TICE
OpenERP 6.1, plus simple, pour mieux séduire les PME
Un an après la sortie de la version 6.0, l'équipe en charge du développement d'OpenERP a livré mercredi une nouvelle mouture de son progiciel de gestion intégré sous licence open source (AGPL). OpenERP 6.1, toujours proposé sous la forme d'une suite applicative à installer sur site ou d'un logiciel hébergé (Saas) promet en premier lieu une installation considérablement simplifiée, puisque les étapes de configuration sont désormais réduites à leur plus simple expression, création des comptes utilisateur mis à part.
Avec toujours quelque 700 modules métier immédiatement accessible, cet ERP open source inaugure un nouveau client Web (essentiellement basé sur JavaScript, également accessible sur mobile, via une interface dédiée), dont on pourra intégrer tout ou partie au sein d'un site existant. A ce titre, une équipe tierce a mis au point en quelques jours seulement un connecteur visant à interfacer OpenERP avec l'outil de boutiques en ligne Prestashop, ce qui permet de confier au premier la gestion la gestion des stocks, les commandes fournisseurs et la comptabilité.
http://pro.clubic.com/it-business/actualite-477744-openerp-6-1-seduire-pme.html PDF Burst
PDF Burst est un logiciel gratuit qui permet de scinder, par simple glisser/déplacer un fichier PDF en plusieurs fichiers. Le fichier destination ne contiendra alors que les pages que vous souhaitez.
http://www.pdftojpgconverter.com/pdfburst.html Internet, comment faire sans ADSL
Sans internet, point de business. Et sans ADSL, point d'internet ? Le raccourci est simpliste. Pourtant, il est quasi impossible aujourd'hui pour un entrepreneur d'imaginer pouvoir développer ses affaires sans envoyer de mails, sans surfer sur des sites ou sans échanger des données en ligne. Bref, sans se connecter en mode haut débit à internet. Reste que, si l'ADSL est la technologie la plus répandue en France pour accéder au web, elle n'est pas l'unique solution. D'autant que certaines localisations ne sont pas couvertes par le réseau filaire. Les territoires les moins peuplés ou ceux dont le passage des réseaux est plus compliqué sont forcément défavorisés. C'est ce que l'on appelle les « zones grises », où un seul opérateur est présent, et les « zones blanches », qui, elles, ne sont tout simplement pas desservies par l'ADSL. « Lorsqu'il existe des impossibilités techniques de délivrer le service ADSL, on parle aussi de « zone d'ombre », précise-t-on à l'Aménagement numérique des territoires, une antenne du ministère de l'Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. La terminologie est identique pour la TNT et les couvertures téléphoniques mobiles de type Edge ou 3G, dont nous ne parlerons pas ici.
http://lentreprise.lexpress.fr/internet/internet-haut-debit-comment-faire-sans-adsl_32044.html Doper l'audience d'un site grâce au social gaming et aux réseaux sociaux
Directement inspirée du modèle de Flixster aux Etats-Unis, la TPE française (10 personnes) Vodkaster a utilisé Facebook comme rampe de lancement pour doper son trafic. Avant d'utiliser Twitter. Restait ensuite à monétiser son audience avec des marques partenaires.
http://lentreprise.lexpress.fr/internet/comment-doper-l-audience-d-un-site-grace-au-social-gaming-et-aux-reseaux-sociaux_31984.html Windows 7, le guide ultime
Apprenez à optimiser chaque élément de votre ordinateur, à personnaliser de a à z l'interface graphique Aero, à sécuriser vos fichiers et dossiers, et à utiliser au mieux votre réseau, le tout simplement et facilement grâce à 481 pages de tutoriels.
http://protuts.net/wp-content/uploads/2012/02/ebook-windows-seven-guide-ultime.pdf Starbank
STARBANK est un Serious Game développé par KTM Advance pour le compte de BNP Paribas. « Nous sommes en 2505 : la mission qui vous est confiée est de reconstruire une cité extra-orbitale abandonnée. Pour la faire prospérer, vous devrez mettre en place une banque en construisant des infrastructures comme des agences, des centres d'affaire, des salles de marché. Vous devrez ensuite la développer en proposant une vaste gamme de services permettant de répondre à des demandes de clients de plus en plus exigeants et fortunés, à l'image de ce que faisait BNP Paribas, sur terre quelques siècles plus tôt... La cité comportant plusieurs quartiers, vos choix d'implantation devront être judicieux et correspondre aux demandes d'une clientèle variée. Ainsi aurez-vous la satisfaction de voir prospérer votre ville, qui deviendra à n'en pas douter la cité modèle du 31e siècle ! ».
