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Le génocide arménien commémoré pour la première fois à Diyarbakir
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- Le Parlement israélien discute du «génocide» arménien Par Redaction
- Liban De lArarat à Jérusalem: Les politiques de la commémoration
- CONFLIT DU HAUT-KARABAGH États Unis : Le Comté de Fresno a reconnu l’indépendance du Haut-Karabakh
- Dépêche de lAPA [ 23 Avril 2013 17:58 ] - Agence de Presse dAzerbaïdjan
- Ambassadeur: « LUnion européenne est en attente dune réponse de lAzerbaïdjan et de lArménie »
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- Le Premier ministre turc maintient sa visite à Gaza malgré les pressions américaines
- La Turquie et Israël saccordent sur les principes pour récompenser les victimes de lattaque dune flottille
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- SYRIE Syrie: "Nous étions des insectes, les geôliers des machines à broyer"
- Vous décrivez des scènes dune violence inouïe. Où le régime trouve-t-il les geôliers et les bourreaux pour commettre de tels actes
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Le génocide arménien commémoré pour la première fois à Diyarbakir NAM
Le souvenir des victimes du génocide arménien fut commémoré pour la première fois hier soir à Diyarbakir, aujourd’hui capitale du Kurdistan turc, et jadis Dikranakert, la capitale de l’Arménie de Tigrane le Grand. Selon « Armenian Weekly » qui diffuse cette information reprise par l’agence « Armenpress » la commémoration s’est déroulée le 23 avril dans la salle du Théâtre de la ville de Diyarbakir. La manifestation était organisée par l’association des avocats et juristes de Diyarbakir ainsi que la Mairie de Diyarbakir. Le président de l’association des avocats, Tahir Elçi a dans son discours affirmé que le 24 avril 1915 débuta le génocide des Arméniens avec l’élimination des intellectuels Arméniens à Istanbul. Puis le génocide du peuple arménien fut entrepris. « Il est impossible de cacher cette réalité » dit Tahir Elçi qui a affirmé que « les Kurdes doivent soutenir les Arméniens dans leur lutte de reconnaissance du génocide arménien par la Turquie qui pratique une politique négationniste ». Il dit également « nous avons grandi avec les histoires de nos grands-parents et arrière grands-parents sur le massacre des Arméniens. Aujourd’hui à Diyarbakir nous commémorons le génocide arménien pour la première fois. C’est une journée très importante pour nous. Nous nous inclinons avec respect devant le souvenir de nos frères Arméniens assassinés en 1915 et condamnons le génocide ». Invité de Londres, l’historien arménien Ara Safarian a détaillé l’histoire des massacres des Arméniens en 1915 à Diyarbakir. Après les discours, le public se dirigea ensuite sur la rive du Tigre (Dikris) qui traverse Diyarbakir pour lancer des fleurs dans le fleuve en souvenir des Arméniens victimes du génocide.
mercredi 24 avril 2013, Krikor Amirzayan ©armenews.com Titre original: Genocide Commemorated in Diyarbakir for First Time http://www.armenianweekly.com/2013/04/23/genocide-commemorated-in-diyarbakir-for-first-time/ http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89097 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73201 Argentine Argentine : Un club de football argentin présente une banderole pour l’anniversaire du génocide NAM
Avant le coup d’envoi du match de football Boca Juniors - Belgrano de Córdoba à Buenos Aires, le club de football Boca juniors a présenté au public une banderole consacrée à la mémoire des victimes du génocide arménien : “ Rappelons-nous tous le génocide arménien“. L’action a été organisée par la communauté des Arméniens d’Argentine à l’occasion du 98e anniversaire du génocide arménien. mardi 23 avril 2013,
