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Un bouquet de formations vertes

Du bac professionnel au doctorat hyperspécialisé, chaque niveau de formation possède une offre large et variée. Petit tour d’horizon des possibilités de parcours qui s’offrent à vous.

Delphine Dauvergne  —  Publié le 27.11.2015 à 15H00





Du CAP au bac+5 et plus, on recense plus de 1.000 formations à l'environnement. // © Rob Daly/Caiaimages / Photononstop

  • 50 métiers pour sauver la planète

  • Métiers d’avenir : la vie en vert

  • Métiers verts : envie de prévenir les pollutions et les risques

  • Métiers verts : envie de protéger la nature

  • Métiers verts : envie de sensibiliser tous les publics

  • Un bouquet de formations vertes

L'environnement représente 12 % de l'offre des formations initiales de l'Enseignement supérieur. En 2013-2014, plus de 95.000 élèves étaient inscrits en dernière année de l'une des 1.152 formations environnementales répertoriées. Une attractivité qui grandit d'année en année, d'autant plus que 1 jeune sur 7 choisit de suivre sa formation en apprentissage.

À bac


En 2010, 4 nouveaux bacs technologiques ont été créés : STL biotechnologies, STI2D innovation technologique et écoconception, STI2D énergies et environnement, STI2D architecture et construction. Suivis, 2 ans plus tard, par 2 nouveaux baccalauréats professionnels spécifiques : gestion des pollutions et protection de l'environnement ; hygiène propreté stérilisation. Les bacheliers pro peuvent ensuite poursuivre leurs études avec un brevet professionnel ou un BTS(brevet de technicien supérieur).

À bac+2


Le BTS est le diplôme le plus proposé, et aussi le plus attractif. La principale différence entre le BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) et le BTS est que le premier est reconnu par le ministère de l'Agriculture et préparé majoritairement dans un lycée agricole.

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Les plus représentés, en nombre d'établissements, sont : le BTSA GEMEAU (gestion et maîtrise de l'eau), dont l'option services d'eau et d'assainissement est préparée dans une trentaine de lycées, le BTSA aménagement paysager et le BTSA gestion et protection de la nature.

Pour Arthur, 20 ans, en deuxième année de BTSA gestion et protection de la nature à l'École d'horticulture et de paysage de Roville (88), ce choix de formation était "une évidence", car ce titulaire d'un bac ES est "passionné de nature et de pêche sportive depuis longtemps". Si sa formation nécessite cette motivation, il ne faut pas oublier que "les cours de sensibilisation et de gestion d'espaces naturels" côtoient "du français, des maths, de la communication, mais aussi de l'économie".

Vincent Tastet, professeur en BTS systèmes constructifs bois et habitat au lycée Haroun-Tazieff à Saint-Paul-les-Dax (40), met en garde contre "les idées reçues sur les formations à l'environnement, il existe un 'romantisme du bois' qui découle d'une mouvance écologiste.Être passionné, c'est bien, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il faut également une rigueur scientifique et technique". Ce BTS amènera les élèves à mobiliser des compétences en dessin, calcul, mais aussi en numérique. La moitié d'entre eux est issue d'un bac technologique, 40 % d'un bac professionnel et 10 % d'un bac scientifique.

Le DUT (diplôme universitaire de technologie) se prépare en 2 ans à l'université, son intitulé est souvent général. On peut citer le DUT génie biologique option génie de l'environnement ou encore le DUT hygiène, sécurité, environnement, qui forme à la gestion des risques.

À bac+3


Les étudiants en BTS ou en DUT continuent généralement en licence professionnelle,pour se former en alternance et pour se spécialiser.

Anne-Lise, 25 ans, a choisi de faire une licence pro santé sécurité et environnement, à l'université de Cergy-Pontoise (95), après un parcours mouvementé. "Après mon bac S, j'ai fait une L1 pharmacie, puis une L1 sciences du vivant, que j'ai redoublée, avant de me réorienter vers un BTS chimiste", détaille l'étudiante. Analyse environnementale, évolution des risques professionnels, gestion des situations d'urgence, droit, risques psychosociaux... Ses cours la préparent ainsi à exercer un métier visant à améliorer les conditions de travail.




