Evolutions economiques recentes republique du senegal



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#31078

EVOLUTIONS ECONOMIQUES RECENTES

REPUBLIQUE DU SENEGAL

Un Peuple – Un But – Une Foi



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MINISTERE DE L’ECONOMIE DES FINANCES ET DU PLAN

Troisième trimestre 2014

- -


Rocade Fann Bel Air Cerf Volant, BP 116 Dakar, Tél 33 869 21 39 Fax : 33 824 36 15 Site web : www.ansd.sn ©ANSD/DSECN/DSC/BEC, janvier 2015


AGENCE NATIONALE DE LA STATISTIQUE ET DE LA DEMOGRAPHIE


ANSD










Aboubacar Sédikh BEYE

Directeur Général

Mamadou Falou MBENGUE

Directeur Général  Adjoint

Ousseynou SARR

Directeur des Statistiques Economiques

et de la Comptabilité Nationale P.I

Maxime Bruno NAGNONHOU

Chef de la Division des Statistiques Conjoncturelles

COMITE DE REDACTION




Muhamed NDIAYE

Synthèse

Fahd NDIAYE/Modou Ndour FAYE

Croissance économique trimestrielle

Muhamed NDIAYE

Activité industrielle

Baba NDIAYE/El Hadj Malick CISSE

Prix à la consommation

Insa SADIO

Agrément au code des investissements et au statut d’entreprise franche d’exportation

Daouda BALLE/El Hadj Oumar SENGHOR

Echanges extérieurs

DISTRIBUTION




El Hadji Malick GUEYE

Chef de la Division de la Documentation, de la Diffusion et des Relations avec les Usagers


Sommaire


AVANT - PROPOS 5

Introduction 6

I. Croissance économique trimestrielle 6

II. Activité industrielle 7

II.1. Evolution de la production industrielle 8

II.2. Analyse de l’opinion des chefs d’entreprise 9

III. Prix 11

III.1. Prix à la consommation 11

III.2. Prix à la production industrielle 15

IV. Agrément au code des investissements et au statut d’entreprise franche d’exportation 16

V. Echanges extérieurs 19

V.1 Exportations 20

V.2 Importations 21

V.3 Evolution des prix à l’exportation et à l’importation 22

V.4 Les termes de l’échange 23



Liste des graphiques

AVANT - PROPOS


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L’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), dans sa mission de production et de diffusion des données statistiques pour les besoins du Gouvernement, des administrations publiques, du secteur privé, des partenaires au développement et du public, produit une masse importante d’informations conjoncturelles relatives notamment aux prix à la consommation, aux prix à la production industrielle, au niveau de la production industrielle, aux flux du commerce extérieur et au produit intérieur brut (PIB) trimestriel. La Note sur les Evolutions Economiques Récentes (NEER) fait une analyse synthétique de l’information conjoncturelle produite par l’ANSD. Elle fait le point sur la situation économique récente au Sénégal au cours du trimestre sous revue.

La NEER retrace dans sa première partie, l’évolution du PIB trimestriel. La deuxième partie a trait à l’activité industrielle, la troisième aux prix intérieurs. La quatrième partie est relative à l’agrément des entreprises au code des investissements et au statut d’entreprise franche d’exportation. Enfin, la cinquième est consacrée aux échanges extérieurs.

La Note sur les Evolutions Economiques Récentes (NEER) est publiée au plus tard 90 jours après la fin du trimestre sous revue.








Introduction


L’activité économique mondiale reste toujours défavorable au cours des trois premiers trimestres de 2014. En effet, la croissance initiale de 3 ,6% prévue par le Fonds Monétaire International au début de l’année 2014 a été revue à la baisse de 0,3 point. Toutefois, l’activité économique des pays avancés a gagné en dynamisme au cours du troisième trimestre avec une croissance de 0,5% du PIB1. Dans la zone euro, la reprise de l’activité économique a été modérée avec une croissance de 0,2% de son PIB2 durant ce troisième trimestre.

Dans les pays émergents et ceux en développement, l’activité économique reste encore vigoureuse, mais son taux de croissance devrait ralentir en 2014, à 4 ,4% contre 4,7% en 20133.

Quant aux pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), l’activité économique s’est consolidée. Le PIB trimestriel s'est accru de 7,2% au troisième trimestre 2014 contre une hausse de 6,0% au trimestre précédent. Le déficit de la balance commerciale s’établit à 689 milliards de FCFA et le taux d'inflation est ressorti à -0,4%4.

