Témoignages vidéos sur la baladodiffusion.
L'Agence nationale des Usages TICE a publié deux nouvelles vidéos de témoignages sur l'usage de la baladodiffusion en cours de langues vivantes dans les académies de Créteil et de Reims.
> Vidéos sur la baladodiffusion
Veille éducation numérique - mars 2011 Le réseau d'enseignement francophone à distance du Canada (REFAD) propose un dossier très documenté sur les pratiques et défis de l'évaluation en ligne.
> Toute l’actualité de la veille numérique
Extrait de la lettre d’information n°141 de l’ESEN
Plan numérique : lancement du premier appel à projet en direction des académies
Mars 2011
Educnet
Le ministère lance, dans le cadre du Plan numérique annoncé par Luc Chatel le 25 novembre 2010, un premier appel à projets en direction des académies afin de développer les usages pédagogiques du numérique dans les écoles et les établissements. Les réponses des académies devront être élaborées en partenariat avec les collectivités territoriales afin de proposer un plan académique global de développement des usages du numérique. Conditions de l'appel à projet et des candidatures.
Consulter la présentation du dispositif
Référentiel collège ou lycée numérique
Février 2011
DGESCO
Document de référence pour aider au pilotage d'un établissement dans sa dimension numérique.
Consulter le référentiel
Tablette tactile et enseignement
Février 2011
Educnet
"Ce dossier a pour objectif de montrer l'intérêt pédagogique des tablettes tactiles, de l'école au lycée, en France et à l'étranger et de rendre compte des expérimentations en cours. Il apporte des repères techniques. Il est illustré d'exemples d'usages pédagogiques et recense des applications utiles pour l'enseignement. Il est à noter que le marché des tablettes tactiles étant récent, les usages pédagogiques observés concernent les premières tablettes arrivées sur le marché. L'offre se diversifiant, l'usage d'autres tablettes va apparaître. Ce dossier, appelé à être mis à jour régulièrement, en rendra compte."
Consulter le dossier d'Educnet
Utilisation d'œuvres à des fins pédagogique :
Accord sur l'exception pédagogique (Bo n°5 du 4/02/2010) voir aussi sur educnet : http://www.educnet.education.fr/textes/reglementaires/aspects-juridiques/droit-auteur/accords-sectoriels
Extrait du Café pédagogique janvier 2011
Quel avenir pour le manuel scolaire ? C'est la question à laquelle tente de répondre un rapport de l'Inspection générale, sous la plume d'Alain Séré et Alain-Marie Bassy. Leur rapport, très novateur, fait un état des lieux , y compris dans les usages du manuel par les élèves, analyse les effets de la numérisation de la société et des ressources éducatives et finalement fait des propositions pour "inspirer une nouvelle politique" scolaire. Ce rapport, qui arrive à un moment clé, fera date et ces recommandations pourraient avoir des conséquences, pas toujours positives, sur l'avenir de l'Ecole.
Venant après une expérimentation fort limitée des manuels numériques en collège, le rapport aurait pu s'y limiter. De cette expérimentation, les auteurs montrent les effets très limités. " Les apports déjà perceptibles
correspondent, pour partie, aux attendus de l’expérimentation : poids du cartable, qualité des figures, des illustrations, intérêt et attention renforcés de la part des élèves, ouverture sur des pratiques pédagogiques
renouvelées. Mais, sur ce plan, les quelques observations directes que la mission a pu effectuer donnent peu d’indices qui ne lieraient pas la pratique pédagogique de l’enseignant et l’exploitation du manuel numérique en classe. Autrement dit, si la démarche pédagogique reste frontale, l’utilisation du manuel numérique, avec projection à l’écran, renforce plus encore l’effet magistral et l’apport aux élèves est très faible. Par contre, dans le cas d’une pratique plus inductive, reposant sur une démarche qui associe le visionnement d’une illustration soutenu par un questionnement individuel, des analyses et des commentaires lors d’une mise en commun, une synthèse en appui sur le texte du manuel et enfin une évaluation par un court exercice ou un QCM animé, la
plus-value est certaine".
Le rapport a tenté de connaitre les utilisations du manuel scolaire par les élèves. Et, là encore, le manuel numérique ne s'impose pas naturellement. " D’une part, des lycéens plus « techniciens », assez favorables au passage progressif au tout numérique et à la disparition de la structure traditionnelle du manuel, attirés par les aspects ludiques et conviviaux du nouveau medium et cédant volontiers à une pratique de groupe (dans et hors de l’espace scolaire). Ainsi voient-ils dans les ressources numériques une modalité d’enrichissement de leur pratique scolaire personnelle, le moyen de se distinguer et d’accroître leurs performances. D’autre part, des lycéens plus attachés au système qui a façonné jusqu’ici leur parcours et à des méthodes et des outils pédagogiques plus traditionnels".
