Troisieme partie au ministere de la jeunesse et des sports



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Partout, nous avons enregistré l’ampleur de nos insuffisances en encadrement, en équipements, et les retards impardonnables dans la réalisation de certains centres, par manque de contrôles assidus et rigoureux, mais aussi de coordination entre les services centraux à Rabat et les délégations régionales.
Ainsi, au plan du sport, la situation était désespérée, doublée d’une sérieuse crise au sein, notamment, des fédérations du cyclisme, tennis et handball, dont les dirigeants étaient portés aux gémonies et accusés d’incurie et d’irresponsabilité.
Dans le monde du football, les piètres exhibitions de l’Equipe Nationale Olympique devant le Sénégal et la Côte d’Ivoire furent une véritable douche froide, eu égard à la sollicitude royale et à l’importance des moyens financiers déployés.

Dans un climat de polémiques et de dénigrements, le Comité Provisoire de la Fédération de Football était appelé à réexaminer les statuts et à mettre en place une organisation adéquate du championnat national et des ligues régionales.
« Tout le monde est expert en football et en critiques », avait fait remarquer un averti, à la suite des nombreuses interventions de ceux qui se considéraient les mentors en matière de ballon rond.
Le niveau technique du Championnat National était lamentable, les matches étaient affligeants pour le public et la programmation désordonnée et jamais respectée par ceux qui l’avaient élaborée.
L’affectation au Comité Provisoire du Directeur des Sports, Lamrani, en désaccord feutré avec Ameziane, et son remplacement par Dakine, Directeur de l’IRFC, n’avaient pas apporté les bouleversements significatifs dans l’immédiat.
Dans un autre plan, la préparation du budget de transition 1996 fut engagée dans une ambiance électrisée et surchauffée par des campagnes de presse insidieuses, orchestrées par des organisations de jeunesse dénigrant l’action du Département après l’affectation du Centre de Jeunesse de la Mamora en désuétude à la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF).
Le centre précité, qui avait bénéficié aux premiers temps de l’Indépendance du Maroc de la sollicitude royale, connu pour être un haut lieu culturel et de rencontres des mouvements de jeunesse et des partis politiques traditionnels, était pratiquement à l’abandon depuis des lustres, faute de moyens pour l’entretenir.
La FRMF, sous l’impulsion du Général Benslimane, sans lésiner sur les moyens, le réactiva pour le transformer en centre de formation sport/études des jeunes footballeurs, et en un superbe complexe disposant d’un foyer, de salles de réunions, de terrains de sports gazonnés et d’un hôtel dédié à l’hébergement de l’Equipe Nationale de Football.
L’accélération de la réalisation du Centre de Jeunesse à Bouznika viendra atténuer l’intensité des revendications et des invectives inquisitoires au sein du mouvement associatif de jeunesse.
Mission en Allemagne et en Italie
Cette mission, en deux phases, programmée déjà du temps du Ministre Alaoui et relancée avec l’accord d’Ameziane, avait pour objectif de relancer la coopération en matière de jeunesse, sports et promotion féminine avec l’Allemagne, et de visiter en Italie des infrastructures sportives de proximité réalisées par la société ALOSA, désireuse d’investir au Maroc dans les installations sportives de proximité dans les petits centres et le monde rural.
En Allemagne

La composition de la délégation avait été décidée rapidement, suite aux différents télex acerbes envoyés par l’Ambassadeur du Maroc, Abdelaziz Benjelloun, ancien Directeur Général du BRPM, reprochant à notre Département ses atermoiements pour répondre à l’invitation de la partie allemande.

Initialement prévue nombreuse et représentative des activités du Ministère, la délégation fut réduite pour des raisons d’économie.
Ainsi, accompagné d’Abderrahmane Medkouri, Directeur du Complexe Moulay Abdellah, nous avons transité le 25 mai 1995 par Paris avant d’arriver à Cologne par le vol de Lufthansa, accueillis par un représentant de l’Ambassade du Maroc à Bonn et deux délégués du Ministère fédéral de la Jeunesse.
Après un déjeuner rapide dans un restaurant yougoslave, nous sommes allés visiter un studio multi media pour la production des films dédiés à la jeunesse, équipé de moyens humains et matériels importants.
Le Centre travaillait essentiellement avec la chaîne RTL et produisait des films courts et moyens métrages.
Après cet intermède, nous avons rejoint Bonn, capitale fédérale, où nous étions installés à Hôtel Eden, modeste hôtel au centre ville, à proximité du campus universitaire.
A mon grand désarroi, une grande partie les spécimens de fossiles que nous avions apportés avec nous à la demande insistante de l’Ambassadeur Benjelloun, avaient été endommagés durant le vol.
Après notre installation, nous avons effectué une promenade à travers Bonn qui nous avait donné l’impression d’une ville endormie, loin des villes industrielles trépidantes de la Ruhr et du Nord.
Le soir, nous fûmes conviés à dîner au domicile de l’Ambassadeur Benjelloun, en compagnie de nos hôtes allemands désireux de relancer notre coopération sur des bases plus dynamiques et plus vastes.
Le lendemain, nous avons visité le centre pour l’aide à la formation et à l’insertion des jeunes dont les objectifs étaient la sensibilisation et l’orientation des jeunes dans les circuits du travail.

