Université Charles-de-Gaulle, Lille III contrat d’établissement 2006 – 2010
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Université Charles-de-Gaulle, Lille III Contrat d’établissement 2006 – 2010 Demande de reconnaissance d’une unité de recherche (ERTÉ interne, rattachée à CERSATES, UMR 8529) Nom de l’unité : Culture informationnelle et curriculum documentaire Responsable : Annette Béguin Plan Cadre institutionnel et composition de l’équipe 4 Établissement d’accueil 4 Note de synthèse sur le projet scientifique : Culture informationnelle et curriculum documentaire 11 Exposé du problème à résoudre et origine de la demande 11 Contexte 22 Acquis scientifiques 25 Contrats de recherche 25 ANNEXE 1 41 ANNEXE 3 44 ANNEXE 4 45 Explicitation du projet scientifique Cadre institutionnel et composition de l’équipeÉtablissement d’accueilUniversité Charles–de–Gaulle, Lille III Unité de recherche d’appui L’ERTé s’inscrit dans un projet de nouvelle UMR regroupant :
La nouvelle structure d’accueil GERICO (Groupe d’Etudes et de Recherche Interdisciplinaire en Information et Communication), qui demande le statut d’UMR, comptera au total 62 membres dont 32 enseignants-chercheurs et 29 doctorants. Elle sera localisé sur 2 sites (Roubaix et Villeneuve d’Ascq) et 3 UFR. Elle est centrée sur la question des connaissances, des savoirs et des informations dans la société contemporaine :
Cette future UMR groupe des équipes lilloises de chercheurs en sciences de la communication et en sciences sociales selon trois axes principaux :
Les recherches, dans ces trois axes, portent tantôt sur des micro-processus langagiers et cognitifs, tantôt sur des macro-systèmes stables organisés, tantôt encore sur des processus intermédiaires correspondant à des dynamiques d’innovation et de création culturelle, sociale et économique. Les deux caractéristiques principales de l’approche sont l’interdisciplinarité et l’approche multiniveaux :
Le rassemblement entre les compétences garantit les débats entre chercheurs, la réflexion et le travail collectif. Les trois axes se définissent comme suit : Axe 1 : les dispositifs technologiques et leur dynamique de développement Cet axe de recherche porte sur les dynamiques d’innovation relatives aux TIC (Technologies d’Information et de Communication). Ceci concerne tout autant les modalités et contextes de développement et d’insertion sociale des technologies que les dynamiques de restructuration des relations sociales liées aux médias électroniques et à Internet. Il comporte trois dimensions d’étude :
En résumé, l’axe “ Dispositifs technologiques, dynamique des usages et objets communicationnels ” conçoit les dimensions des logiques techniques et sociales liées à la diffusion des dispositifs et des objets communicationnels, depuis l’analyse des supports numériques jusqu’à l’évaluation des représentations construites en ligne, en intégrant un travail de modélisation et d’analyse du traitement mis en oeuvre par divers groupes d’acteurs. Axe 2 : La dynamique d’innovation et de création sociale liée à ces dispositifs Le second axe souligne la dimension collective et organisationnelle des processus de création et de production. Deux traits sont étudiés :
Cette thématique conçoit l’apparition des communautés comme l’émergence d’un espace intermédiaire de participation et de solidarité articulant différentes dimensions : économique, éthique, normative et sociale. Une analyse à plusieurs niveaux devient donc une condition nécessaire. Ainsi, les dimensions macro-sociales liées à la mondialisation et aux modèles nouveaux de citoyenneté ne peuvent être ignorées, de même que le statut de l’information dans nos sociétés contemporaines et la question de son contrôle ou de son appropriation privative ou publique, de sa soumission à des logiques marchandes ou à des logiques non marchandes. L’analyse des régulations constitue par ailleurs une dimension importante des études. Elle concerne à la fois l’observation des activités et des justifications portées par les acteurs, la reconfiguration des positions, des statuts et des autorités, dans des contextes variés : collectifs d’artistes, groupes de développeurs du logiciel libre (Linux, Apache, GNU, Webcam TV en Open-Source) ou de logiciels professionnels (technologies de la langue), management des connaissances dans une firme, pratiques collaboratives entre étudiants à l’université ... En résumé, ce deuxième axe vise donc un objectif de modélisation (ramener la diversité des entreprises et des objets observés à un ensemble limité de modèles de production et de diffusion), une réflexion interdisciplinaire sur la nature particulière des processus de rationalisation et/ou d’industrialisation d’objets marqués par leur forte spécificité (culturelle, créative, informationnelle, éducative), l’enjeu étant de décrire les nouveaux modes d’engagements et les nouvelles règles du jeu qui se construisent et s’expérimentent, par exemple à l’intersection de logiques privé/public/tiers secteur. Axe 3 : les processus de médiatisation, médiations
