certes il faut comparer ce qui est comparable et comprendre ainsi que la cité catalane n'est pas en mesure de lutter avec les grandes métropoles comme Paris, Toulouse, Nice, Lyon, Grenoble ou encore Montpellier. Reste que nombreuses sont les villes (*) à périmètre urbain quasiment identique qui surpassent largement la préfecture des Pyrénées-Orientales. Pourquoi ?

1 Quels critères ?

Avant d'essayer de comprendre ce palmarès, il est utile de s'arrêter sur les critères choisis par la rédaction de L'Étudiant. Si certains concernent l'université en elle-même (évaluation des effectifs, part d'étudiants de 3e cycle et Erasmus, offre de formation, taux de réussite en licence), la plupart se focalisent sur des données propres à la municipalité et au territoire où sont hébergés les étudiants.

Comme souvent dans ce type de classement, certains critères étonnent, quand ils ne prêtent pas à sourire. Certes celui de l'ensoleillement permet à Perpignan de gagner des places mais on doute que cela entre en ligne de compte dans le choix des étudiants. "On enfonce des portes ouvertes", regrette Fabrice Lorente, le président de l'université.

Autres critères "étranges" bien que non pris en compte dans le classement complet : le nombre de fauteuils de cinéma, la part d'étudiants sportifs licenciés ou encore le nombre de bars pour 100 000 habitants...

2 UPVD : une tout autre lecture

Des critères discutables, donc, d'autant que l'université et la ville ne sortent pas grandies de ce classement. Sur les critères qui la concernent, l'UPVD est ainsi clairement plombée par la baisse du nombre de ses étudiants : moins 2 279 en dix ans ce qui la recale à l'avant-dernière place sur ce point.

Une interprétation que récuse Fabrice Lorente, qui assure au contraire que cet argument constitue pour son institution un gage de qualité et d'attractivité : "C'est une baisse voulue afin d'être dans une approche qualitative, plus que quantitative. On a fermé les antennes à l'étranger, cela représentait 1 000 élèves, et on a baissé le nombre d'étudiants étrangers, notamment d'origine asiatique en durcissant nos exigences sur les conditions d'accès. Aujourd'hui, on est meilleur grâce à cela !".

En revanche, Perpignan arrive au 7e rang pour la part des étudiants en troisième cycle, "signe que nos laboratoires sont reconnus". Et au 20e rang pour le nombre d'étudiant Erasmus.

3 La faute à la ville ?

Transport (40e), offre culturelle (39e), initiatives locales (41e) plombent littéralement à eux trois le score de la ville et de fait de son université. Des villes comparables réalisant des performances largement supérieures. Certes, Perpignan manque de structures (aucune salle de concert de plus de 5 000 places, aucun musée à plus de 10 000 visiteurs, offre de transport limité).

Mais le magazine va plus loin en regrettant le manque d'initiatives proposées à ce type de population. Une vieille rengaine, que le projet, en cours de réalisation, d'une antenne de l'université et de logements étudiants en centre-ville souhaité par le maire Jean-Marc Pujol devrait inverser. Un chantier chiffré à près de 10 millions d'euros de nature à répondre à un manque même si pour l'heure il est encore trop tôt pour savoir si les conditions d'étude et de vie des étudiants seront au niveau de l'investissement consenti.

En attendant, pour Fabrice Lorente, la priorité porte clairement sur les transports urbains, une compétence communautaire : "Il y a eu des progrès notamment sur la fréquence des navettes mais l'offre est trop limitée. Il y a des efforts considérables à faire pour les transports doux et on espère que l'on avancera sur ce point avec le campus Mailly du centre-ville".

4 L'économie : le vrai point noir

C'est peut-être là que le bât blesse avec un classement qui remet à sa juste place les Pyrénées-Orientales économiquement parlant. Mal notée pour le chômage (42e, derrière Pointe-à-Pitre et juste devant Valenciennes) et l'emploi dans l'agglomération (38e), Perpignan est au fin fond de la classe mais sauve l'honneur avec une 5e place pour l'évaluation de l'emploi sur dix ans. Il faut dire que contrairement à de nombreuses villes, on partait de très loin.

Un point noir économique que le président de l'université relativise : "Les étudiants ne viennent pas à Perpignan pour cela puisque 70 % ne sont pas des Pyrénées-Orientales et que les trois-quarts repartent une fois leur formation terminée. Ce qui les intéresse, c'est la qualité des diplômes et des formations car sinon personne ne viendrait à Perpignan ou à Montpellier".

Or, ils sont encore plus 9 500 à plébisciter le campus perpignanais cette année.

(*) Pau, Angers, Poitiers, Dijon, Troyes, Besançon, Tours, Amiens, Chambéry, Nîmes, Limoges et Avignon. 

