Voici les contributions de lecteurs à l'appel du Nouvel Observateur



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Claire et Bernard Gauthier


La refondation de la gauche suppose d'abord que le PS fasse son Bad Godesberg en devenant franchement socio-démocrate, décentralisateur et
européen, ensuite qu'il se débarasse de satellites comme le PC et les RDG, mais aussi d'individus comme Chevènement(je sais qu'il n'est plus PS, mais...) et Fabius. Chevènement parce qu'il est sincèrement super-jacobin et anti européen, Fabius parce qu'il n'est pas sincère en s'étant positionné, contre nature, à la gauche du PS. Mais cette refondation est actuellement impossible, car il n'y a plus aucune grande figure morale susceptible de la promouvoir. Le seul qui l'aurait pu, Delors, s'est déjà défilé deux fois : il y a cinq ans, puis il y a quelques semaines en refusant d'être le champion d'un rapprochement entre le futur MoDem et le vieux PS. Mauroy aussi est une force morale au PS, mais il y a trop d'énarques dans le parti pour qu'un p'tit prof du nord y soit crédible.

Si le PS n'était pas moribond et jacobin, il aurait une belle carte à jouer en devenant la force de proposition et d'expérimentation d'une régionalisation dynamique incluant la fusion des départements et


s'appuyant sur les pays (ou les communautés de communes). Le PS a le pouvoir dans 21 régions/22 et dans un grand nombre de conseils généraux : qu'il profite
de cette double chance pour montrer la voie et ce faisant collaborer avec les gens du Modem, en général plus régionalistes que départementalistes. Qu'il profite de la révision constitutionnelle due à Raffarin grâce à laquelle la France est officiellement désormais un pays décentralisé. Qu'il profite des lois qui permettent les regroupements de territoires
Le PS ne peut être sauvé que par les présidents des régions, parmi lesquels on trouve Royal, ce qui est à la fois une opportunité et une contrainte, mais aussi Ayrault et Sapin. A eux trois, par exemple, ils pourraient proposer une réorganisation des territoires de l'ouest français : Bretagne réunifiée, Poitou-Charentes devenu plus fort en récupérant la Vendée d'origine poitevine, région Val-de-Loire créée en ajoutant à la région Centre les départements du Maine-et-Loire de La Sarthe et de la Mayenne. Il en résulterait trois régions plus fortes et mieux visibles à l'international. L'exemple pourrait être contagieux :Normandie réunifiée...
Las, je n'attends plus rien du PS où j'ai milité 12 ans durant malgré Mitterrand, qui croyait au socialisme comme le pape Borgia croyait à Dieu, malgré tous ces gens de la fonction publique ignorant avec arrogance le marché quand ils sont dans l'opposition ou y croyant trop et sans vergogne quand ils sont au pouvoir. J'ai trop perdu de temps au PS que j'en reste aigri et qu'il m'est difficile d'être objectif et de bouger le petit doigt en sa faveur.
Retenez cependant mon idée de faire des régions LA priorité du nouveau PS. Quand j'écris la, c'est parce que, dès qu'il y a plusieurs priorités il n'y en a plus aucune. On ne se marie qu'avec une seule femme, quitte à en changer.

Jean Connan (pseudo)

Félicitation à J Julliard pour son article


Une identité du parti socialiste à renouveler Il est intéressant de repartir de l'identité du PS tel qu'on l'enseignait dans les sessions du secrétariat à la formation à la fin des années 70, à savoir "lutte des classes", "autogestion" et "internationalisme". Depuis l'identité du PS ne semble plus très claire, d'où une partie des problèmes de clarification du projet de société soutenu par le parti.
Une vision axée sur la lutte des classes est dépassée par les évolutions
de nos sociétés; par contre il faut à la fois résister aux évolutions dangereuses de nos sociétés de consommation et d'exclusion et proposer un avenir à tous ceux qui sont prêts à faire des efforts pour construire leur avenir et améliorer le vivre ensemble.
L'utopie de l'autogestion n'a pas résisté aux réalités du pouvoir à exercer par ceux qui ont des responsabilités; par contre il faut rechercher un équilibre entre responsabilisation de chacun et gestion concertée des problèmes collectifs.
L'ouverture internationale seule reste d'actualité; reste encore à en préciser les dimensions entre nation et Europe, entre solidarité et responsabilité dans le cadre d'une mondialisation régulée...
>
En fait il s'agit de promouvoir un pacte citoyen, à l'exemple du pacte écologique de N Hulot, qui pourrait viser à :
- promouvoir la notion de servir, d'où un service civique proposé à tous les citoyens (intergénérationnel);
- favoriser les relations entre des citoyens si divers, d'où les efforts pour la mixité sociale, l'éthique du débat...