Au Sénégal, le PIB en termes réels s’est accru de 5,5% au troisième trimestre 2014 par rapport à la période correspondante de l’année précédente. En variation trimestrielle, la production industrielle a fléchi de 9,1%. Les prix à la consommation et à la production industrielle ont cru respectivement de 1,8% et 0,9%. En outre, les prix des produits à l’exportation et à l’importation se sont relevés en rythme trimestriel. Au même moment, les termes de l’échange se sont améliorés.


I. Croissance économique trimestrielle


Le Produit intérieur brut (PIB) en volume s’est accru de 5,5 % au troisième trimestre 2014, par rapport à la période correspondante de l’année précédente5. Cette évolution est surtout imputable à la bonne tenue des secteurs, primaire (+3,0%), secondaire (+3,5%), tertiaire (+5,6) et à la hausse des taxes (+10,5%).

La valeur ajoutée du secteur agricole a connu une hausse de 7,2% et l’activité du secteur non agricole a crû de 4,7%.

Les activités non agricoles sont marquées, d’une part, par le bon comportement des secteurs des bâtiments et travaux publics (+13,7%), de l’énergie (+11,0%), des postes et télécommunications (+8,6%), du commerce (+7,9%) et des industries extractives (+6,2%) et les contreperformances des industries chimiques (-13,6%) et alimentaires (-7,2%), d’autre part.

La hausse de l’activité des BTP est liée à l’augmentation des ventes locales de ciment. La progression de l’activité de l’énergie s’explique par le relèvement de la production de l’électricité (+11,3%) et de l’eau potable (10,3%). La bonne tenue des activités des postes et télécommunications est en relation avec la hausse des communications par le mobile. Le commerce, pour sa part, doit sa dynamique à la hausse des importations en volume (+15,0%) même si par ailleurs la production faisant l’objet de marges commerciales a connu une baisse (-2,3 %).

Le fléchissement de l’activité des industries chimiques s’explique par le repli des activités de fabrication de produits pharmaceutiques (-37,1%), de produits chimiques de base (-22,8%) et de savons, détergents et produit d’entretien (-7,9%). La baisse de la valeur ajoutée des industries alimentaires provient du recul des activités de transformation et de conservation des fruits et légumes (-31,9%), de fabrication de condiments et assaisonnements (-13,6%), de fabrication de produits alimentaires à base de céréales (-16,7%) , de travail de grains et fabrication d’aliments pour animaux (-18,2%) ainsi que de fabrication de produits laitiers et de glace (-4,3%).

Graphique n° : Evolution de la croissance à prix constants du PIB

Source : ANSD


II. Activité industrielle


La détérioration de l’activité industrielle observée depuis le deuxième trimestre s’est poursuivie au troisième trimestre avec une baisse de la production Industrielle. Toutefois, les chefs d’entreprises anticipent une diminution de la production ainsi que des commandes locales et extérieures.

II.1. Evolution de la production industrielle6


Comparée à celle du trimestre précédent, la production industrielle a reculé de 9,1% au troisième trimestre de 2014. Cette baisse est essentiellement expliquée par le recul de la production des industries alimentaires (-26,5%), mécaniques (-26,5%), de l’extractive

(-16,6%) et des matériaux de construction (-16,1%). Par ailleurs, les performances réalisées par les industries du papier et du carton (+24 ,5%), chimiques (+24,1%) et de l’énergie (+8,6%) n’ont pas pu compenser la baisse observée. Comparée à celle du troisième trimestre de 2013, la production industrielle s’est repliée de 5,7 %.


Le recul de la production des industries alimentaires est lié à l’arrêt de la production de sucre et à la fin de la campagne de tomate entamée depuis le second trimestre. Y s’ajoute, le repli de l’activité de transformation et de conservation de fruits et légumes (-76 ,0%) ainsi que celui de la production de confiserie et de chocolat (-41,9%). Comparée au troisième trimestre de 2013, la production des industries alimentaires a diminué de 7,2%.

La baisse de la production des industries de la mécanique est induite par le repli de l’activité de fabrication d’autres ouvrages en métaux (-47,7%), et des produits de la sidérurgie

(-17,6%), lié à un déficit de matières premières dans cette principale branche. Par rapport au troisième trimestre de 2013, la production des industries de la mécanique s’est relevée de 33,1%.

