Université du québec à montréAL



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Résumés de mémoires
NEVEU, Bruno, Perceptions et représentations de la par­ti­cipation des Canadiens aux campagnes militaires de 1944 et 1945 dans la presse régionale normande. Mémoire de maîtrise en histoire, 2002, 166 pages.
Direction : Robert Comeau et Serge Bernier
Le souvenir de la Deuxième Guerre mondiale est encore incrusté dans la mémoire collective française. La Libération a été un moment fort, une explosion de joie dans tous les territoires libérés.
Parmi les libérateurs venus d’outre-mer figurait une modeste armée canadienne. La Normandie, lieu de ba­tailles intenses pendant près de trois mois, a eu la chance d’être la première région libérée de France mais aussi le malheur d’avoir subi des pertes immenses.
D’une part, la parution régulière de la presse nor­man­de depuis 1944 qui rapporte les commémorations dans la presse locale, pendant le demi-siècle qui suit, nous permet d’analyser la perception de la participation militaire des Ca­nadiens. À travers les témoignages de la presse nor­mande, nous découvrons que le souvenir des soldats cana­diens s’est maintenu, mais ils nous ont surtout dévoilé l’attention singulière dont bénéficiaient les Canadiens français.
D’autre part, le regard porté sur les actes com­mé­mo­ratifs pendant cinquante ans confirme l’évolution des rap­ports qu’ils entretiennent avec la population. Au cours de cette période, la mémoire normande, au sujet des Cana­diens, s’est institutionnalisée. Les célébrations plus intimes de 1944 à 1946 dédiées aux soldats canadiens ont fait place à des commémorations plus imposantes et interal­liées. La plus remarquable de ces célébrations est celle du 6 juin, en mémoire du Débarquement. Amorcé dès 1945, l’engouement pour cette date anniversaire s’est développé en 1964 et s’est affirmé à partir de 1974.
Alors que, jusqu’en mai 1945, la presse fournissait des nouvelles du front, elle rapporte depuis, indirectement, l’état des contacts entre Normands et soldats canadiens. Diffé­rents facteurs ont influencé l’état de la perception des Normands. Les Canadiens vont détenir une place fort en­viable dans le cœur des Normands. Le premier facteur a, sans conteste, été provoqué par la fierté et la joie d’être délivré par des Canadiens qui s’exprimaient dans la même langue qu’eux. Les origines communes qui les unissent n’ont pas manqué d’être soulignées. Pour cette raison d’or­dre psychologique, le Canada n’est plus seulement un allié modeste, il devient un parent retrouvé.
Enfin, par les commentaires de la presse, il est in­dé­niable que la dualité biculturelle et binationale du Canada ne fait aucun doute dans l’esprit des journalistes normands.
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PELCHAT, Catherine, Une héroïne tragique : la prostituée dans l’imaginaire réfor­ma­teur, New York, 1830-1917. Mémoire de maîtrise en histoire, 2002, 192 pages.
Direction : Isabelle Lehuu
Ce mémoire s’intéresse aux réformateurs qui ont lutté contre la prostitution, à New York entre les années 1830 et 1917. Il vise, de manière générale, à analyser leur discours, afin de cerner les contours et la nature de leur imaginaire entourant la pros­ti­tu­tion et l’importance symbolique de la prostituée pour ces hommes et ces femmes, issus pour la plupart de la classe moyenne montante. Plus spéci­fique­ment, il a été tenté de dé­mon­trer que les grandes figures de cet imaginaire varient peu au cours des décennies, tout en s’ajustant au contexte spécifique de trois grandes pério­des, soit les années 1830-1858, 1858-1900 et 1900-1917. Par ailleurs, il est postulé que l’importance incon­tour­na­ble de la fem­me dans l’imaginaire réformateur explique en grande partie la puissante symbolique de la prostitution. Aussi, à l’instar de plusieurs essais historiques, ce mémoire avance l’idée selon laquelle le discours sur la prostitution sert aux réformateurs de véhicule pour manifester leur insa­tisfaction face aux changements rapides de la société ur­baine. Enfin, il est affirmé ici que cet imaginaire entourant la prostitution entretient des rapports étroits avec l’univers lit­téraire, lui assurant ainsi une plus vaste diffusion. Ré­pon­dre à ces ques­tions nécessite un éventail de sources aussi varié que possible, dans lequel, particuliè­re­ment, les cau­ses supposées à la prostitution ont été analysées.
L’examen de ces sources, principalement des essais de réformateurs et des romans, a permis d’établir l’exis­tence d’une dynamique victimisante, axée sur les pré­da­teurs urbains et l’exploitation de la femme, ces deux grands axes s’ajustant aux maux spécifiques aux trois époques déterminées. À travers leurs écrits, réformateurs et écri­vains dénoncent, d’une part, le traitement réservé aux fem­mes en milieu urbain, et proposent en filigrane une re­dé­fi­ni­tion de la femme, selon les valeurs en évolution de la classe moyenne. En observant de plus près chacune des époques, on peut voir que le discours sur la prostitution reflète les angoisses de son temps, principalement en ce qui a trait à l’immoralité et à l’impersonnalité des rapports humains dans la ville. On découvre aussi l’influence de l’imaginaire réformateur sur le roman sentimental, ainsi que l’emprunt fait aux écrivains de formes stylistiques littéraires visant à toucher les lecteurs. À travers essais et romans, on constate que, dans l’imaginaire réformateur, la prostituée devient, à travers les décennies, l’héroïne urbaine tragique par excellence.
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