- rechercher la responsabilisation et donc la cohérence de nos comportements entre des objectifs partagés par la majorité et les actes de chacun. J'aurais donc tendance à définir la nouvelle identité du PS comme "résistance aux dérives de l'ultralibéralisme, "promotion des intérêts collectifs", " responsabilisation individuelle et collective", "ouverture européenne et internationale".


A améliorer!

JC Devèze, ancien membre du PS qui l'a quitté quand Mitterrand n'a pas rendu le pouvoir au peuple...

Personnellement , je ne suis pas adhérent au PS et ne sais pas si je suis habileté à donner mon avis.

Cela dit je me méfie de ces termes "rénovation" ou "refondation" qui conduisent vers un recentrage à droite. Autant rejoindre Bayrou ou Sarkozy tout de suite comme Kouchner ou Besson.

Pourtant, si vous souhaitez connaître mon opinion en tant qu'électeur de gauche, pour peu qu'elle rejoigne d'autres mieux formulées et plus argumentées, voici ce que je peux dire:


-Le PS doit garder son nom: Parti Socialiste ( pas PSD parti social-démocrate, par exemple). C'est une façon d'affirmer son identité;
-En politique économique et financières, domaines où je n'ai aucune compétence, je crois qu'il faut abandonner des formules comme 'rupture avec le capitalisme' et accepter l'idée que la 'mondialisation' est en place, c'est à dire l'interpénétration des économies nationales , le refus du repli et du protectionnisme, et accepter les échanges de marchandises comme inévitables.
- S'il n'est pas question de (re)nationaliser, le PS doit défendre une conception étatiste de l'économie parce que si l'économie échappe à État on ne voit pas comme il peut intervenir contre les dérives de la sociétés capitalistes.
- Certains domaines devraient être ou rester entre les mains de État: le contrôle de nos sources d'énergie, la production de l'électricité, le transport ferroviaire, l'eau, la protection de l'environnement, Éducation nationale, publique et laïque...
- S'affirmer comme un parti européen ancré dans l'Union.
- Avoir pour souci la justice sociale dans la mise en oeuvre de n'importe quelle mesure.
- L'impôt direct est le moyen le plus juste de rééquilibrer les disparités entre les trop gros salaires et les plus petits. Il faut resserrer l'éventail des salaires.
Voici quelques unes des préoccupations traditionnelles de la gauche qui doivent inspirer l'élaboration d'un programme de gauche.

Des mesures comme les 35h sont des mesures techniques. Erreur ou pas, c'est bien d'avoir essayé. Il ne faut pas en faire un dogme.


Bernard Marcelé (La jarne 17)

Vous demandez à vos lecteurs d’écrire « pour la refondation de la gauche » afin d’alimenter le débat.

Mon premier vote citoyen a été pour voter Mitterrand en 1974 et le second pour élire Georges Frèches à la mairie de Montpellier. Ça devait être, si je me souviens bien en 1976. Montpellier était alors une petite ville bourgeoise qui se contentait de survivre grâce à son université et ses étudiants. Elle est devenue une mégapole Européenne extrêmement dynamique.

