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Par le Chef d’escadrons Rémi COTTIN



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Par le Chef d’escadrons Rémi COTTIN


123/2° promotion du CSEM

La guerre des Empires0

Chine contre États-Unis



de François LENGLET


«Aujourd’hui, la Chine parie sur une victoire à la Sun Tzu, où l’on sidère l’adversaire pour le soumettre sans livrer bataille. Mais rien ne dit qu’elle ne se laissera pas embarquer dans une confrontation à la Clausewitz…»

C’est par cette conclusion assez radicale que François Lenglet, journaliste, directeur de la rédaction du quotidien économique «la Tribune», termine son très récent ouvrage. Pour cela, il s’appuie sur l’analyse, assez journalistique, de plus de quarante années de relations assez contrastées entre les États-Unis et la Chine et, particulièrement, entre quelques-uns de leurs grands dirigeants. Il n’omet pas de rappeler, ce que sous-estiment souvent les occidentaux, le poids d’un passé assez récent, de la fin du XIXème siècle et du début du XXème, de l’histoire de la Chine et de son humiliation par les puissances occidentales.

L’Europe, tout comme la Russie, est quasiment absente du débat, au moins selon cet auteur.

L’ouvrage présente une thèse peut-être discutable mais mérite lecture et réflexion.



Par le Général de corps d’armée (2s) Jean-Noël SORRET


Guerre et Manœuvre0



Ouvrage collectif rédigé sous la direction de Christian Malis

L’analyse de l’évolution des guerres, leur «transformation», est une nécessité permanente pour garantir le succès militaire. Le modèle occidental de guerre semble aujourd’hui mis à mal au regard des déboires rencontrés en Irak, en Afghanistan ou au Liban Sud. Il semble que se profile une phase de basculement stratégique qui nécessite un renouvellement de la réflexion dans le but de développer de nouveaux concepts, bien différents des modèles développés aux États-Unis dès les années 90 dans le cadre de la Revolution in Military Affairs, qui démontrent actuellement leurs limites.
Au-delà des références qui sont aujourd’hui communément faites à des auteurs français lorsqu’il s’agit d’élaborer des solutions aux conflits asymétriques actuels, Christian Malis a souhaité confronter les expériences étrangères modernes – américaines, allemandes, israéliennes, chinoises – à l’expérience française de la manœuvre. Enfin, il s’est agi de participer au renouveau de la pensée militaire française non institutionnelle en s’interrogeant sur son aptitude à porter des idées et formules nouvelles s’appuyant sur nos points forts technologiques, organisationnels et moraux.
La combinaison de la mise en perspective historique avec l’analyse critique des styles nationaux de manœuvre est particulièrement intéressante. En souscrivant à cette approche qui se révèle particulièrement pédagogique, voire didactique, Christian Malis propose au lecteur des textes accessibles et se révélant tous d’actualité. Le lecteur pourra aborder les différents textes selon sa convenance.

Alors qu’il fait le point sur l’historique de la tradition française de la manœuvre et les approches étrangères, cet ouvrage peut satisfaire l’officier souhaitant parfaire sa culture ou formaliser de nouveaux champs de réflexion, comme l’érudit qui y trouvera la somme de travaux de recherche intéressants. Les textes synthétiques qui sont ici regroupés représentent autant de pistes de réflexion ou d’approfondissement proposées au lecteur. Celui-ci pourra alors s’appuyer sur une bibliographie thématique qui couvre les domaines abordés. L’article de Benoît Durieux mérite, quant à lui, d’être complété par la lecture de l’«Essai sur la non-bataille» de Guy Brossolet (Belin, 1975).

Enfin, le rédacteur de cette note a particulièrement apprécié la liberté de ton et l’esprit critique des contributeurs. En effet, plusieurs articles permettent d’éclairer des problématiques actuelles, notamment celles se rapportant à l’Irak ou à l’Afghanistan.
Christian Malis est normalien, docteur en Histoire. Salarié de la société Thalès, il est professeur associé au centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan ainsi qu’à l’institut de stratégie comparée.


Par le Chef de bataillon Arnaud GUERRY

Où j’ai laissé mon âme0



De Jérôme FERRARI

Au moment où commencent les travaux de la nouvelle fondation pour la Mémoire de la guerre d’Algérie (Président Claude Bébéar, Vice-président Général d’armée de la Presle), le philosophe Jérôme Ferrari dresse le portrait de trois acteurs du drame algérien à l’apogée du conflit. Drame que chacun vit avec ses croyances, ses espérances et… ses désillusions.

