Université de rouen


LPH 252 Langue complémentaire obligatoire



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LPH 252 Langue complémentaire obligatoire

L'étudiant choisit une des trois formules de cours suivantes :


LCL (L1, L2, L3) Grec

Anne-Lise WORMS
Ce cours est destiné à tous les étudiants, débutants ou continuants en grec. Il a pour objet de se familiariser avec le grec philosophique à travers la lecture et le commentaire de textes d’auteurs grecs (Platon, Aristote, Épicure, Épictète, Marc Aurèle…) en édition bilingue.
LPH (L1, L2, L3) Latin

Clara AUVRAY
Ce cours est destiné à tous les étudiants, débutants ou continuants en latin. Il a pour objet de se familiariser avec le latin philosophique à travers la lecture et le commentaire de textes d’auteurs latins (Cicéron, Lucrèce, Sénèque...) en édition bilingue.
LPH252A/LAL614 Allemand

Natalie DEPRAZ/Alexandra RICHTER
Martin Heidegger : Was heißt Denken

Nous aborderons ce texte fondamental (qui est au programme de l’agrégation de philosophie cette année) sous l’angle de la traduction. Car le cours sur Qu’appelle-t-on penser ? de 1951-1952 aurait tout aussi bien pu s’intituler Qu’appelle-t-on traduire ? Au cœur de cette réflexion sur la fin de la philosophie et le début de la pensée se trouve la question de la langue et du passage d’une langue à une autre (qui peut être la même), et plus précisément du passage de l’étant à l’Être qui constitue la véritable tâche de la pensée, un effort de traduction. C’est en abandonnant le rapport « philosophique » à la langue et en se tournant vers la poésie et les présocratiques que la pensée pourra enfin penser l’Impensé. « Nous accédons à ce que l’on appelle penser si nous-mêmes pensons. Pour qu’une telle tentative réussisse nous devons être prêts à apprendre la pensée. Aussitôt que nous nous engageons dans cet apprentissage, nous avons déjà avoué par là que nous ne sommes pas encore en pouvoir de penser. »


En s’appuyant sur une méthodologie désormais consolidée, les étudiants en philosophie et les étudiants en études germaniques sont appelés à travailler ensemble et à croiser leurs compétences. Le but n’est pas une acquisition complète de la langue allemande ou une formation accélérée en philosophie, mais un approfondissement ponctuel à partir d’un ancrage disciplinaire bien défini. Pour les philosophes, l’allemand constitue une langue étrangère qu’ils découvriront à travers le prisme de la philosophie qui leur est familier. Pour les germanistes à l’aise en allemand, la philosophie, de par son usage particulier de la langue, la leur rend étrangère. Un travail de traduction de part et d’autre sera donc indispensable.
Bibliographie

Martin Heidegger, Was heißt Denken ? Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1997.

Martin Heidegger, Qu’appelle-t-on penser ?
Contrôle des connaissances :

50% contrôle continu, 50% contrôle terminal (écrit de 4h)


L 2 – S 3




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