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ARMENIE



L’Arménie a finalement tenu des élections équitables
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction de l'éditorial de Harut Sassounian paru en anglais dans The California Courier du 15 mai 2007.

De Harut Sassounian


Éditeur, The California Courier

Les Arméniens du monde entier peuvent pousser un grand soupir de soulagement après des mois de spéculations, de craintes de turbulences domestiques et de menaces en provenance des États-Unis et des Européens, menaces d’annulation de programmes d’aide à l’Arménie, portant sur des millions de dollars, s’ils estimaient que les élections étaient entachées d’illégalité de forme.

L’Arménie a finalement réussi à tenir des élections législatives équitables. Les observateurs internationaux, tout en notant quelques irrégularités, ont unanimement confirmé que les élections du 12 mai représentaient "un pas en avant", "une amélioration flagrante par rapport aux élections précédentes" et "en conformité avec les normes internationales."

Plus de 20 partis politiques avaient présenté des candidats pour cette élection, plusieurs autres n’ont pas participé, soit qu’ils protestaient contre les élections précédentes jugées injustes soit pour s’éviter l’embarras d’une pauvre prestation.

Dans ces élections législatives, les citoyens s’exprimaient pour deux votes : le premier vote pour élire des candidats qui les représentent dans leur région, comme les élections des représentants au Congrès américain ; le second est un vote à échelle nationale pour les partis politiques.

Sur les 131 sièges du Parlement, 90 sont alloués aux partis politiques qui reçoivent plus de 5% du vote total national, tandis que les 41 sièges restants sont alloués à des représentants à mandat unique. Cinq partis, trois progouvernementaux et deux de l’opposition, ont passé la barre du minimum requis de 5% : le Parti Républicain d’Arménie (avec 33% du vote national) dirigé par Serge Sarkisian qui est donné favori dans les élections présidentielles de février; le parti récemment formé, Parti de l’Arménie Prospère (avec 15% des votes) dirigé par le richissime homme d’affaires, Gagik Tsarukian ; la FRA a gagné 13% des votes ; le Parti du Pays des Lois (7% des votes) dirigé par Artur Baghdasarian, ancien Président du Parlement, qui a quitté la coalition gouvernementale pour rejoindre les rangs de l’opposition ; et pour finir, le Parti Héritage (6% des votes), parti d’opposition dirigé par l’ex-Ministre des affaires étrangères, né aux USA, Raffi Hovannisian, qui a fait son entrée inaugurale au Parlement.

Le Parti Républicain (RPA), qui a gagné la majorité des 41 sièges à mandat unique, et qui de plus, a acquis un tiers du vote national, a enregistré une victoire éclatante. Il détient à présent près de la moitié de tous les sièges au Parlement.

Dans les jours qui viennent, le RPA formera probablement une coalition avec le Parti Prospère d’Arménie et la FRA, ce qui donnera à la nouvelle coalition gouvernementale le contrôle de plus de 80% des sièges parlementaires. La plupart des partis de l’opposition n’ont pas dépassé le seuil des 5%, car ils ont échoué à former une coalition antigouvernementale et à présenter une liste conjointe de candidats. Il ne serait pas surprenant que ces partis d’opposition soient démantelés ou reconstitués sous un nouveau leadership. D’un autre côté, on s’attend à ce que le succès impressionnant du Parti Républicain de Serge Sarkisian le catapulte à la présidence en février 2008.

Nous aimerions à présent faire une mise à jour pour nos lecteurs sur deux autres questions d’actualité : la première concerne les documents internes "sensibles" du Département d’État, obtenus par le Comité National Arménien par le biais de la Loi sur la Liberté de l’Information (Freedom of Information Act). Ils traitent du départ forcé et anticipé de l’Ambassadeur John Evans, qui avait proféré les mots de génocide arménien lors de ses allocutions en Californie, en février 2005.

Ces documents montrent que, tandis que des membres officiels du Département d’État louaient en public l’ambassadeur Evans, et exprimaient leurs souhaits de le voir rester à son poste en Arménie aussi longtemps que possible, en fait, ils lui avaient ordonné de quitter son poste et de rentrer aux USA immédiatement.

Ce faisant, les officiels américains pouvaient alors annoncer aux sénateurs que, puisque l’Arménie n’avait plus d’ambassadeur américain, le Sénat devait ratifier la nomination de son successeur, Richard Hoagland. Cette perfide tactique fut un échec total. L’Ambassadeur Hoagland est toujours en attente de la confirmation de sa nomination, plus d’un an après sa première nomination, en raison de la mise en attente de sa confirmation par le sénateur Robert Menendez.