Médecin de campagne de 1978 à 1990 j’ai exercé en médecine dite libérale, mais qui n’avait pas grand-chose de libérale soumise aux règles écrites par la sécurité sociale et négociées avec la profession qui a dû accepter les contrôles de plus en plus durs et injustes qui ne portaient que sur des cibles de nécessités économiques dessinées par des statistiques d’activité faisant office de normes, sans tenir aucun compte des besoins des populations que l’on soignait ni de l’activité globale du médecin contrôlé. L’organisation plus ou moins maîtrisée des territoires sanitaires a vidé progressivement de son sens l’activité des médecins généralistes, qui étaient à l’époque des médecins de famille, qui se sont dès lors de plus en plus intéressés à leur qualité de vie et moins à leur métier dans le sens où il était conçu il y a 30 ans. Cette évolution progressive depuis les années 85 a conduit à la situation actuelle autant si ce n’est plus que le numerus clausus.

Lors de mon exercice en Franche Comté j’ai fait la connaissance de Dominique Voynet et j’ai participé à des groupes de travail qu’elle organisait. Cette femme de conviction et de caractère m’a entraîné sur les pistes de l’écologie. Lorsque je suis allé au congrès des Verts il m’a semblé que ce groupe hétérogène, pour ne pas dire hétéroclite à l’époque, ne parviendrait pas à avoir une ligne politique suffisamment claire pour permettre ce parti d’avoir un avenir qui lui permettrait de peser sur le débat politique. Le retour de Daniel Cohn Bendit en France a fait un moment espérer qu’un mouvement vert Franco Allemand pourrait permettre une maturation politique et créer un véritable mouvement qui réponde aux aspirations sociales. Nouvelle désillusion ! Car si les verts ont permis d’aider à une prise de conscience collective des enjeux écologiques je n’ai pas le sentiment qu’ils aient impulsé une façon de faire de la politique autrement. Cela ne m’avait pas empêché de voter François Mitterrand en 1981 et, au deuxième tour, en 1988.

Dans le même temps j’ai participé aux activités du planning familial et à la mise en place de la loi Veil sur l’IVG dans la ville où j’exerçais.

Lassé d’une pratique professionnelle « libérale » qui ne correspondait plus à mes aspirations je me suis tourné vers une carrière hospitalière pour me mettre véritablement au service du public. Rapidement j’ai opté pour une population maltraitée et plus ou moins abandonnée par la solidarité nationale à l’époque et suis devenu gériatre. Depuis j’œuvre pour participer à l’amélioration des prises en soins de cette population et à la sensibilisation des différents milieux sociaux.

Mon choix du service public m’a éclairé sur le fait que le service public était plus souvent au service de ses fonctionnaires que du public. Ceux qui ont cette ligne politique sont minoritaires, mais ils entraînent un grand nombre de fonctionnaires qui souffrent d’un mal qu’ils ont du mal à identifier. Pris entre les pressions d’amélioration de la productivité des soins liée aux organisations sanitaires, aggravées par les 35 heures, et le sentiment plus ou moins bien perçu de ne pas remplir de manière satisfaisante leur mission de service public.

Les statuts protecteurs qui ne font pas la différence entre ceux qui se donnent du mal et ceux qui tirent au flanc démotivent certaines personnes et révoltent les autres. Les carcans qui enferment toute décision, les parcours du combattant qu’il faut réaliser pour faire aboutir les plus simples des idées nouvelles si elles n’ont pas été décidées en haut lieu participent largement à l’immobilisme de notre pays.
Alors oui il faut libérer les énergies, car elles sont là qui bouillonnent et n’en peuvent plus d’attendre. Ces personnes qui ont envie de faire mieux leurs métiers et qui n’ont d’autre choix que de crier NON en votant Le Pen ou contre la constitution Européenne. Les gens sont bien formés en France et ils ne peuvent mettre en œuvre leurs compétences. Que de frustrations cela génère-t-il!!! La majorité des ouvriers ont voté Sarkozy écrivez-vous… cela veut dire quelque chose non ? L’électorat traditionnel de la gauche désespère de la gauche, voilà ce que cela veut dire pour moi. Et pourquoi ?

