Serge Valet
La Gauche, toutes tendances confondues, ne doit occulter aucun sujets d'actualité, même et surtout si ceux-ci semblent ne pas appartenir à ses valeurs traditionnelles .
Ainsi, le racisme. Dans mon "pré carré", un grand nombre de citoyens sont racistes "anti-arabes", et le manifestent depuis pas mal de temps en votant, auparavant pour le FN et, cette fois-ci, pour N. Sarkozy. Pour la plupart d'entre eux, ce fut leur seule motivation. On ne peut donc éluder le problème: pourquoi sont-ils racistes? Quels arguments leur opposer? Comment les ramener à plus de lucidité? Comment leur démontrer que la présence des "arabes" n'a absolument aucune influence sur le chômage, la précarité, et même l'insécurité, que celle-ci soit ressentie ou virtuelle. La Gauche ne peut se contenter de dire: "le racisme est abject" et passer à un autre sujet.
Ainsi le chacun pour soi. La Gauche dit: "la solidarité est l'une de nos valeurs fondamentales" et ajoute: "il faut combattre l'égoïsme individuel". Or, le fait est là: on a persuadé beaucoup de nos concitoyens, un, que c'est par leurs seuls efforts personnels qu'ils s'en sortiront, deux, que ceux qui ne s'en sortent pas se complaisent dans leur situation, sont des fainéants, se contentent de l'assistanat dont la Gauche au pouvoir est l'organisatrice, donc la responsable. Et même, pour certains, la solidarité n'est plus attendue de la Gauche, mais du communautarisme. N. Sarkozy a su les flatter avec son slogan: "travailler plus pour gagner plus". Ce slogan pervers que la Gauche n'a pas su démonter. Comment faire partager par l'ensemble de nos concitoyens que la solidarité est une valeur qui transcende les croyances partisanes, qu'elle seule permettra de ne laisser personne au bord du chemin? La Gauche doit donc persuader chaque individu de se "bouger", de ne pas attendre "que l'oeuf tout cuit lui tombe dans la bouche!" Effort individuel + solidarité collective = réussite pour tous.
Enfin, le rôle des médias. Un constat: que ce soient les chaînes de télévision, les radios ou la presse écrite, sans publicité, sans appel aux capitaux privés, aucune d'entre elles ne peut survivre. Serait-ce responsable de proclamer qu'il faudrait "virer" Bouygues de TF1, Lagardère de Paris-Match et du Journal du Dimanche, Minc du Monde et Rothschild de Libération? Un autre réflexion doit être menée afin de définir clairement, par la loi si nécessaire, le rôle et les pouvoirs des investisseurs, des journalistes et des lecteurs et auditeurs. Car il n'est pas possible de laisser la situation en l'état. L'information, indispensable mais non surabondante (trop d'information, dit-on, tue l'information) doit être impartiale, diverse, complète, en même temps qu'elle doit refléter l'ensemble du panorama politique national.
Jean-Paul Delas
Je réponds à votre demande publiée dans le n° 02228 concernant la refondation d la gauche après l'échec à la présidentielle.
J'ai été cadre supérieur de santé pendant de nombreuses années, responsable d'un service hospitalier de néonatologie dans un grand hôpital parisien. J'ai 60 ans et je suis aujourd'hui en retraite. J'ai pratiqué la démocratie participative comme en son temps Monsieur Jourdain fit de la prose : sans le savoir. Ma politique : donner la parole aux équipes et aux parents et élaborer avec eux la meilleure prise en charge possible des bébés qui nous étaient confiés, respectueuse des droits de chacun, personnalisée, bienveillante, mais aussi novatrice et audacieuse, sans concession ni à la médiocrité ni à la volonté d'immobilisme de certains. Et pourtant, j'avais mes "éléphants", une arrière garde bien décidée à camper sur ses positions : " On a toujours fait comme ça, on ne voit pas pourquoi il faudrait changer". Et le poids souvent bien fort des contraintes institutionnelles. Mais écouter ceux qui sont au plus près des réalités et bâtir avec eux, je peux témoigner que cela marche.
Alors pourquoi pas en politique ?
Depuis le 6 mai, j'essaie de comprendre ce qui n'a pas fonctionné, pourquoi une majorité n'a pas suivi Ségolène Royal qui, pourtant, n'a pas cessé de parler aux gens d'eux-mêmes, de leur montrer combien ils étaient au coeur de ses préoccupations.
La construction de l'Europe, les grandes questions économiques, la politique étrangère : beaucoup de français s'en désintéressent. Ce qui les préoccupe au premier chef, c'est la difficulté de leur vie quotidienne.
