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TURQUIE/ARMENIE


Sarkissian : «L'Arménie contrainte de durcir sa position avec Ankara»

Propos recueillis par ISABELLE LASSERRE. Publié le 31 octobre 2007


Actualisé le 31 octobre 2007 : 08h26

Le premier ministre arménien, Serge Sarkissian, qui vient d'effectuer une visite en France, est le candidat de la majorité à l'élection présidentielle de mars 2008. Il a répondu aux questions du «Figaro».

LE FIGARO. - Avez-vous perçu auprès des nouveaux dirigeants français une évolution de la position de Paris à l'égard de l'Arménie ?

Serge SARKISSIAN. - J'ai à la fois noté des éléments de continuité et des éléments de rupture. Il faut dire que l'Arménie n'a jamais eu à se plaindre de la politique de Jacques Chirac. Bien au contraire, puisque, sous sa présidence, les relations entre Paris et Erevan ont été particulièrement chaleureuses. Mais il est vrai aussi que, sur les sujets qui nous importent, comme la Turquie, le Caucase du Sud et l'initiative d'une Union méditerranéenne, la diplomatie française actuelle nous apparaît particulièrement dynamique.

Craignez-vous que le Congrès américain ne renonce, sous la pression turque, à reconnaître le génocide arménien ?

Sur le fond, je ne suis pas inquiet. Lorsqu'il était président des États-Unis, Ronald Reagan avait employé le terme de génocide arménien. Même ceux qui ont rejeté le texte de la commission du Congrès américain ne l'ont pas fait car ils ne reconnaissent pas le génocide mais parce qu'ils pensent que ce n'est pas le bon moment de le dire officiellement. La Chambre américaine a un an, jusqu'en octobre 2008, pour se réunir et d'ici là il peut se passer beaucoup de choses. La réaction de la Turquie est disproportionnée et inadéquate. Mais elle est aussi contre-productive pour Ankara, car elle a remis le dossier sous les projecteurs.

Le vote par l'Assemblée nationale française, il y a un an, d'une loi sanctionnant la négation du génocide arménien, qui elle aussi provoqua une crise avec la Turquie, fut-elle une bonne chose ?

Elle n'est que le résultat de l'extrémisme des positions turques. Bien sûr, on pouvait se contenter d'une loi reconnaissant la réalité du génocide. Mais c'est le maintien du négationnisme turc qui oblige les Arméniens à adopter des positions toujours plus dures.



http://www.lefigaro.fr/international/20071031.FIG000000198_sarkissian_l_armenie_contrainte_de_durcir_sa_position_avec_ankara.html

TURQUIE/IRAK


Rebelles kurdes: les Kurdes d'Irak accusent les militaires turcs d'entraver les négociations

Par Patrick Kamenka AFP - Mardi 30 octobre, 09h51


ERBIL (AFP) - Les Kurdes d'Irak accusent les militaires turcs d'avoir fait échouer par leur "intransigeance" les négociations sur la sécurité à la frontière irako-turque que des rebelles kurdes du nord de l'Irak traversent pour lancer des raids meurtriers en Turquie.

Une première rencontre a eu lieu la semaine dernière à Ankara, où s'est rendue une délégation irakienne, sans que des progrès soient annoncés pour une solution à la présence au Kurdistan irakien de rebelles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

"L'échec de la réunion d'Ankara est due à l'attitude intransigeante des généraux turcs qui estiment que s'ils rencontrent des représentants du Kurdistan, ils perdront la face", a assuré lundi Kamel Chaker, numéro un du Parti Communiste kurde d'Irak.

Ces pourparlers doivent se poursuivre notamment dans le cadre d'une réunion régionale des voisins de l'Irak à Istanbul, à la fin de la semaine, où la question des bases du PKK en Irak sera évoquée.

A Ankara, les militaires turcs ont refusé de recevoir les deux membres kurdes de la délégation irakienne: Sifin Dezaie, directeur des relations extérieures du Parti démocratique Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, et Imad Ahmed, ministre du Travail et de la Reconstruction, et membre de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani.

"Les militaires sont inflexibles dans leur état d'esprit et dans leurs vues, a poursuivi Kamel Chaker. Ils ne veulent pas rencontrer des représentants du Kurdistan, ni dialoguer avec le président (du Kurdistan irakien) Massoud Barzani, ils ne veulent pas entendre parler du Kurdistan".

