Voici les contributions de lecteurs à l'appel du Nouvel Observateur



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Gurvan MOAL, Finistère

Bonjour, voici quelques points qui a mon avis ont amené à la défaite de la gauche:


Cela doit commencer par l'analyse des programmes. Au lieu d'une nouvelle guerre des leaders, au lieu de mea culpa qui ne mènent à rien, il faudrait savoir pourquoi la gauche a perdu. Cela devait commencer par l'analyse en profondeur des programmes. Qu'est-ce qui a fait que le programme de Sarkozy a été considéré par la majorité des français comme le meilleur?
Sarkozy a été élu parce qu'il était mieux préparé et plus convaincant et ça, contre toute attente et toutes campagnes basées sur son faciès, son physique, son parler franc. Royal a été bonne au début, quand elle a commencé à parler franc. Chaque problème avait une réponse qui n'était pas idéologique mais allait au fond du problème.
La gauche serait morte de son idéologie figée. Si l'on compare avec les gauches européennes elle est très idéologique et réfractaire au compromis. Et c'est cela qui l'empêche de faire son travail d'équilibrage entre le capital et le travail.
Royal était à coté de la plaque sur l'économie et irréaliste dans ses propositions. Basée sur la division des français entre riches et pauvres, entre l'Etat qui prend toute la place et dont les individus ont un rôle de pauvres spectateurs.
Comparez Schroeder et Royal, vous verrez qu'il y a un monde qui les sépare.
1. sur le diagnostique du malaise français: Royal, la démocratie, d'où la démocratie participative, les jurys citoyens... des syndicats dans les conseils d'administration.

Pour Sarkozy: une économie qui va mal... d'où la remontée du pouvoir d'achat, le bouclier fiscal, l'exonération des héritages, traque aux fraudes de la sécu, des allocations, etc.


Royal propose des dépenses et les finance par des nouveaux impôts, sur un volume constant de travail et de revenus. Sarkozy a parlé de travail, plus de travail donc plus de recettes.
Mon point de vue: la gauche perd dans l'avenir de l'économie car elle n'assume pas l'économie de marché. La gauche est opposée à l'économie de marché et met des bâtons dans les roues tout le temps avec des propositions déconnectées des entreprises.
A chaque fois, on revient à une vision hexagonale qui se retranche par rapport à l'Europe et dont, les reste du monde est absent.
L'économie de marché: le débat devrait être comment la booster, comment donner à la France une compétitivité dans le monde globalisé, comment intégrer la nouvelle donne économique dans toutes réflexions institutionnelles. Qu'elles conséquences pour l'éducation? La place des nouvelles technologies (informatique, communications, échanges économiques et financières) dans toutes les formations?
2. La recherche: faut-il poursuivre avec la dissociation recherche appliquée (financée par les entreprises ou en rapport avec elles) et recherche fondamentale? Est-ce que les pays à la pointe de la recherche - nombre de doctorants, nombre de papiers publiés, nombre de brevets, capitaux investis) font cette différence? Est-ce que l'Etat seul peut subvenir au niveau d'investissement?
Il faudrait, au contraire, que toute entreprise contribue à un fond pour la recherche pour financer équipements et bourses. Toute entreprise doit être intéressée par les recherches qui doivent descendre de la tour d'ivoire, elle doit se rendre indispensable à tous les secteurs: environnement, effet de serre, chimie, les énergies, les OGM, etc. Il faut quitter les tabous, proposer des champs nouveaux, valoriser les thèses par des publications scientifiques (aujourd'hui elles sont anglo-saxons). Ce n'est pas de 10% d'augmentation de financement que l'on va rattraper le retard actuel. Il faut beaucoup plus: doubler les fonds, doubler le nombre de thésards, doubler les montants des bourses. La recherche doit devenir un vrai métier, attrayant comme carrière et bien payée.
3. La France n'a pas l'habitude du management appliqué à la politique. Elle a intégré le marketing et a oublié le management, l'optimisation des investissements, la maîtrise des dépenses publiques. A chaque fois que des dysfonctionnements sont constatés, ils sont systématiquement justifiés et estompés. Sauf s'ils sont à droite.
4. Tous services de l'état doivent être évalués: l'éducation, les écoles, les facs doivent subir des évaluations; les services publics et les hôpitaux, doivent être évalués systématiquement. Des classements mauvais et bons doivent être publiés systématiquement. Dans une évaluation, des rapports d'établissement doivent être publiés, les usagers doivent donner leurs avis, les étudiants et les profs doivent donner leur avis. Les syndicats doivent se prononcer en fonction.
Tous les pays évaluent les établissements universitaires de font en comble. Tous les laboratoires de recherche subissent des évaluations sur la base des fonds, des publications, des résultats. C'est absolument normal et courant dans les pays européens et cela n'existe pas en France. Pourquoi? On favorise alors les réseaux, les groupes de pression, etc., au détriment de la science.
5. Refonder le PS: le placer dans le monde globalisé. La France a un rôle à jouer dans le monde, elle n'a pas à le refonder. Son rôle est politique mais il doit être autrement plus influent sur le plan économique.