A travers plusieurs missions, le joueur développe une banque en créant des Points de Vente, des Business Center, des Salles de marchés et en investissant dans de nouveaux métiers et services. Grâce à son tableau de bord, il suit «en temps réel» la rentabilité de ses investissements (Une année s'écoule en 20 secondes).
STARBANK permet ainsi de découvrir de façon ludique les trois métiers de la banque : la banque de détail, la gestion d'actifs et la banque de financement et d'investissement. Totalement interactif et très innovant sur le plan pédagogique, STARBANK n'a pas pour seul objectif de faire découvrir les activités, mais également de véhiculer les valeurs institutionnelles et la philosophie du groupe BNP Paribas.
Le jeu se déroule en 5 niveaux : chacun comportant un degré de complexité supérieur au précédent quant au choix des bâtiments à construire ou des services à mettre en place.
Le joueur acquiert au fur et à mesure de sa progression de nouveaux réflexes et une meilleure compréhension qui lui permettent de maîtriser de mieux en mieux le fonctionnement de la banque. Il est ainsi à même d'améliorer sa stratégie et son score à chaque nouvelle partie.
http://starbankthegame.bnpparibas.com Smartphone et espionnage
A l'instar des ordinateurs portables traditionnels, les Smartphones sont des cibles idéales pour l'espionnage. Voici un bref résumé des raisons pour lesquelles on parlera de plus en plus des menaces pesant sur les téléphones mobiles. Ils sont utilisés aussi bien dans la sphère professionnelle que privée et concentrent un tas d'informations.
http://portail-des-pme.fr/veille-a-intelligence-economique/2802-smartphone-et-espionnage L'impact des TIC sur les conditions de travail
Les effets des TIC sur les conditions de travail sont souvent positifs, par exemple quand elles permettent aux salariés d'accéder plus simplement à l'information et de trouver des solutions rapides et adaptées à leurs problèmes. Il n'en demeure pas moins qu'un certain nombre de risques existent, que le rapport synthétisé ici met en évidence : augmentation du rythme et de l'intensité du travail, renforcement du contrôle de l'activité pouvant réduire l'autonomie des salariés, affaiblissement des relations interpersonnelles et/ou des collectifs de travail. À cela s'ajoutent le brouillage des frontières spatiales et temporelles entre travail et hors travail, ainsi que les effets de la surinformation qui se traduit notamment par l'accroissement excessif du flux des courriels.
Au-delà des évolutions technologiques, l'organisation du travail et de la production, les différentes cultures qui s'y rapportent et les mutations sociétales peuvent également contribuer à favoriser ces risques. Il s'agit donc bien de s'interroger sur les interconnexions entre les modes d'organisation et les TIC.
http://www.strategie.gouv.fr/system/files/raptic_web_light_final28022012.pdf Personnaliser Windows 7
Retrouvez gratuitement dans cet ebook au format PDF des tutoriels sur la personnalisation de Windows 7 : thèmes visuels, logons screens, Aero, Dreamscene, ...
http://protuts.net/download/538 Neuf entreprises européennes sur dix interdisent l'accès aux réseaux sociaux
Les réseaux sociaux représenteraient un énorme casse-tête pour les sociétés européennes en matière de gestion des informations. C'est du moins ce qui ressort d'une étude publiée par Iron Mountain, qui offre des services de gestion de l'information. La grande majorité des entreprises considèrent que les communications sur les réseaux sociaux devraient être considérées comme des données formelles de l'entreprise, mais 63 % (78 % en France) ne pensent pas être capables de les gérer comme telles. Ce qui conduit la plupart des entreprises (87 % des entreprises interrogées, 96 % en France) à en interdire l'usage au travail.
http://www.actionco.fr/Breves/Neuf-entreprises-europeennes-sur-dix-interdisent-l-acces-aux-reseaux-sociaux-44812.htm
Extrait de la publication mensuelle du « Café pédagogique », avril 2012
"Les outils numériques pourraient considérablement réduire les risques de décrochage". Entretien avec Gilles Babinet, président du CNN
" Il y a un partenariat à renouveler entre l'éducation et les acteurs privés, qui ont un savoir-faire et un potentiel d'innovation à offrir à l'école". Entrepreneur, Gilles Babinet est le jeune président du CNN. Il explique quel rôle le CNN pourrait jouer aux cotés de l'Education nationale.