L'autre pierre d'achoppement a été, selon lui, la question du déploiement de peshmergas, les militaires du gouvernement autonome kurde d'Irak, aux frontières entre l'Irak et la Turquie.

Pour Azad Aslam, commentateur politique de l'hebdomadaire anglophone d'Erbil Kurdish Globe, "les Irakiens ont également proposé que des forces américaines et irakiennes contrôlent les frontières entre l'Irak et la Turquie, mais les Turcs ont refusé cette proposition".

Selon lui, "les demandes turques étaient de fermer les bases du PKK au Kurdistan, d'arrêter et de livrer les leaders du PKK. Ces demandes ont fait échouer les négociations, car pourquoi des Irakiens demanderaient à des Kurdes du Kurdistan d'attaquer d'autres Kurdes?"

"Les militaires ne veulent pas d'un dialogue politique, estime encore le journaliste kurde, ils souhaitent au contraire plus de tension pour assoir leur pouvoir en utilisant le prétexte du PKK".

Une délégation du Kurdistan irakien devait se rendre en Turquie pour rencontrer les responsables de l'AKP, le parti au pouvoir en Turquie, mais cette visite a été annulée, a encore indiqué Kamel Chaker, qui représente le PC au sein de cette délégation.

"Notre volonté est de rencontrer les dirigeants de l'AKP et non pas le gouvernement turc ni les militaires, mais à l'heure actuelle la situation pour un tel entretien n'est pas envisageable en raison de la tension et de la dureté de l'attitude" d'Ankara, selon ce dirigeant politique.

"Les dirigeants turcs doivent résoudre la question du PKK et s'interroger pour savoir pourquoi existe ce parti. Et même s'ils arrivent a éliminer le PKK, il en renaîtra un autre", conclut-il.

Dans le même temps, le gouvernement du Kurdistan iakien a maintenu une attitude de conciliation et le premier ministre Nechirvan Barzani a rappelé lundi à Erbil que la région autonome ne soutenait pas le PKK.

"Nous ne laisserons pas le territoire irakien servir de base pour lancer des attaques contre la Turquie ou aucun autre pays. Nous considérons les dernières attaques contre la Turquie comme des agissements illégaux", a-t-il proclamé.

http://fr.news.yahoo.com/afp/20071030/twl-irak-turquie-violences-kurdes-prev-ba734b9.html

Ankara met la pression sur les Kurdes, Tayyip Erdogan résolu

Par Emma Ross-Thomas Reuters - Mardi 30 octobre, 19h01


SIRNAK, Turquie (Reuters) - Tandis que l'armée turque pilonnait des positions de la guérilla kurde près de la frontière irakienne, le Premier ministre Tayyip Erdogan a réaffirmé qu'Ankara était prêt à traquer les rebelles dans le pays voisin malgré l'opposition des Etats-Unis.

Dans la province de Sirnak, des témoins ont fait état de nuages de fumée provenant des montagnes où des hélicoptères Cobra survolaient des positions rebelles.

Un peu plus tôt, un convoi d'une quarantaine de véhicules militaires s'était ébranlé en direction de la frontière sous un soleil éclatant. Des soldats quadrillaient les collines pour y détecter la présence de mines, arme privilégiée des insurgés.

La Turquie a déployé à la frontière près de 100.000 soldats, appuyés par des chars, des pièces d'artillerie, des hélicoptères et des avions de combat en vue d'une éventuelle offensive contre les quelque 3.000 rebelles soupçonnés de se cacher en Irak.

"La Turquie doit prendre une initiative militaire contre le terrorisme. Nos forces de sécurité poursuivent leurs opérations sans trêve", a déclaré Erdogan aux membres de son parti AKP à Ankara.

"Nous sommes en passe de prendre une décision et nous prendrons une décision qui sera la nôtre (...) Nous consacrons tous nos moyens à obtenir des résultats dans le délai le plus bref possible."

Les Nations unies et l'Irak pressent la Turquie d'éviter une opération militaire de grande ampleur, craignant qu'elle ne déstabilise la région. Washington et Bagdad se montrent peu désireux d'attaquer le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) malgré les appels de la Turquie à cette fin.

