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IIIAssurer l’accès au TIC de l’ensemble des acteurs économiques



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IIIAssurer l’accès au TIC de l’ensemble des acteurs économiques


Le développement de ces usages n’aura d’impact que si l’on assure à chaque entreprise (et donc aussi aux plus petites d’entre elles) un réel accès aux débits et aux services. Les enjeux d’aménagement du territoire et de lutte contre la fracture numérique sont donc également des enjeux de développement économique.

III.1L’accès au Très Haut Débit


Il s’agit en premier lieu de l’accès « physique » à des débits suffisants pour répondre aux besoins croissants des acteurs économiques.

Ceci participe en effet d’un facteur essentiel de leur compétitivité, car il permettra aux entreprises disséminées sur le territoire, y compris en zones rurales :



  • d'être reliées aux acheteurs afin de répondre à leurs exigences, et de façon plus générale à tous leurs contacts,

  • de générer des mises en réseau, d’envisager de mutualiser certaines fonctions de l'entreprise.

  • de pouvoir diversifier les circuits de commercialisation des entreprises grâce au net.

Cette capacité à être reliée par le web à son environnement est un élément nécessaire à la pérennité de toute entreprise.


Le SCORAN23 a souligné l’importance que cet accès au THD pouvait avoir pour certaines filières particulièrement présentes en Bretagne
- L’agriculture et la pêche : près de 25% des entreprises bretonnes appartiennent à ces deux secteurs (mais seulement 6% des emplois directs). Près de 30% des marins pêcheurs français sont basés en Bretagne. Au total, l’agriculture est deux fois plus représentée en Bretagne que dans les autres régions françaises (4,4% du PIB contre 2,2% en moyenne). Elle pourrait bénéficier des usages relatifs à l’e-agriculture, telle que la télé-surveillance des champs ou la planification de travaux à partir d’images satellite Haute Définition.
- Le secteur culturel : avec près de 13% de la production culturelle nationale, la Bretagne est la deuxième région française après l’Ile-de-France dans ce secteur. Il pourrait être fortement impacté par la délinéarisation, qui permet une diffusion plus large des œuvres culturelles,
- L’industrie de la Défense, notamment du fait de la présence d’importants centres de recherche, de grands donneurs d’ordre (DGA) et des principaux groupes industriels français (Thales, DCNS) sont surreprésentés sur le territoire breton.

- L’industrie mécanique : l’automobile à Rennes (centre PSA à Rennes regroupant environ 10 000 emplois), et les chantiers navals publics (DCNS) et privés sur l’ensemble du littoral breton représentent une part significative du PIB régional.

Tout comme l’industrie de la Défense, l’industrie mécanique bénéficierait du Très Haut Débit pour le transfert de fichiers lourds (techniques) entre les donneurs d’ordre et les sites de production, souvent distants.
Or, aujourd’hui l’accès au débit est assuré de façon très insuffisante et inéquitable sur le territoire. L’accès des entreprises au Très Haut Débit repose actuellement sur l’offre des principaux opérateurs, qui raccordent au cas par cas les sites des entreprises clientes. Il est limité d’une part par les tarifs pratiqués par les opérateurs qui réservent de fait l’accès de ces services aux plus grands sites, et d’autre part par la disponibilité restreinte de ces offres sur le territoire régional. Le résultat est un niveau de services très limité sur le territoire et à des coûts variables (du simple au triple) et élevés notamment pour les entreprises.

Les engagements pris dans le cadre du SCORAN permettront de desservir (y compris, dans certains cas, de façon prioritaire) l’ensemble des acteurs économique du territoire à un même coût.


III.2L’accès des PME aux usages


Indépendamment de la question essentielle des infrastructures, l’appropriation des outils numériques par les acteurs économiques est un préalable indispensable à leur développement. Les enquêtes menées notamment par le GIS M@rsouin soulignent que, comme pour les individus, les niveaux d’appropriation de l’outil numérique sont très variables selon les entreprises. L’accompagnement peut permettre de faciliter cette appropriation, notamment pour les entreprises les plus petites.

La Région finance ainsi, aux côtés de l'État, un programme baptisé Performance Bretagne Informatique et Internet (PB2I). Ce programme vise à renforcer la compétitivité des PME et PMI de Bretagne, en améliorant leur utilisation de l’informatique et des TIC.


Les freins principaux identifiés à une meilleure intégration des technologies de l’informatique et de l’Internet par les PME bretonnes sont :

- une méconnaissance de la capacité des outils disponibles,

- un manque de méthode pour intégrer ces outils

- un manque de compétence pour choisir la solution optimale pour l’entreprise, au regard de la complexité technique des solutions proposées.



Les missions assignées à PB2i sont les suivantes :

- identifier dans les PME, les besoins liés à la maîtrise et au traitement de l’information,

- identifier la capacité d’une entreprise à se doter d’un système d’information performant,

- définir les solutions les mieux adaptées aux besoins réels des entreprises,

- accompagner la mise en œuvre des nouveaux outils dans l’entreprise pour favoriser leur appropriation.