Le centre, grâce à la diversité de ses équipements informatiques et de ses bases de données, assurait aux jeunes demandeurs l’information sur plus de huit cents métiers répertoriés.
Les conditions d’accès au centre étaient simplifiées, chaque demandeur pouvant s’informer par utilisation des équipements informatiques mis à disposition, image de ce que pourrait être dans quelques années le centre de documentation et d’information programmé à Rabat par la Direction de la Jeunesse.
Par la suite, nous avons été à la Fondation Gustave Heinemann située au quartier de Tannenbush, où quarante cinq enfants (dont un tiers d’handicapés physiques et mentaux) vivaient ensemble en organisant des manifestations récréatives et sportives (natation, bowling, danse, musique, théâtre) pour essayer de surmonter et banaliser l’handicap.
Un centre de neurologie pédiatrie assurait la réhabilitation des enfants et l’assistance à leurs parents, couplé à un service d’apprentissage dans les domaines du bois, des métaux et du papier peint.
Nous avons déjeuné au restaurant de la Fondation avant de visiter la maison de jeunes de Die Brücke fréquentée par trente deux nationalités.
La maison de jeunes était ouverte aux enfants de six à sept ans issus de familles immigrées de différentes nationalités, dont des enfants d’origine marocaine ne parlant que le rifain ou l’allemand.
Le soir, nous fûmes les invités du Directeur du Travail des Jeunes accompagné d’un représentant du Ministère des Affaires Etrangères.
Le lendemain, nous avons tenu les réunions avec les responsables des différents départements concernés par les Affaires de la Famille, de la Femme et de la Jeunesse.
De nos longues discussions, nous avons retenu que la politique suivie en Allemagne découle des actions en synergie avec la Commune, le Lander et lautorité fédérale, sur la base des principes de pluralité et de partenariat.

Ainsi pour le sport, un Conseil Fédéral désigné par le Gouvernement sur proposition des associations libres, assure le suivi et l’exécution de l’action de politique sportive.
Un rapport est adressé au Bundestag (Parlement Fédéral) tous les quatre ans et examiné en commission ad hoc.

Les crédits sont assurés à hauteur de 60% par la Commune, 35% par le Lander et 5% par l’Etat fédéral.
Au plan de la condition féminine, la Direction responsable (dirigée par une Allemande de l’Est) comprenait 55 personnes dont 47 femmes, suivait la réinsertion dans la vie professionnelle des millions de chômeurs féminins en ex-RDA, engageait la lutte contre la violence au foyer et à l’extérieur, et garantissait l’égalité entre les hommes et les femmes au sein de la société allemande.
Après les séances de travail, nous fûmes invités par le Secrétaire d’Etat à déjeuner dans un grand restaurant huppé de la banlieue de Bonn, en présence de l’Ambassadeur Benjelloun.
Immédiatement après, nous avons pris la direction de Francfort par l’autoroute.
A mi chemin, le long de la vallée du Rhin, non loin du lieu légendaire de la Lorleï, nous avons marqué une halte pour visiter le centre d’accueil d'Oberwesel, réputé pour son organisation et la rigueur, toute germanique, de sa gestion.
Le Directeur, tout fier, nous avait fait visiter l’ensemble des installations (salles de sports, restaurants, salles de conférences, auditorium de musique et maison d’hébergement pour 50 personnes).
Nous sommes arrivés en fin de journée à Francfort et logés dans un hôtel proche des installations sportives de la grande métropole rhénane.
Le lendemain, une réunion de travail fut tenue avec les responsables des institutions olympiques allemandes au Centre de la Société des Sports créé en 1988 pour assurer la préparation de deux cent cinquante athlètes dans quatorze disciplines sportives d’élite.
Le Centre était donné en exemple parmi les vingt bases multidisciplinaires en Allemagne réunifiée (12 en ex-RFA et 8 en ex-RDA).
Les charges étaient assurées par des subventions provenant des Ministères de l’Intérieur (Lander et Fédéral), de la Fédération des Sports de la Hesse et de sociétés privées ou semi-publiques (aéroports, société Mercedes).
Après l’octroi de puissants moyens financiers, l’objectif assigné au sport allemand était d’occuper une place de choix à l’échelon mondial et d’effacer une fois pour toutes les mauvaises prestations enregistrées en 1984 par l’Allemagne aux Jeux Olympiques de Los Angeles.
L’Allemagne comptait en 1994 environ 22 millions d’adhérents aux fédérations sportives, dont plus de 13 millions de jeunes de 6 à 35 ans.
Nos entretiens s’étaient poursuivis autour d’un déjeuner amical au Club des Sportifs pour examiner les axes de coopération en matière de sport de haut niveau.
Quittant Medkouri désireux d’aller voir son fils à Worms, j’avais rejoint l’aéroport pour prendre le vol en partance sur Milan.
***

