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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES

24 Avril 2007 : 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc

92 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Mardi 15 mai 2007


Retrouvez les news sur :

http://www.collectifvan.org


GENOCIDE ARMENIEN



Les visuels du Collectif VAN s'affichent à Marseille
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Pour la troisième année consécutive, le Collectif VAN crée pour le CCAF Marseille/Provence les immenses kakémonos (banderoles verticales) qui s'affichent sur la façade des bâtiments institutionnels de Marseille et de la région. Ici le Conseil Général des Bouches du Rhône.

Cette année, le visuel développé par notre graphiste S.O.D, rend hommage à Hrant Dink dont le visage apparait à travers les lettres "Génocide arménien"...

Voir les photos

Copyright : Collectif VAN


http://collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=151


La Turquie critique le Canada à propos du génocide arménien
mardi 15 mai 2007, Stéphane/armenews

Ankara a violemment réagit jeudi 28 avril 2007 au courrier du Premier ministre canadien Stephen Harper adressé aux associations arméniennes le 24 avril et commémorant les évènements de 1915 en tant que génocide.

« Nous considérons une telle référence dans la déclaration du Premier ministre canadien comme inacceptable, injuste et incompatible avec nos liens amicaux » peut-on lire dans une déclaration écrite du Ministère turc des Affaires Etrangères.

« Nous croyons que M. Harper continue à être induit en erreur et nous lui suggérons au lieu de cela qu’il encourage des historiens canadiens compétents à étudier les événements de 1915 sur une base appropriée » ajoute le communiqué.


http://armenews.com/article.php3?id_article=31943

TURQUIE


Turquie : 32 fondations arméniennes reçoivent des menaces de mort

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - A la suite de nos informations du 14 mai, concernant la lettre de menace de mort envoyée à un établissement scolaire arménien de Turquie, nous avons reçu de plus amples informations en provenance d'Istanbul. Ce sont au total 32 lettres similaires qui ont été adressées à diverses fondations arméniennes de Turquie : écoles, lycées (Kalfayan, Bezdjian, etc) et autres.... Une fois de plus la communauté arménienne de Turquie est otage de la haine et du racisme dans son propre pays. Il y a fort à parier qu'elle ne sera pas en mesure de réagir et de faire connaître l'état de siège permanent dans lequel elle vit. A vous, à nous de divulguer cette information capitale au plus grand nombre.
Les manifestations « laïques » qui se déroulent depuis quelques semaines en Turquie sont manipulées pour être présentées comme un sursaut démocratique de la part du peuple turc, face à l'islamisme.

Pourtant l'armée – et son vivier d'ultra-nationalistes dangereux (cf l'assassinat de Hrant Dink et celui récent des 3 chrétiens à Malatya) - est la véritable instigatrice de ces démonstrations de force. Et c'est encore elle qui a inspiré, si ce n'est téléguidé, cet envoi de lettres de menaces de mort à l'encontre de la communauté arménienne de Turquie : le langage utilisé dans ces courriers est typique de celui des militaires turcs.

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Turquie : menaces de mort sur les Arméniens d'Istanbul

Le Collectif VAN vous propose la traduction d'une lettre de menace en turc, intitulée "Dernier avertissement et mise en garde". Celle-ci est parvenue à un établissement scolaire arménien de Turquie. Elle profère des menaces de mort à l’encontre de l’ensemble des populations arméniennes de Turquie (citoyens de Turquie ET citoyens de la République d’Arménie résidant en Turquie pour raisons économiques).

Les Arméniens vivant en Turquie sont sommés de prendre immédiatement et officiellement position en faveur des thèses négationnistes de l’Etat turc concernant le « prétendu génocide arménien », faute de quoi ils seront considérés comme traîtres et éliminés (pour ceux qui en doutaient, les effluves nauséabondes de 1915 empoisonnent encore l’atmosphère dans cette Turquie du XXIème siècle).


Ces menaces concernent également toutes les populations kurdes, coupables de sympathie envers le PKK.

Encore une fois, la Turquie, dont le crime de génocide, perpétré en 1915 à l’encontre du peuple arménien, est resté impuni jusqu’à ce jour, continue à abriter en son sein le fantasme d’une Turquie expurgée de ses éléments non-Turcs, considérés comme une menace pour l’intégrité du pays.


Après le meurtre du journaliste arménien Hrant Dink le 19 janvier à Istanbul, après le carnage dans une maison d'édition chrétienne à Malatya le 18 avril, ces menaces sont à prendre très au sérieux, même si à première vue elles apparaissent comme l’œuvre de désaxés.

Le fait que cette lettre soit adressée à une école arménienne n’est bien sûr pas anodin. Les auteurs indiquent ainsi clairement que les enfants arméniens seront les premiers visés.