Le fléchissement de la production des industries extractives découle d’une part du recul de la production de phosphate (-23,8%) lié à une absence de commande extérieure, d’autre part d’une diminution de la production de pierres, de sables et d’argiles (22,8%). Par rapport au troisième trimestre de 2013, la production des industries de l’extractive a chuté de 5,5%.

Comparée à celle du deuxième trimestre 2014, la production de matériaux de construction a chuté au troisième trimestre, sous l’effet de la baisse de la production de ciment pendant la période hivernale. En variation annuelle, la production des industries des matériaux de construction est ressortie à -13,1%.

Après une baisse notée au trimestre précédent, la production des industries du papier et du carton s’est consolidée au troisième trimestre de 2014. En variation annuelle, la production des industries du papier et du carton s’est relevée de 28,7%.

La hausse de la production des industries chimiques est consécutive d’une part à la hausse de la production de savons, détergents, et produits d’entretien (+185,0%) et d’autre part à la bonification de la production du pétrole raffiné (+106,4%). Comparée à celle du deuxième trimestre de 2014, la production des industries chimiques a fléchi de 13,6%.

L’appréciation de la production d’énergie notée depuis le deuxième trimestre s’est poursuivie au troisième trimestre de 2014, sous l’effet d’une augmentation de la production d’électricité (+14,4) liée à la saison de chaleur. En variation annuelle, la production des industries de l’énergie s’est relevée de 10,9%.



Graphique n° : Evolution trimestrielle de l'indice de la production industrielle

Source : ANSD


II.2. Analyse de l’opinion des chefs d’entreprise


L’enquête prospective sur la conjoncture dans l’industrie montre que les chefs d’entreprises s’attendent majoritairement pour le quatrième trimestre 2014, à une stabilité des stocks, des prix, de l’emploi et de la compétitivité. En revanche, ils prévoient une diminution de la production, des capacités de production ainsi que des commandes extérieures et locales.

Graphique n° : Opinion des chefs d'entreprise de l'ensemble de l'industrie au 4ème trimestre 2014

Source : ANSD



NB : Pour les quatre premières variables (production, commandes locales, commandes extérieures et stocks de produits finis), les expressions  augmentation, stabilité et diminution qui sont dans la légende se traduisent respectivement par « plus que suffisant », « suffisant » et « insuffisant ».

Au quatrième trimestre 2014, 39,2 % des chefs d’entreprise s’attendent à une diminution de la production, alors que 38,8% d’entre eux prévoient une stabilité et 2,0% une hausse. S’agissant des commandes locales, 31,7% des chefs d’entreprises pensent que leurs niveaux vont se replier tandis que 8,3% prévoient une hausse et 19,9% s’attendent à une stabilité. Pour les commandes extérieures, 33,0% des chefs d’entreprises anticipent une baisse alors que 10,0% s’attendent à une hausse et 27,0% prévoient une stabilité. Le solde d’opinion pour la production, les commandes locales et les commandes extérieures est respectivement de -37,2% ; -23,4% et -23,0%.

Concernant les capacités de production, 50,7% des chefs d’entreprise estiment que la situation va se détériorer au prochain trimestre, tandis qu’au même moment, 30,3% anticipent une stabilité. Le solde d’opinion est ressorti à -41,7%.

Les chefs d’entreprise (60,1%) prévoient un niveau inchangé des stocks de produits finis. Ils sont 19,0% à anticiper une baisse et 9,0% une hausse. Le solde d’opinion est ressorti à -18,1%.

La majorité des chefs d’entreprise (73,8%) anticipent au prochain trimestre une stabilité des prix. Au même moment, 10,0% d’entre eux s’attendent à une baisse et 6,2% à une hausse. Le solde d’opinion est ressorti à -5,0%.

Au titre de la compétitivité, une stabilité est attendue par 49,3% des chefs d’entreprise contre 16,0% qui prévoient son augmentation. Le solde d’opinion est de 1,3%.

Pour l’emploi, 63,0% des chefs d’entreprise planifient un niveau inchangé, 12,0% une augmentation et 5,0% un recul. Le solde d’opinion est de 7,0%.

III. Prix


Au troisième trimestre 2014, il est noté un accroissement des prix à la consommation et ceux à la production industrielle.