En octobre 1995, répondant à notre invitation, et venant concrétiser les décisions prises à Bonn, nous avons reçu le Secrétaire d’Etat allemand chargé de la Femme, la Jeunesse, la Famille et les Personnes Agées.
Au cours de son séjour au Maroc, il avait rencontré à Rabat les Ministres chargés des départements sociaux, et effectué un déplacement à Marrakech pour s’informer sur l’organisation régionale de notre ministère et visiter des maisons de jeunes, un centre d’accueil et des réalisations sportives.
Par la suite, en vue de raffermir et consolider nos relations avec l’Allemagne en matière de jeunesse et de promotion de la Femme, un déplacement fut organisé en octobre 1996 à Bonn et à Gelsenkirchen pour rencontrer les responsables allemands et assister à une manifestation socio culturelle animée par l’équipe allemande venue précédemment au Maroc pour s’informer sur la condition féminine et le travail des jeunes femmes en milieu rural et suburbain.
De Bonn, en train, nous avons rejoint Amsterdam où nous avons rencontré les responsables d’origine marocaine de l’action de rééducation des jeunes issus de l’émigration fréquentant le centre ‘’Darna et Darna
En Italie
A l’arrivée à Milan, en provenance de Francfort, Horane, Chef de division du sport d’élite à la Direction des Sports était là qui m’attendait, en compagnie de nos hôtes italiens d’ALOSA et de leur représentant au Maroc, Kamal Kanouni.
Pour l’histoire, il faut rappeler que les responsables d'ALOSA étaient venus à Rabat en décembre 1994 pour proposer leurs services dans la réalisation au Maroc d’infrastructures sportives financées par des fonds d’aide internationaux à des conditions bonifiées.
Après de nombreux échanges de correspondances, la mission en Italie fut enfin décidée en mars 1995 pour aller sur place apprécier l’ampleur et la qualité des travaux réalisés par ALOSA, avant d’élaborer un programme d’unités sportives de proximité dans les petits centres au Maroc.
Installés à l’Hôtel Duque au centre de Milan, nous avons dîné fastueusement sous les lambris de la grande salle d’apparat, arrêté le timing de notre séjour, avant d’effectuer une marche le long de la grande avenue centrale de Milan.
Dès le lendemain, nous avons visité le gigantesque complexe sportif du San Siro, d’une capacité de 80.000 places, géré par une société privée contractuelle avec la municipalité, le Milan AC et l’Inter de Milan.
Le stade du San Siro, dont l’extension avait été réalisée sous la supervision d’ALOSA, peut accueillir 2 millions de spectateurs par an, souvent à guichets fermés.