L'école française a bien des difficultés, ne serait-ce que lutter contre l'échec scolaire massif. Pourquoi le numérique est-il un enjeu important pour elle ? Est-il capable de lutter contre cet échec par exemple ?
L'échec scolaire est en effet massif, avec entre 100 000 et 300 000 enfants ne maîtrisant pas les compétences de base (lire, écrire et compter) à la sortie du CM2, alors que tout se joue en primaire, comme le montrent de nombreuses études. Le numérique est un enjeu pour l'école à double titre. Il y a en effet deux aspects indissociables : l'outil numérique, qui peut améliorer la pédagogie, et la culture du numérique, que les enfants doivent acquérir.
Une grande partie des enfants en échec le sont simplement parce qu'ils ont à un moment décroché. Les outils numériques pourraient considérablement réduire ces risques de décrochage, en permettant un enseignement plus personnalisé et plus engageant, adapté au rythme de chacun. Nous avons d'ailleurs la conviction que l'école dispose avec le numérique d'un outil d'intégration formidable, car tous les enfants, quelques soient leur milieu social ou culturel, partagent le même attrait pour les nouvelles technologies. Mettre ces outils à disposition des enseignants, c'est leur donner les moyens de mettre en confiance les élèves, de leur redonner le goût et l'envie d'apprendre.
Cela nous emmène au deuxième aspect. La finalité de l'école est de préparer les enfants au monde dans lequel ils vont vivre et travailler. Ce monde est aujourd'hui numérique, avec toutes ces caractéristiques et ses valeurs : le partage, l'ouverture, le travail en réseau, la diversité des sources d'informations etc. Si les programmes, les méthodes et les outils de l'école restent fondés sur des logiques anciennes, elle ne remplit tout simplement plus sa mission. Cela veut dire au mieux de l'ennui, au pire du rejet de la part des élèves. Et au final des situations difficiles pour les enseignants et plus d'échec pour les élèves. Il faut corriger le tir.
Dans les résistances à l'intégration du numérique dans les pratiques pédagogiques, la formation des enseignants est souvent mise en avant. Que préconisez vous à ce niveau ?
Il peut y avoir beaucoup de raisons à ces résistances, et notamment le manque de formation, mais nous ne nous estimons pas au CNN compétents pour intervenir sur ce sujet complexe, malgré son extrême importance.
Notre but avec ce rapport a plutôt été de créer un cadre favorable à l'utilisation du numérique pour les 15 à 20% d'enseignants qui ont déjà envie de se lancer, où qu'ils soient. Leurs pratiques donneront la meilleure démonstration de la pertinence du numérique à l'école, aux autres enseignants comme aux décideurs politiques.
Afin que cela puisse se faire correctement, il est important de fournir un accompagnement dans la durée, autour de projets. Les usages du numérique s'apprennent et se développent en effet par la pratique, c'est leur nature même. Simultanément, il faut reconnaître et valoriser davantage le temps et les efforts consacrés par les enseignants à préparer un cours avec du numérique. Mais le mieux à faire est de réduire ce temps et ces efforts nécessaires, en s'assurant que les outils fournis soient fiables, adaptés et d'utilisation aisée.
L'une de nos propositions pour répondre à ces deux problèmes est l'agence régionale qui sera chargée de cet accompagnement et du support des enseignants, tant sur les aspects techniques que les aspects pédagogiques relatifs au numérique.
La maintenance des équipements est souvent aussi citée comme un problème. Pourquoi est-elle souvent mal assurée aujourd'hui ? Ne faudrait-il pas la confier une fois pour toute aux collectivités locales ?
Il est en effet très fréquent de voir des équipements livrés dans les classes, sans que la question de la responsabilité de la maintenance n'ait été vraiment discutée en amont. La conséquence, ce sont des milliers de machines qui demeurent inutilisées. Au-delà du gachis financier, il y a la tristesse de voir que de bonnes intentions, allant dans le bon sens, n'ont pas abouti au résultat escompté.
Fort heureusement, les progrès de ces dernières années rendent la maintenance, matérielle comme logicielle, de plus en plus transparente pour l'utilisateur. A cet égard, les technologies du « cloud » représentent une avancée significative pour les écoles qui ont la chance de disposer d'un accès au très haut-débit.
Mais le problème qui subsiste est celui des ambiguïtés dans le partage des rôles entre l'Etat et les collectivités territoriales. Ces dernières se sentent responsables de l'investissement initial, mais pas forcément de la maintenance. Bien sûr, cela pourrait être corrigé par la loi, mais le résultat serait une coupure accrue entre les équipements et la pédagogie (ressources et applications), qui doit rester du ressort de l'Education nationale.
