Troisieme partie au ministere de la jeunesse et des sports



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La nouvelle équipe gouvernementale d’obédience politique, véritable patchwork de partis de gauche (USFP, PPS), de centre droit (Istiqlal, RNI) et de droite modérée (Mouvement Populaire et Mouvement National Populaire), mit du temps pour sortir de ses fonds baptismaux avant de devenir un gouvernement dit ‘’d’alternance consensuelle’’.
Au début du mois d’avril, à l’occasion d’une cérémonie présidée par Guerraoui, Nawal passa le relais à Moussaoui, ingénieur agricole, membre du Parti du Mouvement National Populaire (MNP) de l’Amghar, Aherdane.
Le Département, dans sa même composition, fut de nouveau érigé en Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Avant de partir, Nawal avait tenu à louer l’immense tâche accomplie au Département en si peu de temps et ce, grâce à la mobilisation des énergies et à la participation de toutes les bonnes volontés.
La page sera vite tournée, et la nouvelle équipe s’était installée avec beaucoup de détermination pour affronter les nombreux défis inhérents à la Jeunesse, l’Enfance, de la Promotion de la Femme et du Sports dans notre pays.

DEUXIEME PERIODE
AVRIL 1998 - JUIN 2000
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Résumé
La nomination d’un ministre politique avait introduit, très rapidement, au sein du Département de la Jeunesse et des Sports, une autre ambiance de travail, durant laquelle nous avons essayé de vivre en bonne intelligence « pour ne pas enrayer la machine ».
Après l’installation du nouveau ministre et son information sur les grands dossiers de l’heure, je m’étais rendu à Barcelone pour participer au Forum ‘’Jeunesse pour l’an 2.000’’, pilotée par la ‘’Generalitate de Catalogne’’.

Dans la préparation de la participation du Maroc au Mondial 1998, nous avons réalisé notre plan d’actions relatif à la présence socioculturelle avant le 10 juin 1998, date de démarrage de la grande fête footballistique dans l’Hexagone.
Après le Mondial 1998, un autre essai de remise en ordre des Comités Provisoires du handball et du cyclisme fut tenté, sans succès.
Le dossier ‘’Assurance sportive’’, à la traîne depuis des années, fut réactivé pour trouver une solution aux arriérés de paiement des cotisations et des prises en charge des sportifs accidentés.
En août 1998, j’avais assisté à Dakar aux Championnats Africains d’Athlétisme, qualificatifs pour le Championnat du Monde à Johannesburg.
En octobre 1998 fut organisée la semaine de lutte contre la pauvreté clôturée à l’IRFC par le du Prince Héritier, Sidi Mohammed.
Le Gouvernement de Me Youssoufi, au grand complet, organisa à deux reprises à l’IRFC, des journées de réflexion sur le Plan de développement économique et social.
Dans le cadre de la décentralisation des activités du Département, deux nouvelles délégations furent créées.
A fin 1998, Le Roi Hassan II avait présidé au Palais des Congrès de Marrakech l’ouverture du Colloque sur l’emploi des Jeunes.
A Agadir, l’Equipe Nationale de football euphorique, avait surclassé son homologue bulgare. 
En décembre 1998, une délégation chinoise était venue finaliser les termes du contrat des piscines semi-olympiques à Fès, Kenitra et Marrakech.
Nos relations avec l’Union Européenne avaient fait l’objet d’un examen approfondi dans le cadre du programme MEDA relatif à la réalisation d’installations sportives sommaires de proximité.
Le dossier de la Coupe du Monde 2006 fut officiellement lancé avec la nomination par le Roi d’un Haut Commissaire chargé de l’élaboration d’un nouveau dossier de candidature du Maroc.
Début février 1999, une mission nous avait menés en Espagne, dans le cadre de notre politique de mise en place de nouveaux équipements sportifs de proximité,
Le 23 juillet 1999, le Roi Hassan II est mort ; ce fut un véritable séisme national.
En août 1999, aux Championnats du Monde d’Athlétisme à Séville, Guerrouj sur le 1.500m et Nezha Bidouane sur le 400m haies, avaient remporté deux médailles d’or.
En octobre 1999, le Roi Mohamed VI posa la première pierre du grand stade de football de Casablanca/Bouskoura, marquant ainsi la volonté du Maroc de demeurer candidat à l’organisation du Mondial 2006.
En novembre 1999, s’était tenue la réunion des ministres arabes des sports pour marquer le soutien à la candidature marocaine pour l’organisation du Mondial 2010.
Une mission fut entreprise à Dakar pour accompagner le champion Guerrouj, désigné pour recevoir des mains du Président sénégalais, le Prix Abdou Diouf.
En décembre 1999, j’avais assisté à Sao Paulo et à Rio, aux différentes phases du Championnat du Monde des Clubs Champions, l’Afrique étant représentée par le Raja de Casablanca.
En février 2000, j’avais accompagné l’Equipe Nationale à Lagos au Nigeria, dans le cadre de la phase finale de la coupe d’Afrique des Nations.
Après un troisième voyage en Chine pour finaliser le contrat de réalisation de trois piscines de proximité, j’avais quitté brutalement le secteur de la Jeunesse et des Sports pour une seconde traversée du désert.