NATIONALISME

Trois soldats turcs ont trouvé la mort ces dernières 24 heures dans la région frontalière. Un quatrième a été tué lundi par une mine dans la province de Tunceli, dans l'est du pays.

Selon le journal Sabah, quelque 250 rebelles du PKK tentent d'échapper aux troupes d'Ankara dans la zone frontalière.

Le dirigeant kurde irakien Massoud Barzani, cité mardi par le journal Milliyet, a dit souhaiter voir le PKK déposer les armes tout en reprochant à Ankara de refuser d'évoquer le problème avec son gouvernement autonome du nord de l'Irak.

La Turquie n'envisage de discuter qu'avec le gouvernement central de l'Irak et soupçonne Barzani d'implication dans un complot visant à créer un Etat indépendant dans le Nord irakien, ce qui risquerait de renforcer le séparatisme dans la population turque de souche kurde.

L'armée turque a reçu un soutien populaire massif au cours des cérémonies organisées lundi dernier pour le 84e anniversaire de la fondation de la République laïque par Atatürk. Dans le nationalisme ambiant, Erdogan a lancé un appel au calme.

"Les réactions de la rue (aux attaques du PKK) ne doivent pas être dirigées contre nos concitoyens kurdes", a dit le Premier ministre en faisant allusion à une série d'attaques limitées contre des personnes et des biens kurdes en Turquie.

Plus de 12 millions de Kurdes vivent en Turquie. Le gouvernement Erdogan a assoupli certaines restrictions affectant la langue et la vie culturelle kurdes, mais des militants de cette communauté jugent ces mesures très insuffisantes.

Lors d'une conférence des voisins de l'Irak prévue le week-end prochain à Istanbul, Américains, Turcs et Irakiens étudieront à nouveau les moyens de limiter les projets militaires. Erdogan gagnera ensuite Washington pour s'y s'entretenir de la question lundi avec le président George Bush.

Mardi, Erdogan a exprimé l'intention de dire à Bush que la Turquie comptait sur "des mesures rapides et concrètes" des Etats-Unis contre le PKK.

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071030/twl-turquie-irak-38cfb6d.html

Turquie : Diplomatie et bombardements

mardi 30 oct, 12 h 42

La Turquie semble vouloir en finir avec les séparatistes kurdes. Si Washington refuse d'intervenir dans le nord de l'Irak, il semble bien qu'Ankara soit décidée de venir à bout seul des Kurdes séparatistes.

Pendant que son armée les bombarde près de sa frontière avec l'Irak, Ankara demande à Washington d'agir avec diligence pour les neutraliser dans le territoire irakien.

Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que les États-Unis devaient agir rapidement contre les séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), situés dans le Kurdistan irakien, s'ils ne voulaient pas mettre en péril leurs relations.

M. Erdogan doit rencontrer le président George W. Bush à la Maison-Blanche le 5 novembre, tandis que la secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, doit s'entretenir avec les dirigeants turcs jeudi à Ankara.

Ankara dénonce l'inertie de Washington et de Bagdad, qui ne font rien pour que cessent les infiltrations meurtrières de rebelles en Turquie.

Sur le terrain

Si la Turquie a demandé à Bagdad et à Washington d'intervenir dans le nord de l'Irak, elle n'a pas hésité a poursuivre ses opérations sur son territoire, près de la frontière irakienne.

Selon un correspondant de l'Agence France Presse, des hélicoptères ont bombardé les monts Cudi et Kato, dans la province de Sirnak (sud-est), frontalière avec l'Irak. Des troupes ont aussi été vues, mardi, dans cette région.

Dans la province voisine de Hakkari, une centaine de militants du PKK ont été encerclés.

L'armée turque a aussi renforcé sa présence le long de la frontière irakienne. Cent mille hommes y ont été déployés et ils pourraient bien traverser la frontière dans le nord de l'Irak pour « nettoyer » les camps du PKK.

Le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzan, a demandé au PKK de renoncer à la violence.

Dans une entrevue au journal Milliyet, il a déclaré: « ou le PKK renonce à la violence ou il se retrouvera confronté non seulement à la Turquie, mais aussi à toute la nation kurde ».

