Pour la sauvegarde du picard d’Ath



Yüklə 0,91 Mb.
səhifə1/14
tarix20.03.2018
ölçüsü0,91 Mb.
#46092
  1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   14

Pour la sauvegarde du picard d’Ath

I fôrwat bieu râde quë lès ciuns qui sâv’të co d’viseu é patwas d’Ât’, eùs’ mètich’t’ à ramonch’leu tout chô qu’ i-z-ont wardeu d’ picârd dés leû tchète. Ou bieu ètou, qu’ i rmétich’t’ é franceus tout chô qui a èteu ècrit pa tamints âtwas ô tans passeu - èt i d’ a bran.mét ! -. Sans cha, lès ciuns qui véront apreus nous-ôtes âront pièrdu ène sakeu d’ èstra.ordinére dë leû « patrimwane vîvant » come i dît’të tout mënant. Cha sârwat quand min.me damâje !

( Il faudrait bien vite que ceux qui savent encore parler en patois d'Ath, se mettent à rassembler tout ce qu'ils ont encore conservé de picard dans leur tête. Ou bien aussi, qu'ils retraduisent en français tout ce qui a été écrit par maints athois jadis - et il y en a beaucoup ! -. Sans cela, ceux qui viendront après nous auront perdu quelque chose d'extraordinaire de leur « patrimoine vivant » comme ils disent maintenant. Ce serait quand même regrettable ! )

Pour consulter des centaines de pages consacrées au picard d’Ath, on peut se rendre sur le site :

http://users.skynet.be/huvelle/index4.htm

Remarque : l’ensemble du travail se base sur une orthographe largement inspirée du Feller. On peut en consulter les quelques principes sur le site en cliquant sur le bouton « rappel linguistique ».

On y trouvera, chaque fois avec la traduction littérale en français des textes en dialecte :

- un dictionnaire français-picard (12.000 mots et de très nombreuses expressions locales)

- une grammaire complète

- une méthode inspirée de l’Assimil pour le réapprentissage du picard

- les traductions de trente des plus belles fables de La Fontaine

- les traductions des Lettres de mon Moulin

- des textes personnels

- une messe en picard

- trois pièces de théâtre en picard.

Le Blog des vieilles chansons

est consacré aux traductions de nombreuses vieilles chansons françaises. Son contenu sera régulièrement mis à jour en fonction de l’évolution du travail. La présentation de textes qui s’adaptent à des mélodies bien connues pourrait, en effet, favoriser le retour vers une pratique du dialecte dont nous nous sommes « délectés » dans la première moitié du XXème siècle.

La table des matières ( voir page suivante )

suit le mieux possible l’ordre alphabétique des titres et ne sera définitive qu’en fin des travaux des traductions futures.

Remarque : il est évident que celui qui souhaiterait se servir du contenu de ce blog pour des fins commerciales devrait préalablement consulter les Organismes qui défendent les intérêts des auteurs et des ayants droit ( Sabam, Sacem, etc … ) afin de respecter les conditions légales en la matière.

Eùl gamin du Méte ( le fils de l’Instituteur )

Table des matières
- À bicyclette

- Ah, vous dirais-je, Maman …

- À la Claire Fontaine

- À la pêche aux moules

- Alouette, gentille alouette

- Amusez vous comme des fous

- Ainsi font, font, font …

- Au clair de la lune

- Au feu les pompiers

- Au lycée Papillon

- Auprès de ma blonde

- Avec les pompiers

- Bancs publics

- Cadet Roussel

- C’est la Mère Michel

- Chevaliers de la table Ronde

- Colchiques dans les prés

- Dans la forêt lointaine

- Dans les prisons de Nantes

- Dodo, l’enfant do

- Dors mon petit Quinquin

- Douce France

- Douce Nuit

- En passant par la Lorraine

- Entre le bœuf et l’âne gris

- Félicie

- Frère Jacques

- Frou frou

- Il court, il court, le furet

- Il est né le divin Enfant

- Il était un petit navire

- Ignace


- Il était une bergère

- Il fait bon chez vous, Maître Pierre

- Il pleut bergère

- Internationale (l’)