Je crois que beaucoup de gens ont voté Sarkozy sur l'argument de la sécurité dont il avait habilement fait son cheval de bataille. Certes, il a été ministre de l'intérieur et la délinquance n'a pas diminué. Certes, le tout répressif n'est pas la solution aux problèmes d'insécurité. On croit à tort que tout le monde sait cela. Mais on se trompe. Beaucoup de gens ont voté en pensant uniquement à leurs préoccupations quotidiennes : "Je ne peux pas sortir seule le soir sans risquer de me faire agresser, mon fils se fait racketter au collège, on a crevé les 4 pneus de ma voiture ; ça ne peut pas durer, il faut sévir et tout va s'arranger". Alors, le tort de la gauche a peut-être été de ne pas se positionner assez clairement sur ce problème d'insécurité. Les gens n'ont vu qu'un sauveur possible : Sarkozy.
Autre sujet, vous en parlez dans votre article : la mondialisation est un fait. Il faut l'admettre et composer avec, faire en sorte que les profits qu'elle génère permettent d'améliorer le quotidien de tous et non les portefeuilles d'actions de quelques uns. Mais pour cela, il faut arrêter de diaboliser la mondialisation et l'ultralibéralisme. C'est un combat d'arrière garde, perdu d'avance et qui profite à la droite.
Enfin, il faudrait qu'à gauche, on se montre un peu plus unis et solidaires. Les pires attaques contre Ségolène pendant cette campagne sont venues de son propre camp. Le désaveu après la défaite aussi d'ailleurs. Un comble ! Comme si la défaite était son fait et non celui d'un parti ! Et maintenant, il y a le problème épineux des ministres de gauche au gouvernement. Sarkozy finit ainsi ce que le parti socialiste avait si bien commencé : diviser, mais c'est lui qui règne.....Le parti socialiste donne une mauvaise image de lui-même. On ne sait même plus qui est le chef, qui décide : elle, lui, les autres ? Cinq ans ce n'est pas long. Si on veut que les français aient oublié cette image déplorable de la gauche d'ici la prochaine présidentielle, c'est maintenant qu'il faut s'y mettre. La gauche a besoin d'un(e) chef et d'un(e) seul(e). Les éléphants doivent se faire oublier. Ils ont mon âge, mais je ne peux pas approuver leur conduite (et beaucoup autour de moi pensent la même chose). Ils ont soif de pouvoir et leurs querelles de clochers nous tuent ! Il faut laisser la place à ceux qui ont des ambitions pour leur parti et leur pays plutôt que pour eux-mêmes. Il faut du sang neuf, des têtes nouvelles, des idées fraîches.
Comme vous dites, il faut refonder la gauche, vite.
Geneviève Binel
La mort d’Epinay
Le congrès d’Epinay en 1971 a sonné le glas de l’antique S.F.I.O. (Section Française de l’Internationale Ouvrière née du Congrès de Tours en 1920).
François Mitterrand devenait le. Premier Secrétaire du Parti Socialiste. Mitterrand était un homme de gauche certes, mais il n’était ni militant, ni théoricien, c’était un stratège qui venait d’ailleurs.
Il a pris le Parti plus par calcul que par conviction car il savait que là était le seul moyen de se faire élire au poste suprême.
Dès lors peu importait ce que l’on pensait. L’important était ce que l’on disait puisqu’il ne s’agissait pas seulement de conquérir les militants de l’ancienne SFIO, il fallait séduire aussi le Parti Communiste et l’amener au Programme Commun de la Gauche. Alors le discours se radicalise, on chante l’Internationale, on rassemble toutes les valeurs de gauche, on les accommode à la sauce d’un programme de gouvernement : « Changer la vie ».
Dans le sillage de François Mitterrand arrive, abondant les rangs des convertis, un aréopage de vieux routiers de la politique, tous amis personnels, anciens membres de clubs de gauche ou de la F.G.D.S. (Fédération de la Gauche Démocrate et socialiste). Arrive aussi, une génération de jeunes énarques ambitieux dont certains ont milité chez les Trotskistes.
François Mitterrand installe tout ce monde aux commandes du PS, puis plus tard, quand il sera Président, aux postes stratégiques pour conduire sa politique.
Le choc entre les belles théories qui ont bercé les années soixante et dix et la réalité du pouvoir, est rude. Les belles illusions s’envolent : on ne « changera pas la vie ».
Ce divorce entre l’utopie d’un monde meilleur et la conduite des affaires gouvernementales, entre le verbe et les arbitrages, va empoisonner le climat et faire fuir la classe ouvrière. Les travailleurs ne se reconnaissent plus dans leur parti traditionnel, ils s’éparpillent pour aller parfois jusqu’au Front National. Ils laissent la place aux « bobos ».
Mitterrand a disparu. Cet homme politique remarquable a laissé ses héritiers désemparés. C’est la rançon qu’il faut payer aux grands hommes. On a beau affirmer qu’il ne sont pas irremplaçables, pourtant en réalité ils le sont.
Depuis au P.S. on ne pense plus. On se place, on s’observe, on s’épie, on se hait. De courants en motions, de motions en synthèses, les dirigeants maintiennent un équilibre artificiel qui les paralyse, les obnubile et les déconnecte de la réalité.