Un Ministre de mouvance politique
Moussaoui n’était pas un inconnu pour moi, l’ayant rencontré comme représentant du Ministère des Transports aux réunions d’arbitrage entre l’OCP et l’ONCF sur les tarifs de transport des phosphates.
Dès l’officialisation de sa nomination, je lui avais rendu visite à son domicile au quartier de Hay Ryad, pour, d’une part le féliciter, et d’autre part lui marquer mon réel souhait de collaboration avec lui, dans le cadre de l’amitié et de la considération réciproques que nous nous témoignions depuis des années.
J’avais insisté pour que son Cabinet travaillât en synergie avec l’Administration pour coordonner les orientations de la politique du nouveau gouvernement en matière de Jeunesse et de Sport.
Il me semblait que mon message était compris.
De prime abord, nous avons espéré que l’arrivée d’un ministre ‘’politique’’ ne viendra pas rallumer ou attiser la guéguerre partisane au sein d’un Département aux relents claniques, et des fois soumis aux influences de nombreux mouvements associatifs et syndicaux de tous bords.

Moussaoui, entouré d’une nouvelle équipe au Cabinet, avait d’abord prôné la rigueur, la transparence, la diligence et la célérité dans la préparation et le traitement des dossiers du Département.
A plusieurs reprises, il n’hésita pas à tester le Secrétariat Général et les Directions pour connaître leur réactivité à ses instructions, notamment à l’occasion de la préparation du projet de Loi des Finances 1998/1999.
Comme après tout changement, les nouveaux arrivants avaient fait du zèle en demandant moult documents, notes, études, etc., manière pour eux de marquer leur prééminence, face aux responsables en place.
En tant que coordinateur et animateur des actions de l’ensemble des directions, il m’avait fallu à plusieurs reprises, et de bonne foi, intercéder auprès du Ministre pour ne pas brouiller ses relations avec les Directeurs.
Dans cette situation quelque peu inconfortable « encore une fois, malgré la tempête, le roseau a plié sans rompre ».
Tous ensemble, avec le nouveau Ministre, nous avons vécu les premiers temps en bonne intelligence ‘’pour ne pas enrayer la machine’’.
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Au mois d’avril 1998, pour boucler le cycle des réunions relatives à la promotion de la Jeunesse dans le pourtour méditerranéen, je m’étais rendu, en compagnie de mon épouse, à Barcelone pour participer au Forum ‘’Jeunesse pour l’an 2.000’’.
Au cours de cette manifestation, pilotée par la ‘’Genéralitate de Catalogne’’, j’avais présenté deux exposés sur les problèmes de la jeunesse marocaine et sur les perspectives pour le prochain millénaire.
Profitant de notre séjour dans la métropole catalane, ville en pleine mutation, et grâce à la bienveillance d’un ami qui nous avait prêté sa carte de socio du Barça, nous avons assisté à une grande messe de football dans l’immense stade du Noue Camp, où 120.000 personnes, organisées et bon enfant, avaient suivi, avec un enthousiasme débordant, le match entre le FC Barcelone, devenu champion d’Espagne, après un résultat nul avec Saragosse.
Au retour de Barcelone, Moussaoui me confia le dossier de préparation et de mise en place des manifestations socioculturelles, artistiques, touristiques et artisanales, à organiser en France dans le cadre du Mondial de Football 1998.
Plusieurs séances de travail furent tenues avec les départements concernés (Tourisme, Finances, Culture, Communication et Information), suivies de missions de coordination en France pour élaborer les programmes d’activités, en collaboration avec les services de l’Ambassade du Maroc, l’Artisanat et l’Office National du Tourisme à Paris.
Ainsi, l’accent fut mis sur l’organisation de manifestations culturelles et artistiques sur le circuit du Métro parisien aux stations Stalingrad, Barbès et Nation, et en province à Montpellier, Saint Etienne et Nantes, villes qui abriteront les évolutions de l’Equipe Nationale de football.
Des troupes folkloriques, des artisans et des spécialistes culinaires, furent envoyés du Maroc par avion et par voie maritime pour animer ces manifestations.
Ces programmes avaient nécessité une enveloppe budgétaire exceptionnelle et spécifique de deux millions de dirhams que le Ministère des Finances devait débloquer rapidement pour faire face aux dépenses urgentes.
Durant deux mois, malgré les tergiversations des Finances et les retards dans les déblocages et la mise en place des crédits, nous avons réalisé notre plan d’actions avant la date fatidique du 10 juin, jour du premier match à Montpellier de l’Equipe Nationale, grâce au travail d’une équipe, restreinte et motivée.
De plus, l’aide financière rapide et bienveillante du nouveau Président du Groupe OCP, Mourad Chérif, ancien patron du Groupe ONA, et ami de longue date, avait permis de renflouer la trésorerie de l’opération.
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Le 13 mai 1998, sur le chemin de l’aéroport d’Orly, après une dernière réunion de mise au point sur les préparatifs des manifestations avec l’Ambassadeur du Maroc, Berrada, j’avais appris la naissance à Paris de mon petit fils Shems, venu égayer le foyer de Karim et Zineb.