- J’ai descendu dans mon jardin

- J’ai du bon tabac

- J’ai perdu le Do

- Jean de la lune

- Jeanneton prend sa faucille

- Je frappe au numéro 1 …

- Je pense à vous …

- La chanson des blés d’or

- La Java bleue

- La Madelon

- La maman du petit homme

- Le moulin fait tic tac

- Le plus beau de tous les tangos du monde

- Le Sire de Framboisy

- Les grands oiseaux

- Les roses blanches

- Les trois cloches

- Lundi matin

- Maman les petits bateaux …

- Messe du Renouveau

- Meunier tu dors

- Moi, mes souliers

- Mon beau sapin

- Mon père m’a donné un mari

- Ne pleure pas Jeannette

- Non, je ne regrette rien

- Petit Papa Noël

- Pirouette …

- Quand j’étais chez mon père …

- Savez-vous planter les choux

- Si tu veux faire mon bonheur

- Tout au fond de la mer …

- Tout va très bien Madame la Marquise

- Trois jeunes tambours

- Un fiacre allait trottinant

- Un maçon chantait une chanson

- Une souris verte

- Vous êtes si jolie



A bicyclette ( 1969 )
Texte original

Quand on partait de bon matin, / Quand on partait sur les chemins, / A bicyclette. / Nous étions quelques bons copains. / Y avait Fernand, y avait Firmin / Y avait Francis et Sébastien / Et puis Paulette.

On était tous amoureux d'elle / On se sentait pousser des ailes / A bicyclette / Sur les petits chemins de terre / On a souvent vécu l'enfer / Pour ne pas mettre pied à terre / Devant Paulette.

Faut dire qu'elle y mettait du cœur / C'était la fille du facteur / A bicyclette / Et depuis qu'elle avait huit ans / Elle avait fait en le suivant / Tous les chemins environnants / A bicyclette.

Quand on approchait la rivière / On déposait dans les fougères / Nos bicyclettes / Puis on se roulait dans les champs / Faisant naître un bouquet changeant / De sauterelles, de papillons / Et de rainettes.

Quand le soleil à l'horizon / Profilait sur tous les buissons / Nos silhouettes / On revenait fourbus contents / Le cœur un peu vague pourtant / De n'être pas seul un instant / Avec Paulette.



Prendre furtivement sa main / Oublier un peu les copains / La bicyclette / On se disait c'est pour demain / J'oserai, j'oserai demain / Quand on ira sur les chemins / A bicyclette.
Traduction en picard et correspondance en français
Quand nos s’é da-lin’ ô ma-tin, Quand nous nous en allions au matin,

Quand nos s’é da-lin’ pa lès k’mins, Quand nous nous en allions par les chemins,
A bi-ci-clè-të, A bicyclette,

Nos è-tin’ in sa-quant co-pins, Nous étions quelques bons copains,
Y’a-vwat eùl Nand, y’a-vwat Fir-min, Y avait le Fernand, y avait Firmin,
Y’a-vwat Fran-cis èt Sé-bas-tchin, Y avait Francis et Sébastien,
Èt pwîs Pô-lè-të. Et puis Paulette.

Èt nos ètin’ tèrtoutes bleûs d’ èle. Et nous étions tous amoureux d'elle.
Nos nos sé-tin’ pous-seu dès éles, Nous nous sentions pousser des ailes,
A bi-ci-clè-të. A bicyclette.
Su lès m’p’tits k’mins dë-dés lès chènes Sur les petits chemins dans les cendrées
Nos a-vons ô-u bieu dès pènes Nous avons eu bien des lamentations
Pou gneu ète for-cheus à dè-kène Pour ne pas être forcés de descendre

Pa d’vant pô-lè-të. Devant Paulette.


Fôt dîre qu’ èle i mè-twat tout s’ keûr ; Faut dire qu'elle y mettait tout son cœur ;
C’eùt qu’ èle è-twat l’ fîe du fac-teûr C'est qu’elle était la fille du facteur
A bi-ci-clè-të. A bicyclette.
Èt dë-spwîs qu’ èle a-vwat wit’ ans Et depuis qu'elle avait huit ans
Èle a-vwat fét é swî-vant s’ toûr Elle avait fait en suivant son tour
Tous lès k’mins d’ tous lès a-lé-toûrs Tous les chemins de tous les environs
A bi-ci-clè-të. A bicyclette.