Les informations fournies avaient montré une bonne santé des clubs utilisateurs, les socios assurant chaque année une confortable assise financière (60.000 socios pour le Milan AC, prix des tickets de 200 DH et 2.000 DH), contrastant avec les misérables recettes engrangées par nos équipes au Maroc.
Après, nous avons rejoint la petite ville de Cantu, à 70 km de Milan, renommée pour ses équipes de basket-ball, où le groupe ALOSA avait réalisé une salle couverte de 7.000 places, conçue en pyramide aztèque et financée par la municipalité.
Après un déjeuner à l’aéroclub, un jet privé nous transporta à Genova où, dès notre arrivée, nous fûmes conduits au complexe sportif, gagné sur des zones insalubres, résultat d’une tractation entre le propriétaire et la municipalité.
Par la suite, nous avons visité le stade Marassi, d’une capacité de 45.000 places, théâtre des matchs de la Sampdoria, avant l’invitation à une collation dans le château d’un descendant d’une grande famille de Genova, suivie d’un dîner au ‘’Club des Grands Noms’’, sous les décors et les tableaux de la Renaissance italienne.
Tard la nuit, par le même jet, nous avons gagné Rome et fûmes installés au Centre des Sports de La Borghesiana, sur les hauteurs, à la périphérie de la ville.
Le Centre, fréquenté par les équipes italiennes et européennes, disposait de possibilités d’accueil, de restauration et d’hébergement de haut niveau, de courts de tennis, de stades de football et d’un département de médecine du sport réputé dans la réhabilitation diligente des athlètes.
Nous avons été à Castelgandolfo, lieu de villégiature des papes et centre de prédilection de la bourgeoisie romaine, puis au domaine de notre hôte italien Fieschi, réputé grand chasseur et producteur d’huile d’olive de qualité supérieure.
L’après midi, nous avons déambulé à Rome avant d’aller au Centre Olympique construit à l’occasion des Jeux Olympiques de 1964, équipé en salles multidisciplinaires, installations d’accueil, piscine couverte, salles de sports de combat, de gymnastique et centre de recherche médico-sportive performant.
Le dimanche pour clôturer notre mission, nous avons assisté au dernier match du calcio, opposant le Lazio de Rome à Brescia, au Stade Olympique où plus de 60.000 spectateurs avaient suivi la partie gagnée par le Lazio de Rome sur le score étriqué de 1 à 0.

Immédiatement après le match, j’avais rejoint l’aéroport de Fiumicino pour prendre l’avion sur Paris où m’attendait mon fils Karim.
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Plus tard en septembre 1995, après la célébration au Maroc du mariage de mon fils Karim et de Zineb Benjelloun, je reviendrai seul en Italie, sur invitation d’Andréa Marani de Vérone, désireux de s’associer à ALOSA pour réaliser le programme d’infrastructures de proximité.
Après un court séjour à Rome, j’avais rejoint Florence par train pour découvrir une ville musée, puis Vérone sur le Pô, connue pour ses arènes, son opéra, mondialement réputé, Aïda de Verdi, son amphithéâtre romain, les monuments en souvenir de Dante, la maison de Juliette perdue dans une ancienne petite ruelle, non loin des berges du fleuve.
J’avais poursuivi mon périple par train en allant à Bologne sur invitation d’un ami géologue Covacchioli, avant de rentrer au pays en transitant par Paris.
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De retour après une absence de dix jours, il fallait reprendre l’examen de la restructuration du Ministère, lancer la préparation du budget 1996 et tenir les réunions ordinaires de coordination avec les directions et les services.
« L’ordre, la discipline, la clarté, la rigueur, ne sont pas le fort de beaucoup de gens de ce Département, habitués à la léthargie, l’insouciance et l’irresponsabilité », m’avait dit un ami.
« L’outil informatique gêne ceux qui sont habitués à travailler dans le brouillard », m’avait dit un agent averti et avisé.
« Tant pis pour les récalcitrants, ils seront simplement lâchés en chemin, c’est bien dommage pour les jeunes qui s’inscrivent dans cette mouvance d’archaïsme », avais-je répondu.

En octobre, comme à l’accoutumée, nous avons mis au point le projet de budget de l’exercice 1996, suivi de réunions au Ministère de l’Intérieur pour examiner les moyens à mettre en œuvre pour relancer le développement des provinces de Meknès et Taza, et au Ministère de la Culture pour évaluer les possibilités de coordination des interventions de nos deux Départements.
En novembre 1995, après de nombreux déplacements en province (Fquih Ben Salah, Khouribga, Béni Mellal, Safi) et l’apurement difficile du contentieux avec la famille Afegrouch (originaire de la région de Zagora) relatif aux tableaux exposés depuis 1974 à la salle Nadira à Rabat,
Avant la fin de l’année, le Conseil d’Administration du Toto Foot qui avait enregistré une amélioration de la situation de la société grâce à l’esprit d’organisation du premier responsable de la gestion, Fadel Drissi, faisant entrevoir pour le Fonds National de Développement du Sport des ressources plus conséquentes que lors des précédents exercices.
Dans un autre contexte, les examens professionnels des fonctionnaires en fin d’année et le recrutement des nouveaux lauréats de l’IRFC furent l’occasion de fortes empoignades entre l’Administration et le corps professoral habitué à la non transparence dans le traitement des résultats.

