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Raphaël Stainville: Pages de sang



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Raphaël Stainville: Pages de sang
Raphaël STAINVILLE

Un prêtre français témoigne du massacre des Arméniens

Département
Documents

Thème
Histoire , Récits et témoignages



Mise en vente 1 mars 2007

« Mercredi de Pâques. 14 avril 1909. Onze heures du matin. Des coups de fusil, des coups de revolver partent de tous les points de la ville. On tire des fenêtres, des terrasses, des minarets. Les balles pleuvent, drues comme la grêle. Quelques instants après, un cri retentit, lugubre : “askna ghiaours, askna !” Depuis le marché d'abord. Puis, de toute part. “Coupez, coupez les infidèles !” » C'est ainsi que débute ce récit unique et terrible. Et plus loin : « Au premier bruit de la fusillade, on afflua chez nous par toutes les portes, les églises aussi étaient pleines. Les mal-heureux cherchaient à échapper à la mort. Ce matin, monsieur Ourfalian, un riche Arménien, n'eut pas le temps de se mettre à l'abri. Un homme l'abattit en criant : “Au nom d'Allah très grand, c'est par toi que nous commençons !” »

Avec une charge de vérité rarement atteinte, nous assistons au fil des pages au massacre des Arméniens, en Turquie. Premier génocide d'une série qui fait du XXe siècle le plus sanglant de tous les temps.

Retrouvé par l'auteur au fond d'une malle oubliée, dans un ancien monastère chrétien, le journal tenu à l'époque par un prêtre missionnaire français fournit la trame de ce récit sans concession, dont le but n'est pas d'accuser mais de témoigner d'un martyre dont la mémoire continue à être bafouée.

Plus qu'un document de première main, Pages de sang est un témoignage venu éclairer l'Histoire.

Biographie :


Raphaël Stainville est journaliste au Figaro. Il a 28 ans. "Pages de sang" est son deuxième ouvrage publié. Après des études littéraires, Raphaël part à 23 ans à Jérusalem, à pied. Pendant près d'un an, il vivra de l'hospitalité et de la générosité des habitants. Traversant la France, l'Italie, la Grèce, la Turquie, la Syrie et la Jordanie, il parviendra en Terre Sainte en dépit de la reprise de l'Intifida. Aujourd'hui journaliste au 'Figaro Magazine', il a déjà publié 'J'irai prier sur ta tombe', le récit de ses pérégrinations à pied de Paris à Jérusalem (F.-X. de Guibert, 2002)".
http://www.presses-renaissance.com/livre.php?ean13=9782750901431


Agenda - Du 2 mars au 2 juin 2007: Marseille fête le cinéma arménien 1926-2007
Marseille fête le cinéma arménien

La ville de Marseille et la Jeunesse Arménienne de France fêtent le cinéma arménien. Le festival permettra de voir ou revoir les films de Robert Guédiguian ou Atom Egoyan et d’assiter à des concerts et soirées thématiques.

Robert Guédiguian et Ariane Ascaride lanceront le festival lors de la soirée d’ouverture à la friche Belle de Mai pour une soirée de concerts et de films.

Salles de cinémas concernées : L’Alhambra, Bonneveine, Le César, Le Chambord, Le Miroir, le Pathé Madeleine, le Prado, Les 3 Palmes, Les Variétés.

L’Opéra de Marseille recevra la soirée de clôture avec le Film Namous une création musicale originale.
Un dossier spécial consacré à cet événement sera inséré dans les Cahiers du cinéma, de mars 2007. Un éditorial de Jean-Michel Frodon, directeur de la rédaction, annoncera cette manifestation. La programmation, les invités, ainsi que les évènements cinéma, seront enrichis d’articles défendus par la rédaction des Cahiers.

Du 2 mars au 2 juin 2007

Contact presse :


Philippe Bérard
Jeunesse Arménienne de France
Tél. : 04 91 802 820 – 06 75 19 29 32
Courriel

Avec le soutien de :


Ville de Marseille, jaf, Sofitel, Fuego, Cahiers du cinéma, Groupement National des Cinémas de Recherche, La Provence, La Marseillaise, Nouvelles d’Arménie, Radio Grenouille, Achkhar
http://www.armenie-mon-amie.com/Marseille-fete-le-cinema-armenien.html


Agenda - Artcore : Grand Bleu : rêves de la mer entre Gyumri, Erevan et Paris

[Vernissage]

L’exposition «Grand Bleu : rêves de la mer entre Gyumri, Erevan et Paris », organisée dans le cadre de «Arménie, mon amie», année de l’Arménie en France, réunit une dizaine d’artistes français et arméniens autour du thème de la mer.