Quand nos ari-vin’ à l’ ri-vyêre, Quand nous arrivions à la rivière,
Nos lè-yin’ là, dés lès fou-jêres, Nous laissions là, dans les fougères,
Nos bi-ci-clè-tës. Nos bicyclettes.
A-don nos s’ rou-lin’ dés lès camps, Alors nous nous roulions dans les champs,
Fè-sant v’ni in bou-queut can-jant Faisant venir un bouquet changeant
D’ in tas d’ sô-trèles èt d’ pa-pi-yons, D’un tas de sauterelles et de papillons,
Èt co d’ rè-nètes. Et encore de rainettes.

Mais quand l’ so-lèy à l’ o-ri-zon Mais quand le soleil à l'horizon
Dou-n’wat à vîr su lès bou-chr’ons Donnait à voir sur les bouquets (d’arbustes)
Nos si-lou-ètës, Nos silhouettes,
Nos èr-vë-nin’ bi-né-ses èt scrans, Nous revenions contents et fourbus,
Mès dè-fou-tus é n’ èr (ou : ar)-grè-tant Mais déçus en regrettant
D’ gneu a-vwâr vi, seûl, in m’p’tit tans, De ne pas avoir vécu, seul, un petit moment,
A-veu Pô-lè-të. Avec Paulette.
A-tinde, sans d’ a-vwâr l’ ér, eùs’ min, Atteindre, sans en avoir l’air, sa main,

Lè-yeu kè-i là lès co-pins, Laisser tomber là les copains,
Eùl bi-ci-clè-të. La bicyclette.
Nos nos di-sin’ « Cha s’ra pou d’min, Nous nous disions « ce sera pour demain,
Win, J’ onz’-ré, j’ onz’ -ré, j’ onz’-ré d’min, Oui, j’oserai, J'oserai, j'oserai demain,
Quand nos di-rons co su lès k’mins, Quand nous irons encore sur les chemins,

A bi-c-clè-të. » A bicyclette. »


Ah, vous dirais-je, Maman …

Texte original ancien

Ah ! Vous dirai-je, Maman, ce qui cause mon tourment : Depuis que j'ai vu Sylvandre me regarder d'un air tendre, mon cœur dit à chaque instant : « Peut-on vivre sans amant ? » L'autre jour dans un bosquet, de fleurs il fit un bouquet. Il en para ma houlette, me disant : « Belle brunette, Flore est moins belle que toi ; L'Amour moins tendre que moi. » « Étant faite pour charmer, Il faut plaire, il faut aimer ; c'est au printemps de son âge, qu'il est dit que l'on s'engage. Si vous tardez plus longtemps, on regrette ces moments. » Je rougis, et par malheur, un soupir trahit mon cœur. Le cruel avec adresse, profita de ma faiblesse. Hélas ! Maman, un faux pas me fît tomber dans ses bras. Je n'avais pour tout soutien que ma houlette et mon chien. L'Amour voulant ma défaite, écarta chien et houlette. Ah ! Qu'on goûte de douceur quand l'amour prend soin du cœur.





Traduction en picard et correspondance exacte en français

Eùj’ vos dî-ré-ti, bone Man, Je vous dirai(t-il), chère Maman,
Chô qui fét quë j’ car-masse tant ? Ce qui fait que je me fais tant de soucis ?
D’pwîs qu’ j’ é ô.-u vu Mo-dè-ssë Depuis que j'ai eu vu Modeste M’ ra-vi-seu d’ in’ ér sé-lè-ssë, Me regarder d'un air céleste, Eùm’ keûr eùm’ dit tout eû-reûs : Mon cœur me dit tout heureux : « Peut-on vîve sans a-mou-reûs ? » « Peut-on vivre sans amant ? »

A-veu dès fleûrs in’ ôte cóp, Avec des fleurs, une autre fois, I m’ a fét ène sa-keu d’ biô. Il m’a fait quelque chose de beau. I d’ a é-bè-li m’ n’ ou-lè-të, Il en a enjolivé ma houlette, É m’ di-sant : « Eùm’ bone breù-nè-të, En me disant : « Ma bonne brunette, Flôre, vos ètes pus bèle quë li, Flore, tu es plus belle qu’elle, Èt l’ A-moûr mwins tére quë mi ! » Et l’Amour moins tendre que moi ! »

