4.4 : La production d’hydrogène embarquée
La solution adoptée pour le transport du combustible par le projet FEVER était un réservoir d’hydrogène liquide pouvant contenir 8 kg d’hydrogène. Cette solution s’est vite avérée très encombrante, très complexe, et irréaliste dans l’état actuel de maturité de la distribution d’hydrogène.
D’autres projets, à la même époque, partaient sur des bouteilles d’hydrogènes sous pression, mais les pressions nécessaires pour avoir un minimum d’autonomie étaient très importantes (près de 1000 bars). Non seulement les technologies n’étaient pas matures, mais les coûts énergétiques de compression étaient supérieurs à l’énergie contenue dans les bouteilles.
Au bout de quelques années, la plupart des équipes impliquées dans ce domaine de recherche sont arrivées à la même conclusion : il faut fabriquer l’hydrogène à bord, si possible avec du carburant classique (et donc déjà disponible partout avec son réseau de distribution).
Dans ce domaine de la production d’hydrogène à bord de véhicules automobiles, j’ai, un peu par hasard, participé à 2 projets de recherche, l’un testant une solution par l’utilisation de plasmas froids, l’autre utilisant une intégration thermique poussée, sans catalyseur, par des réactions globalement autothermes.
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