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso serait bien avisé de prendre d’urgence des initiatives pour assurer la protection des minorités non-turques en Turquie. Faute de quoi, cet ardent défenseur de l’adhésion turque à l’Union européenne devra assumer les conséquences tragiques de son manque de discernement.

Collectif VAN



Vous pouvez télécharger le pdf de cette lettre en fin d'article

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L’ENVELOPPE :

EXP : Temel Malatyali


Karadeniz mahallesi (quartier de la Mer noire)
Trabzon sok (rue de Trabzon) no 3/1
Avcilar/Istanbul

Sn. Levon Vartuhyan Ermeni Ilkokulu


(Mr Ecole primaire arménienne Levon Vartuhyan)
Emin Molla sok no : 6
Topkapi Istanbul

Nota CVAN :

Concernant les renseignements présents sur l'enveloppe de cette lettre :
« Temel », le prénom de l'expéditeur, est un prénom typique des Lazes (les Grecs convertis à l’islam, au cours des siècles, dans la région de la Mer noire).
Le nom « Malatyali » signifie "celui qui est d’originaire de Malatya".
« Avcilar » est un quartier d'Istanbul dont le nom signifie « les chasseurs »...

Cette adresse, certainement fictive, ressemble à un message subliminal sinistre. Pour mémoire, le jeune assassin du journaliste arménien venait de Trabzon (bastion ultra-nationaliste au bord de la Mer noire où les Turcs d’origine laze sont très nombreux). Hrant Dink était originaire de Malatya : et cette ville de l’Est de la Turquie a été en avril le théâtre d’un triple meurtre de chrétiens. La chasse aux non-Turcs a commencé…

L'expéditeur s’adresse à l’école comme s'il s'agissait d'une personne :
"Sn. Levon Vartuhyan Ermeni Ilkokulu". ‘Sn’ est un titre destiné aux personnes physiques…

Le texte de la lettre que nous vous traduisons ci-dessous est truffé de fautes d’orthographe et de fautes de syntaxe. Des phrases qui commencent à la forme active se terminent à la forme passive ou inversement. Ceci donne des phrases très confuses rendant la traduction en français très difficile.

Par contre, le message délivré est limpide. Si les Arméniens de Turquie ne fournissent pas d’effort pour soutenir la version officielle turque des faits concernant le génocide arménien, ils seront considérés comme complices et traîtres. Et ils seront éliminés.
Les auteurs de la lettre estiment que cela sera légitime et que personne ne pourra accuser la Turquie de barbarie : il s'agira d'un simple acte de défense voire même d'une offensive militaire indispensable.
A la fin de la lettre, les signataires s’appuient sur des phrases prononcées par Ataturk entre 1914-1913.

Malgré les fautes d’orthographe, le vocabulaire utilisé ne peut appartenir à un illettré. A priori, il ne s’agit pas de quelqu’un de jeune. En effet la langue turque a beaucoup évolué. Le vocabulaire utilisé par les jeunes d’aujourd’hui a été nettoyé des mots ottomans d’origine arabe et perse ; or ce texte contient des mots très anciens. Il est par ailleurs rédigé avec un style militaire, plutôt utilisé par les plus âgés.

LA LETTRE :
Dernier avertissement et mise en garde

Les efforts visant à perturber la paix dans le pays ont atteint le seuil de tolérance.


Ceux qui veulent perturber le climat de paix dans notre pays en se servant du racisme régional et de l’intégrisme religieux auront la réponse qu’ils … : Nous, en tant que groupes adversaires face à ces perturbateurs, nous laissons en suspens provisoirement nos droits de réponse et nos droits d’action.
Nous sommes conscients que les individus appartenant à ces groupes sont également les enfants de ce pays et que tout comme nous, ils partagent une joie de vivre commune, et nous souhaitons vivre en paix avec eux. A partir de ce jour, l’appréciation appartiendra seulement à nos interlocuteurs.
Nous sommes conscients que nos citoyens d’origine arménienne nous sont confiés par l’Empire ottoman (Nota CVAN : les Arméniens sont confiés au soin des Turcs, aux maîtres…). Il ne faut pas oublier qu’ils ont une place sacrée dans nos sentiments. Ces sentiments étaient ainsi depuis des siècles et cela dure ainsi. Nous avons acquis une joie de vivre commune en vivant ensemble comme des voisins avec des sentiments hospitaliers.

Suite aux évolutions récentes, un événement inattendu est arrivé (Nota CVAN : l’assassinat du journaliste arménien Hrant Dink, le 19 janvier 2007, à Istanbul), bien sûr notre tristesse est sans mesure. Mais les responsables de ce crime ont été arrêtés et confiés à la justice. L’Etat a ainsi accompli son devoir.


