Voici les contributions de lecteurs à l'appel du Nouvel Observateur



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Pierre Tarin

UN PEU D'ARCHEOLOGIE, ÇA DETEND...

Pourquoi la gauche semble-t-elle connaître un brutal déclin ?

Je vais vous le dire en quelques mots : c'est parce que la gauche historique est devenue préhistorique et que de moins en moins de Français ont envie de retourner à l'âge des cavernes... A méditer avant de reconstruire.
Georges Gavazzi

LES VALEURS DE LA GAUCHE

La République, en France, n’a pas été instaurée par hasard. Elle ne s’est pas imposée naturellement, comme fruit d’un consensus qui n’a jamais existé à la fin du XIXè siècle. C’est, si l’on en croit les historiens, par une seule voix de majorité qu’en 1875 l’Assemblée, nouvellement élue, se prononça en sa faveur, contre le retour de la royauté. Et les forces réactionnaires useront de tous les subterfuges pour la mettre en péril, voire l’abattre, et mettront longtemps, pratiquement jusqu’à la fin de la « grande guerre », pour s’avouer vaincues et accepter définitivement l’ancrage de la République. C’est sur des valeurs progressistes, humanistes, que les grands républicains que furent V. Hugo, L. Gambetta, puis J. Jaurès, entre autres, combattirent pour l’imposer. Ces valeurs qui sont résumées par notre devise : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Car cette devise, à l’encontre de ce que l’on entend souvent, n’a pas toujours été la devise de la Nation Française.

En effet, notre Nation est de création à la fois progressive et très ancienne. Les Rois qui se sont succédé jusqu’en 1789 en furent les réalisateurs. Et, que je sache, ils n’ont jamais parlé de liberté, d’égalité et de fraternité ! Plus proche de nous, le régime collaborationniste de Vichy, qui supprima le régime républicain pour lui substituer l’ « Etat Français », s’empressa de remplacer notre devise par celle de sinistre mémoire : « Travail, Famille, Patrie ». Donc, la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » est bien l’apanage de la République Française.

Elle se compose de trois mots inséparables. Si la Liberté, est la condition première de la pérennité de la République, avec ses déclinaisons : liberté de conscience, liberté de la presse, liberté de réunion et d’association, les deux autres mots ne sont pas moins importants, à la fois symboliquement et dans leur réalisation concrète.

L’Egalité, précisée dans la Constitution de 1789 en « égalité en droits », est souvent pervertie. Qu’on en juge : égalité devant l’impôt ? Mais la TVA est-elle un impôt égalitaire ? Lorsqu’ils achètent leur baguette de pain, le smicard et Martin Bouygues peuvent-ils être considérés, en effet, sur un pied d’égalité ? Egalité devant le suffrage universel ? Pourquoi, alors, des circonscriptions de moins de 30 000 électeurs en Lozère et de plus de 130 000 électeurs dans la banlieue parisienne ? Ou encore, égalité entre les différentes composantes politiques de notre pays dans la représentation du Sénat, qui a été, est, et sera éternellement de Droite ? Et les exemples foisonnent. Cette Egalité, souvent formelle, doit être concrètement réalisée par une Gauche revenue au pouvoir, en mettant en œuvre le principe : à chacun selon ses moyens, à chacun selon ses possibilités.

Quant à la Fraternité, et son corollaire concret obligatoire qu’est la solidarité, c’est pour le moins le parent pauvre de notre actualité. Que l’on parle des immigrés, Français ou non, des sans-papiers, des SDF ou des mal logés, des salariés à temps partiel (qui n’attendent, qui ne souhaitent qu’un plein temps), ou de ceux dont le salaire est moins que le SMIC, des salariés que l’on licencie pour « préserver l’emploi », nous dit-on, des enfants nés en France que l’on vient chercher à la sortie de l’école pour les expulser vers des pays dont il ne connaissent ni la géographie, ni la langue, la fraternité est l’exemple même d’une valeur que la Droite ne s’est jamais appropriée, qu’elle ne reconnaît pas, qu’elle nie. La Fraternité doit dorénavant se définir dans deux directions : d’une part, sévérité envers les puissants, les fortunés, magnanimité envers les faibles ; d’autre part, il faut que le « moi », l’égoïsme, le chacun pour soi, soit supplanté par le « nous », l’intérêt général. Notre devise républicaine est bancale lorsque la Droite est au pouvoir ; la Gauche doit s’engager à la stabiliser sur ses trois piliers.