Il demande aussi à Ankara de « coopérer pour trouver une solution pacifique et démocratique à la question kurde ».

http://cf.news.yahoo.com/s/30102007/3/world-turquie-diplomatie-et-bombardements.html

Turquie: 15 rebelles kurdes du PKK tués par l'armée

1 heure, 23 minutes

ANKARA (AFP) - L'armée turque a tué 15 rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatistes) lors d'une opération dans le sud-est du pays à la frontière avec l'Irak, a annoncé mercredi l'état-major sur son site internet.

L'armée confirme aussi la mort de trois soldats dans ces combats survenus depuis lundi aux abords du mont Cudi, dans la province frontalière de Sirnak.

La Turquie a menacé l'Irak d'intervenir militairement si les autorités irakiennes et Washington n'empêchaient pas les opérations des rebelles du PKK, qui a des bases arrière dans le Kurdistan irakien d'où ils s'infiltrent en Turquie pour lancer des attaques.

Douze soldats ont été tués et huit autres faits prisonniers lors d'une embuscade du PKK le 21 octobre à Hakkari, voisine de Sirnak. Depuis cette date, l'armée a affirmé, avec ce dernier bilan, avoir tué 80 rebelles du PKK.



http://cf.news.yahoo.com/s/afp/071031/monde/turquie_irak_kurdes_violences_lead_1

« Les Turcs ne veulent pas qu’il y ait un Etat kurde»

29 Octobre 2007 - 17h35

Pour Sabri Cigerli, spécialiste de la question kurde en Turquie et auteur de «Öcalan et le PKK : les mutations de la question kurde en Turquie et au Moyen-Orient» (éd. Maisonneuve), la menace d’intervention en Irak contre l’armée turque n’est qu’un prétexte.

interview Maxime Guillon

Paris Match. Pensez-vous que la Turquie va mener une opération de grande ampleur ?

Sabri Cigerli. Je crois que cela dépend des Américains et non de la Turquie. Les Turcs ne peuvent pas passer outre l’accord des Américains. S’ils ne sont pas d’accords la Turquie ne rentrera pas en Irak parce qu’ils sont liés économiquement: la Turquie ne résisterait pas à une décision unilatérale. Si vraiment la Turquie rentre dans le territoire irakien ce sera sûrement avec un accord tacite des Américains.

Paris Match. Pourquoi les Turcs veulent-ils à tout prix rentrer dans le territoire irakien pour lutter contre le Pkk?

Sabri Cigerli. La Turquie veut rentrer tout de suite en Irak non pas pour lutter contre le Pkk. mais pour lutter contre les Kurdes d’Irak. Le Pkk c’est un pretexte. Les Kurdes d’Irak sont en train de construire une identité kurde en Irak. Les Turcs, eux, ne veulent pas qu’il y ait un Etat kurde.

Paris Match. Washington va-t-il rechercher le compromis entre les Kurdes et la Turquie ?

Sabri Cigerli. Le danger le plus grand dans la région pour les Américains, c’est l’Iran. Le Pkk actuellement lutte contre l’Iran. Il existe sur le territoire iranien. Chaque jour il y a des incursions et des accrochages entre l’armée iranienne, et le Parti pour une Vie Libre au Kurdistan (PJAK), une filière du Pkk en Iran.


Ça arrange un peu les Américains. Il est même possible qu’ils financent cette organisation. Si elle n’est pas financée, elle est tolérée.
Les Américains ne peuvent donc pas non plus prendre une décision unilatérale. La Turquie est leur allié historique. Depuis 2003, les kurdes irakiens sont aussi leur allié. Ils vont devoir faire un choix entre les kurdes et la Turquie.

Paris Match. Quels autres moyens pourrait utiliser la Turquie pour sortir de l’impasse ?

Sabri Cigerli. Le seul moyen pour la Turquie de sortir de cette impasse, c’est d ‘accepter les Kurdes de Turquie et de leur accorder des droits culturels.

Paris Match. Que pensez-vous de la politique d’attentats du Pkk?