Pourquoi pas  la social démocratie ?
Une fois de plus nous nous sommes réveillés le 7 mai avec la gueule de bois, après les échecs de 1995 et 2002.

Certains d’entre nous estiment que Ségolène a fait un bon résultat : «  on a passé le premier tour, on a fait 47 % des voix au second tour, c’est mieux que Jospin en 2002 »

Mais «  Seule la victoire est belle »  (Qui a bien pu dire ça… ? peut être Sarko)

Pourquoi la France a-t-elle penché à droite, pourquoi elle est tombée de ce côté,  est-ce une maladie génétique ?

La candidature de Ségolène a été le résultat d’une campagne médiatique, une grande partie des 60 % de militants qui ont voté pour elle ont été influencés par les sondages qui la plaçaient en première position pour battre Sarko.

Sa candidature a été tardive, elle a été obligée d’endosser un costume qui n’était pas taillé pour elle : le programme du PS. Ses tentatives de retouches n’ont pas toujours été géniales.

Pourtant Ségolène a fait une bonne campagne, (meilleure que je ne l’imaginais lorsque j’ai voté contre elle pour désigner le candidat du PS). Elle a amélioré son image, son élocution, et son charisme tout au long des mois, ses prestations à la télé ont été bonnes, elle a courageusement attaqué Sarko dans le débat de l’entre deux tours.

Toutefois elle a commis quelques erreurs mineures qui ont été montées en épingle par la droite. Elle a manqué de précisions, et n’a pas assez proposé de mesures concrètes attrayantes.

Les éléphants ne l’ont pas beaucoup aidée, mais a-t-elle vraiment sollicité leur participation ?

Son adversaire était redoutable, il avait mobilisé tous les pouvoirs économiques, financiers médiatiques autour de lui. Il a réussi à rassembler toute la droite, sa stratégie de récupération des électeurs du Front national a été payante.

Aujourd’hui le PS ne peut pas se permettre d’affronter une crise majeure avant les élections législatives, il faut absolument empêcher la droite d’obtenir la majorité absolue à ces élections. Cela est possible compte tenu de la position de l’UMP prise en tenaille entre les 18% de voix de Bayrou et les 10% de LePen qui ne se porteront pas en totalité sur les candidats de l’UMP. La première priorité du moment est donc de faire une campagne efficace pour les législatives et éviter la concentration du pouvoir exécutif et législatif au profit d’un seul parti afin d’assurer la pluralité politique.

Depuis 2002 le PS ne s’est pas véritablement rénové, pour l’avenir il faudrait envisager des réformes en profondeur au sein du PS celles-ci seront peut être fonction des modifications du paysage politique global.



« Le PS n’est pas un zoo où des éléphants se permettent de tout écraser et où une gazelle croit qu’elle va toujours courir plus vite que les autres »

Alors pourquoi pas un grand parti social démocrate présidé par un Strauss Kahn « jeune ».


Jacques  JOSEPH

Oui il apparaît urgent de désigner une orientation claire pour le PS, en direction d'une social-démocratie de gauche à la française....avant que Bayrou ne parvienne à la fonder avant nous, sur notre droite, devant batailler contre lui pour en revendiquer la légitimité qui nous en revient pleinement !

Ségolène Royal et DSK, armés de fines lames telles J-M Ayrault et Julien Dray doivent unir leurs forces dès aujourd'hui et lutter pour la défense des piliers de notre République que sont en premier lieu L'Education, La Santé et La Justice Sociale.

Petits salariés, petits patrons : même combat !

Retissons le lien social entre les classes (oui, elles existent !)