Accuser tous les officiers de l’Etat, de négligence pour les faire retirer de leurs postes suite à un assassinat, oublier l’appartenance à cette nation, agir avec la volonté de déranger tous ces officiers, agir en provocateur et inciter à la révolte et au racisme en criant « nous sommes tous Arméniens, nous sommes tous Hrant », encore une fois se plaindre auprès des étrangers de ce pays même dans lequel ils vivent, vouloir humilier ce pays devant les Etats et les pays étrangers, mettre à l’ordre du jour de prétendus événements qui auraient eu lieu il y a100 ans, et ainsi donner des atouts à nos ennemis : tout ceci n’est pas une façon de faire.

N’oubliez pas que :


dans ce pays en dehors de nos citoyens d’origine arménienne, il existe des citoyens d’Arménie qui vivent et travaillent de façon illégale car ils sont en difficulté économique. Ils sont environ 100 000 et leur lieu de travail ainsi que leur lieu d’habitation sont connus.

En tant que nation, nous accomplissons notre devoir, lorsque nos frères Arméniens subissent des attaques.


Dorénavant nous souhaitons voir nos citoyens arméniens prendre la défense de l’Etat turc suite aux événements tel que le génocide arménien ou autre. Nous voulons voir les Arméniens dire sur la place publique que ce sont de fausses accusations et des injustices. Ils doivent exprimer la vérité et défendre la position de l’Etat turc en utilisant leur position professionnelle et leurs activités sociales.
Il faut que les Arméniens entrent en action contre ces idées séparatistes et trouble-fêtes car il est légitime que les Arméniens défendent leurs frères de race et de religion qui vivent ici.
Nous allons suivre de près leurs déclarations pour la vérité et ces soutiens : ils doivent être diffusés dans les média audiovisuels dans les délais les plus brefs.
Dans le cas contraire vous connaîtrez avec le temps, combien d’Arméniens et combien de Turcs existent, en étant obligé de compter les cercueils.

Cette analyse n’est pas valable uniquement pour les citoyens d’Arménie et les Arméniens (Nota CVAN : les citoyens turcs d’origine arménienne) mais elle couvre aussi la totalité des groupes séparatistes.

Face au racisme régional et au séparatisme pratiqué par le PKK qui conduit le pays vers le chaos, la réponse doit aussi venir de nos citoyens kurdes vivant dans ces régions.

Les groupes terroristes qui oeuvrent au nom du PKK dans ces régions, parlent des droits des Kurdes et des revendications des Kurdes et ils poursuivent ainsi la propagande politique et le terrorisme.


Depuis des années, sous couverture de ces appellations, les soldats, les policiers, les enseignants, les fonctionnaires de l’Etat et, dans ces même régions, la population civile et les enfants au berceau ont été tués.

Toujours dans ces régions, les citoyens sincères d’origine kurde doivent donner les réponses indispensables.


Encore une fois les citoyens de ces régions sont obligés de donner cette réponse sans faire sentir aux citoyens des autres régions (Nota CVAN : il n’est pas précisé ce qu’ils ne doivent pas faire sentir).

Dans ce pays il y a eu des Présidents de la République, des Premiers ministres, des ministres, des parlementaires, des soldats, des commandants, des secrétaires d’Etat, des bureaucrates, des policiers, des officiers de la sécurité, des partis politiques (Nota CVAN : plutôt des hommes politiques), des hommes d’affaires et des artistes d’origine kurde.

Ils ont vécu et travaillé dans la mixité partout dans le pays et ils continuent à y vivre.

Voici que nous, les Kurdes vivant dans ce pays sans discrimination et avec des droits égaux, nous continuons à y vivre avec les mêmes droits. (Nota CVAN : les nationalistes turcs signataires de la lettre se sont transformés en Kurdes… ! Ce texte est, soit élaboré par des imbéciles, soit destiné à semer le doute et la confusion).

Utilisant notre identité et prétendant défendre nos droits, l’organisation terroriste PKK et les autres organismes séparatistes régionaux (qui soutiennent leurs actions) doivent être contrés. Défendre nos droits et donner des réponses plus radicales revient encore une fois à la population des régions kurdes.

Les réactions et les réponses radicales doivent venir des habitants de ces régions. S’ils n’arrivent pas à réagir ou à donner les réponses nécessaires, cela signifierait leur soutien silencieux (Nota CVAN : aux actions du PKK) et une complicité passive et sournoise. Le fait d’apparaître faussement parmi nous comme des amis proches et des citoyens sincères, les met en position de traîtres et d’espions. Ils nous montreront ainsi leur véritable position.

Oui nous sommes en mesure de savoir et de constater tout cela.
Nous venons de le démontrer : le moment est arrivé de contrer ces groupes terroristes séparatistes et ces créatures se comportant avec des sentiments d’animosité.
Nous souhaitons vivement voir dans les plus brefs délais auprès de l’opinion publique, les réponses à ces comportements.
Dans le cas contraire, les événements qui vont suivre ne pourront pas être interprétés comme des actions radicales de notre part contre ces groupes car à partir de ce moment là, ce n’est pas nous qui allons combattre ces groupes. Nos réactions fermes et définitives contre ceux qui se trouvent parmi nous seront pratiquées sans pitié, puisque par leur silence ils montreront leur complicité avec ces groupes. Car ceux qui restent silencieux pendant que les attaques impitoyables contre cette patrie continuent, doivent rester silencieux à jamais.
Ces terres n’ont jamais accepté aucune trahison et ne les accepteront pas.