Ségolène a déployé force, courage, détermination. Son score est plus qu’honorable , si l’on songe qu’elle a traîné le cadavre de son parti tout au long de sa campagne électorale.
La lie de la défaite n’est pas encore bue que déjà c’est l’amorce d’une débandade. En réalité, c’est une scission déguisée. Les « mitterrandiens » sont à la recherche des racines d’un autre arbre.
Il a fallu cinquante ans à la SFIO du congrès de Tours pour rendre son âme, il en en a fallu à peine trente six au Parti Socialiste d’Epinay (en comptant son agonie), pour rendre la sienne.
Bon courage aux militants ( les vrais )qui vont devoir restaurer « la vieille maison » !
Charles FERRIOL - 11240 - ROUTIER.
J’ai 26 ans et je suis intimement persuadé que les idées socialistes sont les seules qui peuvent sortir cette société de l’enfermement individualiste.
J’ai 26 ans et je peux voter depuis 1998. Pourtant ma vie de « citoyen-votant-socialiste » n’est qu’une succession de désillusions et de drames électoraux. J’ai vu Le Pen et ses 18%, Chirac , Sarkozy…Qui sera le prochain ?
J’ai 26 ans et j’exige une refonte complète de la gauche et du parti socialiste. Il est temps de repartir de zéro pour enfin envisager une éventuelle victoire en 2012. 2012 c’est demain..
J’ai 26 ans et je ne veux pas que ma petite fille de deux mois ne connaisse que la droite. J’aimerai tant qu’elle puisse vivre dans un monde solidaire, uni et soucieux de l’autre
J’ai 26 ans et il est temps d’agir pour nos enfants…
HONORE Gaëtan
Le mauvais rêve:
Je suis un "jeune électeur" de 42 ans...et je ne suis pas content du tout! Cette élection à été un véritable "trauma" pour moi...Spectateur sceptique et passif de la vie politique, j'ai frémi, comme de nombreux autres idiots, en 2002, me jurant intérieurement que, pour la prochaine, on allait voir ce qu'on allait voir!
Pour la constitution, j'étais en Nouvelle-Calédonie, en tournée (je bosse dans le spectacle) et j'ai bien aimé la sensation (rare) d'être fier d'être français. Mon travail ne m'avait pas laissé le temps de suivre les débats, mais je l'avais lue, moi, cette constitution, et dans le détail. Je crois que le "mauvais rêve" a commencé à ce moment-là. Impressions diffuses, sentiments étranges, tout le monde qui "bloque" sur l'aspect économique, analyses savantes, discussions de détails...et rien sur le "système libéral" prédateur, aucune vision générale, globale du problème... et cette phrase qui revient sans cesse dans le "discours officiel" et dont votre 1er secrétaire, replet et jovial, "tapisse" ses déclarations que des commissaires britanniques (ou hollandais) assument, eux, à fond! « La France doit retrouver sa place dans l’économie mondiale… » Ou « …dans le contexte d’une économie libérale globalisé… ». C’est le postulat de base, on a la sensation que c’est inévitable et que toute autre lecture, tout autre projet économique est absolument inenvisageable. Moi, le fou, je pense que ce système fait du mal au monde, et, que quelque soit le problème que nous rencontrons, en terme d’écologie, de terrorisme, de gestion des sources d’énergies, de mal être des jeunes, des vieux, des étrangers, des pauvres, des femmes, etc. C’est toujours ce « système économique » qui fout le souk, qui nous envoi dans le mur…quand il n’est pas directement cause de guerre, comme en Irak. Alors quoi ? C’est une fatalité à laquelle il faut se résoudre ? On est profondément malades mais le docteur Hollande, avec son air de médecin de campagne, va venir, en tapotant notre joue, nous dire qu’avec une bonne diète, des ventouses et trois aspirine, ça va passer…Non, ça ne va pas passer, c’est MORTEL …Réveillez-vous !!
Des journalistes (bientôt discrédités) nous expliquent à longueur de "Nouvel Obs.", entre la page "Fauchon Nature", les boutiques de fringues dans lesquelles un jean coûte un demi RMI et l'encart "ta BMW est pas cool, man, prends une Mercedes..." (Résiste, Reynaert, mon frère, no pasaran..!), que "voter Non fait de nous des Cons". Je commence à prendre ce journal en grippe...dans ce cas-là, je ne lis plus que les 2 pages lisibles : "Les choses de la vie" et "Delfeil de Ton", ma rage se cristallise sur cet hebdo, aussi crédible comme journal de gauche que Fabius en homme du peuple...Ouf! Bon, je rentre en France, quand même rassuré par le vote, et puis... je commence à comprendre que c'est l'alliance anti-libéraux / nationalistes qui a fait pencher la balance...
