Fiche d’action de recherche ou de valorisation



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tarix12.08.2018
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#69712




Fiche Résumé

Titre du projet : Impact de la mise en place de système extensifs de traitement des sur-verses de DO sur l’amélioration de la qualité des eaux du milieu récepteur et détermination d’indicateurs faunistiques comme paramètres de suivi du fonctionnement des systèmes extensifs.
Le projet présenté dans le cadre de cette fiche s’intègre dans le projet Segteup de l’ANR PRECODD 2008 portant sur un système extensif de gestion et de traitement des eaux urbaines de temps de pluie (www.segteup.org). Basé sur l’OTHU, le projet rassemble les équipes scientifiques du Cemagref de Lyon de l’INSA de Lyon (LGCIE et EVS-EDU), et des partenaires opérationnels que sont le Grand Lyon, la SINT et Epur Nature. L’animation et la valorisation des résultats étant assurée par le GRAIE. L’objectif principal du projet est de développer, optimiser et valider un procédé original et insuffisamment maîtrisé de traitement extensif des eaux urbaines de temps de pluie par des expérimentations en taille pilote ainsi qu’un prototype en taille réelle. L’étude élargira la réflexion du dimensionnement à la variabilité de la fréquence et des formes des hydrogrammes par une modélisation du couple réseau/système de traitement. Deux tâches prévues au projet et non financées par l’ANR concernent :

- Les conditions de l’acceptabilité de ce type de solutions techniques extensives de gestion et traitement des eaux, ouvertes au public, à la fois par les usagers/riverains et par les techniciens.

- l’impact de la mise en place de ce type de dispositifs sur l’amélioration de la qualité des eaux du milieu récepteur et la détermination d’indicateurs faunistique comme paramètres de suivi du fonctionnement des systèmes extensifs en général.
Le projet présenté dans le cadre de cette fiche concerne le point n° 2
Personne responsable :
Michel Lafont ; Cemagref Lyon, UR BELY
Equipes de recherche « ZABR » concernées :
Cemagref de Lyon (Unités de Recherche QELY et BELY)

INSA de Lyon (LGCIE et EVS-EDU)


Autres partenaires :


  • PME : SINT, Epur Nature.

- Institutionnel : Grand Lyon
Thème de rattachement :
Thème II – La protection, la restauration des milieux et les gains écologiques.
Site de rattachement :
Cemagref Lyon, UR QELY/BELY
Finalités opérationnelles :

Les finalités opérationnelle sont de quatre ordres :



  1. définir des types de peuplements d’invertébrés caractéristiques de gradients de minéralisation des MO et de l’efficacité épuratoire des systèmes extensifs de traitement des eaux urbaines de temps de pluie (=biodiversité caractérisant les processus et de son rôle sur ces mêmes processus) ;

  2. ces types devront être utilisables en routine, donc transférables à des opérateurs, et devront permettre le suivi temporel de la maturité et de l’efficacité des systèmes extensifs de traitement;

  3. connaître l’effet spécifique des systèmes extensifs de traitement des eaux urbaines de temps de pluie sur les biocénoses du milieu récepteur, et assurer le suivi temporel de cet effet, notamment à partir de bioindicateurs des fonctionnalités opérationnels (= déjà transférés ou transférables à des opérateurs) ;

  4. contribuer à mieux connaître les liens entre la bioindication d’état (ex. : IBGN et ses implications DCE) et la bioindication des fonctionnalités (ex. : traits fonctionnels).


Objectifs et méthodologie :

Ce projet se divise en deux parties complémentaires :

1. le fonctionnement biologique des dispositifs de traitement.

2. l’effet des dispositifs de traitement sur le milieu récepteur.


- Partie 1.

Il est bien connu que le fonctionnement des filtres plantés suit un gradient d’évolution entre la matière organique fraîche rejetée et la matière organique qui a subi une minéralisation importante dans les filtres. La succession de la faune benthique suit étroitement cette évolution : par exemple, au départ, lorsque une matière organique brute se déverse, les filtres ne sont peuplés que par des organismes non benthiques comme les Corixidae. Ensuite, en fonction de la dynamique d’évolution des processus de minéralisation, apparaissent des larves benthiques de Chironomus spp., des oligochètes à cycle de développement court puis les Enchytraeidae (genre Lumbricillus ), et enfin les Tubificidae quand la situation dans les filtres se rapproche de celle de sédiments de rivière très organiques. Dans ce projet ANR, la biodiversité est considérée comme un facteur de caractérisation des processus de recyclage des rejets urbains et aussi en tant que facteur jouant sur la dynamique de ces processus. On se baserait sur des relevés de faune benthique dans les filtres, en partant de l’hypothèse précédente de succession des assemblages benthiques en fonction d’un gradient de dégradation des apports


- Partie 2.

Ce travail sera plus classique mais indispensable dans une problématique d’application. Il s’agira ici de mettre en évidence l’impact du rejet du prototype en taille réelle sur le milieu récepteur. Une première étude témoin permettra de réaliser un bilan de la biodiversité avant épuration. Le tronçon comportera une station en amont du rejet (100m) et trois stations aval : une à 100m, une à 500m et une à 1000m, pour suivre l’effet du panache du rejet. Le type géomorphologique du tronçon sera connu et pour mesurer la biodiversité, on utilisera la méthodologie des traits fonctionnels et d’appréciation du potentiel écologique PE (bioindication des fonctionnalités, couplée à un calcul d’IBGN). On obtiendra ainsi un bilan de la biodiversité sur 3 campagnes annuelles, prenant en compte des aspects qualitatifs et des aspects fonctionnels. Après la mise en service du système d’épuration, on appliquera le même protocole de mesure de la biodiversité sur les mêmes stations (3 campagnes annuelles), en essayant de vérifier l’hypothèse qu’une année au moins de mise en service d’un système de remédiation, ici le dispositif de traitement, est nécessaire pour observer une amélioration des conditions pour la biodiversité


Budget global du projet

Partie 1.

Coût analytique : 5 000 €

Personnel permanent : scientifique confirmé : 19 000 €

Personnel contractuel : 30 000 €

Frais de fonctionnement : 10 000 €

Coût HT : 65 K€


Partie 2.

Coût analytique : 6000 €

Personnel permanent : scientifique confirmé : 19 000 €

Personnel contractuel : 30 000 €

Frais de fonctionnement : 5000 €

Coût HT : 60 K€




Fiches résumé ZABR – modèle type

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