Il nous semble pour cette raison préférable de confier l'ensemble du périmètre numérique à une entité unique rassemblant les collectivités et l'académie. Elles doivent travailler ensemble.
Maintenance et formation : sur ces deux plans le problème numéro 1 n'est il pas d'abord celui du budget et de l'effacement budgétaire de l'Etat ?
Les moyens financiers sont effectivement très limités, et les débats actuels laissent penser que la marge de progression est faible, compte tenu du contexte budgétaire. A notre niveau, il nous a semblé plus réaliste et utile d'étudier dans un premier temps les budgets déjà engagés, notamment par les collectivités qui consentent des efforts considérables.
Nous avons évoqué le problème des machines inutilisées. Notre proposition est de mieux équilibrer les dépenses entre équipements initiaux, maintenance et accompagnement. Par ailleurs, une mutualisation à un niveau régional fait sens compte tenu de l'éclatement des établissements, notamment les écoles primaires. Enfin, il semble que de nombreux plans n'aient pas suffisamment tenu compte des besoins des enseignants, que ce soient dans les déploiements de PC ou la conception des ENT. Il y a là beaucoup de progrès à faire pour améliorer l'efficacité des dépenses.
D'autre part, il faudra favoriser le transfert du budget « papier » vers le budget des ressources numériques. Cela concerne notamment les manuels scolaires (entre 200 et 400 millions d'euros par an), les éditeurs s'y préparent, mais pas seulement. Il semble aberrant en 2012 de dépenser plus de 100 millions d'euros par an en photocopies ! D'ailleurs l'utilisation massive de la photocopie révèle des besoins auxquels numérique répond précisément : la modularité, la flexibilité, l'actualité etc.
On a l'exemple d'un pays qui a réussi une intégration massive des TICE c'est la Grande Bretagne. C'est passé par un plan d'équipement suffisamment important pour redescendre jusque dans la classe. Ne conviendrait-il pas de suivre cet exemple ?
L'effort de la Grande Bretagne, à travers l'agence BECTA, a en effet été impressionnant. Les milliards investis sur les 10 dernières années ont fait de ce pays l'un des plus avancés en matière de TICE. On peut d'ailleurs déplorer la fermeture de cette agence l'année dernière pour des raisons budgétaires.
Mais les plans massifs d'équipement imposés par le haut souffrent toujours des mêmes travers : un manque d'adéquation aux besoins des utilisateurs et finalement beaucoup de gaspillages. Les entretiens que nous avons mené ces derniers mois nous ont convaincu qu'il fallait changer d'approche. Cela tient sans doute à la nature du numérique mais aussi au métier d'enseignant, dont les exigences, et notamment les attentes des élèves, s'accomodent difficilement de solutions mal pensées, peu fiables ou déjà dépassées lors de leur mise en place. Ces échecs expliquent en partie la résistance de certains enseignants dont vous parliez précédemment.
Il faut donc plutôt développer progressivement les usages du numérique par la demande. C'est-à-dire remettre l'enseignant au c?ur des dispositifs et étudier avec lui les besoins, qui peuvent être particuliers selon ses méthodes pédagogiques, et la question des ressources. A cet égard, la logique d'appels à projets du plan Ecoles Numérique Rurales (ENR) était semble-t-il un pas dans le bon sens.
Bien entendu, il faut stimuler cette demande par l'installation d'infrastructures robustes (accès au très haut-débit, services de cloud au niveau régional etc.), la mise en avant des bonnes pratiques, la diffusion de recommandations, et un accompagnement régulier.
Sur quels leviers appuyer pour voir émerger une offre de produits suffisante ?
C'est vrai, l'offre est encore insuffisante et les produits ne sont pas encore au niveau qu'on pourrait attendre, comparés à ce dont on dispose à la maison ou en entreprise. On parle pourtant d'une institution rassemblant chaque jour 900 000 enseignants et 12 millions d'élèves !
Le meilleur levier pour faire émerger une offre de qualité nous semble être la demande. Les acteurs du numérique ou les éditeurs historiques investissent encore trop peu dans les ressources numériques parce qu'ils ne voient pas de marché. Pour favoriser cette demande, il faut comme on l'a dit s'assurer que le parc de matériel soit en bon état de fonctionnement et que les enseignants soient accompagnés dans le développement des usages.
