Georges Laribe
Avec tous les NULS qui n'arrêtent pas de se donner des coups de poignard dans le dos , la gauche qui gagne sera pour le siècle prochain. Il y a plus de 40 ans que je vote
PS ! Maintenant c'est fini !J'ai brûlé ma carte d'électeur :ainsi je ne serai plus tenté de continuer les mêmes bêtises. Le pouvoir ils ne le méritent pas.
Cr. Bourdier
Je crains d’enfoncer des portes ouvertes, mais aujourd’hui le PS va droit dans le mur, les législatives vont être un cauchemar, et la seule réponse donnée à l’ouverture prônée par N.Sarkozy (même si on peut avoir des doutes) est l’exclusion de Kouchner, c’est un peu mince.
La seule solution aujourd’hui est la remise à plat totale, et l’urgence, de se débarrasser des faux alliés de l’ultra gauche y compris le PCF ;j’ai participé activement à la campagne et je peux témoigner que les critiques de cette faction était exclusivement dirigée contre Ségolène Royal et non contre Sarkozy.
Il faut avoir le courage de dire que le PS n’est plus un parti révolutionnaire, mais un parti moderne tourné vers l’avenir tenir compte du fait que le libéralisme est devenu incontournable et qu’il faut mieux l’accompagner (et l’orienter, un peu) de l’intérieur que de le critiquer de l’extérieur, sauf à devenir un clône de Laguillier. Après tout les démocrates américains et les travaillistes britanniques ne sont pas plus bêtes que nous.
Il faut dès les législatives terminées désigner un(e) candidate et que toutes les forces du parti travaillent dans le même sens. Qu’à fait Sarkozy avec la droite ?
Tout cela me parait tellement évident que j’ai presque honte de l’énoncer. Pour info, j’ai ma carte au PS et je voterai toujours à gauche, mais quand même il faut parfois avoir la foi…….
G.Planchard
Comme toujours, j’adhère pleinement aux idées de J. Julliard. Mais toutefois avec quelques nuances. Tout d’abord, nous n’avons pas à écarter le concept de social-démocratie mais à le moderniser. Ce n’est pas la social-démocratie telle qu’elle a existé en Europe septentrionale à laquelle nous devons nous référer, mais à une social-démocratie rénovée où l’économie de marché est orientée dans le sens d’une justice sociale. De cette social-démocratie rénovée nous n’avons pas à avoir honte comme le dit très justement J. Julliard. Ensuite il précise que le Parti Socialiste rénové doit être un parti de compromis social entre les couches populaires et la nouvelle bourgeoisie. Je préfère dire la classe moyenne (middle class en Grande Bretagne). Il est clair qu’un Parti Socialiste rénové devra attirer toute cette classe qui représente au moins 30% du corps électoral, mais toutefois sans se déshonorer en essayant d’attirer à lui la véritable bourgeoisie. Sur son aile gauche, le nouveau Part Socialiste devra faire un gros effort pour rallier les couches populaires dont une partie a rejoint l’extrême gauche. Je ne pense pas que le Parti Socialiste rénové qui, ne l’oublions pas, est un parti de gouvernement, a vocation pour ramener à lui tous ceux qui, plongés dans l’exclusion, sont sensibles à aux prophètes de l’extrême gauche qui souhaitent des changements brutaux et pourquoi pas la révolution. Tous ceux-ci devraient se retrouver dans un parti de gauche radicale qui n’a pas vocation à gouverner. Un tel parti réunissant environ 10% du corps électoral viendrait en appoint au Parti Socialiste au moment de l’élection présidentielle.
Gérard Bonneau
Bravo Ségolène pour ce parcours semé d'agressions de tous ordres, (adversaires politiques mais aussi les plus perverses venant de son propre camp, puis les médias plus ou moins aux ordres, etc..).