Lieu
Artcore


Communiqué de presse
Les rêves et les utopies exercent une influence perceptible sur les pensées et les actions de l’individu dans la société. Les concepts de l’eau, de la mer et de l’océan ont été et sont encore aujourd’hui une source de légendes, de mythes et de rêves innombrables. Ceci est encore plus pertinent pour l’Arménie qui n’a pas de mer — malgré l’appellation mythique de «trois mers» au sujet des lacs Sevan, de Van et d’Ourmia — et qui se doit donc de l’imaginer, de la rêver, de la fantasmer.

«Grand Bleu : rêves de la mer entre Gyumri, Erevan et Paris» inclut des artistes français et arméniens ayant collaboré à la 5e Biennale Internationale d’Art Contemporain de Gyumri en août 2006. Exposition itinérante, Grand Bleu a ouvert la saison de la France en Arménie en collaboration avec l’Ambassade de France en octobre 2006 et voyage maintenant à la galerie Artcore à Paris dans le cadre de l’Année de l’Arménie en France.

Regroupant des travaux de différents mediums (photographie, sculpture, installation, vidéo, etc) ainsi que des performances, l’exposition tourne autour du thème de la Biennale : la Mer, entre Rêve et Illusion. Que seraient les individus, nations et sociétés sans rêves et illusions ? Aujourd’hui, nous sommes témoins de changements sociaux à un niveau planétaire. Même si les valeurs matérielles ont le haut du pavé, les rêves utopiques ont une influence réelle sur les pensées et les actions de l’individu et de la société.
Pour un pays qui n’a pas de mer et un autre qui la connaît de près, cet échange entre l’Arménie et la France se ressourcera de ce double aspect géographique mais aussi de mythes et de rêves plus universels.

Les Artistes


Sona Abgarian, Achot Achot, Bruce Allan, Vahram Aghasyan, La Fratrie, Archi Galentz, Tigran Khatchatryan, Karine Matsakyan, Estefania Penafiel, Armen Rotch, Diego Sarramon, Arpine Tokmajyan, Mkrtich Tonoyan, Vazo
Infos pratiques

Lieu
Galerie Artcore


40 rue de Richelieu. 75001 Paris
M° Palais Royal

Horaire
18h-22h

Contact
T. 01 47 03 09 60
contact@artcore.fr
www.artcore.fr
www.armenie-mon-amie.com

Entrée libre


Présentation de Carl June Photo Album I-IV, Gyumri Biennale 2006.

http://www.paris-art.com/event_detail-8516.html

Agenda - Rites et à l’art religieux arméniens au musée de Fourvière et au musée des arts décoratifs de Lyon

Ors et trésors d’Arménie


Lyon - Musée de Fourvière / Lyon - Musée des arts décoratifs /

Le Musée de Fourvière et le Musée des Tissus et Arts décoratifs de Lyon se sont associés pour présenter et accueillir un ensemble de 70 pièces d’art liturgique provenant du Musée national d’Histoire d’Erevan et du Trésor liturgique d’Etchmiadzine.

Le Musée de Fourvière accueille ainsi un ensemble de 70 pièces d’art liturgique provenant du Musée national d’Histoire d’Erevan et du Trésor liturgique d’Etchmiadzine.

Dans le même temps, le Musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon présente des tentures de choeurs provenant du Musée historique d’Erevan et du trésor du Siège-catholicosat d’Etchmiadzine. Le public découvrira des rideaux liturgiques datant pour la plupart des XVIIe , XVIIIe et XIXe siècles. De grandes dimensions, ils servaient à décorer et à voiler le choeur des églises au cours de la liturgie, en particulier lors de l’Elévation. Véritables tableaux imprimés ou brodés sur soie et coton, ces tentures représentent des sujets tirés principalement du Nouveau Testament et de la vie de saints particulièrement honorés en Arménie, tels que saint Grégoire l’Illuminateur, premier patriarche d’Arménie. Ces pièces sont également le reflet d’une multitude d’influences, notamment perses, ottomanes et indiennes et traduisent une intense activité artistique, relativement méconnue.