Mmm, de quoi parlait-on, à ce moment là, au P.S?? Ah, si, on monte, un peu, au créneau pour le CPE, parce que « faut pas stigmatiser les jeunes. ». L’aspect libéral du projet…?? RIEN
La France s'enlise, nous prenons en pleine face les agressions d'une politique menée par un gouvernement dont les compétences ne frappent pas, de prime abord: un président "rigolo", un 1er ministre avec des cheveux, issu du "sérail", qui ne risque pas de souffrir du non cumul des mandats, ce mec ne s’est jamais présenté nulle part, bon, un ministre « qui monte »…et qui se fait descendre à cause d’un appartement de fonction « …si on commence à s’attaquer aux logements, alors là, c’est « lâche »…pendant que des gens meurent dans des hôtels insalubres, femmes et enfants…Bon, c’était des noirs, mais quand même…et ça se passe où…c’est qui le Maire ?...il fait quoi, pendant ce temps-là…et si on parlait des logements de tous les ministres… » J’attends…RIEN…
Un ministre de l'intérieur inquiétant et menteur, bien entouré et atteint, par désir d'ouverture, (Wharf, wharf) par l'un des symptômes officiel du "blairisme", le génocide de chômeurs. On imagine la scène :"les chiffres du chômage, de l'inflation et de l'insécurité, mon chouchou (Cécilia), je te l'ai dis 100 fois, il me les faut, d'abord, sur mon bureau, après, on les communique...", omniprésent (on dit:"il exagère : c'est un peu ridicule, non, de s'afficher comme ça", et moi, je pense aux "afficheurs"...Où sont les journalistes ? Où est le P.S ??).
Lui, le nain, il assume, il cite le "modèle anglais" devant des journalistes béats qui ne relèvent pas...Le Royaume-Uni a trouvé un truc génial : 8 %, 10%, 14% de chômage dans la population active, c'est quoi, en fait ? Des chiffres!! Il suffit de changer les critères de comptage, et on "tue" les chômeurs...Il fallait juste y penser...ça fait des années que la droite frôle ce gouffre de cynisme, mentir sur tout rend tout irréel. Reste la rue, la vie, où on les croise, ces inactifs. Ils salissent nos maisons, nos carrefours, nos parcs...ceci dit, il suffit de rester dans les "bons quartiers".
J'ai même vu un sujet, dans un JT de 20h, qui portait sur l'autre grande réussite de ce "modèle" : l'intégration des minorités ethniques, la légendaire "tolérance britannique" comme remède universel face aux intégrismes. On y voyait des institutrices faisant la classe entièrement voilées, à l'afghane...tandis que des policiers sympas posaient en manches courtes, moustaches au vent, sous le regard noir des "fidèles" qui sortaient avec des mines patibulaires de la mosquée de Finnsbury Park..!! C'était avant juillet 2005 et l'horreur...Je m'en souviendrai toute ma vie, tous ces gens sont morts le jour de mon anniversaire...Qui était l'auteur de ce lumineux document ? Tout le monde s'en fout et le petit homme nous resservira encore et encore son "modèle anglais"...Il l'a même fait chez C.Ockrent...Tout de suite, je cherche S.July dans mon poste...rien!! Quelle faillite!! Ou alors je suis fou ? Il les a hypnotisés, il a des "pouvoirs", mais qui ne marchent qu'en direct, parce que sur moi, ça ne passe pas du tout, le "mauvais rêve" continue...
Moi, je prends comme une gifle la phrase qui tombe, à la toute fin de l'entretien d'embauche qui devait être l'un des grands moments de ma vie, l'un de mes rêves réalisé: prendre la direction technique d'un grand théâtre parisien...:" Ah, j'oubliais, le contrat que vous allez signer avec nous, c'est un CNE...mais ça ne vous pose pas de problèmes, hein..." Bon, je voyais ça comme un mariage, avec promesses, serments, "plus jamais", "toujours", etc. C’était juste un "plan Q". Tant pis, à la fin de la saison, il y a les élections, et LA !!! Ah! Ah!...