« Vous qu’ vos ètes fète pou char-meu, « Toi qui es faite pour charmer, I fôt plére, i fôt in.-meu ; Il faut plaire, il faut aimer ; Èt c’eùt dés l’ prin-tans dë s’ n’ â-jë, Et c’est au printemps de son âge, Qu’ il eùt mè-yeûr qu’ on s’ éga-jë. Qu’il est préférable qu’on s’engage. Si vos trin.-neu pus lon.-mét, Si tu tardes plus longtemps, Vos ar-grè-treuz cès mou-méts. » Tu regretteras ces moments. »

J’ é rou-ji, èt pâr mal-eûr, Je rougis, et par malheur, In sou-pîr a tra.-i m’ keûr. Un soupir trahit mon cœur. Eùl vi-gnoû, a-vèc a-lû-rë, Le cruel, avec adresse, É sa-vant qu’ jë n’ sû gneu dû-rë, Et sachant que je ne suis pas résistante, M’a, Man, fét fé in fôs pas, M’a, Maman, fait faire un faux pas, Èt j’é kè.-u dés sès bras ! Et je suis tombée dans ses bras !

Pou m’ dè-fène ëj’ n’ a-vwa rieu Pour me défendre je n’avais rien Quë m’ ba-ton èt m’ pë-tit tcheu ! Que mon baton et mon petit chien ! L’ A-moûr qui vol-wat m’ dè-fè-të, L’Amour qui voulait ma défaite, A r’poû-sseu tcheu èt ou-lè-të. Ecarta chien et houlette. Ah ! Chô qu’ on a dë l’ doû-cheûr Ah ! Ce que l’on a de la douceur Quand l’ a-moûr s’ o-cupe du keûr !  Quand l’amour prend soin du cœur !

Variante enfantine plus récente

Ah ! Vous dirais je maman, Ce qui cause mon tourment : Papa veut que je raisonne Comme une grande personne. Moi je dis que les bonbons Valent mieux que la raison.

Ah ! Vous dirai-je, Maman, Ce qui cause mon tourment : Papa veut que je demande De la soupe et de la viande. Moi, je dis que les bonbons Valent mieux que les mignons.

Ah ! vous dirai-je, Maman, Ce qui cause mon tourment : Papa veut que je retienne Des verbes la longue antienne. Moi, je dis que les bonbons Valent mieux que les leçons.



Traduction en picard et correspondance exacte en français

Eùj’ vos dî-ré-ti, bone Man, Je vous dirai(t-il), chère Maman Chô qui fét quë j’ car-masse tant ? Ce qui fait que je me fais tant de soucis ? Eùm’ Pa veut quë j’ ré-sou-ni-chë Mon Père veut que je raisonne Èt quë, come in grand, ëj’sun-chë. Et que, comme un grand, je sois. Èh bë, mi j’ di qu’ lès bo-bons Eh bien, moi je dis que les bonbons Val-të mieûs qu’ toutes lès ré-sons ! Valent mieux que toutes les raisons !



Eùj’ vos dî-ré-ti, bone Man, Je vous dirai(t-il), chère Maman, Chô qui fét quë j’ car-masse tant ? Ce qui fait que je me fais tant de soucis ? M’ Pa veut quë j’ fè-siche dë-man-dë Mon Père veut que je fasse demande Pou dë l’ soupe èt co dë l’ vyan-dë. Pour de la soupe et encore de la viande. Èh bë, mi j’ di lès bo-bons Eh bien, moi je dis que les bonbons Val-të mieûs qu’ tous lès mi-gnons ! Valent mieux que tous les mignons !

Eùj’ vos dî-ré-ti, bone Man, Je vous dirai(t-il), chère Maman, Chô qui fét quë j’ car-masse tant ? Ce qui fait que je me fais tant de soucis ? Eùm’ Pa voûr-wat qu’ j’ èr-të-ni-chë, Mon Père voudrait que je retienne, Dès vièrbes, eùl si longue a-fi-che ! Des verbes, la si longue affiche ! Èh bë, mi j’ di lès bo-bons Eh bien, moi je dis que les bonbons Val-të mieûs quë toutes lès l’çons ! Valent mieux que toutes les leçons !

