La demande de logement sur le territoire du Grand Paris est bien plus importante que l'offre. A titre d'exemple, il y a encore plus de 640 000 demandes de logement social en Ile-de-France pour seulement 82 418 attributions par an, soit un logement attribué pour huit demandes. Ce fort déséquilibre entre l'offre et la demande justifie l'augmentation massive de la production de logements sociaux et intermédiaires sur le territoire du Grand Paris : c'est tout l'ambition du groupe SNI.
Comment le réseau du Grand Paris Express va-t-il impacter la SNI et en quoi est-ce une opportunité pour les bailleurs ?
Le Grand Paris Express joue clairement le rôle d'un catalyseur pour les marchés de périphérie. Il rend attractifs des sites qui restaient à la marge et qui prennent, avec le développement des nouveaux transports et des grands projets urbains, une couleur nouvelle. Il faut espérer que cela joue aussi en faveur d'une meilleure répartition de l'offre de logements, notamment du logement social, aujourd'hui très inégalement réparti sur le territoire francilien. Dans ce contexte, en tant qu'investisseur immobilier institutionnel, nous allons nous positionner pour acheter du foncier ou directement des logements dans ces territoires qui deviennent porteurs grâce à l'arrivée des nouvelles infrastructures de transport. Je pense en particulier au nord-est parisien, par exemple tout l'Arc de l'innovation qui va être radicalement transformé à l'arrivée du métro automatique.