III.1. Prix à la consommation


Sur les trois premiers trimestres de 2014, la situation sur le marché mondial des matières premières est marquée par un repli des cours mondiaux du riz indien (-6,6%), du riz thaïlandais (-29,9%), du blé tendre français (-11,4%), du maïs (-19,3%), de l’huile de soja

(-13,2%), de l’huile d’arachide (-30,1%), du sucre blanc (-9,4%) et du pétrole Brent (-2,0%) par rapport à la même période de 2013.7

Malgré cette baisse de prix de certains produits de grande consommation au niveau mondial, au plan interne, l’indice des prix à la consommation a progressé de 1,8% au troisième trimestre 2014, après avoir régressé de 2,6% et 2,0% respectivement au premier et deuxième trimestre 2014. Cette situation est attribuable à l’augmentation sensible des prix des produits locaux (+3,1%) face à la baisse de ceux des produits importés (-1,1%).

En outre, cette évolution de l’indice des prix à la consommation résulte essentiellement du renchérissement des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (+5,1%), des services de « loisirs et culture » (+1,9%) et de « communication » (+0,8%). Le troisième trimestre au Sénégal coïncide avec l’hivernage, marqué par la rareté des produits frais entrainant souvent une hausse de leurs prix.

Comparé à son niveau du troisième trimestre 2013, l’indice des prix à la consommation s’est replié de 1,3%, en raison de la réduction des prix des services de « logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles » (-5,3%), des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » (-2,8%) et des « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » (-0,7%).

Le taux d’inflation annuel moyen8 s’est établi à -0,5% au troisième trimestre 2014.



Graphique n° : Evolution trimestrielle de l'indice des prix à la consommation

Source : ANSD

Les « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » se sont renchéris de 5,1% au troisième trimestre 2014, sous l’impulsion des prix des légumes frais en feuilles (+73,3%), des légumes frais en fruits ou en racine (+33,1%), des tubercules et des plantains (+26,8%), ainsi que des poissons frais (+23,1%). En effet, l’installation de l’hivernage et la fin de la campagne maraichère ont concouru à l’augmentation des prix des produits frais. En outre, la progression des prix de la viande de bœuf (+12,9%), des fruits secs et des noix (+10,9%) et de la viande de mouton ou de chèvre (+9,0%) a contribué à la hausse des prix des produits alimentaires.

En variation annuelle, les prix des « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » se sont repliés de 2,8%, du fait de la diminution des prix des poissons frais (-15,7%), du pain (-9,9%) et des légumes secs et oléagineux (-6,7%).

Les prix des services de « loisirs et culture » se sont accrus de 1,9% au troisième trimestre 2014. Cette hausse est essentiellement induite par celle des prix des forfaits et des circuits touristiques composites (+8,8%). Comparés à la période correspondante de 2013, les prix se sont appréciés de 1,7%.

Les services de « communication » ont enregistré une hausse de 0,8% au troisième trimestre 2014. Cette évolution est due essentiellement à l’accroissement des prix des services postaux (+10,0%) et des coûts des communications téléphoniques (+0,6%) résultant de la baisse des offres promotionnelles de crédit par rapport au trimestre précédent. En variation annuelle, les prix se sont accrus de 7,7%, en raison de l’appréciation des prix des services postaux (+19,6%) et des coûts des communications téléphoniques (+8,6%).

L’augmentation des prix des médicaments traditionnels (+5,7%), des services auxiliaires médicaux (+3,1%) et des produits médicaux divers (+1,1%) explique celle des prix des services de « santé » (+0,6%) au troisième trimestre 2014.

Comparés à leur niveau du trimestre correspondant de 2013, les prix des services de « santé » ont crû de 1,1%, en liaison avec le renchérissement des médicaments traditionnels (+9,2%), des services auxiliaires médicaux (+3,1%) et des produits médicaux divers (+1,4%).

Les prix des services de « transports » ont augmenté de 0,2% au troisième trimestre 2014. Cette évolution est portée par l’appréciation des prix des services des transports aériens de passagers (+4,9%) et des services d’entretien et de réparation de véhicules particuliers (+0,8%).

En variation annuelle, les prix se sont renchéris de 0,4%, sous l’effet de l’accroissement des prix des services d’entretien et de réparation de véhicules particuliers (+6,7%).