Réaffirmons la puissance politique et économique du prolétariat

Soutenons et expliquons en tous lieux et toutes occasions l'excellente attitude de la démocratie participative si chère à Mme Royal, et qui doit par sa nature et sa méthode devenir le pilier de la renaissance du Parti Socialiste.
Ne laissons pas quelques éléphants piétiner cette Rose si parfumée et toujours pleine de joyeuses promesses, d'espoirs et de bonne intelligence.
Pierre Parent (Tours)

Mon expérience de vie (issu de famille de petits fermiers pauvres de l'ouest de la France >> travail jusqu'à 18 ans reprise des études, en travaillant plein temps (enseignement), jusqu' à l'université des sciences 30ans dans des groupes multinationaux exclusivement américains, en qualité de cadre marketing vente! Expérience très riche et instructive) m'a appris à être concret, efficace, et désireux de me former et m'instruire en permanence ...

 

Ce qui m'a conduit à être syndiqué (CFDT) et inscrit au PS (de 1973 à 1983 seul rocardien dans une section CERES). Je me suis "désencarté" pour 2 raisons: 1) les camarades de la section de la commune où je venais d'aménager se réunissaient sans méthode, devant quelques bonnes bières, en oubliant de parler de questions de fond, et des infos du PS; 2) horaires difficiles + absences prolongées, incessantes.



 

Ainsi, mon expérience de vie m'a appris à mettre en application ce que m'avait appris un mouvement de jeunes auquel j'ai appartenu, à savoir: " voir, juger, agir".

"Voyons" ce qui se passe: nous sommes en France, en Europe, pays occidentaux plus ou moins nantis ... dans un monde où le nord est riche, et le sud , pauvre, très (trop) schématiquement. Y a t il "progrès" de l'humanité? De la "personne" humaine, de " l'Homme" ? Quel est "l'essentiel" ?

Quid de la planète?  ... qui est en train de commencer à crever? Pourquoi? A cause de quoi, de qui? Chaque paire de secondes, on déforeste la surface d'un terrain de foot? On gaspille l'eau! On pollue avec des pesticides, des engrais, des gaz, des aliments industriels insuffisamment contrôlés! Cette (d-) évolution est de chaque instant. Qui le rappelle à tout un chacun?

Tout ça, pendant que des acteurs de la vie active élaborent des projets pour gagner "plus" très vite, donc obligent à plus de productivité, à moindre coût, donc voient s'il ne faudrait pas faire produire ailleurs, sous-traiter, délocaliser...

Constatons que c'est la loi de la concurrence libre, que l'on veut "concurrence libre et non faussée" (Traités européens, omc)! C'est ainsi ! Il semble que c'est inéluctable, avec toutes les conséquences humaines (chômage, misère, maladies, insécurité) et environnementales (réchauffement climatique, empoisonnement de la planète qui se généralise, raréfaction des combustibles, et de la biodiversité ; la mer va mourir).

Des hommes exploitent des hommes sur leur planète qu’ils asphyxient...

Nous sommes en France. Les valeurs travail, mérite, autorité, ordre, viennent d'être choisies par une majorité, à laquelle on a promis beaucoup de choses! Ils ont cru ça! Ils veulent gagner plus ! Ont-ils vu que les résultats (définir les critères) des 5 années précédentes ont été globalement mauvais, en soi, et comparativement à ce qui se fait ailleurs.

Est-ce que cela a été montré? Montré suffisamment et démontré? (Avec des chiffres, des tableaux pédagogiquement éloquents).

 

Qui est allé rencontrer les gens, ou plutôt "des gens" ? Voilà une démarche nouvelle, fondamentale! Qui a ses limites aussi: qui étaient ces gens des débats? Etaient-ils représentatifs de la totalité? (Ne faut-il pas multiplier le porte à porte, en permanence; autant que les élus à tous niveaux informent-ils de ce qu'ils font?).



 

Constatations: beaucoup trop de gens sont tombés sous l'influence des médias qui n'informent pas objectivement: il y a trop d'intérêts en jeu. Ils ont été désinformés, et ils ont rejeté le discours de la gauche. Grave césure.