Alors, oui, la remise en ordre du logiciel de la Gauche doit commencer par la mise en valeur, au frontispice de nos idéaux, et l’application, dans la gestion de notre société, des trois mots de la devise de la République.
Jean-Paul Delas

NOUVEL OBS' ET LA GAUCHE

Je reste lecteur du Nouvel Obs' par fidélité et estime à Jean Daniel, le dernier mendésiste de votre hebdo et par affinités aux chroniques de Jacques Julliard.

En apprenant la baffe que la direction du PS a voulu administrer à Ségolène Royal pour sa tentative de discussion avec Bayrou, je n'ai pas pu m'empêcher de hurler : "Les cons !"

Daniel Cohn-Bendit l'a exprimé mieux que moi: un accord de désistement entre le Modem et le PS aurait pu aboutir à une ou deux douzaines de députés d'opposition en plus. Mais cette direction veut coller à la gauche de la gauche, celle qui ne représente que quelques nostalgiques du grand soir, de moins en moins nombreux à voter, tant pour les présidentielles que pour les législatives.

J'avais parlé du cimetière des éléphants; ils ne sont pas encore morts, et c'est bien malheureux.

La démocratie élective, c'est de l'arithmétique: au premier tour, la candidate du PS avait obtenu plus de 26% des 82% de votants, soit près de 22 % des électeurs: au premier tour des législatives, les 577 candidats PS ont obtenu 25% des 60% de votants, soit 15% des électeurs. Comment s'explique cet écart, sinon que Ségolène a su mobiliser 50% d'électeurs en plus, soit près de 3 Millions de votants supplémentaires.

Ces électeurs ont apprécié tout ce qui différenciait la candidate du programme du PS, un mauvais mixage de propositions auxquelles personne, ni même les éléphants, ne croyait.

Cela n'a pas été suffisant: la faute à qui ? Et les voici à nouveau sur le devant pour saboter le PS qu'ils veulent ramener au niveau de la SFIO...

Il faudra tout foutre en l'air dès le 18 Juin 2007 pour espérer réussir comme Mitterrand l'avait obtenu en 1971: faire exploser la vieille machine et créer un outil crédible pour pouvoir récupérer dès 2008 ceux qui ont voté Sarkozy et qui auront compris qu'ils sont les perdants de la distribution des prébendes.
Claude Hovnanian (Nice)

LE PARTI SOCIALISTE ET LA GAUCHE

Les articles du lecteur Michel Ferrand dans le Nouvel Observateur (24/5) et, dans Le Monde, de Louis Gautier (30/05) et de Coquerel-Debons-Picquet (6/06) sont très intéressants et m'amènent à penser que le Parti socialiste devrait distinguer:

* la refondation du PS, problème interne essentiel, et

* le rassemblement de toute la Gauche, démarche fondamentalement indispensable aux victoires électorales et... à la mise en œuvre des projets du parti.

Etant rappelé que les sympathisants du PS et de la Gauche sont objectivement déboussolés:

* 40 % des électeurs de Bayrou (soit 7,4 % des votants du 1er tour !!!) ont voté Royal au 2ème tour,

* 33 % des électeurs de Lutte ouvrière ont voté Sarkozy au 2ème tour,

* 51 % des électeurs du Mouvement républicain et citoyen ont voté Sarkozy au 2ème tour,

* 16 % des électeurs des Radicaux de gauche ont voté Sarkozy au 2ème tour,

* 20 % des électeurs des Verts ont voté Sarkozy au 2ème tour, le chantier est immense et les 2 tâches différentes devraient donc être confiées à 2 personnes distinctes.

* Le 1er secrétaire serait chargé du parti, de la refondation, de sa mise en ordre de bataille-s électorale-s sachant qu'il est handicapé par l'impossibilité de discuter avec les autres formations sans un mandat préalablement défini.