Conférences :

"Les origines de l’Arménie chrétienne", par J.Durand, conservateur du département des objets d’art au Musée du Louvre, le 4 mai à 19h

 « les rideaux de choeur dans les églises d’Orient », par Mme Martiniani-Reber, conservateur des arts décoratifs et du textile au musée d’art et d’histoire de Genève. Date : 5 juin à 18h, Musée des Tissus et des Arts décoratifs

Du 22 mars au 15 juillet 2007
Rideau de choeur, 1727, Geghardavank
Soie, fil métallique. Musée National Historique d’Erevan Crédit photo : D.R

Contacts presse :


Véronique Rouanet, Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon
T. 04 78 38 42 16 / courriel
Manuelle-Anne Renault, musée de Fourvière
T. 04 78 25 13 01 / courriel
Avec la participation de la Ville de Lyon et le soutien de la Fondation Bullukian

Lyon - Musée de Fourvière


Musée de Fourvière
8 place de Fourvière, 69005 Lyon
T. 04 78 25 13 01
www.lyon-fourviere.com Lyon - Musée des arts décoratifs
34 rue de la Charité, 69002 Lyon
T. 04 78 38 42 00
www.musee-des-tissus.com

http://www.armenie-mon-amie.com/Rites-et-a-l-art-religieux.html
Agenda - Rétrospective Sergueï Paradjanov
Rétrospective de films du cinéaste Sergueï Paradjanov à la cinémathèque de Toulouse, Bobigny et Lyon

Rétrospective Sergueï Paradjanov


Bobigny - Magic Cinéma / Lyon - Institut Lumière / Toulouse - Cinémathèque /

Que le spectateur s’adresse à Paradjanov l’artiste ou à Paradjanov le cinéaste, une constante paradoxale le trouble : l’imagination débordante de ce maître arménien crée toujours des mondes à la fois chaotiques et probables. Ses travaux, très beaux, surprennent par leur modernité.

Serguei Paradjanov est né en 1924 à Tbilissi, en Géorgie, de parents arméniens. Après avoir étudié le chant et s’être initié à la peinture, il entre en 1946 au VGIK, Institut cinématographique de l’ancienne URSS, où il est l’élève du réalisateur ukrainien Igor Savtchenko, de Mikhail Romm et d’Alexandre Dovjenko.

L’originalité des films de Serguei Paradjanov réside dans la décoration plastique de chaque scène : des films tels que Chevaux de feu, Couleur de grenade, La Légende de la forteresse de Souram… en portent la trace formelle. Où qu’il se trouve, chez lui, en prison – Paradjanov a été poursuivi par le régime soviétique –, à l’hôpital ou dans une chambre d’hôtel, sa pensée, sa réflexion ne cessent de fonctionner. Partout il crée une atmosphère où domine la beauté. Reconnu internationalement, Paradjanov a aussi réalisé des films documentaires sur des peintres tels que Hagop Hovnatanian et Niko Pirosmani. Il s’occupa également toute sa vie de peinture et d’arts décoratifs. Il est décédé en 1990. Au cours de ces dernières années, ses travaux ont été exposés à Tbilissi, Erevan, Moscou et Cannes. Le Magic Cinéma de Bobigny montre l’intégral de son oeuvre et lui consacre un catalogue.


9 au 13 mai 2007 - Institut Lumière (Lyon)

Bobigny - Magic Cinéma


Rue du Chemin-Vert,
93000 Bobigny
www.magic-cinema.fr
Lyon - Institut Lumière
25, rue du Premier Film
69008 Lyon
www.institut-lumiere.org
Toulouse - Cinémathèque
69 rue du Taur, 31000 Toulouse
www.lacinemathequedetoulouse.com

http://www.armenie-mon-amie.com/Retrospective-de-films-du-cineaste.html


Agenda - du 6 mars au 29 juillet: Missak Manouchian, Les arméniens dans la Résistance en France
Dans le cadre d’«Arménie, mon amie», Année de l’Arménie en France, le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin organise l’exposition « Missak Manouchian, les Arméniensdans la Résistance en France », avec le soutien de l’Association nationale des Anciens Combattants et Résistants arméniens, et l’aide de résistants arméniens.