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Avant le Mondial 1998, le Trophée Hassan II de football avait été organisé à Casablanca, avec la participation des équipes de France, d’Angleterre, de Belgique et du Maroc, et eut un grand succès populaire et médiatique.
Remporté par l’équipe de France, avec toutes ses vedettes, il fut un bon présage pour les Tricolores.
Au cours de la période de concentration et de préparation dans la région d’Aix-en- Provence, l’Equipe Nationale de football s’était bien comportée face au Chili (1 à 1).
J’eus le grand plaisir d’assister à ce match en présence de milliers de supporters marocains installés dans la région des Bouches-du-Rhône.

Durant le Mondial, elle s’était distinguée face à ‘’l’ogre norvégien’’ à Montpellier (2 à 2), avait lourdement chuté face au prestigieux Brésil à Nantes (3 à 0), avant de terminer brillamment contre l’Ecosse à Saint Etienne (3 à 0), avec en souvenir un véritable feu d’artifice de nos footballeurs menés par un Bassir étincelant.
J’avais assisté à ce match mémorable, en accompagnant le Ministre et le Général Benslimane.
Malheureusement, malgré ce retentissant exploit, l’Equipe Nationale coachée par Henri Michel, ne s’était pas qualifiée pour le deuxième tour, par suite des manipulations à l’occasion du match Norvège-Brésil.
Nous avons assisté sur la pelouse du stade de Saint Etienne à une séance de pleurs et de désolation de nos footballeurs à l’annonce de la qualification des Nordiques après un pénalty de complaisance qui leur avait été accordé à la dernière minute de leur match face aux Brésiliens.
En guise consolation, l’Equipe Nationale fut reçue en grande pompe à son retour au Maroc par le Roi Hassan II et une population en liesse à Rabat et Casablanca, fière des ‘’prouesses de son équipe’’.
La finale au nouveau Stade de France à Saint Denis, arbitrée par le Marocain Belqola, fut remportée sur le score sans appel de 3 à 0, par une superbe équipe de France menée par Zidane, aux dépens dune pâle équipe du Brésil, à l’image de Ronaldo et de ses coéquipiers complètement éteints et asphyxiés par les Tricolores.
Le ‘’referee’’ marocain Belqola fut chaleureusement félicité sur les lieux par le Président Chirac et par l’ensemble de la presse sportive pour la pertinence et la justesse de ses décisions, dont notamment l’expulsion de l’arrière central tricolore, Dessailly, objet de deux cartons jaunes.