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Ces logements étudiants pas tout à fait comme les autres


http://www.lavoixdunord.fr/52306/article/2016-09-30/ces-logements-etudiants-pas-tout-fait-comme-les-autres
Il y a ceux qui peuvent encore vivre chez papa-maman. Ceux qui louent un appartement dans des résidences du Crous ou des résidences étudiantes privées. Et il y a ceux qui trouvent des solutions plus originales pour se loger. Comme Ando, étudiante en biologie et pensionnaire... de la maison de retraite de Lannoy.
Aux Orchidées, la moyenne d’âge a sérieusement baissé cette année. La responsable de cet étrange phénomène démographique s’appelle Ando. Elle est étudiante en deuxième année de biologie à l’université de Lille 1 et à même pas 20 ans, elle a emménagé dans la maison de retraite de Lannoy, près de Roubaix.

« J’avais très peur. J’imaginais un endroit sombre, triste et lugubre »
Au départ, cette jeune venue de Madagascar vivait dans une colocation à Roubaix. Sa maman n’était pas très rassurée, alors elle s’est tournée vers l’association lilloise Générations et cultures, qui met en relation des personnes âgées et des étudiants. «  Je vivais chez une dame âgée, à Roncq, qui devait déménager. Le contrat prévoyait que je déménage avec elle, mais le logement qu’elle a trouvé était trop petit pour nous deux.  » L’association lui a alors proposé d’intégrer la résidence des Orchidées.

«  J’avais très peur. J’imaginais un endroit sombre, triste et lugubre  », confie Ando. Une visite de l’établissement et un rendez-vous avec son directeur plus tard et elle signait son contrat de location. Il faut dire que la maison de retraite de Lannoy est plutôt dans le haut du panier. Dans le hall d’accueil, on a plus l’impression d’être à l’hôtel que dans un établissement hospitalier.

« On a vraiment eu peur de ne pas la voir revenir à la rentrée »

«  Ça se passe très bien, je n’ai aucun problème  », assure la jeune Malgache qui a posé ses cartons en février 2016 et est rapidement devenue la petite-fille adoptive des autres résidents. «  Le personnel est accueillant et il règne une certaine ambiance, glisse Ando. Au moins, je n’habite pas toute seule et je croise des gens quand je rentre chez moi.  »

L’étudiante est complètement indépendante. Elle a un badge d’accès et peut entrer et sortir à l’heure qui lui chante. «  Je peux aller en soirée chez des amis  », assure Ando. Seul inconvénient : elle ne peut pas organiser elle-même de fête dans sa résidence. Son bail court jusqu’à juin prochain. Après, tout dépendra de la suite de ses études.

Une chose est sûre, les pensionnaires n’ont aucune envie de la voir repartir. «  On a vraiment eu peur de ne pas la voir revenir à la rentrée  », sourit Pierre Chapelet, qui réside aux Orchidées depuis cinq ans et demi. Cela finira pourtant par arriver un jour.
À la ferme, chez une personne âgée, dans une courée...

Ando est la première étudiante à habiter dans une maison de retraite de la métropole. Mais l’établissement de Lannoy a fait des émules : l’association Générations et cultures, qui lui a permis de réaliser ce projet, est en train de finaliser un projet identique dans deux maisons de retraites publiques de Loos.

Cette association lilloise propose par ailleurs depuis six ans de loger des étudiantschez des personnes âgées. Une cinquantaine de jeunes sont hébergés ainsi dans la métropole, mais aussi dans l’Arrageois et, depuis peu, dans le Valenciennois. On les trouve principalement dans les grandes villes, mais pas que. L’association reçoit près de 200 candidatures par an. Des candidatures forcément motivées : «  Les jeunes doivent remplir un dossier très complet et écrire une lettre de motivation. C’est une démarche responsable et mâture  ».

Autre mode de logement étudiant alternatif qui se développe dans la métropole, les studios aménagés dans des fermes. L’association Campus Vert propose 130 logements à la campagne, aussi bien dans la vallée de la Lys, les Weppes que dans la Pévèle – avec une prédominance dans le premier secteur, autour de Quesnoy-sur-Deûle. Les loyers sont 20 à 30 % moins chers qu’à Lille, mais en contrepartie, il faut apprécier le calme et l’esprit village. «  Les étudiants ne sont pas isolés, on a parfois jusqu’à six logements dans un corps de ferme, ça crée des liens assez forts entre les jeunes.  »

Enfin, avec un bail plus classique mais insolite également, un promoteur a transformé deux courées ouvrières classées monuments historiques à Roubaix en logements étudiants. Les jeunes ne sont pas condamnés à la résidence service classique !
Un engagement moral
Déjeuner avec les autres résidents le soir, jouer à des jeux de société avec eux le dimanche après-midi, nourrir les chèvres. C’est, en quelque sorte, la contrepartie du logement à loyer modéré dont peut bénéficier Ando aux Orchidées. Mais, pour des raisons légales, ce n’est pas écrit noir sur blanc. Il s’agit d’un engagement moral, celui de participer à la vie du lieu. «  Le but pour nous, ce n’est pas du faire du logement, explique Arnaud Desrousseaux, le directeur de l’établissement lannoyen. C’est de faire du vivre ensemble.  » Selon lui, l’effet se fait déjà ressentir. «  Ça a changé l’état d’esprit de tout le monde, ça a apporté de la vie. On souhaite changer l’image des Ehpad classiques, renfermés sur eux-mêmes.  »

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Le chantier d’un écoquartier contesté va débuter en plein Paris