Sabri Cigerli. Je ne suis pas d’accord avec certaines choses. Mais je pense que le Pkk est forcé de commettre de telles actions. Les autorités turques ne font rien pour donner des droits culturels aux Kurdes. La Turquie qui veut rentrer dans l’UE se dit un Etat laïc, libre, démocratique mais lorsque vous parlez aux turcs des droits des Kurdes ils deviennent violents.

interview Irak Kurdistan Sabri Cigerli Turquie



http://www.parismatch.com/parismatch/dans-l-oeil-de-match/actualites/dernieres_minutes/les-turcs-ne-veulent-pas-qu-il-y-ait-un-etat-kurde/(gid)/6631

Bagdad et Téhéran se concertent avant la conférence d'Istanbul

AFP - il y a 1 heure 10 minutes


BAGDAD (AFP) - L'Iran et l'Irak ont fait front commun mercredi à Bagdad face à la tension à la frontière entre le Kurdistan irakien et la Turquie, à la veille d'une conférence régionale sur laquelle planera la menace d'une intervention militaire d'Ankara.

Le ministre iranien des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki a rencontré à Bagdad le Premier ministre Nouri al-Maliki et son homologue irakien Hoshyar Zebari.

Cette visite intervient alors que les voisins de l'Irak et les pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU doivent se retrouver à partir de jeudi soir à Istanbul pour une rencontre initialement prévue pour étudier les progrès réalisés dans la sécurisation des frontières de l'Irak.

"La conférence d'Istanbul doit se concentrer sur la sécurité et la stabilité en Irak et ne pas se laisser distraire par la tension à la frontière entre l'Irak et la Turquie, et par les opérations terroristes du PKK", les rebelles kurdes turcs, a souhaité M. Zebari dans une conférence presse avec M. Mottaki.

Le ministre iranien a lui aussi souhaité que cette rencontre se concentre sur "la sécurité en Irak".

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) est une organisation de rebelles séparatistes kurdes en lutte contre le pouvoir d'Ankara, et qui conduit des opérations meurtrières en Turquie à partir du nord de l'Irak où ses membres sont retranchés.

Ankara a massé des dizaines de milliers de soldats à sa frontière avec le Kurdistan irakien, et menacé de les lancer contre les bases du PKK si le gouvernement irakien ne pouvait pas les mettre au pas.

Le Premier ministre irakien a ensuite annoncé avoir demandé à Téhéran de déployer ses bons offices auprès de la Turquie pour éviter une opération militaire au Kurdistan irakien, qui pourrait avoir des conséquences désastreuses.

Il "a appelé l'Iran à désamorcer la crise entre la Turquie et le PKK à la frontière (de l'Irak) et à apporter son plein soutien lors de la conférence d'Istanbul", selon un communiqué du bureau de M. Maliki.

La Turquie et l'Iran ont un intérêt commun à voir disparaître les bases rebelles kurdes. Le PKK soutient une autre organisation kurde, le Pejak, qui lance des raids contre le territoire iranien.

Toutefois Téhéran n'a jamais évoqué la possibilité d'une incursion à grande échelle pour se débarrasser du Pejak et a répété récemment que la question des rebelles kurdes dans le nord de l'Irak devait se régler diplomatiquement.

L'Iran, comme la Turquie, ont des intérêts commerciaux très importants au Kurdistan irakien où les deux pays se partagent avec la Syrie le marché des biens de consommation, et toute déstabilisation de cette région aurait des conséquences néfastes.

Les deux pays voient également avec inquiétude se développer à leurs portes une entité autonome kurde qui prend de plus en plus l'allure d'un mini-Etat, détaché de Bagdad, et qui sert d'exemple à leurs propres minorités kurdes.

A Bagdad, le ministre iranien a par ailleurs souligné que le gouvernement irakien était "responsable" de la libération d'Iraniens capturés au Kurdistan irakien par des militaires américains.

Le 20 septembre, l'armée américaine a capturé à Souleimaniyeh un Iranien accusé d'implication dans la contrebande d'armes aux rebelles irakiens. Elle détient aussi cinq Iraniens appréhendés en janvier à Erbil et accusés d'aider les insurgés.

http://fr.news.yahoo.com/afp/20071031/twl-irak-iran-turquie-kurdes-violences-ba734b9.html

Kurdistan: 35 séparatistes tués près de la frontière irakienne

12:24 | 31/ 10/ 2007

ANKARA, 31 octobre - RIA Novosti. 35 séparatistes ont été tués près de la frontière irakienne par l'armée turque, qui poursuit son opération de grande envergure contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a fait savoir mercredi le journal local Sabah se référant à des sources au sein de l'armée.

"Après avoir découvert le 28 octobre au soir la présence d'un groupe d'environ 50 terroristes dans la zone frontalière, une opération soutenue par quatre hélicoptères Cobra a été menée, au terme de laquelle 35 combattants ont été tués", indique le quotidien.