J'ai 69 ans et depuis de longues années je vote parfois pour la gauche mais surtout contre la droite compte tenu de cette gauche le plus souvent en bataille contre elle-même. Aujourd'hui encore quelle triste image de ce parti socialiste entouré de gens qui ne pensent qu'à leur carrière, à l'assiette au beurre comme on dit vulgairement, de ces éléphants qui ne pensent qu'à s'attaquer mutuellement. De leur faute, nous voilà dans une belle panade, avec une droite triomphante avec tous les pouvoirs!
Aujourd'hui, a contrario, si Ségolène avait été élue, on n'ose même pas imaginer dans quel autre pétrin nous serions. Aussi, Messieurs les éléphants, aux législatives je n'irai voter que si un candidat de gauche intègre ou supposé tel, se présente dans ma circonscription. Ne vous étonnez pas qu'après cette vague d'espoir, l'écoeurement redevienne le lot de nombreux Français.
Messieurs les éléphants prenez votre retraite, gardez vos discours de circonstance, pour le comptoir de votre quartier.
Andre LIAGRE 1 lot Les pruniers Monteux Vaucluse
Après tout ce qu'on a lu, entendu, il semble indispensable que certains au PS renoncent à leurs ambitions personnelles. S’ils n'ont pas compris que personne ne voulait d'eux maintenant, qu'ils ont perdu, avec Jospin toute chance et quand on lit que madame Jospin vote Sarkozy on peut se dire que cela vole très bas. Le désir de faire perdre Segolène Royal alors qu'elle devait gagner, même si elle a fait des erreurs. Son programme est moderne, humain et écologique, il ne joue pas sur le racisme ambiant mais au contraire sur le bienfait de la différence. De toute façon, on n’échappera pas au multiculturel. Je trouve que celui qui prétend le contraire est inquiétant, car on sait comment on se débarrasse de ce qui gêne.....Alors, allons y tous derrière Segolène unis avec des gens comme Daniel Cohn Bendit etc. Je me battrai si je peux pour que chacun ait droit à des conditions de vie meilleures, à un logement décent, à un travail normalement rémunéré. J'ai du temps et encore de l'énergie. J'ajoute que je m'abstiendrai si l'on doit encore avoir ces vieux éléphants qui sont plus nuisibles qu'autre chose.
Chantal Wright
Comment voulez-vous défendre les options sociales-démocrates d'une gauche moderne avec des acteurs dépassés,sectaires,donneurs de leçons et....hélas ...incompétents!
Philippe Bachler
Refonder à partir de la droitisation du vote populaire et du vote de la classe vieillissante, alors que ces électeurs viennent de changer pour la quatrième fois de marque d’opium, Dieu, les communistes, le foot aujourd’hui et demain la peopolisation de leur vie au travers de toute la presse qui s’y rattache et qui n’a, elle aucun problème de trésorerie.
L’électorat précité ne veut plus partager, pourquoi je ne sais pas !
Dans l’immédiat une alliance avec les centristes, me semblerait l’idée la plus exploitable rapidement !
Faire bouger les lignes prendra forcément du temps, car le pays est bien à droite cependant votre initiative est excellente
Jean Pierre Ruet
L'excellent article de J.Julliard "réinventer la gauche" m'incite à vous écrire. Je suis, comme lui, consterné par l'incapacité des gauches à repenser leur orientation et leurs modes d'action. Membre du PC pendant de longues années, électeur socialiste depuis 1981, je ne sais plus trop comment intervenir dans le débat politique d'une manière constructive.
Professeur émérite des universités, spécialiste de littérature contemporaine mais passionné par la sociologie et les problèmes de société, mes compétences portent surtout sur les problèmes de l'enseignement et de l'université dans le domaine des sciences humaines. A ce titre, je suis de ceux qui pensent que ces problèmes ne doivent pas seulement être traités sur le plan des moyens, mais aussi- et surtout- sur celui des contenus et des méthodes pédagogiques. Le conservatisme dont font preuve à cet égard beaucoup de professeurs-y compris de gauche- me révolte ou m'attriste. Bref, le cas échéant, je pourrais participer à une réflexion sur ce thème avec les lecteurs que cela pourrait intéresser. Cordialement.