Les prix des « meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer » se sont majorés de 0,1% en rythme trimestriel, en rapport avec la montée des prix des petits appareils électroménagers ou ménagers et de réparation (+2,6%).

En variation annuelle, les prix se sont appréciés de 0,6%, en liaison avec la progression des prix des services domestiques (+2,5%)

Les prix des services des « restaurants et hôtels » sont demeurés stables par rapport au trimestre précédent. En effet, la réduction des prix des services des cantines (-1,6%) est compensée notamment par l’accroissement de ceux des services des restaurants, des cafés et des établissements similaires (+0,1%).

En variation annuelle, les prix ont augmenté de 0,4%, en raison de la progression des prix des services des hôtels et des autres services d’hébergement (+0,7%), ainsi que ceux des restaurants, des cafés et des établissements similaires (+0,4%).

Les prix des services de « l’enseignement » sont restés inchangés au troisième trimestre 2014. Cette situation est soutenue par le fait que les services de l’enseignement sont révisés une fois par année au cours de la rentrée scolaire.

Comparés à la période correspondante de 2013, les prix ont progressé de 0,9%, sous la majoration de ceux des services de l’enseignement post-secondaire non supérieur (+3,2%), de l’enseignement secondaire (+1,3%) et de l’enseignement supérieur (+1,2%).

Les prix des « articles d’habillement et chaussures » sont restés stables par rapport au trimestre précédent.

En variation annuelle, les prix se sont repliés de 0,2%, du fait de la diminution des prix des vêtements de dessus de femmes (-1,6%) et des chaussures d’enfants (-1,4%).

Les prix des « biens et services divers » se sont réduits de 0,2% par rapport au trimestre précédent, du fait de la baisse des prix des appareils et des articles pour soins corporels (-0,8%) et des produits pour soins corporels (-0,8%).

En variation annuelle, les prix ont reculé de 0,4%, en liaison avec le recul des prix des produits pour soins corporels (-1,0%) et des articles de bijouterie et d’horlogerie (-0,3%).

Le rabais des prix des produits pour l'entretien et la réparation courante (-1,6%) justifie pour l’essentiel celui des prix des services de « logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles ».

Comparés au trimestre correspondant de 2013, les prix ont chuté de 5,3%, sous l’effet de la diminution de ceux des services des loyers effectifs des locataires et des sous-locataires (-15,9%) et des produits pour l'entretien et la réparation courante (-3,2%)

Les prix des « boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants » ont baissé de 1,4% au troisième trimestre 2014, en raison du recul des prix du tabac et des stupéfiants (-1,7%) et de la bière (-0,6%).

Comparés à leur niveau du trimestre correspondant de 2013, les prix se sont repliés de 0,7% en rapport avec la baisse des prix du tabac et des stupéfiants (-1,0%).

L’inflation sous jacente9 s’est accrue de 0,6% en rythme trimestriel et a reculé de 0,3% en variation annuelle.

III.2. Prix à la production industrielle


Après une hausse de 0,17% observée au trimestre précédent, les prix à la production industrielle sont ressortis à +0,9% au troisième trimestre de 2014. Cette évolution est due à l’appréciation des prix des industries de l’énergie (+3,6%), de la mécanique (+2,3%) ainsi que ceux des industries chimiques (+1,9). En revanche, le recul des prix à la production des industries des matériaux de construction (-0,4%), extractives (-0,4%) et alimentaires

(-0,2%). Au cours du troisième trimestre 2014, il est noté une stabilité des prix à la production des industries du papier et du carton et des autres industries manufacturières. Comparés à ceux du troisième trimestre de 2013, l’industrie a vu son prix à la production se replier de 0,3%.

La hausse des prix à la production des industries de l’énergie est due à l’augmentation des prix de l’électricité (+5,2%), lié à la saison hivernale. Par ailleurs, les prix à la production d’eau se sont stabilisés en rythme trimestriel. Par rapport à ceux du troisième trimestre de 2013, les prix à la production des industries de l’énergie se sont relevés de 1,6%.

L’appréciation des prix à la production des industries de la mécanique est liée au relèvement des prix de fabrication des autres ouvrages en métaux (+7,0%). Comparés à la période correspondante de 2013, les prix à la production des industries de la mécanique se sont redressés de 3,0%.