Le rapport aurait pu aussi s'en tenir là compte tenu de la minceur reconnue du marché du numérique éducatif dans son ensemble : 20 millions d'euros. Un chiffre important mais qui est à mettre en parallèle avec celui de l'édition scolaire (400 millions) et du soutien scolaire (2 milliards). Sachant qu'un manuel numérique, dans ses normes actuelles, coûte en production nettement plus cher qu'un manuel papier (on passe de 120 000 à 180 000 euros), on comprend que la frilosité des éditeurs fasse augurer un temps d'attente assez long avant la numérisation.
Mais les auteurs ont passé tous ces obstacles au terme d'une analyse qui situe le manuel numérique dans un cadre général : celui de la numérisation des pratiques des enseignants, un phénomène dont le Café est un exemple et que nos lecteurs connaissent bien. " Le changement profond qui affecte la production,
l’échange et la diffusion de la ressource éducative, dans les cinq dernières années du vingtième siècle, procède moins de l’arrivée des technologies « informatiques » que de l’existence d’internet et des réseaux. Grâce à internet, l’offre de ressources susceptibles d’être utilisées à des fins pédagogiques est devenue rapidement pléthorique", note le rapport. " Cette facilité nouvelle d’accès aux ressources numériques comme d’échanges possibles entre enseignants via les réseaux conduit à une double modification : celle de la pratique de
l’enseignant et celle des circuits de production et de diffusion. Comme le note Éric Bruillard « Que l’enseignant ait, depuis fort longtemps, une part dans la constitution des ressources qu’il propose aux élèves, qu’il les construise à partir de morceaux glanés sur différentes sources, est connu. […] Internet augmente considérablement les opportunités, d’une part via une offre pléthorique […], d’autre part dans des modalités collectives de conception ou de qualification de ressources. Les chaînes de production sont modifiées : du
support livre, objet souvent sacralisé, portant les mentions de l’éditeur et des auteurs, aux différents supports électroniques facilitant échanges, réécriture, recomposition, une gamme de nouveaux possibles se fait jour".
Voilà qui a amené les auteurs à concevoir le manuel comme "un système informationnel". " Il ne s’agit plus seulement d’une mutation de support que le numérique rendrait adaptable, modulable, transportable, jusque « dans les nuages »90. Mais en devenant « numérique », le manuel scolaire accède au statut de système informationnel ouvert, offrant, par sa logique applicative, de vastes possibilités de composition, de sélection, d’organisation de contenus et d’activités pour l’enseignement. Intégré à l’espace de travail du professeur, de l’élève, des parents, il décline, pour chaque profil d’utilisateur, des fonctions et des ressources adaptées. Il est un instrument de médiation pédagogique dont la mise en oeuvre est, en elle-même, un apprentissage des
compétences appartenant à ce que l’on nomme la littératie. La diversité des fonctions et des usages du manuel produit des combinaisons variables (couple fonction/usage) selon les disciplines enseignées et le niveau d’enseignement considéré".
Paradoxalement le retour de l'Etat ? Les recommandations des inspecteurs généraux poussent d'abord à la formation des acteurs aux usages du manuel numérique. Les auteurs poussent l'audace jusqu'à envisager une épreuve de maîtrise des ressources numériques au bac et à demander l'intégration de compétences nouvelles dans les masters de formation des enseignants et dans la formation des IPR. Ils ne vont pas jusqu'à demander une formation générale des enseignants s'en remettant aux nouvelles épreuves imposées aux examens...
Surtout ils envisagent de modifier "la chaîne de prescriptions en matière de manuels, de ressources et d'outils pour l'enseignement". Ce que l'inspection n'a pas réussi à imposer aux éditeurs papier, le numérique devrait l'amener par deux outils : le contrôle des canaux de diffusion (ENT par exemple) et la variation du taux de TVA sur les ressources numériques. Les auteurs imaginent d'élaborer des cahiers des charges pour les ressources numériques, de mettre en place des "instances de pilotage" composées par la Dgesco et l'Inspection
générale, avec un Conseil national excluant totalement les enseignants. ON aurait ainsi "une liste limitée de critères qualitatifs permettant de déboucher sur une qualification "manuel scolaire" qui permettrait de bénéficier de la TVA à 5,5% plutôt que 19,6%. Les auteurs estiment aisni "renouveler le dialogue éditeurs privés et publics".