Car ceci est inévitable : ils vont s’exprimer et lorsqu’ils essayeront d’expliquer qu’ils sont différents de ces groupes, ils prendront position et deviendront des adversaires.

Celui qui ne prend pas position pour cette patrie paradisiaque doit être éliminé.

« Il n’y a pas de défense sur la ligne de front.. il y a la défense sur la surface (Nota CVAN : à savoir sur l’ensemble du pays ou l’ensemble des fronts) ».



LORSQU’IL S’AGIT DE LA PATRIE, LE RESTE N’EST QU’UN DETAIL.
Mustafa Kemal ATATURK

C’EST LE DERNIER ORDRE (MILITAIRE) IL NE SERA PAS RENOUVELE

(CETTE LETTRE) EST ENVOYEE A TOUS LES ORGANISMES CONCERNES

CET ORDRE MILITAIRE ET CETTE OPERATION (MILITAIRE)


ONT ETE INITIES
POUR L’AVENIR DE
LA NATION TURQUE
ET POUR LA CONTINUITE DE LA VIE COMMUNE

RESPECTUEUSEMENT

Traduction : S.C. pour le Collectif VAN (2007) - www.collectifvan.org

La " christophobie" monte en Turquie


http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=9900

Orhan Pamuk : «Le Bosphore est le vrai centre d'énergie d'Istamboul»

14/05/2007 18:20

Romancier reconnu dans le monde entier et intellectuel contesté dans son pays pour ses déclarations sur le génocide arménien, qui lui valurent un procès, l’écrivain turc Orhan Pamuk publie le récit de son enfance à Istamboul. Une déclaration d’amour à la ville à laquelle son destin est intimement lié

A l’occasion de la parution de son récit autobiographique Istanbul, Orhan Pamuk a répondu aux questions de La Croix en demandant expressément de faire silence sur les sujets politiques qui lui valurent récemment des menaces de mort dans son pays.

La Croix : Alors que nombre d’écrivains nourrissent leur univers de lieux multiples, vous êtes toujours resté à Istamboul, et vous vivez encore aujourd’hui dans « l’immeuble Pamuk » de votre enfance.

Orhan Pamuk : Oui, mais je suis attristé par l’évolution du voisinage, de plus en plus international. Il y a moins de dix ans, je pouvais apercevoir mon ancien collège depuis ma fenêtre, mais, désormais, des centres commerciaux le dissimulent. Lorsque j’étais enfant, le passage d’une voiture était un événement, mon frère et moi nous précipitions dans la rue. Maintenant, le trafic est intense et banal, la ville envahie par cette culture occidentale de la consommation.

Le Bosphore est dans votre livre un symbole de vie, qui conjure la mélancolie ambiante.

Le Bosphore constitue une énergie qui lave, ouvre, optimise tout. Il dégage une grande vitalité. Dès que nous étions malades, mon frère et moi, on nous emmenait faire des promenades en barque sur le fleuve réputé pour les soi-disant vertus curatives. J’ai dû en déduire qu’il était bienfaisant et bénéfique pour la vie !

Une vitalité qui contrebalance le hüzün, cette mélancolie que vous décrivez comme constitutive de l’identité d’Istamboul ?

Oui, je pense qu’Istamboul est, sociologiquement et écologiquement, un lieu vitalisé par le Bosphore. Il est plus qu’un fleuve, c’est un bras de mer dans lequel les poissons remontent, qui lave la ville. Pour moi, il est le vrai centre d’énergie, la beauté d’Istamboul !

On dit communément que le Bosphore sépare l’Europe de l’Asie. Istamboul est-elle tiraillée entre deux mondes ?

Je dirais plutôt que ce sont deux mondes qui tentent de la tirailler. Un Stambouliote se désintéresse de cette question du choc des cultures. Pour lui, Istamboul est Istamboul, elle n’a rien à voir avec l’Est ou l’Ouest.

Pourquoi est-ce à Istamboul qu’Orient et Occident sont si intensément mêlés ?

Parce que le centre de l’Empire ottoman était mi-européen, mi-moyen-oriental, et même aussi pour une part caucasien, voire africain. Toutes les richesses culturelles de ces territoires convergeaient là, y affluaient et s’y mélangeaient, produisant ce qu’est devenu au fil des siècles Istamboul. Tout cela s’étant effondré avec la chute de l’Empire, qui n’a laissé que des ruines. L’origine est donc tout simplement géographique.