À la claire fontaine …

Texte original

A la claire fontaine, - M'en allant promener, - J'ai trouvé l'eau si belle, - Que je m'y suis baigné.
Il y a longtemps que je t'aime. - Jamais je ne t'oublierai.
Sous les feuilles d'un chêne , - Je me suis fait sécher. - Sur la plus haute branche, - Un rossignol chantait.
l y a longtemps que je t'aime. - Jamais je ne t'oublierai.
Chante, rossignol, chante, - Toi qui as le coeur gai. - Tu as le coeur a rire, - Moi, je l'ai à pleurer.
Il y a longtemps que je t'aime. - Jamais je ne t'oublierai.
J'ai perdu mon amie, - Sans l'avoir mérité. - Pour un bouquet de roses, - Que je lui refusai.
Il y a longtemps que je t'aime. - Jamais je ne t'oublierai.
Je voudrais que la rose - Fût encore au rosier, - Et que ma douce amie - Fût encore à m'aimer
. Il y a longtemps que je t'aime. - Jamais je ne t'oublierai.


Traduction en picard et correspondance en français



A ène si clére fon-tin.-në, A une si claire fontaine,
M’ é da-lant pour-më-neu, M'en allant promener,
Yô m’ a san.-neu si bè-lë L’eau m’a paru si belle
Quë j’ é pris in bin d’dés. Que j’ai pris un bain dedans.
I y’a lon.-mét quë j’ vos in.-më, Il y a longtemps que je t'aime,
Ja-més jë n’ vos ou-blî-ré ! Jamais je ne t'oublierai !

Pa d’zous lès feùyes d’ in kin.-në Sous les feuilles d'un chêne
Jë m’ sû fét èr-sè-ki. Je me suis fait sécher.
Su l’ pus ôte dë sès bran-kës, Sur la plus haute de ses branches,
In ro-ssi-gnol can-twat. Un rossignol chantait.
I y’a lon.-mét quë j’ vos in.-më, Il y a longtemps que je t'aime,
Ja-més jë n’ vos ou-blî-ré ! Jamais je ne t'oublierai !

Can-teuz, ro-ssi-gnol, can-teuz, Chante, rossignol, chante,
Vous qu’ vos a-veuz l’ keûr gué. Toi qui as le coeur gai.
Vos a-veuz l’ keûr à rî-rë, Tu as le coeur a rire,
Mès mi, j’ l’ é foc’ à brére. Mais moi, je l'ai seulement à pleurer.
I y’a lon.-mét quë j’ vos in.-më, Il y a longtemps que je t'aime,
Ja-més jë n’ vos ou-blî-ré ! Jamais je ne t'oublierai !

J’ é pièr-du eùm’ cou-mê-rë J'ai perdu mon amoureuse
Sans l’ a-vwâr mè-ri-teu, Sans l'avoir mérité,
Foc’ pou in bou-queut d’ rô-sës, Seulement pour un bouquet de roses,
Quë j’ n’ a-vwa gneu dou-neu. Que je n’avais pas offert.
I y’a lon.-mét quë j’ vos in.-më, Il y a longtemps que je t'aime,
Ja-més jë n’ vos ou-blî-ré ! Jamais je ne t'oublierai !

Ëj’ voû-rwa co quë l’ rô-së Je voudrais encore que la rose
Sunche tou-dis su l’ ro-sieu,
Fût toujours au rosier,
Èt quë m’ pë-tite cou-mê-rë
Et que ma petite amie
Sunche tou-dis à m’ in.-meu !
Fût toujours à m'aimer ! I y’a lon.-mét quë j’ vos in.-më, Il y a longtemps que je t'aime,
Ja-més jë n’ vos ou-blî-ré !
Jamais je ne t'oublierai !