Le fait que ce rapport, qui date de juillet, ait influé sur le "plan numérique" de Luc Chatel est certain. Il est certes dans la logique de l'institution que d'aller dans le sens de son affirmation. Mais il est aussi visible que tout
dans les usages du numérique va dans une direction radicalement opposé à cette vision qui va du haut vers le bas. La réflexion sur le manuel numérique ne peut s'arrêter à une conclusion qui serait la suppression de la liberté de choix par l'enseignant de ses supports et de ses manuels et la limitation de la liberté éditoriale. Un événement très récent démontre si nécessaire que la révolution numérique ne sert pas les autorités étatiques.
Le rapport
http://www.educnet.education.fr/dossier/telechargement/rapport-ig-manuels-scolaires-2010.pdf
Le plan numérique de Luc Chatel
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2010/118_14.aspx
Premiers retours sur le manuel numérique
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2010/05/280510_Manuelsnumeriquespremiersretours.aspx
L'agence des usages TICE présente ces jeux dans un article très complet.
http://www.agence-usages-tice.education.fr/que-dit-la-recherche/jeux-serieux-quels-apprentissages-48.htm
Educnet propose une étude réalisée par European Schoolnet, sur les jeux électroniques en classe. Cette publication a pour objectif de proposer aux enseignants des pistes pour intégrer les jeux dans leurs pratiques
pédagogiques. Elle aborde l'intérêt des jeux et donne des éléments pour mieux connaître l'univers des jeux. Elle apporte des éléments pour aider les enseignants à choisir un jeu, le tester, animer une session de jeu, évaluer les connaissances des élèves...
http://www.educnet.education.fr/veille-education-numerique/decembre-2010/jeux-electroniques-classe
Google Body
Après Google Earth, voici une nouvelle application qui permettra d'explorer le corps humain. Cette application est encore en cours de développement et ne fonctionne pour l'instant qu'avec les navigateurs intégrant WebGL (Chrome, la version Bêta de Firefox). Il est possible de choisir de visualiser les muscles, le squelette, les systèmes respiratoires, digestifs, cardiaques et nerveux.
http://bodybrowser.googlelabs.com/
Jouer avec Google Earth
Jean-Marc Kiener sur le site Voyages virtuels proposent 3 jeux fondés sur Google Earth :
Tintin, témoin du XX° siècle Hergé, dans ses albums, invente des pays (Syldavie, Khemed, San Theodoros...)
en s'inspirant de lieux bien réels. Il s'inspire aussi de l'actualité de son époque pour témoigner d'un certain contexte politique. C'est ce contexte et ces lieux qu'il faudra retrouver à travers dix questions et trois réponses
possibles à chaque fois. Des églises, des chateaux en 3 D, dix albums... pour tester vos connaissances sur Tintin et sur une partie de l'histoire du XX° siècle. Trente étapes à travers la France, le monde, et même la lune... avec
Google Earth.
Un jeu de piste : la Joconde a disparu
Découvrir les multiples détournements, pastiches, parodies, produits dérivés... d'une star mondiale, icône de l'art occidental. Des musées, des chateaux en 3 D, de la peinture, de la musique, de la publicité, du cinéma, des produits dérivés... une trentaine d'étapes à travers la France et le monde avec Google Earth. Un jeu d’exploration : le trésor du pirate
Une autre approche pour une prise en main ludique de Google Earth. Une initiation aux principales fonctions de GE : apprendre à zoomer, à changer d’échelle, à utiliser des outils (règle, trajet, coordonnées géographiques,
boussole), à mettre en relation carte et image-satellite… mais aussi découvrir les limites de l’outil géospatial. L’aspect ludique est organisé autour de devinette, rébus, puzzles, animations Flash, videos !
Un journal de bord doit permettre de garder une trace écrite du voyage.
Jouer avec Google Earth
http://www.voyages-virtuels.eu/voyages/jeu/index.html
Le Café publie le Guide 2011 du Web
Un guide ne sert pas qu'à se repérer. Comme une sorte de carte, en définissant des priorités, en hiérarchisant son territoire, il dessine également un nouvel espace qui lui est propre. Ce guide 2011 n'échappe pas à la règle.