* Le candidat à la présidentielle devrait avoir pour mission essentielle la construction du rassemblement de la Gauche et devrait donc pouvoir discuter sans aucun mandat préalable avec les autres formations pour apporter des propositions à inclure dans le processus de refondation du parti et dans une "plateforme de la Gauche".

Ce dispositif éviterait tout renouvellement d'absurdités telles que la constitution de plusieurs "écuries présidentielles" au sein du parti et supprimerait tout encouragement à l'entretien de courants moins originaux que concurrents: il s'agirait donc de mettre un point final à des divisions et à des querelles devenues insupportables et contre-productives !!

Donc, le parti devrait sans délai nommer ces 2 personnes en prévoyant de faire un bilan et revoir éventuellement ces désignations à mi-parcours du quinquennat, ce qui laisserait, en cas de modifications souhaitées et souhaitables, 2 ans et demi pour préparer la présidentielle de 2012. Bien sûr, le vieil adage "voulant" que le chef du parti soit le candidat serait jeté aux oubliettes... comme il l'a été en 2006-2007 !

Après avoir écrit cela, je lis l'article de Philippe Marlière dans le Monde du 9 juin: je suis d'accord avec son scénario socialiste ... auquel il ne manque que l'essentiel, le traitement de la question des ambitions humainement personnelles !
Pierre Lefèvre (Manosque)

La présidence de Nicolas Sarkozy a pour orientation non seulement de nouveaux avantages pour les plus riches, mais un nationalisme redoublé, accompagné d'un objectif européen limité à une protection contre la mondialisation.

Pourtant la mondialisation est là, la planète Terre est devenue un village: Montluçon et Séoul sont plus proches que ne l'étaient il y a 150 ans Lyon et Brest!

Seconde constatation: de nombreux pays Européens, d'Amérique du Nord et d'Asie ont connu des phases de prospérité avec ce que j'appelle « l'encadrement du capitalisme » au niveau national (droit du travail, sécurité sociale… obtenus par des luttes ouvrières appuyées par de nombreux humanistes, dans un contexte de crainte du progrès du communisme soviétique).

Troisième constatation : aujourd'hui ces encadrements nationaux sautent, la mondialisation financière rabote les acquis sociaux, et les inégalités deviennent gigantesques.

Par contre, je vois à l'œuvre, spécialement dans le droit international (cf. les derniers livres de Mireille Delmas-Marty) les prémisses d’un encadrement du capitalisme au niveau mondial, avec des règles mondiales non seulement pour la libre concurrence (Organisation Mondiale du Commerce), mais aussi dans le domaine du travail (concrètement: revendiquer le caractère obligatoire, avec des délais bien sûr, des règles de l'Organisation Internationale du Travail)et dans celui de l'environnement (protocole de Kyoto).

La toute nouvelle Confédération Syndicale Internationale semble se donner une telle perspective revendicative.

Un tel horizon (peut-être moins lointain que ce qu'on pourrait penser aujourd'hui) éclairerait politiquement la déclinaison de revendications aux niveaux européen et national, voire régional et local (par exemple en donnant un fondement à des mesures protectionnistes limitées et provisoires).

Le « Travailleurs de tous les pays unissons-nous » apparaît aujourd'hui d'actualité. Entre temps, l'histoire du XXème siècle a montré le danger du volontarisme quasi-religieux, et des structures centralisées et autoritaires. L'avenir souhaitable semble celui de «mouvements » pour des objectifs mondiaux (comme la taxe Tobin) et des objectifs plus précis au sein du pays, de l'Europe, de l'O.M.C., de l'O.I.T...

Cette perspective est celle d'un réformisme fort. Après une époque où la perspective « révolutionnaire », très motivante et apparemment humaniste, a conduit des peuples entiers à la misère et aux privations de libertés, et où les meilleures actions ont été en fait réformistes (comme la sécurité sociale), la nostalgie révolutionnaire sans perspective est plus que jamais un frein à l'émergence d'une vision de l’avenir mobilisatrice et favorable aux travailleurs.

Le soutien à la démarche entreprise par Ségolène Royal (et une partie du PS avec elle) pourrait ouvrir une voie positive. En effet beaucoup se jouera probablement au sein du parti socialiste, car l'élection présidentielle au suffrage universel a poussé au bi-partisme.