 

"Qu'en déduire?"  Qu'a fait le PS dans la gauche très "multiple" ? Ne refaisons pas l'historique, mais les faits saillants n'ont-ils pas été le manque d'infos de Jospin? Sa défaite et son départ ? Des défaites puis des victoires trompeuses? Le oui est choisi pour le TCE, alors qu'il semble que beaucoup trop de militants n'avaient pas lu ce TCE; puis c'est la campagne de vérité des textes, au PS, donc le combat pour le Non, ... qui va l'emporter! alors qu'il aurait suffi qu'un débat approfondi, au fond , sur le TCE aurait sans doute conduit à ce que l'immense majorité des militants reconnaissent le caractère inacceptable des traités précédents rassemblés dans ce TCE, le disent, mais appellent ensuite à un vote cohérent, dans un sens ou dans l'autre, mais à un vote lucide transparent devant ses  électeurs.



Ensuite, il n'y aura plus de travail de fond au PS. Puis c'est le dépôt des candidatures, nombreuses, puis se réduisant à trois! Et les rivalités... S. Royal a dépassé ces compétitions internes en allant vers les gens, ce qui lui a permis d'avancer en s'appuyant sur cette démarche participative novatrice, mais un peu en solitaire, avec un désir de sortir du cadre du parti trop statique, mais de façon sans doute trop rapide, sans assez de maturation... Il y avait un programme capable de relancer les choses dans ce pays, mais la base d'appui était fragile, pas assez large sur toutes les couches socioprofessionnelles...

 En urgence, se battre partout pour les législatives, et montrer le danger que représente une politique d'une droite dure (environnemental, humain, économique, politique). Cela forcément. Montrer les résultats des 5 années passées. Montrer les risques d'une gouvernance sans opposition forte, qui a d'autres valeurs. Le montrer avec des exemples.

Tactiquement, montrer que l'on se bat avec les démocrates attachées à l'équilibre des pouvoirs, d'où le rapprochement avec le centre gauche notamment, les verts et autres...

Ensuite, il faut analyser sans complaisance les politiques de droite en Europe, et ailleurs, leur objectif, leur stratégie, leur tactique, leurs actions, les résultats sur tous les plans: humains, politiques, économiques et ENVIRONNEMENTAL

Elaborer ensuite un projet de société, avec le maximum de responsables, militants et citoyens de tous les pays européens (voire plus), en y associant les citoyens et toutes les associations et mouvements de progrès.

 

"AGIR" ensuite à court, moyen et long terme, à tous les niveaux. Avoir toujours l'objectif de GUERIR ce monde, de L'EPANOUIR, pour l'ensemble et pour chacun. Agir localement! Agir régionalement! Agir de concert dans toute l'Europe, voire au delà: l'avenir est à une action concertée d'envergure au plan mondial, pour ce qui est de la prise de conscience, et au niveau de la construction d'une vie acceptable, responsable, active, et non assistée. C'EST POSSIBLE !



Responsables politiques, vous avez une lourde responsabilité, compte tenu de l'urgence. Vous avez à creuser les analyses et les projets; vous avez surtout à apprendre à discerner les possibilités de concilier des actions communes, même si, et c'est souhaitable, vos avis sont divergents de temps en temps. Il faut dire clairement sur quoi, et choisir l'action commune.

Dernier problème de taille: comment convaincre presse et média indépendants (il en reste) qu'il faut se lever devant le pressing des groupes de presse et médias qui appartiennent à des "puissants", d'où le danger.

Former, informer toujours.

Favoriser études, formations, recherches, nouvelles technologies, et les actions "entreprenariales" des jeunes notamment, ici, dans toute l'Europe en particulier.

 

Et SVP, pas de combats "stérilisants" de vieux caciques! Avançons, et notamment avec les jeunes. 



Et le combat urgentissime de chaque instant, c'est le combat pour sauver la planète, l'humanité, la biodiversité.

Attention, nous sommes très très mal partis!

Aux bons entendeurs Salut ! Ils ne peuvent être que des démocrates exigeants, donc de gauche, avec tous ceux qui auront du plomb dans la cervelle! Eh oui! La lucidité, ça peut peser très lourd.
Hervé Hiland

Il faudrait être sourd et aveugle pour ne pas constater que la gauche actuelle n'est plus de saison.

J'ai 55 ans, issue d'origine modeste mais fortement Gaulliste j'ai commencé par m'émanciper en lisant Hara Kiri hebdo et je suis passé, après « bal tragique à Colombey... à l'affichage pur et dur des couvertures de Charlie hebdo sur le chemin quotidien qui allait de ma cité champêtre jusqu'au centre ville d'Aix en Provence.

Une vingtaine d'affiches chaque semaine et Charlie Hebdo gratuit !