Refondation de la gauche!!!
Oui c'est possible en changeant l'état d'esprit, avec entre autre l'évolution des rapports de la gauche avec l'argent.
Durant ces 12 derniers mois, j'ai entendu par 2 fois François Hollande dire calmement: "oui, je n'aime pas les riches":
- Autoflagelletion d'un citoyen qui paie l'I.S.F?
- Relent de la gauche caviar honteuse?
- Mépris des Français qui possèdent une résidence principale géographiquement bien placée? Ou plutôt l'inconscient de la bonne conscience socialiste?
Quand verra-t-on un dirigeant de la "Gauche refondée" souhaiter qu'il y ait beaucoup plus de riches en France et désirer que leur réussite profite à l'ensemble du pays?
Pourquoi pas!!
D.Poirier 06-Grasse
Je vous transmet ma pièce jointe écrite en Mars dernier et non envoyé : Ne rejetez pas les nouveaux adhérents .
Ce message est ma réaction aux échos lus et entendus dans certains médias. Pour mon cas ,je ne me sens ni intégré ni rejeté ,et cela me convient parfaitement .Je souhaite prendre le temps nécessaire pour confirmer mes options !
Votre/notre parti socialiste a voulu développer son nombre d'adhérents en proposant l'adhésion à 20 euros. Cette promotion a été décidé par les cadres du parti pour désigner en interne le candidat socialiste qui défendra le projet économique et social qu'il devra mettre en oeuvre s'il est élu au poste suprême de président.
Les nouveaux adhérents auraient eu une influence non négligeable dans le choix de Ségolène Royal.
Pour être représentatifs ,partis politiques et syndicats doivent développer leur nombre d'adhérents. D'autant plus pour les partis dont les élus ne sont pas le reflet des différentes classes de la population .Quant aux syndicats , ils représentent des corporatismes incohérents avec un projet de société qui pourrait fédérer une majorité de gauche .
Je vous propose de définir ma démarche de nouvel adhérent ( pas encore militant )
Bien qu'étant très individualiste ,une volonté de me démarquer du " râleur de base " qui critique tout et son contraire et principalement partis politiques et syndicats .
Donner du poids aux organisations. Trouver les moyens et le discours pour convertir ces râleurs .
Se remettre en cause pour s'adapter à l'évolution du monde pour mieux défendre les valeurs sociales !
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A 63 ans je suis devenu un nouvel adhérent du parti socialiste pour participer en autre chose au choix du représentant socialiste pour l'élection du président .j'ai choisi Ségolène Royal pas pour son programme mais pour sa personnalité qui me semblait permettre de faire évoluer le parti vers un socialisme plus adapté au monde d'aujourd'hui .
Je me suis totalement retrouvé dans l'article de Jacques Julliard : réinventer la gauche
En copie je vous ai joint un message rédigé avant les élections et que je n'ai pas envoyé au responsable socialiste de ma région , jugeant qu'il n'apporterait rien en période de campagne !
La tradition socialiste fait parti de l'histoire , un socialisme réaliste face aux enjeux mondiaux permettrai d'assurer un contre pouvoir indispensable dans une démocratie !
Bernard Delhaye
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Notre défi : le développement pour tous et la préservation de notre planète.
Les électeurs français se sont choisi un chef, une sorte de directeur, au management autoritaire, d'une société France confrontée à la compétition mondiale, plutôt qu'un leader les représentant dans le système de gouvernement complexe de la planète, mû par de véritables ambitions pour le devenir du monde et de l'humanité.
C'est logique puisque les candidats ont peu ou pas fait campagne sur ce qui constitue pourtant le rôle majeur du Président de la République, s'attachant à nous rassurer sur nous-mêmes et nos attentes et face à nos craintes pour l'avenir. Même l'Europe a été largement délaissée malgré non seulement l'échec du référendum sur sa "constitution" mais aussi l'impasse où nous a conduit ce "non" !