Le troisième axe explore la notion de médiation dans sa relation au langage et à la communication. Il explore en particulier les processus de médiatisation et de médiation dans l’exercice de la parole publique, la dynamique et l’émergence de construction et de circulation des discours sociaux. Les chercheurs privilégient l’analyse des discours, des images, des sons, des textes circulant dans les espaces sociaux et professionnels, en articulant cette analyse à celle des logiques et stratégies d’acteurs, dans des environnements marqués ou non par la montée en puissance de l’outillage numérique appliqué à la communication. Ils s’attachent également à la transformation du regard porté sur les médias et aux processus de transitions inter-médiatiques (emprunts, contaminations, différenciations entre médias dits classiques et médias dits nouveaux…). Ils privilégient pour ce faire des approches centrées soit sur l’analyse des discours et des textes, soit sur l’observation des pratiques. Les études sont menées selon deux dimensions :
Une composante importante des travaux dans cet axe prend en compte les aspects linguistiques, sémiotiques et pragmatiques liés à l’utilisation des média, des interfaces, et des textes … sans la couper de la dimension psychologique et sociale des lectures et des usages. Le langage est considéré ici comme médiation symbolique, support de formats et d’architectures. Les travaux portent sur l’évaluation des outils de traitement automatique du langage, les activités exercées par les documentalistes et les usagers autour des langages et outils documentaires, les transitions d’information d’un média à un autre et la réappropriation sociale, à travers, par exemple, les opérations de numérisation des fonds anciens de bibliothèques, la réutilisation des images télévisées à la télévision ou sur Internet, l’apparition de nouveaux formats éditoriaux comme le langage XML…). D2 - La dimension culturelle et politique des phénomènes communicationnels Les thématiques de la médiation concernent aussi les relations à l’espace public. Plusieurs thèmes relèvent de cette approche, comme : l’étude des transformations des dispositifs et de l’espace médiatique . L'approche socio-discursive des transformations médiatiques conduit à observer dans l'espace public les processus de co-construction des discours sociaux auxquels participent des acteurs de statuts différents et relevant d'univers distincts. l’étude des médiations culturelles dans la construction symbolique des identités et des territoires : rôle des dispositifs de la création et de la diffusion culturelles, des politiques des organisations culturelles et de leurs acteurs dans la construction sociale des représentations, qu'il s'agisse de la représentation des phénomènes sociaux, de la construction des identités, de la construction sociale et symbolique des territoires. l’étude de la construction des identités personnelles : une attention particulière est portée à la manière dont des dispositifs technologiques et des objets communicationnels sont utilisés comme supports de la construction identitaire (matériau médiatique mobilisé dans le cadre de la réflexion sur soi ; formes d’identités narratives suscitées par certains dispositifs sociaux ou culturels – qui enjoignent de “ se raconter ” – ou rendues possibles par les nouveaux médias, par exemple sous la forme de réalisation de pages personnelles sur le web, etc.). Ces axes de recherche irriguent une mention de master “ Sciences de l’Information et de la Communication ” habilité à Lille 3. Ce master comporte un important ensemble de formations en documentation dans les entreprises et les organisations. Les résultats du projet d’ERTé pourraient être directement réinvestis dans les formations (Master et CAPES de documentation). Accord du Porteur de projet de la future UMR Elisabeth Fichez : Professeur en Sciences de l’Information et de la Communication, directrice de l’actuel GERICO, équipe d’accueil. Appartenance à l’École Doctorale ACCES de l’université Charles-de-Gaulle, Lille III, (ACCES : Apprentissage, Comportements, Communication, Éducation et Société ) Directeur : Frédéric Jouneau Chercheur responsable de l’ERT Annette Béguin : Professeur en Sciences de l’Information et de la Communication à Lille 3. D’abord Directrice d’Etudes en formation des professeurs de collège, elle a alors participé à des recherches de l’INRP sur la lecture, les pratiques documentaires des élèves et les usages des nouvelles technologies dans l’enseignement. Elle a été nommée à Lille 3 en 1992, et a dirigé de 1999 à 2004 l’UFR IDIST (Information Documentation et Information Scientifique et Technique). Elle a participé au jury du CAPES de documentation et suit, depuis 1992, l’organisation des formations en documentation de l’IUFM de Lille. Elle a fait partie du comité de rédaction d’Inter BCD. Elle fait partie des comité de rédaction d’Inter CDI et de Spirale (revue en Sciences de l’Education) pour ce qui concerne les problèmes des nouvelles technologies appliquées à l’enseignement et de la documentation en milieu scolaire.
Remarques : Plusieurs DEA et Thèses en cours peuvent s’inscrire dans cette ERTé :
NB : Voir les lettres d’accompagnement ci-dessous. Partenaires scientifiques
Partenaires institutionnels du secteur éducatif et universitaire
Associations ou organismes professionnels impliqués
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