Difficile de lire ce court ouvrage (150 pages) sans ressentir une certaine nausée à la pensée de ce que vécurent les acteurs de cette guerre qui cacha son nom pendant tant de décennies.

Par le Général de corps d’armée (2s) Jean-Noël SORRET



La guerre cachée,

Al-Qaïda et les origines du terrorisme islamiste0


De Lawrence WRIGHT




Cet ouvrage offre une très bonne synthèse de l’évolution du terrorisme islamique et du mouvement Al-Qaïda. Il permet de comprendre la genèse de ce courant qui est avant tout le rejet d’une modernité agnostique. Il est intéressant de noter que l’ensemble des leaders terroristes ont tous été déracinés, rejetés par leurs pays et qu’ils ont trouvé, au travers de la défense d’un islam radical, une motivation profonde.

On peut ainsi distinguer trois évolutions convergentes: religieuse, par une interprétation radicale des écrits, par la justification des attentats suicide alors que c’était un interdit religieux majeur; idéologique, en redéfinissant l’ennemi, dans un premier temps l’URSS, puis les États-Unis; enfin structurelle, en regroupant des mouvements disparates vers un but commun.

Ce livre permet aussi de comprendre l’échec des agences américaines de renseignement à déjouer les attentats qui, par un respect intransigeant des libertés fondamentales, ne se sont pas transmis des informations qui, une fois recoupées, auraient permis de mettre à jour le complot.

Pour conclure, il apparaît que le bilan de la guerre menée par Oussama Ben Laden aux Américains est nuancé. C’est à la fois une victoire, car ce dernier a réussi à frapper les États-Unis sur leur sol et les a entraînés sur un terrain de combat qui lui est favorable, l’Afghanistan. Mais c’est aussi un échec, car l’ensemble du monde musulman n’a pas soutenu sa cause, ce qui aurait eu pour conséquence de déclencher la guerre de civilisations qu’il souhaitait.

Référencé par les médias comme l’une des meilleures sources d’information sur Al-Qaïda et sur le contexte des attaques du 11 septembre, cet ouvrage a reçu le Prix Pulitzer. L'auteur, Lawrence Wright, est écrivain, scénariste, dramaturge, et fait partie de l’équipe de rédaction du magazine «the New-Yorker».

Par le Chef de bataillon M. BAUD



Nasan, la victoire oubliée (1952-1953)0

Base aéroterrestre au Tonkin



De Jacques Favreau et Nicolas Dufour

N’hésitant pas à rappeler longuement le contexte qui a conduit à cet affrontement, tant sur les plans géopolitique, tactique qu’humain, les auteurs exposent en détails les différents aspects qui l'ont caractérisé, sous la forme de chapitres aussi synthétiques que judicieusement illustrés. Une part importante est consacrée à l’explication du concept de la base aéroterrestre et de ses apports, tant en matière d’utilisation de l’aviation que pour la logistique. Enfin, la montée en puissance du camp retranché et les opérations qui s'y sont déroulées sont décrites avec précision.
Cet ouvrage est original par sa richesse d’analyse et particulièrement instructif pour ses enseignements, que ceux-ci soient d’ordre psychologique, tactique ou stratégique. Il s’impose comme une référence pour tout officier dès le début de carrière. Mettant en lumière une victoire peu connue du corps expéditionnaire français quand il est plus courant de se pencher sur l’héroïsme des combattants de Diên Biên Phu, il est d’autant plus original qu’il se construit comme une démonstration de la «recette» d’une victoire.
Le Général de corps d’armée (2s) Jacques Favreau est saint-cyrien de la promotion Franchet d’Esperey (1955-1957). Chef de section au 1er régiment étranger de parachutistes en Algérie, il est rapatrié grièvement blessé en 1960. ll sert par la suite essentiellement dans la Légion et commande, notamment, la 6ème division légère blindée. Il est le fils du Chef de bataillon Favreau, qui commandait le III/ 3ème REI, installé sur le PA 26 à Na San.

Par le Chef de bataillon Xavier DORANGE,

123/2° promotion du CSEM




Directeur de la publication:

Gca (2°s) PIROTH (Association MINERVE)

Comité éditorial:



Gbr THOMAS,

Col de LADOUCETTE,

Col PAUPERT,

Col (H) MAZEL (Association MINERVE),

Lcl VENTURA,

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