Dans votre livre, il apparaît que les artistes stambouliotes ont porté un sentiment mêlé de fierté et de honte, d’amour et de haine, à la fois envers l’Occident et envers la tradition. Est-ce directement lié, dans le cas d’Istamboul, au hüzün, cette mélancolie turque ?

J’explique le hüzün comme un sentiment dominant dû au paysage et à l’histoire d’Istamboul, parce que je crois, comme Baudelaire peut-être, et comme Ahmet Rasim, que la beauté d’un paysage réside dans sa tristesse. La mélancolie turque, inhérente à l’identité même du pays, s’explique par son histoire.

Vous ressentez Istamboul comme « une ville en noir et blanc ».

C’est un sentiment, lié au hüzün, que je partage avec tous les enfants qui ont grandi dans l’Istamboul des années 1950 et 1960. Un sentiment de pauvreté, une sorte de résignation islamo-orientale, une mélancolie qui nimbe les vêtements des pauvres, peu colorés, l’architecture des bâtiments, faits de bois et de béton, les yalis du Bosphore (NDLR : petits immeubles construits à fleur d’eau).

Mais mon observation d’Istamboul n’est pas éternelle, je me contente de chroniquer « ma » ville. Il y a trois cents ans, c’était un endroit beaucoup plus coloré et, ce livre se terminant en 1974, on peut constater qu’elle a encore énormément changé depuis, redevenant plus colorée. Cette impression de noir et blanc est liée à la spécificité qu’a développée la ville après la chute de l’Empire ottoman et l’avènement du kémalisme.

Le début du siècle a été un tournant ?

Le tournant remonte en réalité au milieu du XIXe siècle. Les Ottomans prirent conscience de la force militaire et culturelle européenne et commencèrent d’imiter les Européens. Mais ils eurent du mal à rivaliser, et cela prit du temps. Les Français vinrent en Turquie à cause de la guerre de Crimée, où les Turcs et les Français se battaient contre les Russes. L’invention d’Istamboul comme attraction touristique est aussi liée à celle des vapeurs, qui réduisirent la durée du voyage depuis la France. Nombre d’écrivains vinrent la visiter. C’était déjà une sorte de globalisation !

Ces auteurs français et leurs écrits ont-ils eu une influence sur la vision que les Turcs avaient de leur pays ?

Oui, particulièrement Gautier et Nerval. Plus que Flaubert, ces écrivains mélancoliques purent ressentir et décrire l’atmosphère particulière de la ville d’Istamboul. Et cinquante ans plus tard, ils furent lus par les nationalistes, qui recherchaient des signes et des symboles artistiques susceptibles de représenter au mieux la « turquicité » pour défendre les principes du nationalisme.

Concernant le tournant du début du siècle, vous notez que la religion n’était pas très présente dans votre famille, avant même l’avènement de Mustafa Kemal.

Ce ne fut pas la particularité de ma famille, mais toute l’histoire de la Turquie, qui a connu au XIXe siècle un fort courant positiviste. Les intellectuels ottomans avaient entrevu que la faiblesse de notre pays venait peut-être de la manière dont nous envisagions l’islam, et que les affrontements militaires et culturels pouvaient pour une part en découler. Une longue tradition persiste au sein des élites dirigeantes turques de blâmer l’islam pour nos échecs. Kemal Atatürk n’a fait qu’entériner une situation et des convictions qui étaient très présentes dans l’esprit des élites depuis longtemps.

La culture fut-elle un domaine réservé des élites les plus riches ou bien s’est-elle démocratisée à la faveur du kémalisme ?

En tant qu’enfant, j’ai observé que seuls les plus pauvres, nos domestiques par exemple, ressentaient cette nécessité de la religion. Il semble qu’un certain nombre des problèmes de la Turquie aujourd’hui soient une conséquence de l’incapacité des classes supérieures à faire face à la question morale que représente la culture moderne. Ils ont pensé que traduire Balzac ou Montaigne suffirait. Mais cela n’a fait que créer un vide moral et religieux, au sein du modèle républicain turc. Je crois en la République turque, mais elle a manqué de la notion d’humanisme.

Vous avez vous-même fait l’expérience, en tant que peintre, votre première vocation, du peu de reconnaissance accordé aux artistes dans les années 1970.

Tout simplement parce qu’il n’y avait que peu d’intérêt pour l’art en général, et en particulier pour la peinture. Il était plus grand pour la littérature. Il y a une immense tradition littéraire et poétique en Turquie, mais pas au point de pouvoir en vivre. Dans les années 1960, 50 % de la population était analphabète, alors, écrire des romans expérimentaux et en vivre, vous imaginez…

Vous racontez qu’enfant vous jouiez avec le miroir en triptyque de la coiffeuse de votre mère en refermant ses panneaux pour voir votre visage s’y refléter à l’infini, et que vous alliez plus tard répéter ce geste dans vos romans.