Je pense que les gens ont besoin d’air, besoin de se sentir utile dans leurs métiers et peut être même utiles pour leur pays. Pour cela il faut repenser notre démocratie sociale, sans tabou, en offrant la possibilité aux personnes qui y croient encore de s’exprimer. Il faudrait sans doute un grand déballage entre les syndicats et les citoyens car le changement des règles du fonctionnement social ne pourra se faire que si les syndicats prennent en compte les vrais désirs des gens et abandonnent les dogmes surannés qui n’intéressent plus que ceux à qui cela donne du pouvoir. Progrès social et économie sont indissociables. Le nier tient de l’hérésie.

Alors bien sûr Ségolène Royal est apparue comme un espoir face à des partis politiques de gauche structurés pour le pouvoir et non pour écouter les battements du cœur social. Mais elle ne pouvait pas restructurer le PS et briguer la Présidentielle en même temps. D’un autre côté elle ne pouvait pas briguer la Présidentielle en se bornant au programme commun de la gauche. Elle aura au moins permis au PS de ne pas subir l’affront de 2002 et « elle a secoué le cocotier ». Il faut maintenant se dépêcher de ramasser les noix de coco si le PS veut se remettre en marche pour 2012. Je dis le PS parce que je ne vois pas quel parti politique pourrait reprendre le flambeau à gauche… pour le moment. Mais encore une fois je pense qu’aucun parti politique ne pourra mener une politique socialiste tant que les syndicats ne feront pas eux-mêmes leur révolution culturelle pour devenir des partenaires exigeants et crédibles.

Vous allez me dire que j’ai beau jeu de critiquer moi qui suit médecin et donc un bourgeois qui ne souffre pas directement de l’état de notre système. C’est vrai. Mais peut être parce que je suis médecin, à moins que ça ne soit l’inverse, je suis profondément socialiste. Socialiste dans le sens où j’estime que les richesses doivent être mieux partagées entre tous et qu’il est normal que les plus méritants aient une plus grosse part que ceux qui entreprennent moins. Mais alors il faudra certainement redéfinir les règles du mérite. Les diplômes ne suffisent plus à caractériser le mérite. Il n’est pas normal qu’on réclame un salaire élevé parce qu’on a fait 10 ou 15 ans d’études supérieures quand on ne fais plus que se reposer sur ses lauriers. Il n’est pas normal qu’on pousse les jeunes, toujours sur la base de ce principe, dans des études longues sans débouché à la sortie. Il faut arrêter avec les petites manœuvres qui permettent d’afficher des statistiques du chômage plus flatteuses parce que les gens qui n’ont que des faux boulots ou qui sont au chômage effectif sont de plus en plus nombreux. Alors NON à la dictature des statistiques car ce n’est pas comme cela qu’on fait de la politique efficiente et efficace pour la population. Non que je sois contre les statistiques, mais contre l’usage qui en est parfois fait.

Pour moi l’injustice sociale ce n’est pas qu’il y ait des riches et des moins riches. L’injustice sociale c’est avant tout qu’il y ait des pauvres et des très pauvres chez nous comme ailleurs. Le deuxième niveau d’injustice social est que des gens gagnent leur salaire sans forcer pendant que d’autres ne voient pas leurs mérites récompensés. Alors je ne dirai pas qu’il faut travailler plus pour gagner plus, mais qu’il faut travailler mieux pour que chacun puisse avoir la juste récompense des efforts consentis pour la collectivité. On peut travailler pour soi et apporter un mieux pour la collectivité. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir un métier orienté sur le service public pour parler d’efforts consentis pour la collectivité. Chacun devrait pouvoir trouver sa place, mais pour cela il faudrait que les plus nantis renoncent à certains avantages acquis. Quand je parle des nantis je ne parle pas que des riches. Là aussi il y a des amalgames qui en arrangent certains. Je parle aussi de ceux qui, protégés par leur statut, ne produisent pas de grands efforts pour mériter leur salaire. Toute la difficulté est de savoir comment on évalue l’effort consenti.