Dans les délais, je vais m'inscrire sur les listes électorales, confiant...en face, ils ont un bilan indéfendable (affaires, banlieues, économie)...en plus, je me marre en essayant de deviner ce qui doit se passer au cours des réunions de campagne:"...c'est Hortefeux, tu crois, qui a présenté Steevy à Nicolas...? Mais alors c'est qui..? Le même que pour Doc Gynéco..? Ah bon...parce que j'espère qu'il a pas un redressement à faire sauter, lui...j'ai horreur d'aller à Bercy...Tiens, regardes le journal, à gauche, ils ont des chanteurs...C'est bien, ça, des chanteurs, il nous en faudrait ! Mais plus qu'eux...tu t'en occupes, mon chouchou...Comment ? Oui, c'est ça, va à ta salle de gym, ils sont tous là...et tu m'en trouves des typés...des blacks...et des Arabes, surtout des Arabes ! Un maghrébin qui chante, ça gène pas le F.N et ça fait chier la gauche...Va, mon chouchou ! »...Vlan, elle sort du QG de campagne... « Ah, non, les gars...cette fois, j'ai entendu...C'est qui qui a dit ça ? » (Rires, de plus en plus difficilement retenus)... « Non, vous êtes cons, c'est toi, Fillon ? Non ? Alors c'est Brice...Bon, je compte jusqu'à trois et je veux que celui qui a dit "le mieux, c'est que tu passes par le tunnel du pont de l'Alma" (hilarité générale)… « Bon, tant pis...On en était où ? On a fait les Pédés ce matin...Ah, oui, des chanteurs...de toute façon, pas de soucis, j'ai mis Raoult sur Pascal Sevran- pourquoi vous rigolez, encore ? Qu’est-ce que j’ai dit ? -Ca parait pas évident comme ça, à première vue, mais c'est l'Afrique qui les rapproche...Et si on a Sevran, pour les chanteurs, c'est le Top, non ? Elle, elle n’est pas au courant, mais il faut que je l'occupe, sinon elle va encore se barrer à New York avec un garçon de bains. C'est pas bon pour l'image. De toute façon, j’ai au moins 4 mecs des R.G sur elle en permanence, alors"…et ainsi de suite, je rigole, tout seul dans la rue en me faisant ce genre de petits films...Et puis, des fois, j'y crois, je me dis que, quand même, les gens vont voir, se rendre compte...
Je me dis :"Ca sent bon, ça va passer »...je me prends à redouter le F.N...J'écoute, je cherche, et...je suis ABASOURDIS par le silence des nôtres, "...Mais non, tu stresses pour rien, tu penses, c'est leur boulôt, ils savent ce qu'il faut faire, ça va démarrer, ils se chauffent, c'est obligé...et puis c'est bien, cette idée de "démocratie participative", ça fait "audit", ils fourbissent leurs armes et quand ça va partir, ils auront des trucs à dire..."Et...Et...
Le GRAND JOUR arrive.
C'est comme chômeur que je me présente au bureau de vote.
C'est "blindé"... bonne nouvelle...dans la queue devant l'isoloir, une pensée s'installe dans ma tête, insistante:"elle avait dit quoi, Ségolène, sur la constitution européenne??" ...Je serre les dents...mmmh... et je vote, avec un drôle de goût dans la bouche...Dans la semaine, je vais sur le blog "desirdavenir", et je "contacte" Rebsamen...Je pose deux petites questions genre: "C'est quand que vous montez sur le ring?... Lui, il est déjà dans la 5ème reprise!!...Vous ne voulez pas essayer un petit truc simple...Tiens, y a Forgeard qui part avec la caisse quand sa boite est en train de se vautrer et qu'ils annoncent les "plans sociaux"...si, si, je vous jure, c'est bon, ça, ça nous intéresse de savoir ce que vous comptez faire pour "enchrister" les patrons-ripoux? En plus, c'est souvent des amis du "petit nerveux", ridicule dans son nouveau rôle du "gars qui se maîtrise"...Et le "bug" du slogan qui change...si ça, ça vous fait pas réagir...
ET RIEN, QUE DALLE, ça me fout les boules, maintenant, je commence à VRAIMENT regretter mon vote...
Rebsamen me répond, cool!! Pour me dire qu'il ne faut pas d'agressions, que la qualité du programme se suffit à elle même, blah, blah...pas cool!! Un essaim de mouches tsé-tsé s'est abattu sur le deux-huit deux ou quoi ? C'est pas possible, ça...ou alors, c'est encore Dray qui fait goûter la beuh qu'il fait pousser dans son jardin, dans le sud...Un truc énorme se passe, la campagne UMP est à chier, c'est terrible, ils ne se fatiguent même plus...Non, là, sérieux, vous percutez ?...on va perdre...je le crois pas...contre ce pitre!!
On en fait des tonnes sur la « trahison » de Besson…Bon, c’est vrai que ça m’a fait bizarre d’entendre ce type casser du Sarko avec un aplomb dingue…pour finalement aller lui cirer les grolles…Moi, je retiens deux choses de cette anecdote. La première, c’est qu’au risque de passer pour « un vieux con », je suis à peu prés sûr que si un gars avait fait ça dans les années 70 – 80, le chef du camp d’en face ne l’aurait pas accueilli…ou, en tout cas, pas avec autant de fanfares et trompettes…Je trouve ça minable. Tout le monde à perdu la tête ou quoi ? Il en a même pas besoin, c’est pas comme si ce « transfuge » faisait pencher la balance…Allez expliquer à des enfants le concept de « LOYAUTE » après ça…La droite n’était pas le parti de la morale ? Bon, ma deuxième constatation tient dans une question : « C’était quoi, son domaine, à ce Besson ?? L’économie…Intéressant…Peut-on en déduire (je ne sais pas, moi, je suis un peu limite, je vote pour la 1ère fois) que ce changement de camps n’a pas nécessité une remise en question douloureuse des fondamentaux …J’en déduirais (mais ça n’engage que moi) que dire que le P.S et l’UMP ont des programmes économiques très similaires n’est pas complètement absurde…En tout cas, que c’est, peut-être aussi là, que vous avez perdu la lutte idéologique… MERDE à la fin, c’était une occasion magnifique de lui sauter à la gueule, le PARTI DES TRAITRES…Non, c’est vous qui êtes passé pour des mauvais ne sachant pas retenir les vôtres…HALLUCINANT…Allez expliquer, après ça, et sans l’aide du P.S, une fois de plus confit dans son silence et adoptant une attitude christique, genre « Frappez-moi, j’aime…les premiers seront les derniers…ici, dans cette vallée de larmes » et toutes ces conneries de loosers.