Les informations avancées par le journal Sabah n'ont pas été confirmées pour le moment de source officielle.

Une opération contre le PKK impliquant l'aviation, des hélicoptères et l'artillerie se poursuit également dans la province de Sirnak, où 100 séparatistes se seraient réfugiés dans la montagne Cudi, rapportent les médias locaux.

150.000 soldats turcs sont déployés le long de la frontière avec l'Irak et seraient prêts, selon les médias, à entamer l'opération transfrontalière dans le Nord de l'Irak destinée à déloger les séparatistes.

Le parlement turc a autorisé mi-octobre le gouvernement à lancer une opération militaire contre les rebelles du PKK dans le nord de l'Irak où seraient regroupés, selon les données des militaires turcs, quelque 3.500 séparatistes.

Selon les dirigeants turcs, l'opération pourrait être lancée à tout moment. Les observateurs estiment qu'Ankara prendra une décision définitive concernant une éventuelle intervention sur le territoire irakien après la visite du premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à Washington, où il s'entretiendra avec le président américain George W. Bush le 5 novembre.

Cette visite sera précédée le 2 novembre par la venue à Ankara de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, qui examinera avec les dirigeants turcs la question de la lutte contre le terrorisme et participera à la rencontre à Istanbul des chefs de la diplomatie des pays voisins de l'Irak et des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le président irakien (de nationalité kurde) Jalal Talabani pourrait également participer à cette rencontre. Celui-ci a, dans une interview accordée au quotidien turc Milliyet publiée mercredi, appelé le PKK à déposer les armes et à cesser sa résistance armée contre la Turquie.

"Le PKK porte atteinte aussi bien aux Turcs qu'aux Kurdes. J'estime que ses activités constituent une trahison à la cause kurde", a affirmé M. Talabani.

Les autorités irakiennes ont à plusieurs reprises appelé la Turquie à résoudre le problème kurde de manière pacifique et affirmé que toute incursion dans le nord de l'Irak serait considérée comme une agression.

http://fr.rian.ru/world/20071031/86045827.html

Turquie: l'armée a tué 15 rebelles du PKK à la frontière irakienne et menace d'intervenir en Irak

31.10.2007 14:41

L'armée turque a annoncé avoir tué 15 combattants du PKK dans le sud du pays, à la frontière avec l'Irak. Trois soldats turcs ont également perdu la vie dans les combats qui ont éclaté lundi.

La Turquie a réitéré ses menaces d'intervenir militairement en Irak si Bagdad et Washington n'empêchaient pas les opérations des rebelles du PKK. Mardi, le Premier ministre R.T.Erdogan a accusé le président du Kurdistan irakien Massoud Barzani de soutenir le PKK.

Le Premier ministre irakien Nouri alMaliki a quant à lui appelé l'Iran à désamorcer la crise entre la Turquie et le PKK lors de la conférence d'Istanbul (SWISS TXT)

http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=200002&sid=8372619&cKey=1193838066000

Des opérations militaires dans le Nord de l'Irak pourraient nuire à l'Azerbaïdjan

18:07 | 31/ 10/ 2007

BAKOU, 31 octobre - RIA Novosti. Si la Turquie lançait des opérations militaires de grande envergure dans le Nord de l'Irak, cela pourrait créer de graves problèmes pour l'Azerbaïdjan, a déclaré l'expert politique Rassim Moussabekov à l'agence News Azerbaïdjan.

"D'un côté, l'Azerbaïdjan soutiendra la Turquie par solidarité, mais de l'autre nous nous dresserons alors contre les Etats-Unis, c'est un risque à envisager. C'est en ce sens, la situation dans le Nord de l'Irak recèle un certain risque. En ce moment, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan tâche, en tant que joueur d'échecs expérimenté, de ne pas amener les rapports avec les Etats-Unis à un point critique", estime Rassim Moussabekov.

"Il est très difficile d'effectuer en ce moment des opérations militaires dans les montagnes. Je ne pense pas que l'extension des affrontements et la précipitation du pays dans des actions militaires assez désavantageuses et difficiles dans le Nord de l'Irak profitent à la Turquie", estime l'expert politique.