Génocide arménien, nous nous souvenons Israël Flash avril 24th, 2013 Aschkel A nos amis arméniens L’équipe d’Israël-Flash se tient aux côtés de nos amis arméniens, pour que jamais nous puissions oublier le premier génocide du XXème siècle commis par l’empire Ottoman qui a exterminé près d’un million et demi de personnes. Une entreprise planifiée et jamais reconnue par les différents gouvernements turcs qui se sont succédés. Pire l’actuel gouvernement mené par Erdogan vitupère et menace lorsque ce sujet est abordé. Non à la négation de l’histoire ! Ասում են, մի հայ աղջիկ, գաղթելիս Հայաստանից մի ծաղիկ է տարել, Ջրել արցունքով ամեն լացելիս Եվ վերադարձի հույսով փայփայել, Ամեն մի ծաղիկ, մայր հողում ծլած Ձգտում է դեպի երկինք ու արև, Իսկ նա, ուր լիներ, գլուխը ծռած, Նայել է դեպի երկիրն իր քարե, Եվ ուղղել է գլուխը տրտում, Միայն հայրենի հողում քարքարոտ… …Այդ ծաղիկը կա ամենքի սրտում Եվ կոչվում է նա ..ՀԱՅՐԵՆԻ կարոտ… Copyright © Israël Flash http://www.israel-flash.com/2013/04/genocide-armenien-nous-nous-souvenons/#ixzz2RMyFiXlB http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73203 Article du journal franco-turc Zaman - 23/04/2013 – 1 Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). Zaman France Le Parlement israélien discute du «génocide» arménien Par Redaction | mar, 23/04/2013 - 17:24Le quotidien israélien Haaretz a rapporté lundi que la Knesset, nom du Parlement israélien, s'apprête à discuter du massacre arménien de 1915, à l'occasion d'une session consacrée à ce sujet. À noter que la délégation israélienne se trouve actuellement à Ankara pour tenter d'arriver à un compromis avec la Turquie concernant les indemnisations des familles des victimes du Mavi Marmara. Une délégation du Conseiller israélien à la Sécurité nationale, Yaakov Amidror et celle du Sous-Secrétaire turc du Ministère des Affaires étrangères, Feridun Sinirlioglu, se sont rencontrées à Ankara. Leurs discussions pourraient se conclure par un échange des ambassadeurs entre les deux pays et sur d'autres changements diplomatiques. Alors que les efforts pour rétablir les liens entre les deux ex-alliés se sont accélérés, le Parlement israélien s'apprête donc à parler du «génocide» arménien à la veille du Jour de sa Commémoration le 24 avril. «Les membres de la Knesset devront décider entre les avantages qu'offre la relation stratégique avec la Turquie et le devoir moral de ne pas ignorer le génocide arménien qui a eu lieu au cours du siècle dernier» a déclaré lundi au Parlement le député et ancien président de la Knesset, Reuven Rivlin, à une délégation de Turquie. «Je pense qu'en tant qu'êtres humains et juifs, nous ne devons pas ignorer les tragédies des autres nations et devons continuer à agir ainsi, indépendamment de notre relation amicale avec la Turquie», a-t-il ajouté.
Le Huffington Post Charlotte Bruneau Journaliste et documentariste basée à Beyrouth Publication: 24/04/2013 06:00 GÉNOCIDE ARMÉNIEN - Ce mercredi 24 avril, les arméniens à travers le monde commémorent la "Grande Catastrophe", le génocide de 1915-1916 commis par le régime des Jeunes Turcs alors à la tête de l'Empire Ottoman. Après le massacre d'un million et demi d'arméniens et la déportation de centaines de milliers d'autres, la population arménienne de Turquie fut quasiment éradiquée. Pourtant, au musée de la Guerre d'Indépendance à Ankara, la petite salle consacrée aux arméniens contient surtout des photographies de cadavres turcs abandonnés par les miliciens arméniens de l'époque. Pas un mot sur les massacres, pas un mot sur une quelconque violence ottomane. Comme cette négation du génocide tâche quelque peu l'image d'une Turquie se voulant moderne et démocratique, la majorité des nations à travers le monde font semblant d'avoir oublié. L'Allemagne fait partie des pays européens à ne pas avoir reconnu le génocide, préférant parler de "simples" massacres. Que cela soit dû au poids de la diaspora turque d'Allemagne ou bien à la volonté de ces deux anciens empires de conserver de bonnes relations diplomatiques, la position de Berlin semble quelque peu déplacée. En effet, ses livres scolaires débordent d'une honte historique qu'on inculque à chaque élève avec une telle patience et précision que le passé nazi allemand est devenu une véritable obsession nationale. Ne pas reconnaître le génocide des arméniens est d'autant plus bizarre que l'on tend habituellement à reconnaître les erreurs du voisin avant les siennes. Israël, née d'un mélange de culpabilité et de tradition coloniale européenne, devint, quant à elle, une spécialiste des politiques de la commémoration: martyre à tout jamais, elle inculque à ses élèves surtout la peur de l'annihilation. Le