Le choix sera t-il limité entre ceux qui croient à un avenir politique « en levant le poing » et ceux qui prônent la simple adaptation au capitalisme (avec l'accent mis uniquement sur la recherche, la formation et la compétitivité, c'est-à-dire une politique respectueuse du capitalisme triomphant, que ce soit avec des nuances de gauche) ? Ou y aura-t-il une autre perspective comme celle décrite rapidement plus haut et que je retrouve partiellement dans des écrits de Ségolène Royal ou de Pascal Lamy?


Jean-Loup Englander

REPONSE A DSK

J’apprécie l’effort de D.S.K. pour ancrer la refondation du P.S. dans la réalité de la France d’aujourd’hui. Je pense cependant qu’il n’a pas pris la mesure des profonds changements de toutes natures qui ont bouleversé les habitudes et les mentalités de nos concitoyens au cours des 20… 30 dernières années. Nous vivons désormais dans un univers-monde où notre pays peine à conserver sa « place ».



  1. La fin des utopies, des promesses mirobolantes, des lendemains qui chantent ; se battre pour une société juste perd de son sens dans un monde dominé par une compétition féroce et une course effrénée au rendement. Déjà en 1970, les maçons italiens voyaient d’un mauvais œil des maçons portugais prêts à accepter n’importe quelles conditions de travail, cassant ainsi les acquits sociaux. Ce mécanisme a joué hier chez les salariés mal payés et précaires qui ont voté Sarkozy pour protéger leurs emplois.

  2. La mondialisation de l’information, sa rapidité ainsi que celle des transports des personnes, des biens, des capitaux, des technologies… et des idées ont rendu la Terre toute petite, dans le temps comme dans l’espace. Chacun peut se l’approprier à son gré, privilégier tel ou tel des nombreux problèmes auxquels l’humanité est confrontée : écologie, énergies renouvelables, menaces atomiques, pénuries de matières premières, pandémies, il n’y a guère de problèmes qui ne soient devenus mondiaux. Les retombées de Tchernobyl ne se sont pas arrêtées à la frontière alsacienne, les salaires des Chinois ou des Indiens sont confrontés aux nôtres et le plombier polonais a fait trembler l’Europe.

  3. La puissance accrue de l’argent et l’inégalité monstrueuse de sa répartition, non seulement en France, mais entre toutes les nations fait craindre des explosions de violences incontrôlables. Comment endiguer les flux migratoires de l’Afrique vers une Europe-Eldorado ? Associé à la puissance des médias, l’argent gouverne le monde comme jamais il ne l’a fait… Le profit, la rentabilité immédiate sont les crédos d’une nouvelle religion dont la cruauté n’a rien à envier aux précédentes ventes d’armes de destruction massive, disséminations d’O.G.M. incontrôlées, déforestations, désertifications, tout est bon pour faire du fric et pour procurer des emplois… aux chômeurs français.

J’arrête là sans avoir épuisé le sujet, car il est inépuisable. Je voulais attirer l’attention sur l’ampleur des problèmes que le P.S. doit prendre en compte (et je n’ai pas évoqué la place de la France en Europe) face à une société en pleine mutation.
Catherine Vermeil (Mulleron)

REVOLUTIONNAIRE TOUJOURS !

Bonjour chers amis de notre future nouvelle gauche : je suis membre d’un collectif du 29 mai et non encartée ; aujourd’hui je considère mon pays en danger avec cette droite rétrograde liberticide et scandaleusement opulente fasse aux 10 000 enfants sans abris face aux 7 millions de pauvres ; mon sang boue, j’ai la hargne, le cœur gros ; toute une vie à se batailler pour se payer encore un arriviste et ses sbires ne pensant qu’à se goinfrer sur le dos du peuple : il l'a montré dès le début et je n'ai jamais douté du choix de son camp! J'ai la rage depuis 1995, même bien avant et là je me dis (et à mon fils qui me parle de vrais révolutionnaires en citant les grèves des mineurs de fond) que pour moi j’ai aussi à me remettre en cause même si je suis quotidiennement sur le terrain ! Je ne fais pas un vote contre Sarkozy dimanche je fais un acte révolutionnaire face au danger de cette droite charterrisante, karcherisante.