Le site désaffecté de l’hôpital Saint-Vincent de Paul dans le XIVe arrondissement accueillera prochainement 600 logements, dont 50% de sociaux. Les riverains s’inquiètent et se concertent avant le lancement des travaux en décembre prochain.
http://immobilier.lefigaro.fr/article/le-chantier-d-un-ecoquartier-conteste-va-debuter-en-plein-paris_fecd35b8-8488-11e6-826d-98f071b1d1e5/
Il y a quelques mois, Le Figaro Immobilier vous parlait déjà de ce quartier en pleine transition, celui de Montparnasse-Raspail à la frontière des Ve, VI et XIVe arrondissements, à deux pas du jardin du Luxembourg. C’est sur ce site historique de 3,5 hectares qui a été cédé par l’AP-HP à la Ville de Paris début 2016 qu’un écoquartier novateur va s’installer.

48.000 mètres carrés consacrés à la construction de 600 nouveaux logements, dont la moitié de sociaux, telle est l’ampleur du chantier qui débutera dès le mois de décembre prochain d’après les informations recueillies parle Parisien . Les six bâtiments à l’architecture ancienne que compte l’hôpital Saint-Vincent de Paul se verront pour certains préservés et transformés en une nouvelle école, une crèche et un gymnase.

Un établissement culturel, quelques commerces mais surtout un jardin verdoyant de 2000 m² habilleront désormais ce nouveau quartier végétalisé. Bonne nouvelle? Ce n’est visiblement pas l’avis partagé par les nombreux riverains. Car depuis l’annonce de ce projet, ils s’inquiètent pour l’avenir de leur quartier.

Les riverains font valoir la présence de vestiges archéologiques

François Schlumberger, le porte-parole de lAssoQVP (Association des riverains de Saint-Vincent de Paul ) l’avait dit: «Les usagers et habitants de ce quartier feront partie intégrante des discussions sur le réaménagement du quartier». Aujourd’hui, force est de constater que les réunions d’information et de concertation se multiplient dans l’agenda de lassociation.

Ce lundi 26 septembre dernier, les habitants du quartier se sont donc rassemblés autour d’un atelier participatif afin d’en savoir plus sur le prochain chantier. Leur argument phare: ceux-ci ont fait valoir l’existence de vestiges archéologiques sur le site chargé d’Histoire, et qui pourraient bien impacter le chantier. François Schlumberger qui tient également la présidence de l’association avec Nicolas Gusdorf a quant à lui réclamé la construction de logements étudiants dans ce quartier central proche des universités. Il a aussi dénoncé un trop plein de HLM et menace de déposer des recours contre les futurs permis de construire.

Prochaine étape: la désignation de l’aménageur chargé de ce nouvel écoquartier, qui devrait avoir lieu dans les prochaines semaines. Durant le mois de décembre, pas moins de quatre réunions publiques et ateliers participatifs seront également organisés par l’AssoQVP.
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Et si les conteneurs flottants étaient le futur du logement étudiant


http://abonnes.lemonde.fr/big-browser/article/2016/09/22/et-si-les-conteneurs-flottants-etaient-le-futur-du-logement-etudiant_5002106_4832693.html
Pour les étudiants, se loger se résume trop souvent à opter pour la moins mauvaise solution. Faute d’argent, faute de choix. C’est l’appartement familial, la colocation forcée, le ministudio qui ressemble à une cellule, la cohabitation intergénérationnelle ou la cité universitaire. Mais même un étudiant désespéré hésiterait à vivre dans un conteneur, si on lui proposait. Ça ne fait pas rêver.

Urban Riggers, jeune entreprise danoise créant des logements eco-friendly, montre qu’il existe des solutions novatrices pour aider les étudiants à se loger décemment, alors que les environnements urbains sont trop souvent hors de prix. Plutôt que d’être obligé de s’exiler en lointaine banlieue, éloigné de son lieu d’études, il suffit précisément d’investir des zones inoccupées. Par exemple, la surface de l’eau. Avec des matériaux inattendus. Par exemple, un conteneur.

Le projet, imaginé par l’architecte danois Bjarke Ingels – qui possède 10 % d’Urban Riggers –, a été inauguré le 21 septembre à Copenhague. Il consiste en une « unité » de douze chambres d’étudiant dans des conteneurs « modulables » d’une surface totale de 680 mètres carrés. Ce bâtiment d’un nouveau type a l’air moderne, avec une certaine élégance et potentiellement plein de lumière dans les photographies de promotion – très Ikea – mises en ligne.

Chaque logement comporte une chambre, une salle de bain et une kitchenette. Les parties communes, parfois reliées par des escaliers, sont une petite cour, un toit qui fait terrasse ou un garage à kayak (!!). Le loyer pour un logement de l’unité est de 600 dollars. Dans la zone centrale de Copenhague où il se trouve, il peut facilement atteindre les 1 200 dollars.
La construction se veut autosuffisante. La consommation électrique des résidents sera assurée par des panneaux solaires installés sur le toit. Le chauffage et l’air climatisé le seront par un système qui utilisera l’inertie thermique de l’eau qui entoure la résidence flottante.
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