repentir, spécialité apparemment réservée aux Allemands, ne s'applique donc pas au peuple hébreu qui est pourtant au courant de la souffrance des palestiniens sous occupation israélienne. Alors que certains représentants religieux et politiques en Israël seraient enclins à reconnaître le génocide des arméniens, la "ghettoisation" de la Palestine et l'extermination à petit feu de ses habitants musulmans ne sont que mensonges, diront-ils. Ainsi, parmi les peuples aujourd'hui présents au Proche-Orient et dont l'identité à été forgée par le martyre collectif, les Palestiniens semblent s'en tirer le plus mal: ni reconnaissance, ni patrie. Les juifs, en plus d'une pitié éternelle, eurent droit à un État au bord de la mer. Quant aux Arméniens, leur génocide est reconnu par quelques nations tandis qu'ils réussirent à fonder une demie République, sur la partie autrefois russe de l'Arménie historique. Mais au grand dam de ses habitants, le précieux mont Ararat reste du côté turc de la frontière... Jérusalem, cet autre lieu saint des religions abrahamiques, reste également inaccessible pour de nombreux chrétiens de la région, rappelle le père Berberian, représentant de la communauté arménienne du Liban. Chaque année, celle-ci profite du jour de la commémoration du génocide afin de faire le point sur la situation des chrétiens dans le monde arabe. Cette année, de nombreux arméniens de Syrie seront présents: ainsi, la plus ancienne communauté arménienne du Proche-Orient, celle d'Alep, est en train de se démembrer. "Le boucle est déjà bouclée", ironise le père Berberian."Les turques musulmans massacrèrent les chrétiens qui en Europe tuèrent les juifs qui s'en prirent aux musulmans de Palestine. J'espère qu'on est pas repartit pour un tour...".
NAM
Le comté de Fresno est devenu le premier Comté de Californie à reconnaître officiellement l’indépendance de la République du Haut-Karabakh. Mardi 23 avril, le Conseil de Surveillance du Comté a adopté une résolution parrainée par le superviseur Andreas Borgeas qui reconnaît officiellement la République du Haut-Karabakh “ très heureux d’être aux côtés de nos amis arméniens - ici, en Arménie et en Artsakh - et j’espère que Sacramento reconnaîtra également officiellement l’indépendance du Haut-Karabakh. Alors que le comté de Fresno est le premier comté en Californie à adopter une telle résolution, mon but est que cette initiative aide à inspirer davantage d’efforts de reconnaissance à travers l’État, le pays et finalement Washington, DC “, a-t-il déclaré. Le Représentant permanent de la République du Haut-Karabakh aux États-Unis, Robert Avetisyan, a déclaré : « nous sommes reconnaissants de cette initiative, et nous espérons que l’adoption de la résolution approfondira la coopération en matière de stabilité, ainsi que la prospérité démocratique et économique dans notre région. Le Consul Général de la République d’Arménie à Los Angeles, Grigor Hovhannisian, a déclaré pour sa part que’ “toute étape vers la reconnaissance de la République du Haut-Karabakh est une étape vers la paix et des relations amicales dans le Caucase du Sud.“ Trois États US ont déjà reconnu la République du Haut-Karabakh : Rhode Island, Massachusetts et Maine. mercredi 24 avril 2013,
APA
Ambassadeur: « L'Union européenne est en attente d'une réponse de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie » [ 23 Avril 2013 17:58 ] Bakou. Victoria Dementieva – APA. « L’Union européenne a lancé une série de propositions pour la création de la confiance entre les parties en litige et attend la réponse de l’Azerbaïdjan et de l’Arménie » a annoncé le chef de la représentation de l’UE en Azerbaïdjan, ambassadeur Roland Kobia. Il a indiqué que ces propositions visent à la mise en œuvre des mesures augmentant la confiance entre deux pays, la création d'opportunités pour le Représentant spécial de l'UE pour visiter le Haut-Karabakh et d’autres. Il a rappelé que la résolution du conflit est directement impliqué dans le Groupe de Minsk de l'OSCE, mais l'UE a déclaré à plusieurs reprises qu'elle était prête à soutenir le processus de Minsk et les parties au conflit: « L'UE est prête à aider, mais une possibilité est nécessaire pour cette aide » a-t-il conclu.