Je veux particulièrement parler du Château blanc et du Livre noir, qui sont assez borgésiens. J’ai aussi été influencé par Calvino. Quand je jouais, enfant, avec ces miroirs, je ne savais pas que plus tard j’écrirais sur la fragilité de l’identité, que je m’intéresserais autant aux doubles et à la place de l’individu dans la société. Et cela coïncide aussi avec ma relation d’amour-haine avec l’identité, la culture et la politique occidentales, d’un point de vue personnel mais aussi sociologique.

Cela a-t-il à voir avec cet « autre Orhan » que vous dites avoir longtemps cherché, persuadé que ce double existait quelque part ?

C’était une fantaisie d’enfant pour m’échapper des difficultés du quotidien, des tensions entre mes parents, de la solitude que j’ai ressentie lorsque j’ai dû aller vivre loin de mon frère, chez ma tante. Mais cela a perduré peut-être du fait que j’ai longtemps pensé que j’aurais pu vivre une vie meilleure dans une autre ville, dans d’autres lieux, avec cette idée qu’il existe des vies alternatives à celle que nous connaissons. J’aime penser à cette potentialité. Je vis la version séculaire d’une vie religieuse.

Recueilli par Sabine AUDRERIE



http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2303075&rubId=5548

L'enfance d'un Prix Nobel

Poignante histoire d'amour d'un écrivain pour une ville qui ne veut pas de lui, l'«Istanbul» d'Orhan Pamuk est aussi la clef de son œuvre et de son destin.

Titre: Istanbul, souvenirs d'une ville
Auteur: Orhan Pamuk (3 livres chroniqués)
Editeur: Gallimard
Autres informations: Trad. de S. Demirel, V. Gay-Aksoy et J.-F. Pérouse , 450 p.

André Clavel, Samedi 12 mai 2007

Le 7 décembre dernier, en recevant à Stockholm son prix Nobel de littérature, Orhan Pamuk a prononcé un discours très émouvant au cours duquel il a salué l'âme de son père - mort en 2002 - parce qu'il l'avait toujours encouragé à écrire, persuadé qu'il deviendrait un jour «un pacha». Ce père, sorte de feu follet qui multiplia les faillites et les aventures amoureuses, est très présent dans le nouveau livre de Pamuk, Istanbul, un florilège de souvenirs où il décalque les vingt premières années de son existence - 1952-1972 - sur la plus tendre des cartes, celle de sa ville natale. Elle lui servit à la fois de miroir, de refuge, de territoire d'apprentissage. Et de tapis volant, afin de pouvoir y faire provision de chimères. «Parler de moi revient à parler d'Istanbul et vice-versa» constate Pamuk, qui montre comment son destin d'écrivain s'est tissé dans le flamboyant écheveau de l'ancienne Byzance.

D'abord, dans les beaux quartiers surplombant le Bosphore, il y a le nid doré où grandit le futur Nobel: l'«immeuble Pamuk», un phalanstère de cinq étages dans lequel s'entasse tout le clan, entre cuisiniers et domestiques, sous le regard d'une aïeule aux allures de cariatide alanguie. Si la mère du petit Orhan semble avoir une main de fer, le père, lui, a des gants de velours. «Grâce à lui, j'avais l'impression que la terre était un endroit amusant dans lequel on débarquait pour être heureux», se souvient le romancier, qui évoque aussi les incessantes disputes de ses parents et les multiples bagarres avec son frère aîné. Avant de déployer un magistral travelling sur cette ruche bourdonnante que fut l'Istanbul de son enfance: une cité crépusculaire, désenchantée, qui s'enlise peu à peu dans la nostalgie de son ancienne splendeur, entre magie et tristesse - ce mot revient souvent sous la plume de Pamuk. «J'ai passé ma vie à combattre la tristesse, écrit-il, à essayer de me l'approprier. Ce sentiment de défaite et de perte, dont Istanbul avait hérité suite à la chute de l'Empire ottoman, avait fini par nous affecter nous aussi.»

Dans son texte, l'auteur de Neige (réédité ces jours-ci en Folio) a inséré pas mal de photos sorties de l'album de famille. Il y ajoute des digressions érudites sur les voyageurs illustres qui ont célébré Istanbul - Nerval, Gautier, Flaubert - et de subtiles analyses des toiles de Melling, comme Marguerite Yourcenar le fit pour la Rome de Piranèse. Au fil des chapitres, on découvre une métropole en perpétuelle dérive, en perpétuelle métamorphose, sous le signe d'«un désordre qui résiste à toute classification»: un souk indéchiffrable, une Babel orientale dont l'architecture labyrinthique servira de trame aux romans de Pamuk.

