"Le coût de la vie à Londres est un défi pour l'ensemble de l'université", assure-t-on à l'UCL.
En février, Andrew Grainger, le responsable du parc de logements de l'UCL, semblait pourtant considérer le fait que certains ne puissent pas se loger à Londres était une fatalité. Il expliquait alors :
"Nous n'établissons pas les loyers en fonction des étudiants les moins riches. Certaines personnes ne peuvent simplement pas se permettre d'étudier à Londres, c'est une réalité."
Si la direction de l'université ne semble pas prête à envisager une baisse des loyers de 40%, un porte-parole affirme que 30% des loyers du parc immobilier de l'UCL seraient soient réduits soit gelés l'année prochaine. Les universités de Roehampton et Goldsmiths ont aussi annoncé un gel des loyers de certains types de chambres.
De leur côté, les membres du mouvement Cut the Rent disent "maintenir leur position.
"Jusqu'ici, la direction a légèrement infléchi sa position qui était de refuser de baisser les loyers, et nous attendons qu'ils reviennent autour de la table pour des négociations sérieuses."
Pour le moment, c'est une autre réduction qui a été annoncée par l'UCL pour l'année universitaire à venir : celle des bourses accordées aux étudiants les plus modestes.
http://etudiant.lefigaro.fr/vie-etudiante/news/detail/article/les-salaries-aussi-nombreux-que-les-etudiants-a-choisir-la-colocation-20409/ Selon une étude menée par SeLoger et Appartager, en France, la colocation séduit désormais autant les étudiants que les actifs. Un phénomène d’envergure mondiale.
Le modèle de la tumultueuse colocation barcelonaise de l’Auberge espagnole a bien vieilli... Et ses colocataires aussi. À en croire une étude menée par le site de services immobiliers SeLoger et le site dédié à la colocation Appartager, en France, il n’est désormais plus rare de croiser de jeunes - ou moins jeunes - professionnels dans un appartement partagé entre plusieurs locataires. Et pour cause: les actifs (43%) sont exactement aussi nombreux que les étudiants (43%) à opter pour la colocation.
La moyenne d’âge des colocataires s’établit désormais à 27 ans. Si les 21-25 ans représentent toujours la tranche d’âge la plus représentée (37%), 21% des colocataires ont entre 26 et 30 ans, et 10% des colocataires dépassent aujourd’hui la quarantaine! SeLoger et Appartager soulignent par ailleurs que même les retraités semblent s’y mettre: ces derniers représentent 1% des colocataires de l’Hexagone.