Deuxième question : si l’on se base sur les copie des emails reçus par votre auteur, un flux régulier d’emails de plaintes continuent d’arriver au Los Angeles Times, émanant d’Arméniens du monde entier. Ils appellent au renvoi du Directeur de publication, Douglas Frantz, en raison de son action discriminatoire envers le reporter arméno-américain, Mark Arax, dont l’article sur le génocide arménien avait été bloqué par Frantz. Pendant ce temps, plusieurs sites et groupes de lobbying turcs ont commencé une campagne d’emails pour prendre la défense de Frantz.

En envoyant de tels courriers, les Turcs aident, de façon non intentionnelle, à maintenir vivant le fiasco de Frantz. Il est manifestement contre productif pour les Turcs de se précipiter à l’aide de Frantz. Le soutien turc envers Frantz ne fait que confirmer ce dont on l’accuse : c’est un turcophile et non un journaliste indépendant.

©Traduction C. GARDON pour le Collectif VAN 2007 - www.collectifvan.org




Arménie: les partis au pouvoir en tête
lundi 14 mai 2007, mis à jour à 12:21

Elections

LEXPRESS.fr avec Reuters

Le Parti républicain, au pouvoir en Arménie, ainsi que ses alliés ont largement remporté la victoire aux législatives controversées de samedi. Si l'opposition dénonce des "violations massives", l'OSCE estime que le scrutin s'est déroulé "selon les normes internationales"

a commission électorale centrale a annoncé dimanche matin que le Parti républicain, au pouvoir en Arménie, ainsi que ses alliés l’avaient largement emporté aux législatives controversées de samedi, après le dépouillement des résultats de plus de la moitié des bureaux de vote.

Un pas vers la démocratie


Selon ces résultats, le Parti républicain du Premier ministre Serge Sarkissian arrive en tête avec 288 431 voix, suivi par une autre formation progouvernementale, Arménie prospère, 129 683 voix, et la Fédération Révolutionnaire arménienne, également ex-membre de la coalition au pouvoir, 115 410 voix. Les formations d'opposition arrivent loin dernière. Environ 1,3 million d'Arméniens, sur 2,3 millions d'inscrits, ont participé au scrutin.

L'opposition a dénoncé des "violations massives" dans ce scrutin dès la fermeture des bureaux de vote samedi soir, certains partis annonçant des manifestations pour en contester les résultats. Les observateurs occidentaux ont pourtant salué dimanche les élections législatives organisées la veille en Arménie, estimant que ce scrutin favorise le développement de la démocratie dans cette ex-république de l'URSS. Les législatives arméniennes se sont déroulées "selon les normes internationales", pour la première fois depuis la chute de l'URSS en 1991, a souligné M. Tingsgaard, coordinateur de la mission d'observation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). L'OSCE, qui avait dépêché près de 300 observateurs en Arménie, a mis en relief une campagne électorale "dynamique" avec une "large couverture médiatique", peu d'irrégularités le jour du scrutin et un décompte des voix plus transparent qu'autrefois.

Le soutien de l'OSCE est une consécration pour le président arménien Robert Kotcharian et son gouvernement qui risquaient de perdre l'aide financière de l'Occident accordé à leur pays miné par la pauvreté. Les Etats-Unis et l'Union européenne, grands pourvoyeurs d'aide à Erevan avec la diaspora arménienne, ont en effet averti qu'une élection falsifiée aurait des conséquences négatives dans ce domaine. Une suspension de l'aide étrangère aurait été lourde de conséquences dans un pays sans ressources naturelles, où 30% de la population vit avec moins de deux dollars (1,50 euro) par jour.

Si l’on se fie aux résultats préliminaires, cinq partis vont pouvoir entrer au Parlement qui compte 131 sièges: trois progouvernementaux et deux de l'opposition. En tête, le parti Républicain du Premier ministre Sarkissian qui a recueilli près de 32,9% de voix. Sarkissian est le successeur désigné du président Kotcharian qui doit quitter son poste l'année prochaine, à l'issue de son second mandat. Suivent le parti progouvernemental L'Arménie prospère avec 14,7% de voix , puis la Fédération Arménienne révolutionnaire, membre de l'ancienne coalition au pouvoir avec 12,8%. Loin derrière, deux partis d'opposition: Le pays de la Loi dirigé, 6,9%, et l'Heritage, avec 5,8%.


http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=11424


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