L’accroissement des prix à la production des industries chimiques est consécutif à la consolidation de l’activité de fabrication de produits en matières plastiques (+1,0%). En revanche, le recul des prix à la production des produits pharmaceutiques (-0,1%) a atténué la tendance observée. Par rapport à ceux du troisième trimestre 2013, les prix à la production des industries chimiques ont affiché une baisse de 1,2 %.

La réduction des prix à la production des industries des matériaux de construction est imputable à la diminution des prix du ciment. Par rapport à ceux du troisième trimestre de 2013, les prix à la production des industries des matériaux de construction ont enregistrée une baisse de 0,5%.

Le repli des prix à la production des industries extractives est expliqué par la dépréciation des prix dans l’activité d’extraction de pierres, de sables et d’argiles (-1,2 %). Comparés à ceux de 2013, les prix à la production de l’extractive ont cru de 1,2%.

La diminution des prix à la production des industries alimentaires est essentiellement expliquée par le recul des prix des produits à base de céréales (-5,0%). Par rapport à ceux de 2013, les prix à la production des industries alimentaires ont baissé de 1,2%.



Graphique n° : Evolution d'ensemble de l'indice des prix à la production industrielle

Source : ANSD


IV. Agrément au code des investissements et au statut d’entreprise franche d’exportation


Au cours de la période sous revue, le volume des investissements productifs10 agréés s’est fortement bonifié, en s’établissant à 158,2 milliards de FCFA contre 41,5 milliards de FCFA au deuxième trimestre. Dans le même sillage, le nombre de projets est passé de 32 à 71. Toutefois, le volume des investissements consacrés aux infrastructures a chuté en ressortant à 16,3 milliards de FCFA contre 175,6 milliards de FCFA au second trimestre, du fait qu’il n’y a eu qu’un seul projet d’infrastructure portuaire de grande envergure (15,3 milliards de FCFA) parmi les trois agréés. Ainsi, le volume des investissements agréés est ressorti à 174,4 milliards de FCFA contre 217,1 milliards de FCFA au second trimestre, soit une dégradation de 19,6%.

En ce qui concerne les investissements productifs, ceux agréés au code des investissements ont représenté 90,7% du total sur la période sous revue contre 94,0% au second trimestre. Leur tendance par nature s’est renversée au troisième trimestre avec 8,9% de création contre 91,1% d’extension. En termes d’emplois potentiels, la hausse du volume des investissements productifs s’est traduite par un accroissement substantiel des attentes. En effet, il est prévu 4 251 emplois (permanents et saisonniers) contre 2 312 au second trimestre, soit une hausse de 83,9%.

Par rapport au troisième trimestre 2013, la dynamique des investissements productifs agréés sur la période sous revue a été positive (+280,7%), à la suite d’une hausse combinée du volume (158,2 milliards contre 41,5 milliards) et du nombre de projets (71 contre 32). Relativement aux neufs premiers mois, les investissements productifs agréés ont fortement chuté en ressortant à 260,3 milliards de FCFA contre 512,5 milliards de FCFA au cours de la même période en 2013.

Graphique n° : Evolution du volume des investissements productifs agréés (en milliards de FCFA)





Source : APIX, Guichet Unique

Par secteur, la répartition des investissements productifs agréés sur la période sous revue confirme la prédominance des activités du secondaire (70,6%) du fait essentiellement d’un projet d’installation d’une industrie agroalimentaire (71,3 milliards), d’un projet de fabrication d’emballages (10,9 milliards), d’un projet d’exploitation de carrière (7,9 milliards) et d’un projet de fabrication d’assemblage de véhicules (7,8 milliards). Le secteur tertiaire retrouve la deuxième place avec 25,2% contre 4,2% pour le primaire en relation avec un projet de clinique médicale de 20,2 milliards et un projet d’hôtellerie de 18,0 milliards à Dakar.

Sur le plan géographique, la région de Dakar reste à la première place avec 89,9% des investissements productifs (142,2 milliards de FCFA pour 38 projets). Thiès vient en deuxième position (4,9% : 7,8 milliards de FCFA pour 17 projets), suivi de Saint-Louis (3,1% : 4,8 milliards pour 5 projets) et Ziguinchor (0,9% : 1,5 milliard pour 2 projets). Les régions de Kaolack, Fatick, Louga, Matam et Tambacounda viennent avec respectivement 0,4% (0,7 milliard pour 4 projets) ; 0,4% (0,6 milliard pour 1 projet) ; 0,2% (0,3 milliard pour 2 projets) ; 0,1% (0,2 milliard pour 1 projet) et 0,1% (0,2 milliard pour 1 projet).