Exposition du 6 mars au 29 juillet 2007.

Orphelin du génocide arménien, poète, intellectuel engagé, militant politique, Missak Manouchian (1906-1944), adhère en 1934 au Parti Communiste français.

Engagé volontaire en 1939 et démobilisé en 1940, il poursuit l’activité militante dans la clandestinité. En 1942, il entre dans les Francs-Tireurs et Partisans de la Main d’oeuvre immigrée (FTP-MOI) dont il est nommé responsable militaire pour la région parisienne en 1943. C’est sous son commandement que sont initiéesles actions les plus spectaculaires contre l’occupant nazi. Arrêté le 16 novembre par la Brigade Spéciale des Renseignements Généraux (BS2), il est fusillé au Mont Valérien le 21 février 1944, avec vingt-et-un autres résistants de son groupe. Outil de propagande nazie pour dénoncer le «complot de l’étranger», la célèbre Affiche rouge sur laquelle il figure avec quelques uns de ses camarades, devient au contraire le symbole du courage des étrangers dans la lutte armée pour la libération de la France. Le combat de Manouchian et de ses compagnons (Joseph Epstein, Marcel
Rajman, Joseph Boczov, Olga Bancic ...) se poursuit. Des Arméniens intègrent les maquis et s’illustrent dans les opérations de libération d’Orléans, Toulouse, Nîmes, Marseille et de Paris.

L’exposition retrace les actions de la résistance arménienne en France en replaçant dans le contexte national et international Missak et Mélinée Manouchian, la Deuxième Guerre mondiale et l’engagement des Arméniens dans la Résistance en France, les Arméniens dans la Libération de Paris et du pays, la résistance arménienne saluée par la poésie et les lieux de mémoire.

Cette exposition rassemble des documents exceptionnels et inédits (films d’archives, lettres de fusillés, photographies, interviews) et rend hommage à l’implication profonde des Arméniens dans le combat pour la libération de la France, leur pays d’accueil.

Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin


Jardin Atlantique
23 allée de la 2ème DB, Paris 15e
(au-dessus de la gare Montparnasse)
tel : 01 40 64 39 44
fax : 01 43 21 28 30
ouvert du mardi au dimanche inclus de 10h à 18h
fermé les lundis et jours fériés

Tarifs
plein tarif : 4 euros


tarif réduit : 3 euros
tarif jeune : 2 euros

Commissaires de l’exposition


Roger Bourderon
Historien
Christine Levisse-Touzé
Conservateur en chef,
directrice du Mémorial-Musée
Agnès Triebel,
Membre de la présidence de l’Association
française Buchenwald, Dora et Kommandos
Lionel Dardenne
Historien

Communication et presse


Véronique Prest
veronique.prest@paris.fr
tel : 01 40 64 39 48
fax : 01 43 21 28 30

Manifestation organisée dans le cadre d’« Arménie, mon amie », Année de l’Arménie en France


Commissariat Général de l’Année de l’Arménie
pour la France : Nelly Tardivier-Henrot
pour l’Arménie : Vigen Sargsyan

http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page_id=102&document_type_id=2&document_id=24941&portlet_id=818
Agenda - Arménie, les Arménophiles français de 1878 à 1923 au Musée de Montmartre

Dans le cadre de "Arménie mon amie" sous le haut commissariat de Nelly Tardivier, le Musée présente : Arménie, les Arménophiles français de 1878 à 1923 au Musée de Montmartre.

Raphaële Martin Pigalle, attachée de Conservation.

Cette exposition présente, à travers peintures et documents, le mouvement dit « arménophile » qui naît en France à partir de la fin du XIXe siècle et qui est une mobilisation des élites intelectuelles en faveur de la « question arménienne ».