Il faut noter pour l’histoire que nos manifestations socioculturelles à Paris et en province eurent un immense succès en faisant connaître notre pays à des milliers de visiteurs venus en France pour le Mondial.
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A la fin du mois de juin 1998, Karim et sa petite famille avaient regagné le bercail après un long séjour qui avait démarré à Montpellier en août 1987.
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Après le Mondial 1998, malgré les échecs précédents, un autre essai de remise en ordre des Comités Provisoires du handball et du cyclisme fut tenté pour tenir les assemblées générales.
Malheureusement les factions s’étaient opposées à toute solution de transparence et de progrès ; les deux disciplines sportives pâtiront longtemps de ces comportements loin de l’éthique et de l’esprit sportifs.
Le dossier ‘’Assurance sportive’’ à la traîne depuis des années, fut réactivé pour trouver une solution aux arriérés de paiement des cotisations et des prises en charge des sportifs accidentés.
Là aussi, nous n’étions pas sortis de l’imbroglio de ces arriérés et des responsabilités légalement dévolues aux Fédérations sportives.
Le Comité National Olympique fut requis pour proposer une solution appropriée, en établissant les listes des sportifs réellement accidentés, tout en n’écartant pas la possibilité d’une protection commune avec la Fédération des Sports Scolaires relevant du Ministère de l’Education Nationale.
Au cours du mois de juillet, furent organisés la traditionnelle exposition des travaux des Foyers féminins, la finale de la Coupe du Trône de handball, les épreuves d’athlétisme sur route à El Jadida, l’inauguration de la Maison des Jeunes de Marrakech Médina, et le lancement au Centre de Bouznika de la campagne des colonies de vacances de l’été 1998.
La préparation du budget 1999 fut laborieuse pour ‘’tenter’’ d’inscrire plus de crédits, malgré les réticences rédhibitoires du Ministère des Finances opposé à toute dérive haussière des dépenses de fonctionnement et d’investissement.
Dans le domaine de la promotion interne, malgré toutes les précautions draconiennes, en ayant recours à l’outil informatique, le concours pour la promotion interne des fonctionnaires avait soulevé un grand tollé par suite d’avaries sur le système de contrôle des résultats.