"Guide du web" est sans doute une appellation ambitieuse. Les sites éducatifs sont très nombreux or, justement, le parti pris de ce Guide est de s'en tenir à l'essentiel ou plutôt à l'indispensable. Alors que chaque numéro du Café pédagogique mensuel propose plus d'un millier de liens, nous nous en sommes tenus dans ce Guide à un maximum de 13 sites par discipline. Même s'il couvre la quasi-totalité des disciplines du primaire au secondaire, ce Guide ne peut prétendre à l'exhaustivité ou même à la richesse que vous pouvez trouver, par exemple, en utilisant le moteur de recherche du Café pédagogique.
Les 10 meilleures stratégies de sécurité
Rien de plus simple pour améliorer votre sécurité : suivez ces 10 conseils. Aimez-vous les programmes malveillants, le spam et le phishing ? Et aimez-vous ces longues listes d'étapes et de précautions plus complexes les unes que les autres que vous ne pourrez jamais lire et encore moins appliquer ? Si vous avez répondu « non » à l'une de ces questions, voire aux deux, revoyez ces dix stratégies de sécurité élémentaires pour ne pas avoir de problème avec votre ordinateur familial ou professionnel.
http://fr.norton.com/clubsymantec/library/article.jsp?aid=cs_top_10_security_strategies
VPInteractif
Une séance entière sans effacer le tableau ? Aucun problème. Jetez un œil. Le plan du cours toujours sous la main ? Aucun problème. Le cours est enregistrable, après la séance ? Donc parfait pour les cartables électroniques ou reprendre la semaine suivante ? Aucun problème Mais on peut écrire au tableau à la main ? Oui, avec un outil de tbi ou une Wii.
http://bzx55c6v2.fr/rfy/college/vpi_doc
Conseils pour réduire le nombre de messages de spam
Le spam : tout le monde en reçoit, mais personne n'en veut. Des fausses œuvres de bienfaisance aux pseudo-publicités, les spammeurs tenteront tout pour obtenir une réponse de votre part. Selon le dernier rapport de Symantec sur le spam, ce type de message représenterait 72 % de l'ensemble du courrier électronique. On y trouve beaucoup de publicités pour le Viagra et de fausses Rolex. C'est un véritable fléau. Les spammeurs changent en permanence de tactique et il devient très difficile d'éliminer 100 % des messages indésirables, mais il existe différents moyens pour en éliminer le maximum ; il suffit pour cela de connaître quelques astuces utiles.
http://fr.norton.com/clubsymantec/library/article.jsp?aid=cs_frying_spam
Trideux
Trideux est un logiciel libre de dépouillement d'enquête, librement reproductible. Il fonctionne sous windows (98 à XP, Vista et plus). L'objet de ce logiciel est de fournir aux chercheurs, enseignants, étudiants et à toute
personne en ayant l'utilisation un outil simple d'usage et gratuit pour dépouiller des enquêtes en utilisant des techniques simples comme les tris croisés ou plus complexes comme l'analyse factorielle, des méthodes
post-factorielles ou la régression sur données d'enquête. Les données peuvent exister préalablement a l'utilisation de Trideux : le cas le plus habituel est constitué de données individuelles où à chaque ligne
correspond un individu statistique et à chaque position une réponse de cet individu à une question. Ces données peuvent avoir été saisies avec Excel (puis tranférées directement ou en utilisant le format dBase) ou venir d'autres logiciels en Ascii. Si les données peuvent être entrées dans Trideux, il faudra préalablement à cette entrée décrire la forme que prendront ces données.
http://cibois.pagesperso-orange.fr/Trideux.html
Évaluation de l’expérimentation « Manuels numériques via l’ENT »
À la rentrée 2009, le ministère de l’Éducation nationale a lancé dans douze académies l’expérimentation « Manuels scolaires numériques via l’Espace Numérique de Travail (ENT) » en visant les objectifs suivants : diminuer le poids du cartable de l’élève, proposer des ressources numériques pédagogiques innovantes et développer les usages des TICE en classe. Pilotée par le ministère, l’opération est menée avec les académies et les départements, en partenariat avec les éditeurs de manuels scolaires, les plateformes de diffusion des manuels et les éditeurs de solutions d’ENT. Durant l’année scolaire 2009-2010, cette opération a concerné toutes les divisions de 6ème de 65 collèges situés dans des départements qui ont initié une démarche de
généralisation d’ENT pour leurs collèges. Ce périmètre représente 8 000 élèves et 890 enseignants qui ont pu, via l’ENT, accéder en ligne à leurs manuels numériques de tout lieu et à tout moment : en classe, au centre de
documentation, au domicile, tout en disposant des manuels papier correspondants.