J'en ai voulu terriblement à Jospin, à la gauche plurielle, je me sentais trahie ; aujourd’hui je sais que face à cette droite, voter est toujours un acte révolutionnaire et c'est un vote de sanction, de rébellion, de justice, de progrès, tirons les leçons du passé: j’ai vu Marie-George Buffet s’imposer dans les collectifs anti libéraux et casser notre mouvement, j’ai vu la LCR refuser notre alliance : mon écœurement est total alors imaginez celui des gens qui comptaient sur nous !!!

Je n’attends rien et ne compte que sur ma rage, ma hargne à vouloir toujours me battre avec le peuple, pour le peuple, pour mes fils, pour mon petit-fils, pour mes amis immigrés connus et inconnus ; pour ma dignité d’être humain ! Simplement ma dignité ! Alors aujourd’hui dans ma ville je vote socialiste pour mon maire que je défendrai encore en 2008 et fini les pseudo discussions autour des compromissions, les trahisons je les ai vécues en voyant cette gauche de la gauche incapable de s’allier pour les présidentielles et maintenant pour les législatives en quoi sont-elles habilitées à s'auto- proclamer seules révolutionnaires et anti-capitalistes : être révolutionnaire n’est-ce pas participer avec le peuple à sa prise de pouvoir ! Eh on a mal joué! Nous sommes tous responsables de la victoire de la droite qui se marre bien de nos discours. Hargne et colère autant pour moi !!! J'étais une des rares seules à dire il faut aller discuter avec Ségolène, c'est à elle qu’il faut parler et poser des questions et bien j’avais raison oui ! Cela commençait là aussi! Les socialistes, les communistes, l'extrême gauche n'ont pas été capables de s'unir pour contrer cet homme que l'on savait dangereux. Il faut croire que nous ne voulions pas y aller au pouvoir ! Quand le danger est féroce, puisque les idées de Le Pen sont dans le programme de Sarkozy, il fallait être à la hauteur du danger et se comporter en républicain ; on a encore raté le coche ! Vivent nous ! Nous n’avons plus qu'à limiter les dégâts.

Oui la colère est mauvaise conseillère. Je sais, mais à nous tous on trouvera de quoi la calmer!

Aux urnes et vogue mon espoir !


Véronique Tomczyk

Je veux bien participer à votre débat à la condition que vous utilisiez la langue française.

"New Deal" je ne sais pas ce que cela veut dire.

Il est vrai que par le monde il y a beaucoup de langues et de dialectes, il y a donc le choix.

Monsieur Cohen ne doit pas hésiter, il peut donc innover.

Votre débat ne doit pas être orienté uniquement pour et par ceux qui se considèrent comme "des Intellectuels".

N'oubliez pas que c'est dans la simplicité que l'on est créatif, mais, faut il encore faire l'effort pour avoir un discours pédagogique; C'est à dire que tout le monde comprenne.

Une dernière remarque, il faut cesser de critiquer, sans construire à côté, comme l'ont fait tous les responsables politiques Socialistes. Relisez les discours de Monsieur François Hollande en particulier, du moins ceux que les médias ont bien voulu retransmettre.

Je vous souhaite de réussir dans votre entreprise.

Toute la Société de gauche et de droite doit se sentir concernée par ce renouveau;

Amicalement
André Barris

PS

C'était la chronique d'un désastre prévisionnel pour 2007. Après le congrès du parti socialiste tout le monde est beau, tout le monde est gentil ? Socialisme et marxiste ! L'exception française. L'aggiornamento doctrinal de la social-démocratie française est inévitable à terme mais impossible dans l'immédiat. Malgré la candidate très courageuse Ségolène Royal.

Aujourd'hui, l'idée socialiste se confond largement avec l'état providence avec l'assistance comme moyen. Elle se ramène à la visée d'une aliénation totale des individus grâce à une protection sociale aussi poussée que possible. L'assistanat compassionnel du berceau à la tombe ? Mais cela suppose des moyens !

Avec 55% de dépense publique les marges de manœuvre sont très faibles en France. Pour la gauche comme pour la droite.