Oh il était sain et normal que les électeurs placent le "social" au centre de la campagne et que s'expriment ainsi nos souffrances, nos angoisses, nos incertitudes, dans un monde dont le développement nécessaire relativise nos positions et avantages nationaux passés alors que l'allongement de la durée de la vie requiert de conforter la solidarité sociale qui nous unit.
Et pourtant, même si ses formules sont simplistes, "travailler plus pour gagner plus" alors qu'il s'agit déjà de "travailler pour gagner plus" par ex., la droite a su persuader même si ses comportements symbolisent plutôt le "chacun pour soi", jusqu'à ces gains attribués hors de proportion du travail fourni ou même des résultats atteints... par ceux-là mêmes qui seront parmi les heureux bénéficiaires d'un "bouclier fiscal". Même les résultats désastreux du candidat ex-ministre de l'Intérieur et la continuité politique qu'il représente tout de même ne lui ont pas porté tort !
En écho la gauche a animé un vaste débat national dont le "pacte présidentiel" n'a été qu'une synthèse, mais sans apporter elle-même sa propre contribution qui était de donner du sens, de la signification humaniste et philosophique : Quelles perspectives a-t-elle ouverte pour redéployer ses (nos) ambitions à relever ces défis de la mondialisation et de la protection de notre planète ? Quelle vision a-t-elle esquissée sur la place que nous pourrions prendre dans la production de richesses à l'échelle du monde ? Quel renouvellement a-t-elle su insuffler de la conscience de ce véritable "contrat social" que garantissent la sécurité sociale dans toutes ses dimensions (retraites, santé, famille, dépendance), la fiscalité et même la gestion de la dette publique, en assurant la redistribution d'une part importe de la richesse que nous produisons, et à condition que nous les produisions bien sûr.
Car nous ne sommes pas seulement citoyens français, nous sommes aussi de plus en plus citoyens du monde, concernés et co-responsables de notre planète et de l'avenir de l'humanité, et pour bien des siècles. Comment imaginer que nous puissions vivre riches et heureux, protégés par un état bienfaiteur tout puissant ? Comment laisser accroire qu'une politique locale de l'immigration, de protection contre des délocalisations, etc. puisse être autre chose qu'un pansement sur une plaie qui marque la terre entière ? Comment se satisfaire d'un équilibre politique mondial qui garantit la libre circulation des marchandises, d'ailleurs à prix bradés, plutôt que la libre circulation des hommes !
Notre défi fondamental n'est-il pas maintenant d'apprendre à concilier un développement qui apporte aisance, éducation et bien-être sur tous les continents d'une part et la protection du climat et de la vie que menacent la débauche d'énergies, fossiles notamment, qui accompagne habituellement tout développement d'autre part ? La paix mondiale n'est-elle pas elle-même directement partie de cet enjeu ? Ce défi est si complexe qu'il faut s'attacher à en mieux connaître les dimensions, à évaluer constamment les solutions mises en oeuvre et leur résultats, le plus objectivement possible.
Il y a là un besoin de connaissances, d'universalisme même qui va bien au delà d'un opposition de "valeurs", implicitement immanentes, sensées rassembler les électeurs dans chaque "camp", alors que nous avons à nous replacer solidairement et consciemment dans l'avenir de l'Europe, du monde et même à notre place dans la nature et l'univers.
