Petit historique de l’optique



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Petit historique de l’optique


- 2500

L’usage du verre commence à se répandre.

Les peuples Chinois et Maya inventent des instruments d’observation des lumières célestes.



-1000

Apparition de miroirs en cuivre et en bronze.

-300

Euclide : l’œil est la source de la lumière ; théorie des miroirs.

0-500

Premières lentilles utilisées pour allumer des feux.

Platon et Ptolémée : Observation de la réfraction (dans l’eau d’abord, puis dans différents milieux).

500-1000

Progrès importants dans le monde arabe :

  • Alhazen : loi de la réflexion.

  • Miroir sphérique, parabolique.

  • Description de l’œil humain.

1000-1300

Bacon : utilisation des premières lentilles (verres correcteurs pour l’œil),1285, Italie.

Il existe deux types de lentilles : celles qui font converger la lumière, et celles qui la font diverger.



1300-1600

Leonard de Vinci et Giorgio Della Porta : l’étude des instruments est réalisée par des problèmes de géométrie simples.

Fin XVIe s. 

Janssen : invention du premier microscope (instrument permettant d’avoir l’image d’un objet ou d’un phénomène de dimensions trop petites pour être visibles à l’œil nu).

XVIIe s.

Modèle balistique de la lumière : elle est constituée de particules émises par les sources et se propagent à des vitesses différentes suivant le milieu.

1608 Lippershey : première lunette astronomique, qui sert également de lunette terrestre.

1609 Galilée : utilisation de la lunette astronomique pour l’observation astronomique à Venise. Il découvre notamment les montagnes et cratères de la Lune ainsi que les quatre principaux satellites de Jupiter.

1611 Kepler : publication d’un ouvrage de dioptrique, dans lequel il explique le fonctionnement détaillé de la lunette astronomique et le principe de la réflexion totale interne.

1621 Snell : loi de la réfraction.

1637 Descartes : théorie de l’arc-en-ciel, publication d’un ouvrage de dioptrique dans lequel il formalise les lois de la réfraction et de la réflexion.

1671 Newton : construction et utilisation du premier télescope.

1676 Mise en évidence d’une vitesse finie pour la lumière (3,15x108m.s-1).

1650-1800 Débats fondamentaux sur la nature de la lumière.

XVIIIe s.

1758 Première lentille achromatique, composée de deux types de verres.

XIXe s.

Modèle ondulatoire de la lumière : elle est assimilée à une onde.

Différents physiciens s’intéressent à ce modèle ondulatoire : Young, Fresnel.

Analogie avec l’électromagnétisme : Foucault, Maxwell.


XXe s.

Modèle corpusculaire de la lumière : elle est constituée de quanta d’énergie appelés photons sans masse qui se propagent à la vitesse de la lumière. C’est la base de la mécanique quantique et de l’électrodynamique quantique.

Dualité entre les deux modèles courants (ondulatoire et corpusculaire).

Autres théories influençant le modèle de représentation de la lumière :


  • Einstein : théorie de la relativité.

  • Plank : théorie du corps noir.

  • Bohr : théorie de l’atome.


Microscope optique


1




PRÉSENTATION

Microscope optique, instrument utilisé pour obtenir une image agrandie d'objets, d'organismes vivants, ou de détails minuscules ou invisibles à l'œil nu.

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PRINCIPE ET CARACTÉRISTIQUES D’UN MICROSCOPE OPTIQUE

Le microscope optique (ou microscope photonique) est le descendant des premiers microscopes inventés en Hollande au XVIIe siècle (pour info 1590 exactement). C’est le microscope le plus répandu. Il utilise les radiations électromagnétiques du spectre visible de la lumière dont la propagation est déviée et focalisée par des lentilles de verre. Il a contribué à approfondir de façon considérable la connaissance du monde microscopique, de la physique à la chimie, de la pétrologie à la biologie.
Schéma de principe
Le microscope optique est constitué de différents éléments :


  • Une source de rayonnement lumineux et un dispositif d’éclairage de l’objet.

  • Une optique constituée de plusieurs lentilles assurant la fonction d’agrandissement.

  • Un détecteur permettant l’observation ou l’enregistrement de l’image (œil, émulsion photographique, caméra et moniteur TV).

  • L’échantillon peut être observé en transmission s’il est partiellement transparent à la lumière, ou en réflexion s’il possède un fort pouvoir réfléchissant comme une surface métallique ou minérale.


Microscope de Robert Hooke

Le scientifique anglais Robert Hooke a fabriqué ce microscope au XVIIe siècle. En observant une fine coupe de liège au moyen de cet instrument, il a découvert la structure cellulaire des plantes.

Le microscope moderne est essentiellement constitué de deux systèmes de lentilles, l'objectif et l'oculaire, montés à chaque extrémité d'un tube fermé. L'objectif, constitué de plusieurs lentilles élémentaires, donne de l’objet une image réelle agrandie.



Les lentilles de microscope doivent être d’une grande qualité. Elles peuvent être, soit convergentes, soit divergentes, selon la nature de la courbure de leurs faces. En associant plusieurs lentilles de propriétés différentes en doublets, triplets et multiplets, il est possible de réaliser des images nettes et agrandies des objets que l’on observe.

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MICROSCOPES OPTIQUES SPÉCIFIQUES

De nombreux types de microscopes ont été mis au point pour des applications spécifiques :

  • Le microscope stéréoscopique est un microscope binoculaire à faible pouvoir de résolution, Ces instruments fournissent des images tridimensionnelles de l’échantillon.