J’écris plus pour faire part d’un ressenti que pour apporter des solutions que je n’ai pas, bien entendu. Je n’aurais pas cette prétention. Alors pourquoi écrire ? Peut être que je pense comme vous que si chacun disait ce qu’il a sur le cœur, ou ce qu’il ose espérer, ça pourrait faire avancer le débat, les idées, et finalement faire bouger la gauche. J’écris parce qu’on n’a pas le droit de désespérer si on veut que nos jeunes échappent à une société monolithique et qu’ils puissent s’épanouir dans une société spirituellement riche et vivante. J’écris car je voudrais vraiment que la gauche change pour que je puisse continuer à y croire. J’écris car je ne voudrais pas que des gens de gauche compétents continuent à ailler se mettre au service de la droite car ils ne voient pas d’autre solution pour être utiles. Il faut que les gens de gauche descendent de leur piédestal, qu’ils cessent leurs sarcasmes et qu’ils réfléchissent à ce qui arrive aujourd’hui et à ce qui est arrivé hier s’ils veulent reconstruire une alternative réaliste face à la droite. Mais ce renouveau de la gauche passera nécessairement, à mon avis, par un changement radical du rapport des syndicats avec les travailleurs et ceux qui veulent travailler. Je sais que je suis en décalage complet avec les analyses politiques que je lis dans la presse, mais est-ce si grave ?


Michel Povéda

Je suis triste ce soir. N. Sarkozy est en train de faire se que j'attendais d'un gouvernement de gauche digne de ce nom. C'est à dire rénover, dépoussiérer, ouvrir.

Rénover et dépoussiérer par le simple redécoupage des ministères ne coûte pas cher (pour l'instant) et marque les esprits. Ce n'est, certes, pas un découpage axé vers le social, mais il montre au moins qu'il est possible de faire autres choses que de rester dans les attributions classiques des ministères.

Ouvrir par la distribution de portefeuille ailleurs que dans sa famille traditionnelle, là encore pourquoi pas si le candidat choisi est compétent (comme B. Kouchner) ou représentatif d'un secteur bien précis et important (comme M Hirsch).

Les réactions de F. Hollande (exclusion de B. Kouchner) et d'autres responsables socialistes sont tristes à pleurer et d'un autre temps. Il faudrait sortir de ces querelles dogmatiques qui tournent à la scène de ménage. Quant aux querelles de personnes, elles sont à remiser aussi. La sortie de Ségolène Royal deux minutes après la proclamation de résultats du second tour en est une preuve supplémentaire. La conquête du leadership du PS n'est pas une course de vitesse. A droite, une page est tournée. ll faut faire de même au PS, tout ce que nous venons de vivre le démontre. Exit les anciens premiers ministres et ministres. Du sang neuf et des idées...

Si N. Sarkozy continue sur ce rythme (ce dont je doute quand même un peu), jeune comme il est, on le verra encore longtemps président...


Jean Louis (Tarbes)

Faire travailler les jeunes en sortie de cursus scolaire!!!!!

Baisser les loyers!!

Baisser la T.V.A. (voire la supprimer).

Parler de l'immigration de manière objective et sans tabou. Sinon ce sont les démagogues qui en profitent.

Rassurer les citoyens en réprimant sévèrement les délinquants. Chacun doit montrer l'exemple pour la bonne organisation de la communauté.

Faciliter l'accès à la formation permanente.

Faciliter l'accès à la culture.

Obliger les jounalistes à corriger les erreurs prononcées par les politiques. Il en va de la survie de la démocratie!

Baisser le prix des transports.


Luc, 33ans. Profession actuelle : barman (en bilan de compétence). Paris.

« Refondation de la gauche, écrivez-nous »

1° Améliorer les relations sociales entre les différents groupes en France
Je viens de lire un petit livre, "le capitalisme d'héritiers, la crise française du travail" de Thomas Philippon aux éditions Seuil qui m’a beaucoup frappée. L'auteur est un économiste chercheur qui enseigne à l'université de New York. Sa thèse qui est étayée par des statistiques (très bien expliquées) est que la crise française en matière de chômage, de manque d'innovations et de croissance de la part de nos entreprises est due aux très mauvaises relations sociales existant dans et entre les différents groupes sociaux (salariés et syndicats, entreprise et état) : "Elle est le fruit de relations sociales marquées par l'insatisfaction et la méfiance. Souvent associée à un syndicalisme de contestation, cette situation est aussi le résultat d'un "capitalisme d'héritiers" aux pratiques managériales conservatrices et frustrantes pour les salariés ..... il a aujourd'hui un coût économique très lourd et largement sous estimé", surtout avec la nouvelle économie où tout fonctionne par réseaux. Autour de soi, nous avons des exemples multiples de la thèse de Thomas Philippon. Il se trouve que j’ai travaillé durant plus de trente ans dans une entreprise américaine, Kodak, qui chaque année faisait une enquête, intitulée View sur la satisfaction de ses salariés (au travail, avec sa hiérarchie et ses collègues) par pays. Le taux de satisfaction des salariés de Kodak France était de 10 points de moins que les autres pays européens.