« Les premières dénonciations sont des initiatives individuelles, comme l’art de la journaliste libertaire et féministe Séverine, disciple de Jules Vallès, dans La Libre Parole du 3 Février 1895, ou les publications du Révérend Père Félix Charmetant, Directeur général de l’oeuvre d’Orient. Tandis que les arménophiles unissent leurs efforts et organisent des conférences avec des intellectuels, des artistes et des écrivains, comme Victor Bérard, Pierre Quillard, ou Anatole France, le mouvement se politise. Georges Clemenceau montre l’exemple. Il est bientôt rejoint par des parlementaires de toutes tendances, comme Deny Cochin et Albert de Mun, pour la droite, Jean Jaurès et Camille Pelletan pour la gauche. Dans le sillage des nombreuses répliques au Livre jaune de 1897, où le Gouvernement français livrait, sous la pression de l’opinion publique, une version délibérément affadie et tronquée des événements, le bi mensuel Pro Arménia devient, à partir du 25 Novembre 1900, l’organe fédérateur des groupes arménophiles. Grâce à lui le mouvement atteint une dimension européenne.

A l’évidence, Clemenceau, Jaurès, Anatole France et Romain Rolland suffiraient à eux seuls à montrer la grandeur du mouvement ; mais à vrai dire, tous les noms des arménophiles mériteraient d’être commentés. Débordant la classe politique, enfermée dans les jeux pervers de la diplomatie, cette élite intellectuelle a en réalité sauvé l’honneur de la République en respectant la véritable universalité de ses principes. »

Jean-Pierre Mahé

http://www.museedemontmartre.fr/expos.html

Agenda - Hommage à Arshile Gorky

Peinture américaine Arshile Gorky au Centre George Pompidou

Paris - Centre Calouste Gulbenkian / Paris - Centre Georges Pompidou /

En partenariat avec la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne, le Centre Georges Pompidou - Musée national d’art moderne rend hommage à Arshile Gorky (1904-1948), dans le cadre des manifestations qui marquent le 30e anniversaire du Centre en 2007.

Grande figure de la peinture américaine, né au bord du lac de Van et émigré aux Etats-Unis en 1920, Gorky a construit à travers son oeuvre un « pont » remarquable entre les cultures moyen-orientales et occidentales, dès les années 1930 et surtout au sortir de la seconde guerre mondiale. Formé très tôt à l’école de De Chirico et de Picasso, puis à celle de Kandinsky et de Miro (entre autres), reconnu bientôt par les surréalistes comme un des leurs, Arshile Gorky a été également un exemple pour la jeune génération new-yorkaise. Son oeuvre, hantée par la mémoire de ses racines et par ses admirations artistiques, a néanmoins ouvert un espace d’expression singulier et produit une écriture formelle fondatrice de l’expressionnisme abstrait américain.

Une douzaine de chefs-d’oeuvre, peintures et dessins, de la « grande » période 1943-1947 du peintre sera ainsi réunie au Centre Pompidou, en provenance des collections et des institutions les plus prestigieuses (Fondation Gulbenkian à Lisbonne ; Museum of Modern Art, Guggenheim Museum, Whitney Museum à New-York…). A ce déploiement d’oeuvres de la maturité viendra se joindre celui qui sera réalisé au Centre Gulbenkian de Paris, avec une trentaine de dessins d’avant les années 1940, particulièrement éclairants sur les racines arméniennes de l’oeuvre de Gorky.

Contact presse :
Emilia Stocchi, Centre Pompidou
T. 01 44 78 42 00
Courriel

Gunila Noren, Centre Calouste Gulbenkian


T. 06 81 40 47 73

Avec le soutien d’Alain Mikli International

Paris - Centre Calouste Gulbenkian
51 avenue d’Iéna 75016 Paris
www.Gulbenkian-paris.org

Paris - Centre Georges Pompidou


Place Georges Pompidou, 75004 Paris
T. 01 44 78 12 33
www.centrepompidou.fr

http://www.armenie-mon-amie.com/Peinture-americaine-Arshile-Gorky.html

Agenda - Du 4 avril au 24 juin: De l’Arménie à Montmartre, le mouvement arménophile en France 1878 – 1923
7 mars 2007
Art Show Room

musée montmartre du 4 avril au 24 juin 2007


par Luxe-Publishing

Le musée de Montmartre présente DE L’ARMÉNIE À MONTMARTRE, Le mouvement arménophile en France 1878 - 1923 du 4 avril au 24 juin 2007.

A l’occasion de la saison culturelle « Arménie mon amie », le musée de Montmartre met en lumière l’un des moments forts de la vie intellectuelle française de la fin du XIX e siècle et du début du XX e. Du 4 avril prochain et pendant trois mois, il présente une exposition riche et pluridisciplinaire illustrant comment de nombreux hommes politiques, écrivains ou artistes - baptisés les « Arménophiles » - se sont mobilisés au sujet de la « question arménienne ».

