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TURQUIE / ARMENIE



L'Arménie demande à la Turquie la réouverture de sa frontière
Reuters
Édition du mardi 26 juin 2007

Istanbul -- L'Arménie a demandé hier à la Turquie la réouverture de leur frontière, premier pas à ses yeux nécessaire à une reprise du dialogue entre les deux «frères ennemis» de la région.

Ankara avait décidé de fermer cette frontière en 1993 en signe de protestation après l'occupation arménienne d'une portion de territoire d'Azerbaïdjan, fidèle allié d'Ankara.

Les liens entre l'Arménie et la Turquie souffrent essentiellement de la non-reconnaissance par Ankara de l'existence d'un génocide arménien perpétré en 1915, lors de la Première Guerre mondiale.

«Avant de s'attaquer aux questions délicates qui nous séparent, il est primordial d'ouvrir la frontière terrestre qui nous sépare», a déclaré le ministre arménien des Affaires étrangères, Vardan Oskanyan, à l'occasion d'une conférence de presse à Istanbul.

«C'est la manière dont procèdent les pays civilisés [...] La seule frontière à demeurer fermée sur le continent européen est celle entre la Turquie et l'Arménie», a-t-il ajouté. Oskanyan a toutefois tempéré son discours en affirmant que sa rencontre hier avec son homologue turc, Abdullah Gül, lui avait donné peu de raisons d'espérer. «Il n'y a aucune inflexion de la position turque», a-t-il indiqué, en ajoutant que l'Arménie espérait que les prochaines élections turques modifierait peut-être la donne avec la constitution d'un nouveau gouvernement. Ankara a indiqué que l'Arménie devait d'abord signer un accord de paix avec l'Azerbaïdjan concernant la province du Haut-Karabakh, région enclavée de l'ancienne république soviétique mais peuplée majoritairement par des Arméniens.

Le litige porte sur cette province qui avait profité de l'éclatement de l'URSS pour proclamer son indépendance en 1991, statut que n'a jamais reconnu ni l'Azerbaïdjan, ni la communauté internationale.

Sur la question du génocide, la Turquie a proposé de constituer une commission mixte composée d'historiens turcs, arméniens et d'autres nationalités afin d'enquêter sur les événements de 1915. Ankara reconnaît qu'une majorité d'Arméniens qui résidaient sur le sol turc à cette époque ont été tués ou déportés, mais n'accepte pas le terme de génocide caractérisé.

À titre d'exemple, affirmer en Turquie l'existence d'un génocide arménien est considéré comme un crime et reste sévèrement puni.

Oskanyan a indiqué que des historiens arméniens prendraient part à cette commission mixte en posant deux conditions: la réouverture de la frontière et la mise en place de relations diplomatiques normales entre les deux pays.

Le ministre arménien redoute toutefois que la création de cette commission ne décourage les parlements nationaux du monde entier de reconnaître l'existence du génocide arménien. Ankara craint que le Congrès américain n'approuve dans les prochains mois une résolution reconnaissant le terme de génocide, emboîtant ainsi le pas à des initiatives antérieures du Parlement européen et des parlements français, russe, grec, canadien et de bien d'autres pays.
http://www.ledevoir.com/2007/06/26/148535.html



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