  • Le microscope à ultraviolet utilise le rayonnement ultraviolet au lieu de la lumière visible. Les longueurs d'onde de ce rayonnement, plus courtes que celles de la lumière visible, procurent à ce type de microscope une meilleure résolution.




  • Le microscope polarisant permet de déterminer la nature et la quantité des constituants minéraux dans les roches ignées et les roches métamorphiques. L'utilisation de microscopes polarisants permet de visualiser, par le jeu de la direction de polarisation et de l'orientation des échantillons, des détails invisibles en lumière naturelle.




  • Le microscope à diffraction concentre un cône de lumière extrêmement intense sur l'échantillon. Le champ d'observation de l'objectif se trouve juste sous le cône ce qui permet observer uniquement la lumière diffractée par l'échantillon. Cette forme d'éclairage est utile pour les matières biologiques transparentes ainsi que pour les objets minuscules qui ne peuvent être vus en éclairage naturel sous le microscope.




  • Le microscope confocal à balayage laser fait parti des microscopes optiques les plus avancés techniquement. Ce microscope confocal, permettant de réaliser des observations tridimensionnelles avec une résolution inférieure au micromètre dans les trois directions, en particulier lorsqu’il est utilisé, avec des marqueurs spécifiques, pour l’observation des tissus et des cellules.


Le télescope
Un télescope est un instrument d’optique qui permet d’augmenter la taille apparente des objets observés et surtout leur luminosité.
Il se distingue de la lunette astronomique de par le type de surface qui collecte la lumière. Ainsi, dans le cas de la lunette astronomique (appelée ‘réfracteur’), cette surface est composée d’une ou plusieurs lentilles, tandis que pour le télescope (appelé ‘réflecteur), il s’agit d’un miroir.
C’est en 1663 que le mathématicien écossais James Gregory proposa la première formule du télescope. Le mathématicien et physicien Isaac Newton en construisit la première version en 1671. Il s’agit d’utiliser un miroir concave, qui constituera l’objectif, pour former l’image. Afin de faciliter l’observation, il introduit un miroir plan incliné à 45°. L’image, ainsi renvoyée à 90° de l’axe optique est alors observée à l’aide de l’oculaire (qui joue le rôle d’une loupe perfectionnée).


Télescope de Newton






Télescope de type Cassegrain


Au XVIIème siècle, est mis au point le télescope de Cassegrain, peu de temps après la version de Newton. L’observateur se place ici derrière le miroir primaire qui est percé en son centre.






Télescope de type Schmidt-Cassegrain


Ce montage permet d’obtenir des images beaucoup plus lumineuses et nettes qu’auparavant, en associant au miroir primaire sphérique, une lame correctrice dite lame de Schmidt.


D’autres types de télescope ont par la suite vu le jour. On peut notamment citer le télescope de type Maksutov-Cassegrain (qui corrige la version de Cassegrain tout en restant facile à réaliser) et le télescope Ritchey-Chrétien, qui repose sur l’utilisation de miroirs primaires et secondaires hyperboliques et dont la formule est largement utilisée dans les observatoires modernes (les quatre télescopes de 8,2m de diamètre du Very Large Telescope utilisent cette configuration optique, de même que le télescope spatial Hubble).


La lunette astronomique



Quelques images…



Lunette de Galilée 1 - Tube; 2 - Oculaire; 3 - Monture;

4 - Trépied; 5 - Contrepoids
Définition
Une lunette astronomique (ou lunette terrestre) est un instrument optique utilisé pour augmenter le diamètre apparent des objets situés à l’infini et pour augmenter la luminosité des objets sans diamètre apparent comme les étoiles. Les lunettes sont dénommées lunettes terrestres comme les longues-vues quand on les utilise pour regarder des objets terrestres, ce sont des lunettes astronomiques quand on les utilise pour observer des objets du ciel.

Histoire

La lunette astronomique a été conçue en Hollande vers 1608. On en attribue l’invention à l’opticien hollandais Hans Lippershey. Mais c’est en 1609 que l’astronome italien Galilée présenta la première lunette astronomique et eut le premier l'idée de pointer cet instrument vers le ciel et les objets célestes. Son confrère allemand Johannes Kepler en perfectionna le principe, en proposant une formule optique à deux lentilles convexes.


Composition


Une lunette est composée d'un objectif et d'un oculaire disposés de part et d'autre d'un tube fermé. Le tube peut être fixe ou télescopique comme dans le cas des longues-vues de marine. L'oculaire se situe, comme l'indique son nom, du côté de l'œil, et il est de petite dimension. L'objectif se situe de l'autre côté, et est généralement de plus grande dimension que l'oculaire.

Les lunettes modernes ont toutes des objectifs et des oculaires composés de plusieurs lentilles. En effet, une lentille simple n'a une qualité acceptable que sous certaines conditions. On peut corriger ou diminuer certains défauts en appariant plusieurs lentilles ayant des verres d'indice différent, on créé ainsi des doublets (achromatiques) ou des triplets (apochromatiques) qui sont exempts de défauts sur des plages plus grandes.



Fonctionnement

La lunette astronomique (resp de Galilée) comporte un objectif convergent de grande distance focale qui donne d'un objet situé à l'infini une image réelle et d'un oculaire convergent (divergent) de courte distance focale qui permet d'observer l'image intermédiaire. Si celle-ci se forme dans le plan focal objet de l'oculaire, l'image finale est située à l'infini. Le système est alors afocal et son grandissement est négatif (positif). L'image est inversée (droite) et elle est vue sous un angle plus grand que l'objet.



Rq : le grossissement de la lunette est calculé en divisant la distance focale de l'objectif par celle de l'oculaire.



Formation d’une image par une lunette astronomique
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