Sociologie : Les filles, grandes oubliées des loisirs publics
Patrimoine : Sur la trace des savoir-faire d’antan
Archéologie : L’homme et l’Inde : un long passé
Brèves
Les nouvelles dents de la mer
Environnement : En Arctique, il neige du mercure
Thérapie : Des nano-médicaments à l’assaut du cancer
Matériaux : Ça bouge du côté de l’électronique moléculaire
Océanographie : la beauté cachée du plancton
Sociologie : Qui se cache derrière les logiciels libres ?
Philosophie : « Quand le mal se fiche des intentions des hommes... »
L’enquête : Forêt, l’urgence
Biologie : Clara Nahmias une scientifique à toute épreuve
Partenariat : Les clés d’une coopération réussie
Priorité à l’énergie et aux transports
Gestion : De nouveaux outils pour la Délégation globale de gestion
Congrès : Marseille, capitale de l’optique
Pédagogie : Voyage au pays des sciences
Innovation : Des écrans souples et tactiles pour bientôt
Anniversaire : Le Criobe fête ses 40 ans
La Corse, terre de formation
Un jour avec Maria Blaizot, dessinatrice de cartes électroniques
L’essentiel
Régis Réau, nouveau directeur de l’Institut de chimie : Depuis le 1er mai, Régis Réau a pris la direction de l’Institut de chimie du CNRS, en remplacement de Gilberte Chambaud, appelée à d’autres fonctions. À 49 ans, ce professeur de l’université de Rennes 1 a déjà une riche carrière scientifique derrière lui. Entré au CNRS en 1990 comme chargé de recherche au Laboratoire de chimie de coordination, à Toulouse, responsable de la filière Chimie organique du Cnam de Toulouse cinq ans plus tard, il a été nommé professeur à l’université de Rennes 1 en 1997. Entre 2002 et 2004, il y prend en charge le DEA Chimie moléculaire, puis le master Chimie moléculaire, avant d’être nommé directeur adjoint du laboratoire Organométallique et catalyse (Aujourd’hui laboratoire Sciences chimiques de Rennes, Unité CNRS/Université de Rennes-I/ ENSCR/Insa Rennes). Depuis 2009, il est directeur du Laboratoire international associé Matériaux organophosphorés fonctionnels (Unité CNRS/ Université de Rennes-I/Université de Zhengzhou) et membre du bureau du conseil scientifique de l’université de Rennes 1. Il a également été délégué scientifique adjoint à l’Agence de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur. Membre junior de l’Institut universitaire de France, membre de la Société chimique de France, Régis Réau a signé à ce jour plus de 120 publications scientifiques et déposé une dizaine de brevets.
Nomination aux grands équipements : Michel Kochoyan est le nouveau président du Comité des très grands équipements scientifiques et grandes infrastructures (Comité TGE/TGI) du CNRS. Il remplace Michel Spiro, appelé à d’autres fonctions. Le rôle du Comité est de mener avec les instituts les réflexions nécessaires pour élaborer la politique pluriannuelle du CNRS en ce qui concerne les grands équipements et les infrastructures collectives de recherche.
Lofar se déploie en France : Installée sur le site de la Station de radioastronomie de Nançay (Unité CNRS/Observatoire de Paris/Université d’Orléans), en Région Centre, la partie française du Réseau européen de radioastronomie Lofar, plus grand radiotélescope du monde, a été officiellement inaugurée le 20 mai. Constitué d’une cinquantaine de groupes d’antennes organisés en réseau, ce gigantesque interféromètre qui s’étale sur des milliers de kilomètres à travers l’Europe permettra d’observer toute une palette d’objets célestes, en même temps et dans différentes directions.
Afaf Mikou, lauréate du prix Purkwa 2010 : La chercheuse marocaine Afaf Mikou, membre de l’Institut de chimie des substances naturelles, a reçu le prix Purkwa 2010, Grand Prix de l’Académie des sciences pour l’alphabétisation scientifique des enfants de la planète. Il lui est décerné pour son travail, conduit depuis 2006, d’encouragement de la scolarisation des petites filles marocaines en milieu rural et de sensibilisation des enfants aux problématiques de leur quotidien que sont l’eau, l’hygiène et les carences alimentaires, à travers une pédagogie fondée sur des ateliers ludiques.
Investissements d’avenir : Sélection des premières SATT et des Instituts Carnot 2 : Les cinq premières Sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT), créées dans le cadre des investissements d’avenir, sont désormais connues. Il s’agit de Conectus Alsace, Lutech, Midi-Pyrénées, Île-de-France In nov et Paca-Corse. Le CNRS participe à chacun de ces projets dont l’objectif est d’améliorer la valorisation des résultats de la recherche publique. Sociétés à vocation locale, les SATT se substitueront aux multiples dispositifs de transfert technologique qui existent aujourd’hui sur un même site, pour constituer de véritables guichets uniques auprès des chercheurs et des entreprises. Par ailleurs, la liste des 34 laboratoires labellisés Institut Carnot 2, dont 22 ont parmi leurs tutelles le CNRS, a été rendue publique. Le label Carnot est destiné à favoriser la recherche partenariale entre les laboratoires publics et les acteurs privés. Ils seront dotés d’u n budget annuel de 60 millions d’euros et bénéficieront d’un appel à projets de 500 millions d’euros, qui leur sera réservé dans le cadre des Investissements d’avenir.
Deux généticiens du CNRS récompensés : Le Grand Prix scientifique de la Fondation Louis D.-Institut de France a été attribué cette année à Geneviève Almouzni, directrice de l’unité Dynamique nucléaire et plasticité du génome . (Unité CNRS/Institut Curie), et à Philip Avner, directeur de l’unité Génétique moléculaire murine (Unité CNRS/Institut Pasteur). Les deux généticiens sont récompensés pour leurs travaux sur l’héritage épigénétique, c’est-à-dire l’influence de l’environnement extérieur sur l’héritage génétique et la plasticité du génome. Le prix est doté d’un montant de 750 000 euros.