Jean-François Hogrel, Villefontaine (38090)
Après trois échecs successifs, la gauche devrait tirer la leçon ! et bien non ! enfermée dans son autisme, pleine de son autosatisfaction, prête à donner des leçons à tout le monde, à sa gauche comme à sa droite, elle a refusé de prendre en compte le mal être de son électorat ! Si elle avait d'avantage écouté son électorat de travailleurs vivant dans des banlieues à la limite de la pauvreté, et pris en compte la demande de sécurité, au lieu de traiter les demandeurs de "fachos", si elle n'avait fait preuve de mépris en refusant de voir en fac e les vrais problèmes, si elle n'avait pas pris fait et cause pour des casseurs (gare de Lyon) qui ont empêchés des banlieusards de rentrer chez eux,si enfin, cerise sur le gâteau, Mme Royal n'avait pas ... suggéré des "manifestations" en cas de victoire de la droite (que fait on du suffrage républicain) et si enfin après avoir perdu , Mme Royal ne jouait pas à l'autruche, alors là, oui, peut être il y aurait un avenir pour une nouvelle gauche, acceptant e voir les réalités en face, et utilisant toutes les bonnes volontés, , Accepter de regarder en face une immigration qui nous dépasse, un système social devenu pervers et détourné aux profits d'escrocs, une éducation nationale ubuesque, le civisme aux abonnés absents, la violence latente, etc ... alors là vous aurez peut être une chance de récupérer un électorat qui n'en peut plus !.
Aline Reynaud
Je souhaite contribuer à cette rubrique mais j'ai besoin de savoir ce que concrètement vous attendez des lecteurs car si c'est pour dire ce qui n'allait pas jusqu'à la déconfiture ce n'est pas très difficile, tant il y a matière !
D'un autre côté je me dis qu'avec tout ce que l'on peut lire dans votre revue ou ailleurs par exemple, si les leaders de la gauche ne comprennent pas ce qu'il y a lieu de faire, comment nous simples lecteurs allons nous pouvoir réussir à changer la donne ? Après tout nous ne sommes pas non plus tous des militants (je ne le suis nullement). Il y a quand même une sacrée montagne à remuer ou alors comptez vous vous faire l'interprète auprès du PS d'un partie de l'opinion ?
En tout premier lieu, il faudra dès le lendemain des législatives qui s'annoncent tout aussi désastreuses impérativement changer de direction au PS tant l'échec est patent et aussi parce que c'est naturellement au premier secrétaire qu'il revient de se présenter à la présidentielle.
Cette direction n'a pas pris en compte que les temps avaient changé et que donc il fallait changer en tenant surtout compte que la droite est et restera majoritaire en France sauf à voir arriver une véritable social-démocratie moderne.
Il y a beaucoup à dire en ce qui concerne les idées donc le programme, les alliances etc.
André Guyard
Mince participation mais quelques pistes :
- la même erreur qu’en 2002 est en train de se produire : Jospin est parti après la présidentielle et c’est Hollande qui a géré le dossier des législatives. On connaît le résultat !
Mais ou est Ségolène ? On ne la voit plus, l’effet médiatique est indispensable et là c’est Sarkozy qui monopolise l’espace. Les gens qui ont voté pour le projet de la France PRESIDENTE attendent d’être rassurés sur la capacité de mobilisation.
- la prise en compte des départs du PS sans crier aux loups. Il s’agit de 3 ou 4 départs mais pas de l’ensemble du parti. Qu’est ce que Kouchner a apporté au débat des présidentielles, soyons sérieux …
- Les thèmes chers au FN tel que l’identité nationale doivent être combattus
- Il faut clarifier le positionnement de la gauche par rapport aux valeurs économiques ! Trop de social tue le social même si le social est indispensable !
- Restons de gauche !!!
Je reste à votre disposition si nécessaire …
Abdel Samari
Je vous propose un petit exercice en 4 temps.
1. Relevez la tête. Non que vous ayez honte de quoi que ce soit, mais cela vous évitera de vous regarder le nombril !
2. Ouvrez les yeux. je n'ai rien contre l'introspection, mais il y a plus intéressant à voir dehors.
3. Tournez lentement la tête, d'abord vers la droite, puis vers la gauche en repassant par le centre. Vous voyez ce que je veux dire !
4. Regardez ! Vous êtes en France, en Europe, sur la terre, on est en 2007, 46 ans après Epinay, 26 après l'élection de Mitterrand. La droite, ce n'est plus l'UNR, l'UDR ou le RPR, c'est l'UMP. La gauche ce n'est plus le PS + le PC + les radicaux + je ne sais quoi encore, la gauche c'est le PS tout seul ou presque. Alors l'union de la gauche !..
