Le jeune kiné ne voit que peu d’inconvénients à la colocation «sauf peut-être l’intimité; parfois, on aimerait bien être tranquille avec nos copines!». Après deux ans de vie commune, les trois amis prennent d’ailleurs chacun leur indépendance: Pierre et un de ses amis vont chacun acheter un appartement, le troisième part s’installer avec sa conjointe. Le jeune homme confesse par ailleurs que si sa colocation entre jeunes actifs s’est très bien déroulée, il n’aurait pas forcément aimé vivre avec des étudiants: «nous n’aurions pas eu le même rythme de vie...»
Qu’ils soient jeunes ou vieux, étudiants, professionnels ou retraités, les prétendants à la colocation sont enfin nombreux à être confrontés à la même difficulté: l’offre de chambres en colocation est largement inférieure à la demande, avec en moyenne quatre colocataires potentiels en recherche pour seulement une place disponible. Dans de grandes villes comme Bordeaux, Paris et Lyon, la situation est encore plus tendue, avec respectivement 7,4, 5,7 et 5 personnes en recherche pour une place disponible. La colocation, victime de son succès?
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