A la pêche aux moules … Textes originaux

A la pêche aux mou-les, mou-les, mou-les - Je n'veux plus aller, Maman, - Les gens de la vil-le, vil-le, vil-le - M'ont pris mon panier, Maman. - Les gens de la vil-le, vil-le, vil-le - M'ont pris mon panier, Maman.



Variantes
Jamais on n’a vu, vu, vu - Jamais on n’verra, ra, ra - La queue d’une souris, ris, ris - Dans l’oreille d’un chat, chat, chat. (bis) Jamais on n’a vu, vu, vu - Jamais on n’verra, ra, ra - Un p’tit cochon rose, rose, rose - Mâcher du nougat, gat, gat. (bis) Jamais on n’a vu, vu, vu - Jamais on n’verra, ra, ra - Une poulette qui couve, couve, couve - Des œufs d’chocolat, lat, lat. (bis) Jamais on n’a vu, vu, vu - Jamais on n’verra, ra, ra - Un mouton lainu, nu, nu - S’tricoter des bas, bas, bas. (bis) Jamais on n’a vu, vu, vu - Jamais on n’verra, ra, ra - Une puce soulevant, vant, vant - Un éléphant gras, gras, gras. (bis)


Traductions et correspondances exactes en français

Pou pè-keu dès mou-lës, mou-lës, mou-lës, A la pêche aux mou-les, mou-les, mou-les,
Jë n’ veu pus da-leu, bone Man. Je n'veux plus aller, Maman.
C’eùt qu’ lès jés dë l’ vi-lë, vi-lë, vi-lë, Les gens de la ville, ville, ville,
M’ ont pris eùm’ ma-noke, bone Man. M'ont pris mon panier, Maman.
C’eùt qu’ lès jés dë l’ vi-lë, vi-lë, vi-lë, Les gens de la ville, ville, ville, M’ ont pris eùm’ ma-noke, bone Man. M'ont pris mon panier, Maman.

Variantes



Ja-més on n’ a vu, vu, vu, Jamais on n’a vu, vu, vu,
Ja-més on n’ vwâ-ra, ra, ra, Jamais on n’verra, ra, ra,
Eùl queùye d’ ène so-ris, ris, ris, La queue d’une souris, ris, ris,
Dés l’ o-rèye d’ in cat, cat, cat. ( bis) Dans l’oreille d’un chat, chat, chat. (bis)

Ja-més on n’ a vu, vu, vu, Jamais on n’a vu, vu, vu,
Ja-més on n’ vwâ-ra, ra, ra, Jamais on n’verra, ra, ra,
In p’t’tit pour-chô rôse, rôse, rôse, Un p’tit cochon rose, rose, rose,
Mour-ma-cheu l’ nou-gat, gat, gat. (bis) Mâcher le nougat, gat, gat. (bis)

Ja-més on n’ a vu, vu, vu, Jamais on n’a vu, vu, vu,
Ja-més on n’ vwâ-ra, ra, ra, Jamais on n’verra, ra, ra,
Ène poû-yète t’ni l’ nit’, nit’, nit’, Une poulette couver, ver, ver,
Pou du chu-co-lat, lat, lat. (bis) Pour du chocolat, lat, lat. (bis)

Ja-més on n’ a vu, vu, vu, Jamais on n’a vu, vu, vu,
Ja-més on n’ vwâ-ra, ra, ra, Jamais on n’verra, ra, ra,
In bë-dót cro-leu, leu, leu, Un mouton bouclé, lé, lé,
S’ tri-co-teu dès bas, bas, bas. (bis) Se tricoter des bas, bas, bas. (bis)

Ja-més on n’ a vu, vu, vu, Jamais on n’a vu, vu, vu,
Ja-més on n’ vwâ-ra, ra, ra, Jamais on n’verra, ra, ra,
Ène puche qui sou-yeùve, yeùve, yeùve, Une puce qui soulève, lève, lève,
In’ è-lè-fant crâs, crâs, crâs. (bis) Un éléphant gras, gras, gras (bis)

Yüklə 0,91 Mb.

Dostları ilə paylaş:
  1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   14




Verilənlər bazası müəlliflik hüququ ilə müdafiə olunur ©muhaz.org 2024
rəhbərliyinə müraciət

gir | qeydiyyatdan keç
    Ana səhifə


yükləyin