Selon Rassim Moussabekov, la Turquie se bornera à des attaques locales, des représailles et des bombardements aériens. "Mais l'introduction massive de troupes turques dans le Nord de l'Irak reste peu probable".

"Le gouvernement turc s'en tient à une politique judicieuse. Comme on le voit, il bénéficie de la compréhension et du soutien des Britanniques, des Allemands et des Italiens. Je pense que George W. Bush doit comprendre que s'il ne soutient pas son allié par le biais de l'OTAN, il ne trouvera pas de soutien ni de compréhension au sein de l'Alliance", estime l'expert politique.

http://fr.rian.ru/world/20071031/86107135.html

La Turquie déterminée à éradiquer le PKK

International 30/10/2007 - 18:22

La Turquie a continué, mardi, à amasser des soldats et des pièces d'artillerie au sud-est du pays, près de la frontière irakienne - ils sont actuellement 100 000. Et le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé sa détermination à démenteler les rebelles du Parti des travailleurs kurdes (PKK).

"La Turquie doit prendre une initiative militaire contre le terrorisme. Nos forces de sécurité poursuivent leurs opérations sans trêve", a-t-il déclaré devant les membres de son parti, l'AKP, à Ankara. "Nous sommes en passe de prendre une décision et nous prendrons une décision qui sera la nôtre (...)

Nous consacrons tous nos moyens à obtenir des résultats dans le délai le plus bref possible", a-t-il ajouté. Dans la province de Sirnak, des témoins ont fait état de nuages de fumée provenant des montagnes où des hélicoptères Cobra survolaient des positions rebelles.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200744/la-turquie-determinee-a-eradiquer-le-pkk_68244.html?popup

Kurdes: Le Premier ministre irakien appelle Téhéran à "désarmorcer" la crise

BAGDAD - Le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki a appelé mercredi Téhéran à "désamorcer" la crise avec la Turquie sur la question des rebelles kurdes et demandé à l'Iran son appui à la conférence d'Istanbul sur la sécurité de l'Irak.

"Le Premier ministre a appelé l'Iran à désamorcer la crise entre la Turquie et le PKK à la frontière (de l'Irak) et à apporter son plein soutien lors de la conférence d'Istanbul" en fin de semaine, selon un communiqué du bureau de M. Maliki publié à l'occasion de la visite à Bagdad du chef de la diplomatie iranienne Manouchehr Mottaki.

Cette visite intervient en pleine tension entre la Turquie et l'Irak, Ankara menaçant de lancer une attaque dans le nord de l'Irak contre des bases arrière des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Les chefs de la diplomatie des pays voisins de l'Irak et des membres permanents du Conseil de sécurité doivent se retrouver vendredi et samedi à Ankara pour parler de la situation en Irak.

Lors d'une conférence de presse avec son homologue iranien, le ministre irakien des Affaires étrangères Hoshyar Zebari avait estimé peu auparavant que la conférence d'Istanbul devait se concentrer sur la sécurité de l'Irak et ne pas se laisser distraire par la tension à la frontière avec la Turquie.

(©AFP / 31 octobre 2007 13h56)

http://www.romandie.com/ats/news/071031125648.rbvn7cpn.asp

L'Irak annonce avoir pris de nouvelles mesures contre le PKK

Reuters - il y a 1 heure 40 minutes


BAGDAD (Reuters) - Les autorités irakiennes ont mis en place de nouveaux barrages pour restreindre les déplacements des séparatistes kurdes et interrompre leur approvisionnement, annonce le ministre irakien des Affaires étrangères Hochiar Zebari.

"Il y a une augmentation des barrages pour empêcher l'approvisionnement du PKK en nourriture et en carburant. Des mesures ont été prises pour les empêcher d'atteindre des villes peuplées", a déclaré Zebari lors d'une conférence de presse.

Le ministre a par ailleurs déclaré après avoir rencontré son homologue iranien que des efforts "intensifs" étaient menés pour obtenir la libération de huit soldats turcs enlevés par les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) au début du mois.

"Nous avons bon espoir de trouver une issue à cette affaire, car les discussions, qui ont lieu à travers des intermédiaires, ont atteint un niveau avancé", a-t-il dit.

La Turquie a déployé à la frontière avec l'Irak près de 100.000 soldats, appuyés par des chars, des pièces d'artillerie, des hélicoptères et des avions de combat en vue d'une éventuelle offensive contre les quelque 3.000 rebelles soupçonnés de se cacher en Irak.