Mais grâce à Kodak, j’ai appris à travailler en équipe en participant à l’implantation d’un système de gestion intégrée, SAP avec des résultats satisfaisant pour tous : en 1 jour, nous avons basculé 70% de nos systèmes informatiques sur SAP pour 700 utilisateurs situés sur divers lieux et pays (France, Benelux) et ceci sans arrêt de la production. Ce résultat a été atteint grâce à une méthodologie de conduite de projet, Phases & Gates : 25% du projet depuis son début a été consacré à la communication et la formation de tous les acteurs du projet. Chaque étape du projet était validée par l’ensemble des acteurs sur des documents preuve.



2° La formation professionnelle en réalisant un vrai « service » ou « produit » professionnel
Dans mon activité de bénévole d’animatrice de bureautique, je constate que la grande majorité des chômeurs n’ont pas reçu de formation ou bien ont été dirigés sur des formations complètement inadéquates et qui ne les rendent pas opérationnels. Dans l’atelier de création de site internet que je co-anime nous réalisons un site internet pour un client (en général artiste ou association) que notre groupe a choisi : par exemple www.ducorroy.com . Pour que la formation soit efficace, il faut qu’elle soit impliquante : « Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends » qui est la devise du Comité 21.

3° Redynamiser et redonner l’initiative aux territoires oubliés et perdus en France
Cela participe de la biodiversité face au rouleau compresseur de la mondialisation. Comment ? Sans doute en mettant en place des projets de développement réel à partir des ressources et compétences du territoire.
Marguerite Vincenot, Saint Germain-en-Laye, retraitée, bénévole en tant qu’animatrice d’un atelier de bureautique et de création de site internet à la MIRP Entreprise (association d’aide aux chercheurs d’emploi)

Il faut que les" éléphants" du PS .acceptent Ségolène Royal comme candidate pour 2012.: ; Elle a prouvé sa compétence en limitant les dégâts au 2ème tour (47% c'est honorable) face à un candidat qui l'était de longue date, ce qui a fait la différence. Ceux qui ont voté pour elle n'accepteront pas que le machisme l'emporte sur l'intérêt commun. Car au fond, c'est bien de cela qu'il s'agit. Ce serait-on posé la question pour Jospin s'il était resté, malgré sa défaite?

Il faut ouvrir sur le Centre, on va vers le bipartisme, et il faut une force unie pour éviter la domination écrasante d'un seul parti.

......proposer à Mr Jospin de se mettre à fond derrière cette candidate qui peut devenir magnifique de volonté, de persévérance ,de passion.. mais aussi d'équilibre; car après tout ,qui est le véritable responsable des difficultés de la gauche ?Mme Royal a essayé de redresser un bateau complètement secoué par le départ du capitaine...et il faut bien dix ans pour se remettre d'un choc pareil! Il faut faire bloc!

Il faut que cette gauche accepte en bloc le libéralisme, mais qu'elle se batte à fond contre tous ses excès et qu'elle oeuvre avec plus de pédagogie :tout est brouillé aujourd'hui ,sciemment, et nombre d'électeurs sont déboussolés.

PS: pendant la campagne électorale, je n'ai pas trouvé dans le N.Obs le soutien nécessaire à Ségolène Royal. Les médias aussi participent aux défaites...et mon réabonnement est suspendu à son attitude des prochaines semaines (et je ne suis sans doute pas la seule à penser ainsi)



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