Cet Istanbul est donc à la fois l'histoire d'une ville, la clé d'une œuvre et l'esquisse d'un destin en devenir. Pamuk parle magnifiquement de ses découverte



http://www.letemps.ch/livres/Critique.asp?Objet=5065

L'AKP d'Erdogan sortirait renforcé des législatives turques

mardi 15 mai 2007, 9h49

ANKARA (Reuters) - Le parti au pouvoir en Turquie, issu de la mouvance islamiste, devrait sortir renforcé des élections législatives du 22 juillet et être en mesure de former à nouveau à lui seul le prochain gouvernement, selon un sondage publié mardi.

Le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre Tayyip Erdogan est crédité de 38,3% des intentions de vote, contre 34,3% lors du scrutin de 2002, selon cette enquête de l'institut Anar réalisée du 6 au 8 mai auprès de 2.642 personnes et publiée dans le journal Yeni Safak.

Seuls le Parti républicain du peuple (CHP) et le Parti de la gauche démocratique (DSP), s'ils s'associent, pourraient franchir la barre des 10% des voix nécessaire pour entrer dans le nouveau Parlement. Ces deux formations mènent actuellement des discussions en vue de former une alliance.

D'après un sondage de l'agence Estima, moins connue qu'Anar, et publié dans le journal Vatan, l'AKP recueillerait 29,6% des suffrages et trois autres formations seraient en mesure d'avoir des députés. D'après cette enquête menée du 5 au 10 mai auprès de 1.589 personnes, l'AKP serait contraint de former un gouvernement de coalition.

Bien que majoritaire au Parlement, l'AKP a dû se résoudre à des élections législatives anticipées à la suite du conflit qui l'a opposé à l'élite politique laïque du pays, puissamment appuyée par l'armée, à propos de l'élection présidentielle.

L'AKP n'a pu faire élire par les députés son candidat à la présidence, le ministre des Affaires étrangères Abdullah Gül, et l'Assemblée a adopté un amendement constitutionnel prévoyant que le chef de l'Etat serait désormais élu au suffrage universel direct.



http://fr.news.yahoo.com/15052007/290/l-akp-d-erdogan-sortirait-renforce-des-legislatives-turques.html

Turquie: L'AKP en pole selon un sondage

International 15/05/2007 - 10:15

Le parti au pouvoir en Turquie, issu de la mouvance islamiste, devrait sortir renforcé des élections législatives du 22 juillet et être en mesure de former à nouveau à lui seul le prochain gouvernement, selon un sondage publié mardi.

Le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre Tayyip Erdogan est crédité de 38,3% des intentions de vote, contre 34,3% lors du scrutin de 2002, selon cette enquête de l'institut Anar réalisée du 6 au 8 mai auprès de 2 642 personnes et publiée dans le journal Yeni Safak.

D'après un sondage de l'agence Estima, moins connue qu'Anar, et publié dans le journal Vatan, l'AKP recueillerait 29,6% des suffrages et trois autres formations seraient en mesure d'avoir des députés. D'après cette enquête menée du 5 au 10 mai auprès de 1 589 personnes, l'AKP serait contraint de former un gouvernement de coalition.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200720/turquie-l-akp-en-pole-selon-un-sondage_19447.html?popup

Izmir: Troisième manifestation contre le pouvoir AKP

La troisième grande manifestation organisée par des groupements nationalistes sous l'impulsion de l'Armée contre le pouvoir AKP s'est déroulée dimanche à Izmir, la troisième plus grande ville de Turquie, située au bord de la mer Egée, avec la participation des centaines de milliers de personnes portant des drapeaux turcs. Un haut responsable militaire, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a affirmé que le rassemblement avait attiré plus de 1,5 million de personnes.

Des centaines de manifestants étaient également installés sur des bateaux naviguant à proximité de la côte, décorés du drapeau national rouge et blanc, tandis que d'autres s'étaient installés sur les balcons et les toits des immeubles pour crier des slogans.

Environ 3.000 policiers avaient été mobilisés pour surveiller les manifestants dans la ville. Le trafic aérien a été interdit au dessus de la ville et des navires des garde-côtes patrouillaient au large d'Izmir.

"La Turquie est laïque et le restera", criaient les manifestants en reprenant les slogans des précédentes manifestations de masses organisées à Ankara, Istanbul et à Manisa, dans l'ouest du pays. "Unité contre la bigoterie", "Suivons la voie d'Ataturk", proclamaient les banderoles des manifestants.

Les leaders du Parti républicain du peuple (CHP, centre gauche) et du Parti de la gauche démocratique (DSP) étaient présents à la manifestation, mais ont deçu leurs partisans qui espéraient de les voir la main dans la main devant ce grand public. Des rapprochements entre ces deux partis sont en cours afin de parvenir au seuil des 10% indispensables pour être représenté au parlement.avaient décidé de former une alliance en vue des législatives, qui précéderont donc la présidentielle.

