sujet: Le Quartier Latin.
grammaire: Gap bo’laklarini ajratib ko’rsatish usullari.
Le Quartier Latin
Depuis l’an 1200, le Quartier Latin est le royaume de l’Université de Paris. Il n’y a pas un bloc universitaire au monde, localisé comme celui-là, dans le même quartier, depuis si longtemps.
En 1270, Paris comptait 15.000 écoliers. Le nombre des collèges augmenta rapidement. Robert de Sorbon qui devait donner son nom au principal édifice estudiantin: la Sorbonne, avait réuni, dans un petit local, une dizaine d’étudiants pauvres; plus tard, on a reconstruit l’édifice.
En 1900, la Sorbonne ne suffisait plus à centraliser toutes les facultés. Aujourd’hui, elle a encore fait craquer ses murailles.
La plupart des facultés et des grandes écoles, des lycées et des collèges occupent tous les grands édifices du quartier et construisent même, comme l’Ecole Normale Supérieure de vastes bâtiments modernes. La plupart des solennités de l’Université ont lieu dans son grand amphithéâtre.
Non loin de la Sorbonne, le Collège de France, fondé en 1530, donne toujours des cours publics gratuits d’enseignement supérieur.
La vie des étudiants et leurs traditions
Les étudiants se sont toujours divisés en deux groupes, bien distinctes: les “bûcheurs” et ce qui dépensent joyeusement les mensualités du papa.
Les fils d’ouvriers et de paysans ne représentent pas plus de 10% des étudiants. La majorité des autres étudiants est constituée de fils d’employés, de petits commerçants, de fonctionnaires, de petit bourgeois. Les enfants des familles riches bénéficient des meilleures conditions d’études. Pendant leur vie universitaire, ils arrivent mieux que les autres parce qu’ils n’ont pas beaucoup de soucis.
Beaucoup d’étudiants pauvres sont obligés de travailler. Ils dînent souvent d’une tartine et d’un café dans l’un des petits restaurants qui sont très nombreux autour des Facultés.
Tous ne logent pas à la Cité Universitaire, certains se groupent dans les hôtels du Quartier autour de la rue Saint-Jacques. Cette coutume d’habiter autour de la rue Saint-Jacques date de huit siècles.
Les étudiants pauvres tâchent de trouver, en dehors des cours, du travail. Avant la guerre, les plus forts allaient aux Halles faire des transforts de marchandises. D’autres font des traductions, de la comptabilité.
Les plus heureux obtiennent des emplois de correcteurs dans les imprimeries de journaux ou donnent des leçons particulières. Les jeunes filles sont souvent surveillantes gardent les enfants dans les familles bourgeoises. Se loger, manger, vivre, ce sont les grands problèmes pour de nombreux étudiants.d’internat ou