C'est ainsi que l'idée socialiste moderne conduit à un ralliement inévitable au libéralisme, au capitalisme et au renoncement à maîtriser totalement l'économie. Privatisations, délégations de service public au privé, etc. Contrainte aggravée par une économie mondialisée ouverte où il s'agit de plaire aux entreprises, aux bourses et aux fonds de pension. Aux "riches" expatriés. Partis avec leurs talents, leurs capitaux (200 milliards d'euros !) Et 500 000 emplois perdus depuis 1981.

Les gauches ont découvert dans la douleur que, pour financer un état providence en faillite chronique, il fallait aller chercher l'argent là où il se trouve. Chez les "riches" qui n’ont pas encore émigré ? En réalité taxer toujours plus les classes moyennes.

Avec le nouveau parti socialiste (les Nonistes) la rénovation doctrinale du PS est très difficile pour 2007/2008. Une scission est possible !

Rappel : dans sa motion François Hollande proclame: nous combattons le libéralisme économique et son cortège de déréglementations, de libéralisations, de privatisations. Notre démarche consiste à contester le marché! Bigre!... Voilà un programme progressiste très mobilisateur, seul contre le monde, contre l'Europe.

Elément nouveau et perturbateur : la renaissance d'une sensibilité utopique, dont le slogan "Un autre monde est possible" c'est la parfaite illustration de notre situation politique du : A GAUCHE TOUTE ! Résultat un psycho-drame français face aux réalités économiques.

Les résultats des élections démontrent que les doctrines "gauchiste" fond perdre la gauche de gouvernement, et que seul les sociaux démocrate peuvent espérer avoir un jour une majorité.


Gérard Gelé

APRES LA PLUIE LE BEAU TEMPS !

Je sens monter une certaine colère à entendre la droite fière et donneuse de leçon à cette pauvre gauche délabrée en morceaux. Certes la droite a gagné, certes la gauche a perdu dans le cas inverse ce serait la droite qui serait dans cet état comment éviter un temps de rassissement ? Je sais que ce ressaisissement nous l’aurons !

La droite a gagné en allant au fond de ses idées en rassemblant une large partie du Front National, et après ils n’ont plus rien à gagner. Alors sans doute nous en avons pour 5 ans de droite opulente et donneuse de leçon. C’est le temps que nous devons mettre à profit pour garder les pouvoirs locaux qui nous permettront de rétablir un peu de justice. Et pour refonder un élan tel qu’en d’autre temps et en d’autres conditions nous avons connu à Epinay et dans les assises pour le socialisme de 74 annonciateurs des victoires de 1977 et 1981.

Il nous faut refonder autour de l’essentiel : la mondialisation est en marche et nous qui avons toujours été internationalistes comment pourrions-nous le refuser et ne voir que la mondialisation du capital et pas celle des rapports nord-sud, voire est-ouest !

Le Marché est le mode économique qui a triomphé et auquel, à l’expérience du pouvoir, les Socialistes se sont attachés. Le Marché est générateur d’injustices que l’état, les états doivent réguler, contrôler voire rétablir, pas seulement au niveau hexagonal.

Il faut donc refonder autour de cette idée qui correspond à l’approche sociale démocrate en adaptant nos structures, nos institutions à un mode de participation attendu des citoyens et qui correspond à la notion même de démocratie.

Une charte de la démocratie peut être écrite, elle reprendrait le respect de l’homme dans son environnement (la biocénose), les droits de l’homme. Instituerait la responsabilité de chacun dans la gestion, la participation ! le droit de vivre, de se loger, de s’instruire, de travailler. Qui reconnaîtrait les ressources de la planète comme limite à nos consommations… qui rappellerait les limites du privé et du public la laïcité (comme liberté de penser et de vivre). Qui redéfinirait l’autonomie des pouvoirs législatifs judiciaire et enfin médiatique.

Ceux qui se reconnaîtront dans cette charte viendront et alors un projet politique pourra émerger.

Moi j’y crois mais cela doit se faire vite et pas toujours avec les mêmes têtes !

Après la pluie le beau temps ! La droite joue ses derniers atouts, il faut reconnaître que jusque là elle réussit, cela annonce la venue d’une vraie démocratie participative !


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