Concernant les projets d’infrastructures (aéroportuaires, portuaires), ils n’ont été agréés que pour la région de Dakar.

Graphique n° : Répartition géographique des investissements productifs agréés (en milliards de FCFA)



Source : APIX, Guichet Unique

Par origine, la tendance a été maintenue par rapport au second trimestre avec 79,5% d’investissements productifs nationaux contre 20,5% pour ceux étrangers. Les investissements productifs étrangers proviennent principalement de la France avec un projet de fabrication d’emballage en plastique de 10,9 milliards, des Etats Unis avec l’extension d’une industrie alimentaire à 10,0 milliards, de l’Italie avec un projet d’exploitation de carrière  de 3,3 milliards et de l’inde avec un projet de production agricole de 2,9 milliards.



Graphique n° : Répartition par origine des investissements productifs (en %)



Source : APIX, Guichet Unique

V. Echanges extérieurs


Au troisième trimestre 2014, le niveau des exportations s’est replié alors que celui des importations s’est relevé. Au même moment, les prix à l’exportation et à l’importation se sont redressés sur la période sous revue.

V.1 Exportations


Les exportations du Sénégal se sont établies à 308,8 milliards de FCFA au troisième trimestre de 2014 contre 317,6 milliards de FCFA au trimestre précédent, soit un repli de 2,8%. Cette évolution est essentiellement due au fléchissement des exportations de ciment hydraulique (-21,7%), d’or industriel (-10,1%) et d’acide phosphorique (-25,4%). Toutefois, la hausse des ventes à l’extérieur de produits pétroliers (+21,8%) et de produits halieutiques (+9,1%) a atténué cette tendance à la baisse. Comparées au troisième trimestre 2013, les exportations ont connu une hausse de 15,0%. Leur cumul à la fin du troisième trimestre de 2014 est arrêté à 938,9 milliards de FCFA contre 960,8 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2013, soit une baisse de 2,3%.

Les principaux produits exportés, au cours de la période sous revue, sont les produits pétroliers (58,2 milliards de FCFA), les produits halieutiques (55,0 milliards de FCFA), l’or industriel (36,4 milliards de FCFA) et le ciment hydraulique (21,1 milliards de FCFA).

Les principaux pays clients du Sénégal, au cours du troisième trimestre 2014, sont le Mali (15,2%), la Suisse (9,3%), la Corée du Sud (6,7%) et la France (6,0%).

Graphique n° : Evolution trimestrielle des exportations (en millions de FCFA)

Source : ANSD

V.2 Importations


Au troisième trimestre de 2014, les importations du Sénégal sont ressorties à 800,8 milliards de FCFA contre 740,9 milliards de FCFA au trimestre précédent, soit une hausse de 8,1%. Cette évolution est imputable à la hausse des achats à l’extérieur de produits pétroliers (+12,2%), de matériels de transport et pièces détachées (27,1%) et de produits laitiers, fruits et légumes (+42,8%). Toutefois, le fléchissement des achats à l’extérieur de produits chimiques (-12,9%) et de métaux et ouvrages en métaux (-13,1%) a atténué cette tendance à la baisse.

Comparées au troisième trimestre 2013, les importations ont connu une hausse de 3,3%. Leur cumul à la fin du troisième trimestre 2014 est évalué à 2159,1 milliards de FCFA contre 2200,5 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2013, soit une chute de 1,9%.

Les principaux produits importés, au cours de la période sous revue, sont les produits pétroliers (193,0 milliards de FCFA), les machines et appareils (88,4 milliards de FCFA), les produits céréaliers (81,5 milliards de FCFA) et les matériels de transport et pièces détachées (65,1 milliards de FCFA).

Les principaux pays fournisseurs du Sénégal sont la France (18,3%), la Chine (7,6%), les Pays-Bas (7,5%) et le Nigéria (6,8%).