Bon, je ne vais pas vous faire le film complet mais je peux vous dire que la lecture de Cavanna et Delfeil de Ton m'ont permis d'ajouter le Nouvel Obs à mes dépenses hebdos. J'ai découvert la pensée écolo avec Fournier qui plus tard fondera la « gueule ouverte "et encore plus tard je me suis mis à la lecture des nouvelles Littéraires version JF Kahn.

Tout cela fait partie aujourd'hui de mes collections et en même temps de ma conscience politique.

J'ai voté Mitterrand en 81 et toujours pour le PS depuis.

Mais vous l'aurez compris, l'idée que je me fais de la politique n'a jamais vraiment été représentée dans ce parti.

Je me considère à gauche mais j'ai des amis de droite, je ne me suis jamais senti en phase avec les projets portés par la droite française de Pompidou à Sarko mais j'ai souvent écouté certains centristes avec de l'intérêt. L'année dernière, pour la première fois j'ai pris ma carte au PS dans l'unique but de faire gagner Ségolène au primaire.

Aujourd'hui j'attends sereinement que vienne le prochain congrès pour faire ce travail salutaire que n'ont pas pu faire les militants en 2002, refonder autour d'une forte personnalité, moderne, en phase avec l'époque et qui n'aura aucun état d'âme à faire des alliances de progrès avec le centre lorsque cela sera nécessaire.

Moi je ne suis venus à la politique des partis que lorsqu'un homme, aujourd'hui une femme, m'a donné envie de le faire. 

La ligne du parti, les dogmes ce n’est pas mon truc, mais les valeurs, celles partagées par Royal et Bayrou lors de leur échange de l'entre-deux tours par exemple, cela c'est ma frontière et elle est infranchissable.

J'ai travaillé ces 19 dernières années dans les radios locales de radio France, la dernière était à Bordeaux et j'y ai vu arriver Juppé et j'ai apprécié son travail de Maire. Un beau boulot dans l'ensemble.

Par contre son boulot à la tête du gouvernement m'a vraiment désolé.

Je ne suis pas sectaire mais j'ai des convictions. Certains pourraient penser que je pourrais rejoindre le courant Strauss Kahn. Dans l'absolue bien sûr mais il n'a pas réussi en 2002, aujourd'hui c'est trop tard pour lui.

Pour faire bouger les vieux kroumirs de ce parti il faut le prendre par la base et aujourd'hui Royal est à la tête d'une véritable armée de militants qui sur un signe d'elle vont tout emporter. Un peu comme Mitterrand, avec du panache et une force populaire. Voilà, j'ai fini...pour l'instant.


Jean Marie PADOVANI

LA GAUCHE ? LAQUELLE ?
Je crois avec envie aux propositions d’une certaine gauche tout en craignant qu’elles ne soient pas réalistes. Je vote avec réalisme pour une autre gauche dont les propositions ne me font pas toujours envie. Y a-t-il une gauche théorique et une gauche pratique, une gauche d’opposition et une de pouvoir, une gauche de gauche et une de droite ? Ce ne sont ni les synthèses de circonstances d’une certaine gauche, ni les incapacités de synthétiser de l’autre qui m’auront beaucoup aidé à y voir clair. C’est peut-être ça « les déçus de LA gauche »…. Je ne nous souhaite pas d’être nombreux dans mon cas ; c’est douloureux.

Schizophréniquement vôtre


DIDIER (Vaucluse)

Je ne partage pas l'analyse de DSK et des autres mammouths du PS... La refondation ne les intéresse d'ailleurs pas tant que leur accession à un quelconque statut de sauveur de la gauche. Tous ces pachydermes antédiluviens  ont traîné les pieds pour apporter leur soutien à Ségolène quand ils n'ont pas organisé des chausse-trappes et restent encore profondément humiliés de n'avoir pas été plébiscités par les militants du PS. Ségolène Royal s'est hissée en peu de temps au rang de personnalité qui compte et qui va compter de plus en plus pour la refondation de ce qui sera à terme le porteur véritable d'un modèle de société qui ne prendra pas l'autoritarisme et la brutalité comme étendard... Mais pour cela, et comme préalable nécessaire, il faut couper les branches pourries que sont DSK et Fabius


Laurent Lejeune

Ségolène ROYAL qui a commencé à rénover les méthodes du PS, et sa doctrine, est la mieux placée pour la reconquête  à gauche du pouvoir, en prônant une nouvelle alliance avec les Verts, et le Modem (‘s’il rompt avec l’UMP) ; outre la démocratie participative, la marche vers la 6 ème république, il convient aussi d’instiller une dose de proportionnelle dans les élections, et mettre en place une coalition du style Olivier en Italie. Nous ne devons ni pouvons nous passer du leadership de Ségolène ROYAL qui a rassemblé 17 millions de suffrages sur son nom et son programme.