Erdogan maintient sa visite à Gaza Le Figaro Par Lefigaro.fr avec Reuters
Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a annoncé aujourd'hui qu'il maintenait sa visite fin mai à Gaza, malgré les pressions de Washington l'invitant à la reporter. "Il est hors de question de retarder mon déplacement. Comme je l'ai déja dit, le voyage à Gaza interviendra après mon voyage aux Etats-Unis. Il n'y aura pas de report". En visite dimanche en Turquie, le secrétaire d'Etat John Kerry a confirmé que les Etats-Unis avaient conseillé au premier ministre turc de différer sa visite. Le chef du gouvernement turc, qui souhaite depuis des années se rendre dans l'enclave palestinienne faisant l'objet d'un blocus israélien partiel, a déclaré le 14 avril qu'il effectuerait le déplacement après sa visite officielle prévue à la mi-mai aux Etats-Unis. Ce déplacement était initialement prévu pour ce mois d'avril, mais le premier ministre turc, issu de la mouvance islamiste, l'a repoussé à la demande de Washington, rapportent les médias turcs. Les Etats-Unis ne veulent pas qu'un voyage aussi controversé puisse nuire au tout récent rapprochement, suscité par Washington, entre la Turquie et Israël.
20 Minutes Mis à jour le 23.04.13 à 15h40 Le Premier ministre turc Tayyip Erdogan a annoncé mardi qu'il maintenait sa visite fin mai à Gaza, malgré les pressions de Washington l'invitant à la reporter. «Il est hors de question de retarder mon déplacement. Comme je l'ai déjà dit, le voyage à Gaza interviendra après mon voyage aux Etats-Unis. Il n'y aura pas de report», a-t-il dit aux journalistes. En visite dimanche en Turquie, le secrétaire d'Etat John Kerry a confirmé que les Etats-Unis avaient conseillé au Premier ministre turc de différer sa visite. Le chef du gouvernement turc, qui souhaite depuis des années se rendre dans l'enclave palestinienne faisant l'objet d'un blocus israélien partiel, a déclaré le 14 avril qu'il effectuerait le déplacement après sa visite officielle prévue à la mi-mai aux Etats-Unis. Ce déplacement était initialement prévu pour ce mois d'avril, mais le Premier ministre turc, issu de la mouvance islamiste, l'a repoussé à la demande de Washington, rapportent les médias turcs. Les Etats-Unis ne veulent pas qu'un voyage aussi controversé puisse nuire au tout récent rapprochement, suscité par Washington, entre la Turquie et Israël. Avec Reuters
CRI
2013-04-23 23:42:04 cri La Turquie et Israël se sont entendus sur les principes pour indemniser les victimes d'un raid israélien en 2010 sur une flottille d'aide a destination de Gaza, a annoncé mardi le vice-Premier ministre turc Bulent Arinc. M. Arinc a déclaré que les deux parties se sont mis d'accord sur "les méthodes et les principes, les bases et les paramètres" pour travailler sur l'indemnisation pour les familles des personnes tuées dans l'attaque, ou l'incident du Mavi Marmara, selon le journal Today's Zaman. Le montant à payer n'a pas été déterminé, mais "la réunion a été positive en général", a déclaré M. Arinc, ajoutant que les deux parties ont décidé de tenir une deuxième réunion bientôt. Selon des sources du ministère turc des Affaires étrangères, la deuxième réunion aura lieu dans les prochains jours, mais ni la date ni le lieu n'a été fixé. De hauts responsables turcs et israéliens ont entamé lundi les pourparlers sur l'indemnisation à Ankara. Les liens entre Israël et la Turquie se sont détériorés depuis l'attaque de la flottille en 2010, qui a tué neuf militants pro-palestiniens, dont huit Turcs et un Américano-Turc. La Turquie avait exigé des excuses officielles et de l'indemnisation pour les familles des victimes et la levée du blocus de Gaza comme les conditions préalables pour le rapprochement avec Israël. http://french.cri.cn/621/2013/04/24/304s322229.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73162 L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. TRT