Des licences classiques existent également, avec des spécialités environnement en sciences dures (biologie, physique...), mais aussi en sciences humaines, en géographie ou en sociologie, par exemple. Leur contenu généraliste appelle à prendre une spécialisation dans un cycle de master recherche ou professionnel.

À bac+5


Après un double cursus en sciences et économie à l'UPMC et Paris 2, Lesly, 23 ans, vient de finir le master EDDEE (économie du développement durable, de l'environnement et de l'énergie) – renommé EEET (économie de l'environnement de l'énergie et des transports) – piloté par 13 établissements. "Avec une dizaine de laboratoires (AgroParisTech, École polytechnique, EHESS...), ce master offre de grandes possibilités pour poursuivre en doctorat, grâce à son réseau de chercheurs. Presque tous les étudiants qui le souhaitaient ont réussi à trouver un financement pour leur thèse", se réjouit la jeune doctorante, qui étudie à l'université Paris-Ouest-Nanterre. Dans cette formation, "des étudiants d'horizons très différents sont réunis ; pour que tout le monde puisse suivre les cours, la spécialisation est limitée", regrette-t-elle.

Accessibles sur concours après le bac, un bac+2, une prépa scientifique ou encore après un parcours universitaire en passant par les admissions parallèles, les écoles d'ingénieursforment des élèves très convoités. Leur profil scientifique, leurs compétences managériales ainsi que leur capacité à s'adapter sont recherchés par les entreprises.



Certaines écoles sont spécialisées en environnement, comme l'EME (École des métiers de l'environnement). "Notre formation d'ingénieur affiche un côté pluridisciplinaire, tout en gardant un volet biologique important. Les étudiants qui hésitent encore pour leur spécialisation peuvent ainsi retarder leur choix", explique Marie-Dominique de Cayeux, directrice de l'EME.

Les écoles d'ingénieurs agronomes, comme AgroParistech sont aussi des formations prisées par les recruteurs. "La problématique de l'environnement est présente dans toutes nos formations, de la gestion durable des milieux naturels à la gestion de déchets. Les employeurs sont intéressés par les profils spécialisés de nos étudiants, car ils ont aussi une grande capacité d'adaptation", confirme Anne Rameau, directrice des études de l'école.

Autres possibilités, sans délivrer le diplôme d'ingénieur, les établissements Sup Biotech, qui forme aux métiers des biotechnologies, et l'ENSIATE (Enseignement supérieur d'ingénierie appliquée à la thermique, l'énergie et l'environnement) qui propose un enseignement en génie écoénergétique.

Après un bac+5

Après un master recherche ou un diplôme d'ingénieur, les étudiants qui souhaitent s'orienter vers les métiers de la recherche doivent continuer en doctorat, pour effectuer une thèse.
Les élèves ingénieurs ou les étudiants titulaires d'un master peuvent choisir de continuer de se spécialiser avec une année de formation supplémentaire. L'INSA de Strasbourg propose un mastère spécialisé écoconseiller et l'École des mines d'Alès offre une spécialité en sécurité industrielle et environnement.

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Formations environnementales... sans le bac


Les métiers de l'environnement sont aussi accessibles aux jeunes qui n'ont pas le baccalauréat. Les deux tiers des formations environnementales de ce niveau sont des CAP (certificats d'aptitude professionnelle), dont la formation dure 2 ans, après la classe de troisième. La proportion des élèves en apprentissage est encore plus élevée que dans les autres types de formation. Ainsi, 71 % des inscrits en CAP agricole sont des apprentis, contre 67 % pour la totalité des inscrits en BPA (brevet professionnel agricole). Parmi les CAP, on peut citer celui d'agent d'assainissement et de collecte des déchets liquides spéciaux, celui d'agent de la qualité de l'eau ou encore celui d'agent de propreté et d'hygiène. 
Chiffres 2013-2014 fournis par le ministère de l'Écologie.


Delphine Dauvergne 
Vendredi 27 novembre 2015


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