En France
A l’invitation des autorités françaises, en prévision de la prochaine réunion de la commission mixte, j’avais effectué une mission en France, accompagné de M’rabet, Directeur de l’Institut Royal de Formation des Cadres.
Nous avons visité, successivement, l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP) à Saint Cloud, et l’Institut National des Sports et de l’Education Physique (INSEP) à Joinville.
En ce qui concerne l’INJEP, les ressources s’articulaient autour de 100 personnes, un budget de 4 millions d’euros financé à hauteur de 44% par les ressources propres, 27,5% par des fonds publics et 28,5% par les contributions de l’Union européenne.
Avec les responsables de l’Institut, nous avons convenu de promouvoir notre coopération bilatérale à travers des actions de partenariat, des visites et échanges de jeunes, l’étude en commun des problèmes de formation et le jumelage.
Nous avons noté du côté français une volonté politique réelle d’aller de l’avant, tout en restant pragmatique.
Au niveau de l’INSEP, lieu mythique du développement des sports en France, seul établissement de sport études, qui accueille 2.500 usagers par jour, 950 sportifs permanents, nous avons noté l’organisation de 400 stages annuels au sein de ses 22 centres d’entraînement pour 34 disciplines et 30 filières de formation.
L’INSEP, avec des effectifs permanents de 500 personnes, 90 entraîneurs, dispose d’un département de recherche composé de cinq laboratoires (sociologie, neurosciences, psychologie, physiologie et biomécanique) et développe un secteur audiovisuel, un service de publications, une bibliothèque de 70.000 ouvrages.

Après de nombreuses réunions et déjeuners de travail, nous avons décidé de :
- réactiver la convention de jumelage signée en 1989 entre l’INSEP et l’IRFC,
- réaliser des opérations à court, moyen et long termes, en remplacement des opérations ponctuelles,
- envoyer des missions d’experts de l’INSEP au Maroc pour sensibiliser davantage les fédérations marocaines quant à la dynamisation des actions par la mise en place à l’IRFC de centres de ressources,
- développer les échanges de cadres scientifiques et mettre en circuit un centre de documentation en liaison directe avec les banques de données de l’INSEP.
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A notre retour, après concertation avec les Affaires Etrangères, nous avons convenu de différer la tenue de la Commission mixte, pour nous permettre de mieux préparer les dossiers de coopération et cerner les véritables problèmes en suspens.
A fin décembre, Guy Drut, ministre français des sports, ancien champion olympique du 400m haies, avait effectué une visite rapide à Rabat pour rencontrer les responsables du sport en vue de redynamiser la coopération maroco-française.
Au mois de janvier 1996, le Directeur de l’INSEP était venu au Maroc pour concrétiser les décisions prises, suivi de la réunion à Rabat de la Commission maroco-française en matière de jeunesse et de sports pour constater la réalisation effective des programmes de coopération arrêtées par les deux parties.
Nous avons convenu de poursuivre, de maintenir et développer les activités de coopération en matière de jeunesse, de sports et de formation des cadres, de formation continue et de recyclage des fonctionnaires, d’ingénierie de formation, d’enseignement à distance et de gestion d’un centre de documentation.
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Le mois de décembre 1995 avait enregistré la visite au Maroc d’Issa Hayatou, Président de la Confédération Africaine de Football venu apprécier l’état d’avancement des préparatifs pour la Coupe d’Afrique Juniors.
Par ailleurs, plusieurs réunions furent consacrées à la préparation des Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996.
A Barcelone
Répondant à une invitation de la Jeunesse de Catalogne, je m’étais déplacé du 13 au 17 décembre 1995 à Barcelone pour participer au séminaire sur la ‘’Jeunesse méditerranéenne’’ portant sur les échanges d’informations et d’expériences entre les responsables politiques de jeunesse des pays méditerranéens et l’exploration des futures voies de collaboration entre ces pays.
Le Séminaire supporté par la Commission européenne, tenu à l’Hôtel Plaza, avait combiné des tables rondes et des exposés réunissant des responsables des programmes de jeunesse, de la Fédération Internationale des auberges de jeunesse, des chambres de commerce, du tourisme des jeunes et des représentants des organisations d’étudiants et de la société civile de Catalogne.
L’ouverture était présidée par le Secrétaire Général de la ‘’Genéralitate’’ de Catalogne qui avait mis l’accent sur la nécessité de développer un espace de dialogue dans le bassin méditerranéen et de promouvoir le sentiment d’habiter un espace commun de progrès.
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