Les journalistes, eux, se discréditent définitivement, collectivement et, presque officiellement, en "servant une soupe" honteuse...PAS UN N'ATTAQUE LE BILAN...en fait, c'est les mêmes qui nous traitaient d'imbéciles si on ne voulait pas de la constitution...je comprends mieux...c'est fort, très fort...
Il veut quel poste, par exemple, le gars de "C'est dans l'air"? Un soir, il fait une émission sur je ne sais plus quoi et invite des gens pour "débattre", c'est le principe de son émission...Quatre "journalistes" sont là et...ILS SONT TOUS DE DROITE...ça en est presque gênant...de la même tendance, en plus...mais, lui, il "trace" et pose ses questions, dans une ambiance d'émulation totale, tu penses...Est présent mon très grand ami, Jacques Marseille...Ah oui, celui-là, je l'adore...Il faut dire qu'il fait un beau métier: "Annonceur de vérités profondes". Ce n’est pas facile, mais il le fait super bien. Il prend un air péremptoire et peut aborder n'importe quel sujet, aucuns problèmes, il reviens toujours sur les deux seules idées qu'il veut nous faire accepter : "Il faut éradiquer le code du travail" (idée n°1) et "Qu'est-ce qu'on est mauvais, par rapport aux autres pays" (idée n°2). Cet homme est plus binaire qu'un morceau de Status Quo...Je le kiffe !! Chacune de ses interventions (et il en a fait, comme grand ami de mon présentateur fétiche de la 5 qui nous l'imposait une émission sur deux et qui a du le "vendre" à des potes, on l'a eu presque partout à un moment) me rendait hystérique. Ce mec est capable de te dire, dans un silence de cathédrale, évidemment, que les français ne savent plus travailler, qu'ils voudraient bien, mais qu'une force maléfique les tient, en état d'hébétude, pétrifiés devant leur travail pendant que de "petits patrons", (j'adore ces deux mots, je pense tout de suite à Gepetto, dans son atelier crasseux, écrasé par le drame...) suent à l'arrière salle, en bras de chemise, dans la neige et le blizzard, contraint de finalement tout faire seuls, sous le regard goguenard d'employés oisifs. Après dix ou quinze heures à ce régime, il finit par s'endormir sur son bureau, avec, au front, collées par la sueur, les relances d'impayés, les demandes de congés d'ouvriers rentrés depuis longtemps et les bordereaux du fisc ou de l'URSSAF, l'étranglant doucement...Viennent immédiatement après les phrases que nos amis Ibères apprécieront: "même en Espagne, on travaille plus..." Ce type n'est pas prés d'aller passer ses vacances sur la Costa Brava !! Le plus beau, c'est qu'il ne donne jamais un chiffre...étrange, pour un économiste...Je l'ai entendu citer une fois un pourcentage...et, moi, taquin, j'ai juste ouvert mon "Atlaséco" pour voir que c'était pas bon...mais là où on reconnaît le génie, c'est qu'il n'avait pas faux de 5 ou 10%, non, c'était de 25% !! Ca change un peu les choses...Vous le reconnaîtrez facilement, ce bonhomme conjugue toutes ses phrases dans un genre qui lui est propre: le définitif... Je n’en croyais pas mes yeux, ce mec est d’une lourdeur. Je pensais que c’était fini, on en verrait plus… que ça, c’était avant, pendant les débats entre Lecanuet et Chabans, sous la 4ème, ou, peut-être, un peu Poujade…Enfin, bon, PERSONNE NE BOUGE ET CE MEC PARLE SANS QUE PERSONNE NE L’ARRETE…
J'ai voulu parler de celui-là, parce que c'est mon favori. Ils sont tout un clan...J'aurais très bien pu évoquer le ténébreux Nicolas Baverez, un imbécile de gros calibre, celui-là, mais je l’aime pas… Le très clairvoyant Finkelkraut, quel dommage, Finkelkraut!! J'adorais son esprit vif, sa très grande intelligence. Je me souviens d’un débat où il avait « tôlé » Alain Minc, je l’avais trouvé brillantissime.