Washington et Bagdad craignent qu'une telle intervention ne déstabilise la région.

Lors de ses discussions avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, Zebari a mis en garde contre "les graves conséquences en cas d'incursion militaire majeure des forces militaires turques dans le nord de l'Irak. Cela aura des conséquences sur l'ensemble de la région".

http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071031/twl-turquie-irak-zebari-38cfb6d.html

Les Kurdes d'Irak accusent les militaires turcs d'entraver les négociations

Les Kurdes d'Irak accusent les militaires turcs d'avoir fait échouer par leur "intransigeance" les négociations sur la sécurité à la frontière irako-turque que des rebelles kurdes du nord de l'Irak traversent pour lancer des raids meurtriers en Turquie.

Une première rencontre a eu lieu la semaine dernière à Ankara, où s'est rendue une délégation irakienne, sans que des progrès soient annoncés pour une solution à la présence au Kurdistan irakien de rebelles du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).

"L'échec de la réunion d'Ankara est due à l'attitude intransigeante des généraux turcs qui estiment que s'ils rencontrent des représentants du Kurdistan, ils perdront la face", a assuré lundi à l'AFP Kamel Chaker, numéro un du Parti Communiste kurde d'Irak.

Ces pourparlers doivent se poursuivre notamment dans le cadre d'une réunion régionale des voisins de l'Irak à Istanbul, à la fin de la semaine, où la question des bases du PKK en Irak sera évoquée.

A Ankara, les militaires turcs ont refusé de recevoir les deux membres kurdes de la délégation irakienne: Sifin Dezaie, directeur des relations extérieures du Parti démocratique Kurdistan (PDK) de Massoud Barzani, et Imad Ahmed, ministre du Travail et de la Reconstruction, et membre de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) de Jalal Talabani.

"Les militaires sont inflexibles dans leur état d'esprit et dans leurs vues, a poursuivi Kamel Chaker. Ils ne veulent pas rencontrer des représentants du Kurdistan, ni dialoguer avec le président (du Kurdistan irakien) Massoud Barzani, ils ne veulent pas entendre parler du Kurdistan".

L'autre pierre d'achoppement a été, selon lui, la question du déploiement de peshmergas, les militaires du gouvernement autonome kurde d'Irak, aux frontières entre l'Irak et la Turquie.


Pour Azad Aslam, commentateur politique de l'hebdomadaire anglophone d'Erbil Kurdish Globe, "les Irakiens ont également proposé que des forces américaines et irakiennes contrôlent les frontières entre l'Irak et la Turquie, mais les Turcs ont refusé cette proposition".

Selon lui, "les demandes turques étaient de fermer les bases du PKK au Kurdistan, d'arrêter et de livrer les leaders du PKK. Ces demandes ont fait échouer les négociations, car pourquoi des Irakiens demanderaient à des Kurdes du Kurdistan d'attaquer d'autres Kurdes?"

"Les militaires ne veulent pas d'un dialogue politique, estime encore le journaliste kurde, ils souhaitent au contraire plus de tension pour assoir leur pouvoir en utilisant le prétexte du PKK".
Une délégation du Kurdistan irakien devait se rendre en Turquie pour rencontrer les responsables de l'AKP, le parti au pouvoir en Turquie, mais cette visite a été annulée, a encore indiqué Kamel Chaker, qui représente le PC au sein de cette délégation.

"Notre volonté est de rencontrer les dirigeants de l'AKP et non pas le gouvernement turc ni les militaires, mais à l'heure actuelle la situation pour un tel entretien n'est pas envisageable en raison de la tension et de la dureté de l'attitude" d'Ankara, selon ce dirigeant politique.

"Les dirigeants turcs doivent résoudre la question du PKK et s'interroger pour savoir pourquoi existe ce parti. Et même s'ils arrivent a éliminer le PKK, il en renaîtra un autre", conclut-il.

Dans le même temps, le gouvernement du Kurdistan irakien a maintenu une attitude de conciliation et le premier ministre Nechirvan Barzani a rappelé lundi à Erbil que la région autonome ne soutenait pas le PKK. (AFP, 30 octobre 2007)



http://www.info-turk.be/350.htm#accusent

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