Consultation interne à l’INRA dans le cadre des Assises de l’Enseignement et de la Recherche.
Les thèmes, les questions générales et les questions plus spécifiques proposés à débats sont classés selon les trois grands objectifs des Assises.
I. Concevoir le nouveau paysage de l’enseignement supérieur et de la Recherche.
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Programmation (rôle et articulation des différents acteurs) :
Quelle politique régionale (politique de site) établir entre les EPST, les EPIC et les Universités ? Quel rôle peuvent jouer les Investissements d’Avenir (Idex, Labex, Equipex…) dans cette politique ? Faut-il faire évoluer la structure des Unités de recherche et des Unités expérimentales (taille, ancrage disciplinaire, relation aux tutelles, localisation géographique, relation aux Masters) ? Comment pourrions-nous simplifier la structuration du paysage de la recherche française ? Qu’attendez-vous des alliances (eg AllEnvi, AvieSan, Agreenium…) est-il souhaitable de les maintenir, de les supprimer, de les développer ou d’en créer ? Quelle place de nos divers partenariats (sociétaux, socio-économiques mais aussi académiques entre recherche publique et recherche privée…) dans cette programmation ?
Rendre à l’INRA une partie au moins de son rôle passé auprès des agriculteurs. Sélection et création variétale, agronomie entre autres abandonnés au privé.
Les unités expérimentales ne doivent pas être sacrifiées sur l’autel du coût de fonctionnement mais être utilisées à des fins scientifiques nouvelles. Il faut conserver le patrimoine.
L’INRA devrait être moins l’esclave de l’enseignement et faire de la recherche plus appliquée, dont les résultats seraient plus lisibles par les partenaires (politique, économiques, industriels, agricoles) et donc générateurs de financements.
Les alliances sont souhaitables mais ne doivent pas être un facteur d’uniformisation et de perte d’identité de l’INRA.
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Financement :
Quelles modalités de financement pour la recherche demain ?
Quelle valeur optimale pour la part/ratio de financements récurrents versus financements sur projets ? Quels avantages et contraintes liés aux différents types de guichets (Région, ANR, Europe). Les pas de temps des projets et le niveau des financements doivent-ils être revus, et si oui, comment ? Quels scénarios d’évolution pour l’ANR et les Investissements d’avenir ? Quelle place de nos divers partenariats dans ces modalités de financement ?
Pas d’avis
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Évaluation :
Quelles modalités d’évaluation pour la recherche demain ?
Quel impact a eu pour vous (équipe, unité, département, centre) la mise en place de l’évaluation des unités par l’AERES (sachant que l'AERES a intégré le référentiel EREFIN)? Comment évaluer les structures et les personnes dans le respect de la diversité de leurs missions ? Quelle articulation entre les CSS, les CEI et les évaluations AERES ? Quel scénario d’évolution pour l’AERES ?
Nécessaire mais pas sous la forme actuelle qui ressemble à une sanction. Les unités devraient décider de la façon dont elles veulent être évaluées, et ne pas être évaluées uniquement sur une quantité de publications mais aussi sur la qualité du relationnel en son sein, le dynamisme de tous ses agents par leur implication dans le collectif dans et hors unité, la qualité et non le nombre de publication, faire la chasse au saucissonnage des articles.
Les petites catégories sont trop exclues de cette évaluation et pas assez valorisées quand tout va bien. Comment ? En les associant réellement dans les projets et dans les résultats au sein d’un réel travail d’équipe.
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Gouvernance :
Quelle évolution de la gouvernance des établissements (l’INRA en particulier), des Unités, des sites… ?
Quels changements peuvent optimiser la visibilité de ces entités, améliorer leurs fonctionnements, les conditions d’exercice et les services à la société? Quelles simplifications pouvons-nous proposer ?
Impliquer les techniciens et les ingénieurs de terrain dans la gouvernance.
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Fonctionnement administratif et financier :
Quelles améliorations possibles du fonctionnement administratif et financier des établissements de recherche (en particulier l’INRA) et d’enseignement supérieur, pour une meilleure efficacité collective ?
Nous suggérons d’insister en particulier sur les améliorations qui ne relève pas de l’organisation interne aux établissements. Où sont les gains de temps/simplification possible au regard des missions à remplir ?
Moins de contrôles et d‘imprimés superflus pour la moindre démarche, plus d’autonomie à tous niveaux. Trop de cadenas.
II. Donner une nouvelle ambition pour la recherche
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Science & Société :
Comment développer les interactions entre recherche et société, pour répondre au mieux, à travers nos missions, aux attentes des citoyens, du monde économique et des pouvoirs publics ? Quels changements structurels, culturels, de gouvernance ou administratifs favoriseraient les liens entre recherche publique, les citoyens et les acteurs socio-économiques pour améliorer la pertinence, à court ou long terme des questions traitées par les chercheurs ? Comment agir dans le sens de l’appropriation, par la société et notamment par les jeunes, des démarches et des connaissances issues de notre activité scientifique ?
Réaliser des recherches plus appliquées (cf. QUESTION 1)
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Recherche & Innovation :
Quelle contribution des chercheurs au processus d’innovation ? Quelles synergies entre production de connaissances et innovations ? Doit-on faire évoluer les modalités de notre partenariat avec le secteur agricole, le secteur de l’environnement, le secteur de l’agro-alimentaire ? Si oui, comment ? Quelle contribution à l'horizon 2020 de l'Europe de l'Innovation ?
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Carrières :
Quelles suggestions d’amélioration des carrières et, pour les non permanents, d’accès à ces carrières ? Statut, formation, ressourcement, passerelles entre organismes, insertion professionnelle des jeunes, accompagnement des CDD.
Décongestionner l’accès à la catégorie A pour les techniciens serait un vrai moteur. Nombre d’entre eux ont beaucoup donné beaucoup plus que certains AI ou IE entrés directement par concours.
Faciliter la titularisation des CDD à répétition qui ont beaucoup donné sous la forme de CDI de type privé (comme au GEVES par exemple).
Faciliter les passerelles entre EPST et surtout les assainir car trop de passes droit et de protectionnisme dans certaines EPST.
III. Agir pour la réussite de tous les étudiants
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Formation à, par et pour la recherche :
Quelles évolutions dans le dispositif de formation pour contribuer à la réussite des étudiants tout en créant une dynamique scientifique permettant d’assurer un vivier pour la recherche ? Faut-il faire évoluer les modalités actuelles de contribution des chercheurs à la formation par et pour la recherche?
Proposer des formations plus spécialisées qui permettent d’être opérationnel tout de suite. Ne pas se disperser.
En Provence on dit « bon pour tout » « bon pour rien », soit on enseigne soit on cherche, à vouloir tout faire on se perd.
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Diffusion des connaissances :
Pour la formation initiale, distinguer, selon les niveaux d’étude du primaire à l’université et entre formations académiques et professionnalisantes.
En remettant la science au cœur du primaire et du secondaire pas en la réduisant.
Mieux vulgariser la recherche auprès des non initiés, il faut donc former des gens pour le faire qui sont à la fois de bons scientifiques de formation et de bon rédacteurs
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