Oui, mais voila, c’était il y a longtemps. Lui, on l'a perdu, hélas, il y a un moment déjà, quand il a choisi de faire son "coming out" en glorifiant le gentil général Sharon ! Il s'est repris, depuis, d'où son "totem" de "clairvoyant". Du coup, il est allé soutenir Bush pour l'Irak, puis a lâché l'affaire. Aujourd'hui, il soutient le gnome, tu vas voir qu'il va vite lui trouver des tas de défauts...Si vous voulez savoir ce qu’il faut penser…selon Finky…
Bon, il reste Glucksman, mais là, c'est pas gentil. A Bercy, pour le concert de Sarko, il nous a gâté : il a attaqué Ségo sur le thème: « comment peut-on se rendre en Chine quand on sait ce qu'il s'y passe »...J'ai rigolé en voyant tous les amis du petit homme et ceux de son grand frère (c’est les mêmes), industriels prospères, "médefisés" à mort, applaudissant à tout rompre, alors qu'ils ont tous des filiales qu'ils ont délocalisée histoire de faire fabriquer leurs produits pour trois Dollars cinquante par mois. (Spéciale dédicace à Gustave Parking, grand penseur, trop rare qui nous rappelait que MEDEF signifiait : « Même En Dormant Enrichit ta Famille », merci pour lui !!)
Il s'emballait, le Glucksman, provoquant toujours plus de bravos chez ces rois du Cac 40, le visage couperosé par le repas dont ils sortaient, le costume un peu défait, auréolés de sueur et visiblement heureux comme des enfants d'être assis à quelques rangs de Johnny. Le vieux philosophe à la coupe au bol continuait, tremblant sur le micro H.F et éructant ses imprécations sur le "gouvernement communiste", re-applaudissements unanimes de ces mecs qui graissent tellement de pattes en Chine que c'est devenu une économie en soi pour les cadres du Parti...
Et puis, d'un coup, comme ça, Glucksman se met à parler de la grande journaliste russe, tuée par les sbires de Poutine...très bien, mais il est où, le rapport...Les patrons et la jet-set applaudissent, de toute façon, ils sont venu pour ça ! Et...je comprends: Ségo = socialistes = communistes = rouges!! = URSS = Poutine....C'est pas beau, ça...Ce sont nos intellectuels...ceux qui devaient nous protéger de la catastrophe qui s'annonce.On est mal !! Chez nous, les intellectuels font le contraire du bon pinard, ils pourrissent en vieillissant. Prenez Max Gallo, lui, on le croyait à gauche, et puis, plus ça va, plus il est à droite !! Bon, c’est une autre faillite du P.S. Je me souviens d’une époque où on ne pouvait pas penser un peu sans être à gauche…Qu’avez-vous fait de ça ??
Et, tout à coup, le "gars au tracteur" nous fait son show!! (Pardon pour la chronologie, j'ai peur de m'être un peu énervé). Moi, je m'éclate à regarder ses sbires, dans ses meetings. Ils ont de bonnes têtes de notables de province, la "bonne droite traditionnelle et chrétienne". Ils sourient, comme à l'office, des envolées du prêtre."Il a bientôt fini, on va passer à table, en fait, c'est bien, ça ouvre l'appétit de penser aux morts de faim"...j'ai même pas envie d'en parler. J'ai presque de la peine pour le "gentil pasteur" qui a cru que sous prétexte qu'ils étaient venus nombreux à la messe, il allait les emmener à Jérusalem...Il suffira que leurs suzerains sifflent pour qu'ils l'abandonnent et reviennent au salon, l'oeil humide de reconnaissance pour le "gîte et le couvert"...Il a oublié, Bayrou, grisé qu'il était aux lumières de la ville, des choses aussi simples que la sagesse agricole qui veut "qu'on ne mord jamais la main qui vous nourrit". Pas prêts pour bouffer des sauterelles sur les chemins pierreux, les caciques, trop fatiguant...
Et puis, il y a eu le débat, j'ai regardé le foot!!...C'était cuit!! Mou, mou, trop mou!!
Enfin, il m'arrive un truc marrant, on me propose (il faut bien bouffer) un job à Bercy, pour le « concert » du petit homme et ses amis et là, j'ai tout compris:...il a réussi un truc incroyable ce type : il est entré dans la tête des gens, c'est fort!!
Ce jour-là, je me trouve très prés de lui, un long moment, dans sa loge, à Bercy, et je peux le voir marcher, bouger, parler, se tenir...je suis très sensible à ce que j'appelle "la vérité du corps", et je suis surpris, étonné, même : ça n'est pas du tout la personne dont m'ont parlé mes parents, électeurs de droite quoi qu’il arrive. Ils voient en lui un gars solide, chrétien. Mon beau-frère aussi, en parle comme d'un certain type d'homme, je vois très bien ce qu'il veut dire: « un chef d’entreprise, volontaire et courageux », mais c'est pas ça non plus...Il a réussi le tour de force de faire fantasmer les gens...Chacun a son "petit Nicolas" perso, chacun s'est projeté, et aucun n'est le bon, aucun n'est le vrai. Il n’est aucun de ces hommes là, pas du tout..