L’évaluation de l’action de ce réseau, conduite en 2010, a permis de mettre en évidence la pertinence du positionnement du réseau au regard des besoins des PME (53 % des entreprises contactées par PB2i comptent moins de 50 personnes) ainsi que la compétence des conseillers et de l’animateur (97 % des entreprises accompagnées sont satisfaites et 73% du panel estime que le niveau d’impact est déjà fort pour leur entreprise).

Cependant il apparaît également que le déploiement territorial du réseau est encore déséquilibré et que le nombre d’entreprises effectivement bénéficiaires de l’opération reste insuffisant par rapport à la cible.

Il conviendra donc sans doute de définir dans les mois qui viennent les conditions d’évolution de l’accompagnement des TPE-PME dans cette phase de déploiement et d’appropriation des outils.



Les actions


  • Mobiliser pour la filière TIC l’ensemble des outils mis en place en faveur du soutien à la recherche et à l’innovation.

  • Favoriser la visibilité et la structuration des acteurs de la filière, notamment dans le cadre des projets développés en lien avec les appels à projet Investissement d’avenir.

  • Valoriser la filière pour faciliter l’accès des entreprises des TIC aux marchés, aux capitaux et à une main-d’œuvre de qualité.

  • Accompagner les actions en faveur du développement de nouveaux usages dans les filières « consommatrices » de TIC afin d’améliorer la performance de ces secteurs (énergie, IAA, tourisme, santé, culture…).

  • Soutenir la mise en place d’outils performants pour accompagner les PME dans leur démarche d’innovation ou dans l’accès à des nouveaux marchés (portail, veille…).

  • Assurer l’accès au Très haut débit pour l’ensemble des acteurs économiques sur le territoire dans des conditions satisfaisantes de coût et de service.

  • Faciliter l’appropriation et la diffusion des usages notamment dans les TPE.

Une action phare : le pôle Image et Réseaux et le projet B-COM



AXE III

« Bien vivre ensemble »

grace au numérique

Les impacts du développement du numérique ne se limitent pas aux seules sphères de l’économie ou de la formation. Tous les champs de l’activité humaine sont aujourd’hui touchés par cette révolution technologique qui modifie petit à petit nos relations au travail, aux loisirs, à la santé, aux autres…

Dans sa stratégie numérique pour l’Europe, la Commission européenne rappelle que «  le déploiement plus large et l’utilisation plus efficace des technologies numériques … procureront aux Européens une plus grande qualité de vie sous la forme par exemple, de meilleurs soins de santé… de nouvelles possibilités de communication et d’un accès plus aisé aux services publics et aux contenus culturels ».

Les technologies de l'information et de la communication peuvent renforcer l'inclusion sociale en ouvrant de nouvelles perspectives pour de nombreuses personnes exclues ou en voie d’exclusion. En facilitant l’accès à de nombreux contenus et services pour tous, elles limitent notamment la fracture territoriale qui pouvait exister entre les zones urbaine et les zones rurales. Cependant, pour que le « bien vivre ensemble » à l’ère du numérique n’oublie personne, nous devons rendre ces technologies accessibles au plus grand nombre afin d'éviter que se creuse un nouveau fossé entre ceux qui maîtrisent le monde du numérique et ceux qui en sont exclus24.

Les politiques menées par la Région en faveur du « bien vivre ensemble » recouvrent un champ très large (culture, patrimoine, santé, logement…). Dans tous ces domaines la Région met en place de façon volontariste des actions visant à accompagner les dynamiques locales et les initiatives innovantes répondant aux mêmes enjeux :


  • Faciliter l’accès à l’information et la diffusion des contenus dans toute leur diversité

  • Développer, à toutes les échelles, la coopération entre acteurs et l’expression de la société civile

  • Accompagner le développement des nouveaux usages et la création

A titre d’exemple, en matière d’accès et de diffusion, les outils numériques permettent de faciliter la valorisation des vastes contenus de notre patrimoine culturels et linguistiques. Ils permettent également, en matière de santé, de développer des politiques de prévention efficaces notamment en direction de la jeunesse.

Le développement de nouveaux usages peut de la même manière permettre à la fois le développement de nouvelles pratiques artistiques mais aussi l’amélioration de l’offre de soin par le développement de la téléimagerie, par exemple.

Dans tous ces domaines, le numérique doit être un facteur d’innovation économique et sociale indispensable à l’attractivité de notre territoire et à la qualité de vie des bretonnes et des bretons. Il s’appuie en outre sur une filière économique forte qui peut elle-même bénéficier du développement de ces nouvelles pratiques sources de nouveaux marchés.

En effet, « si le territoire se vit comme une plateforme d’innovation ouverte, il a des chances d’être plus attractifs, de se transformer en profondeur en devenant plus durable, plus vivant plus solidaire » (La ville 2.0, plateforme d’innovation ouverte, Daniel Kaplan et Thierry Marcou)

Ces valeurs sont celles portées par notre collectivité, mises en avant notamment dans le schéma régional de l’innovation qui insiste sur l’importance de cette innovation sociale pour le développement équilibré de notre territoire.


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