Regardez les Françaises et les Français et les autres qui vivent ici, regardez-les, ils souffrent, ils ne sont pas heureux, ils en ont marre de vivre comme ça ! Ils sont prêts à croire n'importe quoi, n'importe qui qui leur laisse croire que ça va aller mieux, ils viennent de vous le montrer.
Notre société est trop dure, trop exigeante, trop intransigeante, trop intolérante.
Dans les entreprises il faut être parmi les meilleurs, il faut tout accepter, tout sacrifier sur l'autel de la compétitivité, sinon on est méprisé, déclassé, viré. Il faut piétiner ses collègues pour ne pas l'être par eux, il faut accepter le harcèlement de chefs complètement dépassés qui déversent sur leurs subordonnés les trop pleins de pression que leurs patrons leurs collent sur le dos. Et si l'on a soi-même des subordonnés il faut leur infliger le même traitement sous peine d'être considéré comme incapable d'obtenir le maximum de "ses gens".
A-t-on encore dans notre pays le droit de travailler, de gagner sa vie, si on n' a pas ou peu de diplôme, si on est un peu con, ou pas courageux, ou maladroit, ou trop timide, ou trop indulgent, ou tête en l'air ? Et si on a la chance de ne pas être porteur de l'une ou l'autre de ces "tares", mais qu'on a moins de 25 ans et pas d'expérience, ou plus de 50, et "trop d'expérience" a-t-on néanmoins ce droit ?
A-t-on encore dans notre pays, si on ne fait pas partie de la pointe de la pyramide, la possibilité de vivre comme on le veut, et d’être heureux ? D'ailleurs, parmi ceux de la pointe, combien s'épanouisse-t-ils vraiment ?
Les familles sont le plus souvent éclatées, dispersées. Combien d'enfants peuvent-ils profiter réellement, quotidiennement de leurs grands parents, de leur savoir, de leurs conseils ?
Les écoles, les collèges, les lycées, les universités sont devenues des machines à trier, à exclure, des terrains d'affrontement.
Les relations de tous les jours, dans la rue, dans les commerces, partout où les gens devraient se rencontrer, ces relations sont au mieux inexistantes, quand elles ne sont pas d'emblée agressives, défensives, méprisantes.
Que sont devenues des valeurs comme la générosité, la compassion, l'ouverture d'esprit, la tolérance, le respect de l'autre ? On passe pour un has been si on en parle.
Est-il inéluctable que notre pays ne soit plus la douce France de la chanson ? Qui a démontré que la joie de vivre était incompatible avec la performance économique? Et si c'était le cas, chacun ne devrait-il pas avoir le droit de choisir ?
Mesdames et Messieurs de la gauche, regardez, écoutez, échangez, réfléchissez, débattez, puis prenez une feuille blanche, construisez une nouvelle France et proposez-la aux Français...Vous verrez.
Moi, je vois les jeunes autour de moi, je sais qu'ils souffrent et je ne m'y résigne pas. Je vous attends.
Claude Charles
Je souscris volontiers à votre démarche. Il ne faut pas que les 17 millions d'électeurs (électrices) qui ont voté pour la candidate de gauche se résignent et se démobilisent. Par ailleurs votre démarche peut devenir l'aiguillon, le poil à gratter d'un PS englué dans les arcanes de son fonctionnement interne, les problèmes d'ego et de querelles personnelles. Ce qui a manqué à la gauche, c'est un leader incontesté qui sache rassembler et surtout faire taire les paroles discordantes et autre petites phrases, bref ce que Sarkozy a fait à droite.
S'agissant du projet, je suis d'accord avec vous pour qu'il s'inscrive dans une démarche réaliste tenant compte du monde dans lequel nous vivons, l'essentiel, à mes yeux étant de rester fidèle aux idéaux de la gauche, c'est à dire la solidarité et la justice.
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