Tiens, un scoop: après moins de 10 minutes de discours, alors qu'il attaque sur son destin, images d'un petit garçon devant la tombe de son père, ou de son grand-père, tous les techniciens de Bercy entendent sur le réseau intercom le réalisateur hurler aux cadreurs d'arrêter les "plans de coupes", notre nouveau président a réussi l'exploit de faire "décrocher" 15 000 personnes venues, parfois de très loin pour l'écouter! Les écrans vidéo sont pleins de braves gens qui ont sorti leurs casses-croutes ou qui essayent d'apercevoir Johnny, et parlent entre eux pendant le discours, obligeant l'ingénieur du son à augmenter de manière conséquente, le volume de sa voix dans la sono. Je n'en reviens pas !
Qui, à gauche, à, UNE SEULE FOIS, remis en question les capacités de cet homme à diriger notre pays ? Non, rien, on ne doit pas, il faut mieux les laisser triompher, les prédateurs, ils ont leur marionnette..."Quels cons, ces français, la Révolution, la Commune, le Front pop, Mai 68, rien n'y fait, ils speedent un peu, et puis on se venge et ils ne disent rien, on les tond à nouveau et les mêmes exploiteurs contre lesquels on s'était levé, on avait rêvé...et puis, on a lâché, englués dans une morale à la JOC...Quel gâchis… ».
Se faire « tôler » par un raz de marée FN, ça avait une certaine gueule...Le diable était à la porte, aux armes citoyens...mais se faire éclater par un petit bonhomme luisant d'incompétence et confit dans son univers jet-set: C'EST LA HONTE, le MAUVAIS REVE; Le PS a gravement fauté car il ne représente plus rien...vous faire manger sur le changement par des réacs, en place depuis 5 ans...c'est à pleurer...
Alors, Monsieur Peillon, allez voir votre ami Montebourg, prenez avec vous l'ami Dray, s'il est « sauvable », (et qu'il a freiné la beuh) et ignorez les "synthèses" du gros Hollande, créez-nous un vrai PS, de GAUCHE, TONY BLAIR N’EST PAS DE GAUCHE (ça c'est pour ceux d'en face, Madame Royal...), redevenez le "parti du mérite se dressant face au parti de l'héritage", et, peut-être, je reprendrais confiance, et j'irais voter, en 2012, quand la France aura été mise à genoux par notre ami coureur, donnez-nous une alternative au n'importe quoi communiste, trotskiste, LCR, Bovéiste, ou je ne sais quoi, qui nous tendent les bras, dansants sur votre cadavre...
Ils me sont sympathiques, mais, il n'y a rien à faire, je ne visualise pas Besancenot aux nations unies, venant expliquer au monde stupéfié que la France sort de l'Europe, de l'OTAN, de l'OMS, de l'OMC, de l'Académie Goncourt, de l'Eurovision, en "jean - basket", avant de rentrer, en classe éco. Par le dernier vol pour pouvoir être à l'Elysée à temps pour "faire le point" dans la redoutable doublette de pétanque qu'il a monté avec Krivine. Ce soir, ils reçoivent leurs plus sérieux challengers, la paire mixte Bové - Laguiller, en "marcels" et déjà concentrés, la main ferme sur le chiffon et le coup d'oeil vif et circulaire, dans le tintement clair des Heineken qu'on entrechoque joyeusement avant de se les appliquer sur le front.
C'est marrant, je n’y arrive pas, quelque chose ne "cadre"pas...
Alors je dis, Monsieur Peillon, faites vous violence pour quitter votre "eden picard" et faites exploser d'un coup sec et précis, à la tête, le pachyderme pathétique qu'est devenu le P.S.
Ca fait un peu: "Lève-toi, Jeanne...", non, je rigole, mais il y a un peu de ça, quand même...
Post.Scriptum: - Pas de Strauss-Kahn !! C'est un honnête homme (démission en plein exercice lors de l'affaire UNEF-ID, on en parle pas assez à mon goût) mais HOMME DE DROITE, ça se voit trop...
- Pas de Fabius...Même problème, "Fabius, Homme de gauche", ça fait un peu comme "Johnny, ami des philosophes" ou "Besson, homme de confiance"....
Allez, sérieux, faites-nous un nouveau PS et je suis sur que nous nous précipiterons chez vous...
Re-P.S: Une réponse n'est pas attendue, mais, bon, si des fois, vous avez mon mail...
Re-Re-P.S:"Qu'est-ce que ça m'a fait comme bien !!"
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