Serait-ce un sabotage de notre action de transparence et d’équité  prônée à cor et à cri depuis son arrivée par le nouveau ministre ?
Il était difficile de le savoir, d’autant plus que l’Inspection Générale, chargée de piloter l’opération, avait donné l’impression de l’avoir elle-même perturbée.
« Dans ce Ministère ingouvernable, la transparence et l’équité sont de vains mots », avait fait remarquer un connaisseur du milieu.
Une atmosphère de suspicion avait mis à nu l’existence au sein du Département de nombreuses cellules et niches de nuisance, de désordre et de zizanie, décidées à saboter toute action novatrice.
Des médisances s’étaient déchaînées avec une violence inouïe contre l’action du Ministre, du Cabinet et de l’Administration.
De plus, le malaise avait commencé à s’installer au sein du Département avec la parution dans la presse d’articles pernicieux, dénigrant les responsables, ravivant le doute et les basses accusations.
Ces actions occultes menées par des groupuscules d’obédiences politiques diverses et par médias interposés, visaient à décrédibiliser notre Département connu pour être le théâtre, facilement accessible, pour la confrontation sans merci.
Le Ministre désireux, en tant qu’homme politique, avait préféré opérer une reculade stratégique en annulant purement et simplement les épreuves relatives aux éducateurs et aux techniciens de deuxième grade.
A la délégation de Khénifra, les agissements des représentants syndicaux affiliés à la Confédération Démocratique du Travail, désireux de marquer leur prééminence à la veille de la Fête du Travail du 1er mai, avaient perturbé l’activité durant plusieurs semaines.
Le Ministre, tout en privilégiant le dialogue pour désamorcer la crise, prit la décision de muter les agitateurs dans d’autres centres, suscitant une levée de boucliers de la part des syndicats quant à l’iniquité de cette mesure d’éloignement.
En août 1998, après le grand succès du Championnat du monde de cross à Marrakech, à la demande insistante de la Fédération d’Athlétisme, j’avais effectué une mission à Dakar pour assister, en compagnie de Nawal, redevenue membre influent de la Fédération Internationale d’Athlétisme (IAF), aux Championnats Africains d’Athlétisme qualificatifs pour le Championnat du Monde à Johannesburg.
Ce fut une grande manifestation sportive au plan des performances, mais un fiasco au plan populaire, le public ayant peu suivi des différentes épreuves de la grande messe de l’athlétisme africain présidé par l’ancien sprinteur sénégalais, Lamine Diack, devenu plus tard Président de l’IAF.
J’eus l’occasion de rendre visite au Ministre sénégalais des sports, d’assister à une grande réception à l’Ambassade du Maroc en l’honneur des athlètes et de rencontrer le responsable local de la MAP, Khabachi, originaire de Taouz au Tafilalet, promu peu de temps après Directeur Général de l’institution.
Avec grand plaisir j’avais retrouvé Dakar, ville en plein essor urbanistique, après mon dernier passage en 1979 au retour d’une mission en Guinée.
A contrario, à l’île de Gorée au large, ancien centre de transit des esclaves vers les Amériques, et malgré le tapage médiatique fait autour de la visite du Président des Etats-Unis, Clinton, la situation n’avait pas beaucoup évolué.
Seules quelques activités, liées à la pêche et au tourisme de week end, subsistaient et végétaient dans un environnement dominé par le triste souvenir des envois massifs d’esclaves noirs vers les plantations de coton et de canne à sucre de la lointaine Amérique du Nord et des Caraïbes.
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En octobre 1998 fut organisée la semaine de lutte contre la pauvreté pour laquelle notre Département avait apporté sa contribution par le biais de ses cadres et de ses installations socio-éducatives de l’IRFC à Rabat et du centre Moulay Rachid à Bouznika.
La cérémonie grandiose de clôture à l’IRFC, fut rehaussée par la présence du Prince Héritier, Sidi Mohammed.
Par ailleurs, le Gouvernement de Me Youssoufi, au grand complet, organisa à deux reprises au Centre Moulay Rachid de la Mamora relevant de l’IRFC, des journées de réflexion sur le Plan de développement économique et social, redevenu un des axes prioritaires de l’action du Gouvernement d’alternance.
Nous avons espéré, qu’en choisissant notre centre où nous avons assuré toute la logistique des réunions, le Gouvernement apprécierait les immenses besoins de la jeunesse marocaine traversée par des courants contestataires et exposée aux affres du chômage et de l’exclusion, à l’instar des lauréats issus de nos centres de formation des cadres de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion féminine.
Dans cette optique, à notre niveau, la situation à l’IRFC fut examinée avec la plus grande attention pour mettre un terme aux rumeurs malveillantes sur son devenir, pour essayer de trouver une solution appropriée au recrutement des lauréats des promotions des années 1996, 1997 et 1998.
Dans un autre contexte, nous avons essayé d’éliminer et de minimiser les difficultés persistantes d’insertion des lauréats, en adoptant une politique de formation et de recyclage des fonctionnaires, légitimement désireux d’améliorer leur situation professionnelle et matérielle.
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Dans le cadre de la décentralisation des activités du Département, deux nouvelles délégations furent créées à la préfecture de Fahs-Béni Makada (Tanger) et à la nouvelle province de Jérada.
A cette occasion, je m’étais déplacé pour installer les nouveaux délégués en présence des Gouverneurs, tous les deux satisfaits de notre initiative heureuse pour développer des actions de proximité dans leur commandement respectif.
A Jérada particulièrement j’avais retrouvé le milieu minier plongé dans les affres de l’arrêt progressif de la production de charbon, attendant une hypothétique reconversion dune partie du personnel à d’autres activités dans la région de l’Oriental, comme la reprise des terrils et l’exploitation artisanale des anciens quartiers affleurants abandonnés il y a plusieurs décennies.
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Une nuit de Ramadan, accompagnant le Général Benslimane dans un jet, nous avons assisté à Agadir à un match amical de football opposant l’Equipe Nationale à son homologue bulgare menée par un Stoichkov nerveux.
La partie fut remportée de haute lutte par les Lions de l’Atlas sur le score sans appel de 4 à 1, au grand bonheur des Soussis venus nombreux applaudir chez eux l’exhibition de l’Equipe Nationale.

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L’année 1998 s’était achevée avec l’arrivée d’une délégation chinoise venue finaliser les termes du contrat des piscines à Fès, Kenitra et Marrakech.
L’année 1999 avait démarré avec la volonté affirmée du Gouvernement de mettre en place une véritable politique sociale en suscitant un dialogue permanent.
Notre Département orienté essentiellement vers la satisfaction des besoins des jeunes, était de ceux qui pourraient tirer profit de cette nouvelle politique.
En janvier 1999, à Bouznika, un séminaire avait regroupé les associations de jeunesse pour poursuivre l’examen du projet de loi sur le mouvement associatif et les activités des jeunes, et ce, malgré les attaques acerbes des adversaires de toute avancée dans ce domaine sensible.
Une opération de sensibilisation des jeunes fut lancée pour désigner les représentants du Maroc au Festival de la Jeunesse en 2.000 à Hawaï.
La clôture grandiose de ce grand rassemblement à Bouznika fut présidée par le Prince Héritier Sidi Mohammed.

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Nos relations avec l’Union Européenne avaient fait l’objet d’un examen approfondi dans le cadre du programme MEDA relatif à la réalisation d’installations sportives sommaires de proximité.
Cette opération visait à soustraire la jeunesse des petits centres urbains et ruraux à la tentation de désoeuvrement et de drogue.
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