http://www.educnet.education.fr/contenus/fichiers/fichiers-manuel-numerique/expe-mn-evaluation-synthese
Internet : Moins de risques, plus d'influence des enseignants, annonce une étude européenne
Les risques rencontrés par les jeunes sur Internet sont moins importants qu'on ne le croit souvent, révèle l'enquête EU kids Online menée dans 25 pays européens par un réseau de recherche piloté par la London School of Economics et dont l'équipe française était dirigée par Dominique Pasquier du Laboratoire
traitement et communication de l'information (LTCI CNRS/Télécom Paris Tech. L'enquête montre qu'ils sont une petite minorité à être confrontés à des problèmes sur Internet, et, quand c'est le cas, ils sont très peu nombreux à
dire avoir été perturbés. Les relations entre parents et enfants à propos d'Internet apparaissent aussi plus harmonieuses que pour la télévision. Toutefois, environ la moitié des parents dont les enfants ont rencontré un
problème ne l'ont pas su.
Réalisée auprès de 25 000 jeunes entre mai et aout 2010, elle met en évidence qu'Internet est complètement intégré à la vie quotidienne des enfants. 93% des 9-16 ans naviguent sur la toile au moins une fois par semaine et 60% y vont tous les jours ou presque tous les jours. Ils y passent en moyenne une heure et demi par jour et 50% disent « se sentir plus eux mêmes » en ligne que dans les relations de face à face (un peu plus les garçons que les filles, un peu plus les enfants issus des milieux populaires que supérieurs, et le plus à 13/14 ans). Les enfants vont sur Internet de plus en plus jeunes : l'âge moyen au premier accès est de 7 ans au Danemark et en Suède contre 8 ans dans plusieurs autres pays d'Europe du Nord. En France l'âge moyen est de 9 ans pour la
première navigation sur le web.
87% des enfants européens utilisent Internet à la maison et la moitié de ceux-ci (49%) dans leur chambre (contre 39% dans une pièce commune). En France, l'usage dans la chambre à coucher (41%) est en dessous de cette moyenne européenne. La participation aux réseaux sociaux touche une majorité des enfants et croit nettement avec l'âge : 59% des 9-16 ans ont un profil sur un réseau social – c'est le cas de 26% des 9 -10 ans, contre 81% des 15-16 ans. Ce profil est public dans 26% des cas. Les filles sont plus nombreuses à avoir un profil privé. Seulement ! 25% des enfants entretiennent une communication en ligne avec des inconnus sur Internet, surtout lors de participation à des chats, des jeux ou des mondes virtuels.
Les deux problèmes les plus courants rencontrés par les jeunes sont l'accès à des contenus malsains mis en ligne et un usage excessif d'Internet. L'enquête révèle que 21% des 11/16 ans ont été confrontés à des contenus malsains mis en ligne : messages de haine contre certains groupes (12%), pro anorexiques (10% en moyenne, mais 19% des filles de 14/16 ans), appels à l'automutilation (7%), à la prise de drogues (7%) ou au suicide (5%). La France est toutefois le pays de l'Union européenne le moins touché par ce problème : 14% des jeunes français le sont contre 21% des européens et 43% des tchèques et norvégiens. Dans cette enquête 23% des 11-16 ans évoquent des expériences négatives liées à un usage excessif d'Internet comme le fait de négliger ses amis, de manquer de sommeil ou de rencontrer des problèmes à l'école. L'enquête montre aussi que ce que
les adultes identifient comme un problème ne l'est pas forcément pour leurs enfants. Par exemple, 14% des enfants ont vu des images sexuelles sur Internet, mais ils sont seulement un tiers à estimer que cela a été une expérience pénible. 15% ont reçu des messages à caractère sexuel mais seulement un quart dit l'avoir mal vécu. Le harcèlement par Internet, plus rare, est par contre ressenti avec angoisse par les jeunes.
Les enseignants jouent un rôle de conseil important surtout pour les adolescents les plus âgés et les enfants d'origine sociale populaire. Mais il y a de grandes différences selon les pays avec, aux deux extrêmes, 97% des
professeurs impliqués en Norvège et 65% en Italie (en France 76%). Les trois quarts des enfants (73%) disent que leurs pairs les ont aidés pour Internet, le plus souvent pour des aides concrètes et c'est à eux qu'ils parlent en premier des problèmes. Les informations venues des médias de masse (télévision, radio, journaux, cinéma, publicité) sont peu utilisées (20% des enfants) et les conseils de sécurité en ligne encore moins.
EuKIds
http://www.eukidsonline.net/
Sur EuKids
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/leleve/Pages/2010/117_8.aspx