Au travers de cette exposition, le musée de Montmartre fait revivre un moment crucial de l’histoire arménienne qui rejaillit en son temps sur l’actualité française, en particulier à Montmartre, plaque tournante d’artistes et d’intellectuels. Avec comme points d’orgue les massacres de 1895 et le génocide de 1915, le débat fut en effet relayé en France par de nombreuses personnalités à l’origine de témoignages tant dans la presse que la littérature, ou encore la création artistique.

Des dessinateurs tels que Willette, Steinlen, Léandre, Forain collaborèrent activement à l’élan humanitaire en dénonçant, au travers de caricatures et illustrations de presse, le martyre du peuple arménien. Des hommes politiques tels que Georges Clemenceau, infatigable combattant de la justice et de la liberté, Maire de Montmartre de 1870 à 1871, ou Jean Jaurès ; des écrivains, artistes ou musiciens, tels Anatole France, Marcel Proust, Charles Péguy, Romain Rolland, Léon Bloy (occupant du 12 rue Cortot), Max Jacob, Émile Gallé ou Camille Saint-Saëns ; Séverine la journaliste féministe... ; et bien d’autres participèrent activement à ce grand mouvement d’opinion et accusèrent un gouvernement qui minimisait la véracité des faits.

Le parcours de l’exposition propose une introduction qui rappelle l’histoire du territoire arménien, à travers la mouvance de sa géographie, son ethnographie et son artisanat ; il présente ensuite les acteurs politiques de ce mouvement « pro-arménien » de la fin du XIX e au début du XXe siècle. Après avoir évoqué les Arméniens dans l’empire Ottoman, le parcours est consacré à l’évocation des rencontres littéraires et artistiques, au travers de caricatures et de dessins de presse exceptionnels, qui relaient alors l’actualité de façon dramatique. Suivent des œuvres des artistes représentants du mouvement intellectuel « pro-arménien » à proprement parler, signées Auguste Rodin, Émile Gallé, Antoine Bourdelle, Edgar Chahine, Eugène Carrière, Jules Dalou, Benjamin Constant... ; des pièces d’artistes eux-mêmes arméniens viennent clore l’exposition : Chahine, Polat, Atamain, Babaïan...

Le Musée de Montmartre

Abrité au fond d’un jardin dominant les vignes et la rue Saint-Vincent, le Musée de Montmartre crée en 1960 est aujourd’hui Musée de France subventionné tant par la Ville de Paris que par la Direction des Musées de France et contribue largement au rayonnement de Montmartre. Il abrite les collections du Vieux Montmartre, société savante fondée en 1886 pour sauvegarder la mémoire et le patrimoine montmartrois.

C’est dans cette demeure, la plus ancienne de la Butte que sont retracées les grandes heures de l’histoire de ce quartier tardivement rattaché à Paris et connu pour son esprit indépendant et bohème. Peintures, dessins, affiches, objets, souvenirs de grandes figures Montmartroises racontent cette foisonnante histoire et permettent de comprendre comment Montmartre est devenu à la fin du XIXe et au début du XXe siècle le cœur de l’Europe artistique, littéraire et musicale. Il se dégage des différentes salles et des jardins une atmosphère toute particulière empreinte de l’ambiance du Paris de la Belle Époque.

Avant de devenir un Musée, le 12 rue Cortot fut longtemps un refuge pour les artistes : Renoir, Émile Bernard, Dufy, Camoin, Utrillo, Suzanne Valadon, Poulbot, le poète Pierre Reverdy, le graveur Démétrius Galanis et bien d’autres y eurent tour à tour leur atelier. La politique du Musée s’organise autour des collections permanentes mais également avec la présentation d’expositions temporaires sur des thématiques très variées.

Musée de Montmartre 12 rue Cortot, 75018 Paris
Exposition du 4 avril au 24 juin 2007
Tous les jours sauf le lundi et le mardi, de 11h à 18h.
Plein tarif : 7 € ; tarif réduit 5,5 €
Tél. 01 49 25 89 39
www.museedemontmartre.fr

http://www.luxe-publishing.com/765-De-l-Armenie-a-Montmartre-le


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