La tentative du Parti de la Justice et du Développement (AKP au pouvoir) de faire élire le chef de la diplomatie Abdullah Gül, un ancien islamiste, à la présidence de la république avait déclenché des dernières semaines de vives protestations des milieux laïques turcs.

L'armée avait menacé dans un communiqué d'intervenir en cas d'atteinte à la laïcité du régime.

Faute de quorum en raison d'un boycottage de l'opposition, M. Gül s'est retiré de la compétition et le parlement turc a adopté jeudi une réforme controversée de la constitution prévoyant l'élection du président au suffrage universel.

Mais, selon Dogu Ergil, professeur à l'université d'Ankara, de nombreux jeunes ne se sentent pas représentés par ces partis. "Ils ne savent pas pour qui voter. C'est là un défi pour l'opposition", souligne-t-il.

Selon les derniers sondages d'opinion, le parti aux racines islamistes est encore en mesure d'obtenir le plus de suffrages lors du scrutin de juillet, mais il pourrait cette fois ne pas atteindre la majorité absolue et être contraint à former une coalition.

Les récentes manifestations montrent en effet que la société turque reste largement divisée entre les tenants du laïcisme et le parti au pouvoir, soupçonné de vouloir revenir sur les acquis "sociétaux" d'Atatürk, ce dont l'AKP se défend. (AFP-Reuters-AP, 13 mai 2007)



http://www.info-turk.be/345.htm#Izmir

Le premier rassemblement électoral d'Erdogan à Erzurum

Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a été acclamé samedi par des milliers de ses partisans à Erzurum, dans l'est de la Turquie, où il tenait son premier rassemblement public depuis que des élections législatives anticipées ont été convoquées sur proposition de son parti.

Au moins 80.000 personnes s'étaient rassemblées sur la place centrale d'Erzurum pour entendre le discours de M. Erdogan, qui inaugurait de nouvelles infrastructures dans cette ville, ont déclaré des responsables de son parti AKP cités par la chaîne d'information télévisée CNN-Türk.

"La Turquie est fière de toi", a scandé la foule, interrompant fréquemment le discours de M. Erdogan, transmis en direct à la télévision.

Sur proposition du Parti de la justice et du développement (AKP), issu de la mouvance islamiste, le Parlement a décidé la semaine dernière que les élections législatives se tiendraient le 22 juillet, avec plus de trois mois d'avance, afin de sortir la Turquie de la crise politique entraînée par l'incapacité des députés à élire le nouveau président turc.

En boycottant les séances électorales du Parlement, l'opposition a empêché par deux fois, faute de quorum, l'élection du candidat unique présenté par l'AKP, Abdullah Gül, ministre des Affaires étrangères et bras droit de M. Erdogan. M. Gül a ensuite retiré sa candidature.

Le boycottage des séances du Parlement s'inscrivait dans une vigoureuse campagne de l'opposition contre la perspective que le représentant d'un parti d'origine islamiste accède à la présidence turque.

Des centaines de milliers de Turcs ont défilé dans les rues pour le maintien de la laïcité, et l'armée a menacé d'intervenir si ce principe fondamental de la vie politique turque était mis en cause.

Toutefois, deux sondages publiés cette semaine ont montré que l'AKP restait le parti le plus populaire de Turquie, avec une large avance sur une opposition notoirement divisée.
Dans son discours d'Erzerum, M. Erdogan est revenu sur la récente crise politique en critiquant l'attitude de ses opposants. "Nous savons tous comment les présidents étaient élus jusqu'à présent (...). Mais quand il s'est agi de M. Gül, ils ont dit non. Ils ont mené le pays au blocage", a-t-il déclaré.
"Mais si Dieu le veut, le peuple prendra à présent la meilleure décision", a poursuivi le Premier ministre. "Nous continuerons à nous tenir aux côtés du peuple contre ceux qui sous-estiment la volonté du peuple."

Gül affirme que sa candidature à la présidence reste d'actualité

Le ministre turc des affaires étrangères Abdullah Gül a affirmé vendredi qu'il restait candidat à la présidence de la République en dépit de l'annulation du scrutin au Parlement et de l'opposition des milieux attachés à la laïcité, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

Interrogé par des journalistes au cours d'un déplacement sur ses intentions en cas d'entrée en vigueur d'une réforme constitutionnelle votée la veille par le Parlement et prévoyant l'élection du président au suffrage universel, M. Gül a répondu, selon Anatolie: "Notre candidature continue".

Cette réforme intervient après deux échecs au Parlement pour élire le nouveau président, le quorum de deux tiers des députés n'ayant pas été atteint en raison d'un boycott de l'opposition.

A la suite de ces échecs, M. Gül, unique candidat, s'est retiré formellement de la compétition, dans l'attente d'élections législatives anticipées, convoquées pour le 22 juillet. (AFP, 11-12 mai 2007)



http://www.info-turk.be/345.htm#premier

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