Il faut de manière générale faire la jonction entre les deux maillons essentiels que sont les enseignants et les acteurs du numérique. L'agence régionale qui est une de nos recommandations permet d'offrir un interlocuteur à ces derniers, alors que le marché est aujourd'hui « atomisé » : il est très difficile de s'adresser aux 57 000 écoles primaires de France. Par ailleurs, la création d'une plate-forme de référencement, avec notamment un moteur de recherche et des fonctions collaboratives, permettra aux enseignants de retrouver rapidement les ressources les plus adaptées et les plus appreciées.
Dans les freins aux usages il y a le fait que les enseignants cherchent la meilleure efficacité pour leurs élèves. Peut-on intégrer le numérique sans toucher aux programmes et aux examens ?
Il est évident que l'intégration du numérique à l'école forme un tout cohérent, et doit notamment passer par une évolution des programmes et des examens. La création de l'option « informatique et sciences du numérique » pour le bac S semble aller dans le bon sens, mais le numérique ne doit pas être cantonné à une filière particulière mais plutôt intégré dans les pratiques de tous les cours. Apprendre le numérique, c'est apprendre par le numérique. Il ne serait par exemple pas totalement absurde d'imaginer une épreuve d'examen du brevet avec un accès libre à internet.
Cependant, nous n'avons pas souhaité aborder en profondeur la question des programmes scolaires et des examens, car cela sortirait de la mission du CNN. En attendant que les objectifs assignés aux enseignants évoluent, le numérique peut jouer un rôle dans la manière de les remplir. On a parlé de la réduction des décrochages. On peut aussi évoquer le fait que le numérique favorise le « désenclavement » des matières scolaires. Les enquêtes PISA montrent justement que les élèves français éprouvent des difficultés à croiser les connaissances acquises dans différentes disciplines.
Vous recommandez la création d'un Conseil de l'Education Numérique. Mais les questions pédagogiques ne doivent-elles pas être réservées au monde de l'éducation ?
Cette recommandation provient d'un constat partagé par tous les personnes que nous avons rencontrées : les aspects technologiques, pratiques et industriels sont aujourd'hui insuffisamment pris en compte aujourd'hui dans l'élaboration des politiques pour le numérique à l'école.
Or, on ne peut pas séparer pédagogie et usages. Les enseignants et les élèves ont naturellement un niveau d'attente, en termes d'ergonomie, de possibilités et d'usages, qui correspond à ce dont ils disposent par ailleurs dans la vie en dehors de l'école.
Il y a un partenariat à renouveler entre l'éducation et les acteurs privés, qui ont un savoir-faire et un potentiel d'innovation à offrir à l'école. C'est ce que Jules Ferry a fait avec les éditeurs au siècle dernier. Ce conseil devra donc intégrer des personnes issues du monde de l'éducation mais aussi du monde des entreprises du numérique, ayant une compréhension fine de leur secteur. Vous en conviendrez, ces derniers auraient difficilement leur place au sein même de l'Education nationale, d'où la nécessité de ce conseil. Son indépendance lui permettra de faire des recommandations fortes et cohérentes. L'Education nationale doit bien sûr avoir le dernier mot sur les questions pédagogiques.
Propos recueillis par François Jarraud
Extrait de La lettre d'information de l’ESEN nº167 – 13 avril 2012
Apprendre autrement à l'ère du numérique
24 février 2012
Site de la deuxième mission Fourgous
Dans ce deuxième rapport, Jean-Michel Fourgous, propose, entre autres, d'organiser un Grenelle de l'innovation des pratiques pédagogiques à l'ère du numérique, d'encourager l'équipement de l'école à l'université en outils et ressources numériques afin de favoriser les usages, d'intégrer les compétences transversales nécessaires au XXIe siècle (autonomie, adaptabilité, travail collaboratif, créativité…) dans tous les examens, diplômes et concours.
Consulter le deuxième rapport Fourgous
Extrait de La lettre d'information de l’ESEN nº166 – 30 mars 2012
Gestion du brevet informatique et internet
Journal officiel n° 0074 du 27 mars 2012
"Il est créé au ministère de l'éducation nationale un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « OB2i » dont l'objet est de permettre aux chefs d'établissement du second degré de gérer les compétences informatiques de leurs élèves, en vue de la délivrance du brevet informatique et internet (B2i)."
Consulter l'arrêté du 28 février 2012
Extrait de La lettre d'information EDUSCOL mars 2012
Outils de gestion et de suivi du Bii - OBii
L'application nationale OBii permet aux enseignants de suivre et de valider l'acquisition des compétences du B2i par les élèves. Généralisée à la rentrée 2011, elle remplace Gibii et s'articule avec le LPC.