Graphique n° : Evolution trimestrielle des importations (en millions de FCFA)

Source : ANSD

Au troisième trimestre 2014, le solde commercial s’est établi à -491,9 milliards de FCFA contre -423,3 milliards de FCFA au trimestre précédent. Cette détérioration du solde est essentiellement due au renforcement du déficit vis-à-vis des Pays-Bas (-55,9 milliards de FCFA contre -35,8 milliards au trimestre précédent) et de la Belgique (-40,1 milliards de FCFA au trimestre sous revue contre -28,5 milliards de FCFA au trimestre précédent). Toutefois, la réduction du déficit vis-à-vis de la Russie (-6,4 milliards de FCFA contre -22,5 milliards de FCFA au trimestre précédent) a permis d’atténuer cette détérioration du solde commercial.

En cumul, le solde commercial s’est détérioré pour s’établir à -1288,9 milliards de FCFA au cours des trois premiers trimestres de 2014 contre -1239,7 milliards FCFA pour la période correspondante en 2013.


V.3 Evolution des prix à l’exportation et à l’importation


Au troisième trimestre de l’année 2014, les prix des produits à l’exportation se sont relevés de 2,6% par rapport au trimestre précédent. Cette évolution est imputable au renchérissement des produits des groupes «  alimentation-boisson-tabac » (+2,3%), « matières premières minérales » (+2,1%), « autres demi-produits » (+7,3%) et « or industriel » (+7,7%). Toutefois, la baisse des prix des produits du groupe « produits finis destinés à la consommation » (-0,1%), « matières premières animales et végétales » (-1,4%) et « énergie et lubrifiant » (-0,3%) a atténué cette tendance haussière.

Par rapport au troisième trimestre de 2013, les prix des produits à l’exportation ont progressé de 1,7%. Sur les trois premiers trimestres de l’année 2014, ils ont fléchi de 4,3%, relativement à ceux de la période correspondante en 2013.

Les prix des produits à l’importation ont connu au troisième trimestre 2014 un accroissement de 0,3% comparés au trimestre précédent. Cette évolution est essentiellement en liaison avec l’accroissement des prix des produits des groupes « énergie et lubrifiant » (+3,4%). Le repli des prix des produits des groupes notamment « matières premières minérales » (-2,9%), « produits finis destinés à l’industrie » (-4,6%), « produits finis destinés à la consommation » (-2,1%) et « alimentation-boisson-tabac (-1,8%) a atténué cette tendance haussière.

Comparés au troisième trimestre de 2014, les prix des produits à l’importation se sont repliés de 6,2%. Sur les trois premiers trimestres de 2014, ils ont reculé de 5,8%, relativement à ceux de la période correspondante en 2013.



Graphique n° : Evolution trimestrielle des indices à l'exportation et à l'importation

Source : ANSD


V.4 Les termes de l’échange


Les termes de l’échange sont ressortis à 1,10 au troisième trimestre de 2014 contre 1,07 au trimestre précédent. Cette amélioration des termes de l’échange résulte de celle notamment des produits des groupes « alimentation-boisson-tabac » (1,08), « autres demi-produits » (1,15), « produits finis destinés à la consommation » (1,14), « énergie et lubrifiant » (1,03) et « matières premières minérales » (1,32). Toutefois, la détérioration des termes de l’échange des produits du groupe « matières premières animales et végétales» (0,75) a atténué cette évolution.

Graphique n° : Evolution trimestrielle des termes de l'échange

Source


1 Source : Note de conjoncture de l’INSEE, décembre 2014.

2Source : perspectives de l’économie mondiale du FMI, octobre 2014, note de conjoncture de l’INSEE décembre 2014.

3 Source : Note de conjoncture de la DPEE du troisième trimestre 2014.

4 Source : Bulletin trimestriel de statistiques de la BCEAO, deuxième trimestre 2014.

5 Les données commentées ne sont pas corrigées des variations saisonnières. Le commentaire porte sur les évolutions du trimestre de l’année en cours par rapport au même trimestre de l’année précédente.

6 Les données commentées ne sont pas corrigées des variations saisonnières.

7 DPEE, Note sur la conjoncture mondiale des denrées de première nécessité, Septembre 2014

8 Calculé sur la base de la moyenne des indices des douze derniers mois

9 Hors produits frais et énergie

10 Dans la classification des investissements selon la finalité, on distingue les investissements productifs et les investissements non directement productifs. Les investissements productifs sont tous les projets dont la production est destinée à être commercialisée sur le marché. Les investissements non directement productifs sont des projets sociaux, d’infrastructures ou d’appui à la production (formation, assistance, encadrement technique, etc.).



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