Ph.NIKEL

Le choc du 21 Avril 2002! En fait il y a eu deux chocs:

1/ Le Pen au 2eme tour. On savait qu'on en prenait pour 5 ans.

2/ Le retrait de Jospin de la vie politique. Le PS était décapité. On ne connaissait pas le terme de la "vacance" du pouvoir. Cinq ans après, on n'a pas avancé. Le PS est une écurie pour candidats aux élections présidentielles. Ce parti est un tremplin pour ambitions personnelles avant d'être un grand parti s'affirmant de gauche et capable de mettre en place un projet novateur et alternatif au pouvoir exercé par la droite.  Ce qui a manqué sans doute à Jospin c'est de l'autorité et du cynisme. Mitterrand n'aurait pas admis les candidatures de Taubira et de Chevènement. Jospin n'a pas été assez "chef" en 2002. La victoire était a portée de main, mais la division du premier tour a tout fait capoter. Catastrophe!!!!


En cinq ans, aucun leader n'a réussi à s'affirmer et aucun projet ne voyait le jour. Pendant ce temps l'UMP se trouvait leader incontesté et projet. C'est un comble tout de même. On a la gauche la plus stupide du monde. C'est le parti au pouvoir, avec plein de casseroles, qui réussit sa rénovation, sa "rupture".  Le PS n'a aucune excuse. Les régionales et le non au référendum ont indiqué la direction voulue par les électeurs: de l'écoute, du social, du respect. Qu'a fait le PS: rien!!! Et Sarkozy avec une campagne dynamique partie de loin a raflé la mise. Pour 10 ans sans doute. C'est du propre!!! Les Strauss Kahn, Fabius, Jospin, Hollande se sont tellement bien marqués, qu'ils n'ont pas vu venir Ségolène.
Ségolène c'est le seul point positif, car elle représente quelque chose de nouveau et elle a fait bouger les lignes. Il faut qu'elle continue et qu'elle prenne la direction du PS comme Sarkozy a pris la direction de l'UMP. Elle doit poursuivre et s'imposer. De ce qu'elle vient de réussir, doit sortir un renouveau qui peut engendrer dynamique et projet pour 2012. (Compte tenu qu'elle n'a fait campagne que six mois contre 5 ans à Sarkozy , que tout le monde lui a tapé dessus, que le projet économique du PS n'était pas clair, etc... ses 47 % c'est de l'or en barre: Mitterrand 45 % en 1965, Chirac 46 % en 1988, Jospin 47 % en 1995).  Il faut des têtes jeunes et nouvelles. De toute façon, c'est désormais un devoir de construire quelque chose de fort et de cohérent  car les Français vont s'en prendre plein la tronche. Et ils sont demandeurs (je rappelle 2004 et 2005)!!! Le score de Bayrou indique la direction souhaitée. Sarkozy anticipe déjà tout cela. Il a compris où la force alternative à son pouvoir pouvait se structurer: il ouvre au centre et même à gauche. Après avoir siphonné à l'extrême droite il va siphonner au centre et à gauche. Très fort. Il faut réagir tout de suite avec un projet social qui s'assoie sur une cohérence économique. Le PS et la gauche c'est la garantie sociale, la sociale démocratie et la partie gauche de Bayrou c'est la garantie économique. Les Français ont dessiné cette majorité là le 22 avril. Il n’y avait personne pour la mettre en musique. Il y a urgence à trouver la partition et le chef d'orchestre. Il me semble que le MD doit se préparer à mettre en place un projet avec le PS. Nos institutions ne permettent pas un jour à gauche puis un jour à droite. Je crois que le PS doit faire un pas vers le MD et le MD un pas vers le PS. Sans que l'un soit le vassal de l'autre. Les Français dans leur ensemble veulent les réformes dans l'apaisement. Malheureusement comme le PS et Bayrou n'ont pas fait leur mue, on va avoir les réformes dans l'affrontement. 2012 ça se prépare dès maintenant avec une réaction positive dès les législatives de juin.
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