Erdogan : « Je ne vais pas reporter ma visite à Gaza » Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu’il n’est pas question de reporter sa visite à Gaza. Interrogé par les journalistes sur sa visite à Gaza, suite aux déclarations du secrétaire d’Etat américain John Kerry qui lui suggérait de reporter sa visite programmée, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a répondu qu’il n’est pas question de la reporter. « J’avais programmé ma visite après mon séjour aux Etats-Unis. Il n’y a pas de changement », a-t-il dit. M. Erdogan a également exprimé son mécontentement face à la suggestion de M. Kerry. « Il n’aurait pas du dire cela. Ce n’est pas très poli. Le porte-parole du gouvernement [Bülent Arinç] a donné la réponse adéquate », a-t-il dit. Le Premier ministre turc doit se rendre aux Etats-Unis le 14 mai prochain pour rencontrer le président américain Barack Obama. Date de l'information : 23 Avril 2013 18:09 http://www.trtfrancais.com/fr/informations/detail/turquie/1/erdogan---je-ne-vais-pas-reporter-ma-visite-a-gaza-/7747 http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=73165
Syrie: "Nous étions des insectes, les geôliers des machines à broyer" L'Express Propos recueillis par Catherine Gouëset, publié le 24/04/2013 à 14:40
Militant communiste syrien, Aram Karabet, arrêté en 1987 par les services de renseignements, a passé sept ans dans une prison de Damas, puis six ans dans le terrible pénitencier de Palmyre. Le récit qu'il a tiré de son expérience, Treize ans dans les prisons syriennes, voyage vers l'inconnu, vient d'être publié en français par les éditions Actes Sud. L'Express l'a rencontré. Vous décrivez des scènes d'une violence inouïe. Où le régime trouve-t-il les geôliers et les bourreaux pour commettre de tels actes? Tout d'abord, je tiens à préciser que je n'ai aucunement exagéré les scènes de violence, de torture, d'humiliation par lesquelles moi et mes camarades sommes passés. Non seulement tout ce que je décris correspond à des choses vécues, mais je peux même dire que la maîtrise que j'ai de ma langue ne suffit pas à exprimer toute l'horreur à laquelle nous avons été confrontés. La brutalité des bourreaux s'explique sans doute par l'endoctrinement auquel ils ont été soumis. On a entré dans le crâne de ces soldats, des jeunes d'à peine 18 ou 19 ans au moment de leur recrutement, que les prisonniers sont des traîtres à la patrie, des espions d'Israël, des salopards... On leur inculqué la haine de ces renégats. Le culte de la personnalité créé autour de Hafez-el-Assad, sa quasi déification dans un pays où il n'y a pas d'institutions dignes de ce nom, y est aussi pour quelque chose. On a enseigné à ces jeunes une dévotion absolue au "président éternel" avant de leur expliquer que tous ces prisonniers veulent sa perte, sa mort. Les geôliers ont aussi de véritables séances de formation à la torture, par exemple au moyen de planches où sont fixés des modèles de pieds en métal, afin qu'ils s'entraînent à frapper la plante des pieds à l'aide de câbles, en causant le maximum de souffrance possible. Le régime s'efforce d'inculquer aux matons un sentiment de toute puissance vis à vis des prisonniers. "Il ne peut pas se défendre, alors vas-y, lâche-toi, tu peux l'écraser comme un cafard". Le détenu est transformé en insecte et le geôlier en machine à broyer.
Les personnes arrêtées au début des années 1980 l'ont été sans aucun jugement, pendant une douzaine d'années. Le président décidait selon son bon vouloir de leur sort. Mais au début des années 1990, le régime a cherché à normaliser ses relations avec l'Occident. Il s'est engagé dans l'opération "Tempête du désert" contre l'Irak; dans le cadre de la Conférence de Madrid (consacrée au conflit israélo-palestinien), il espérait récupérer le Golan occupé. Les Américains et les Européens ont alors demandé des gestes en matière de droits de l'Homme, en particulier envers les prisonniers politiques. D'où ces parodies de procès. Nous aurions préféré qu'ils n'aient pas lieu. On était passibles de douze ans à quinze ans de détention pour appartenance à un parti politique non autorisé. Un allègement de peine n'était possible qu'à trois conditions: renier le parti auquel on appartenait, renoncer à toute activité politique, et accepter de devenir un indicateur. Comme plusieurs de mes camarades, j'ai refusé, et j'ai été envoyé dans l'enfer de Palmyre. Yüklə 0,82 Mb. Dostları ilə paylaş:
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