Chantier Éducation prioritaire men 22 février 2013 jp. Delahaye / M. Bablet / jf. Bourdon



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Chantier Éducation prioritaire
MEN 22 février 2013

JP. Delahaye / M. Bablet / JF. Bourdon
OS présentes : toutes
Historique
Décembre 1981 : 1ère circulaire sur l'éducation prioritaire avec projet

Déconcentration importante des décisions : recteurs localisent les ZEP dans leurs académies.

8 % des écoliers et 10 % des collégiens
1990 : 526

Jonction avec politique de la ville

Conseil de zone, responsables et coordonateurs et apparition de l'indemnité
1998 : nouvelles relance : 700

puis quelques années plus tard 716


2008

RAR : 250 + écoles

+ 823 RSS
Carte extrêmement hétérogène : taux de 40 à 80 % de CSS
RRS : 20 à 90% de PCS défavorisés (dont des établissements à 90 % qui ne sont pas RAR)

+ autres catégories : violence...


Géographie de l'EP : dispositifs associés

conventions sciences po', essec, cordées de la réussite, internat d'excellence, école ouverte, accompagnement éducatif...


Focal sur ce bref retour sur les 30 dernières années : on peut dire que les ZEP constituent un miroir grossissant des questions qui se posent au système éducatif.
Ex : en zep, le lien entre carrière scolaire et origine social le + fort. L'effet chef d'établissement est le plus important (qualité de l'animation pédagogique est important). En zep, la stabilité de la population scolaire et de l'équipe est la plus déterminante.

Pilotage des responsables est le plus important.

Zep : taille des établissements est déterminant...
Résultats scolaires en ZEP : petit signe réconfortant (enquête pearls, 2011) : résultats scolaires en ZEP sont plutôt stables alors que le reste se dégrade. Cela dit, les écarts sont encore considérables.

Évaluations de la DEP fin de CM2 : 90 % des enfants de CM2 maitrisent les compétences de français de base et on tombe à 71 % en ECLAIR. Fin de 3e : écarts se sont creusés. 80 % maitrisent les compétences en français et 46 % en ZEP.


Points de difficultés sur lesquels il faut qu'on travaille pour la refondation :

1. écarts de réussite scolaires ZEP / non ZEP

2. malgré les efforts faits articulation école / collège : problème de continuité

3. développement et organisation du travail collectif, en équipe. Conditions de travail des personnels. Temps de concertation nécessaire pas possible aujourd'hui


FSU

Sur les écarts : synthèse de la DGESCO : contexte de dégradation sociale, les écarts ne se sont pas accentués. Donc écart ne date pas de l'origine des ZEP mais marquée après 2003. Et aggravé à partir de 2006, avec les ECLAIR ;

Effet de l'établissement de la carte des RAR qui a éliminé les établissements à plus de 95 % de rsc défavorisées.

Quelles sont les zones géographiques les plus concernées par les ZEP ?

Parfois empilements incompréhensibles

Rôle du maître et de la direction


MEN

zones géographiques concernées : documents seront fournis mais sur trentaines d'académie, une douzaine sont particulièrement concernées : Aix-Marseille, 29 collèges / Amiens, 17 / Créteil : 28 / Guyane : 13 / Réunion : 20 / Lille, 33 / Lyon , 20 / Rouen / Martinique / Versailles / Strasbourg


Empilement des mesures : propositions au fur et à mesure : sortir de cet empilement pour davantage de cohérence.
SNALC

Diagnostic partagé : dans les éléments les dispositifs sont trop nombreux, trop compliqués... il faut une rationalisation / simplification de l'ensemble. Arriver à un système simple et clair pour les personnels mais aussi les parents.


MEN

Procédure qu'il faudrait choisir pour faire sortir les écoles / collèges et lycées qui n'y seraient plus


SNALC

Dénomination unique avec différents niveaux gradués. Pas de stratégie tout ou rien.


FSU

Faut-il prendre comme critère tout ce qui a été dans l'éducation prioritaire à un moment donné ou à un autre ou est-ce qu'on repart différemment pour refaire autre chose ; à partir d’où doit-on repartir ?


CGT

Méthode, calendrier ? Distinction entre ECLAIR et toute l'EP. Contestation des ECLAIR. Constat partagé ok mais dans quelles conditions, quel calendrier et avec quels moyens allons-nous travailler ? Rentrée 2013 trop court mais éléments dans la circulaire de rentrée : qqch sur les ECLAIR ? Vous n'avez pas parlé des RASED...

Eclair : contestation sur les statuts, socle commun...

MEN

Curieuse pensée de la concertation... le chantier commence en inter-ministériel. Rien n'est écrit à l'avance. Zonage ne dépend pas que de l'EN. On veut vous associer à l'élaboration. Rien de prévu pour la rentrée 2013 pour avoir le temps de refonder avec les équipes.

Sur le socle : on ne doit pas aller dans les mêmes Eclair. Expérimentation école du socle : pas de contestation. A vous de nous dire si la contestation est massive.

Rapport de l'IG : choses qui méritent attention, réflexion.

Question de la définition de certains postes, profils de postes...

Type de coordinateur: préfet des études. Demande le sentiments des syndicats.


SGEN

Très attachés à l'EP. Même avis sur le mille feuilles.

2 niveaux différents : établissements qui resteront des points durs de difficulté vue leur situation.

Question des zones plus tangente : 2 types de travaux différents.

4 thèmes : quels impacts et quels objectifs pour les élèves ? Pour le travail pédagogique ? Pour les conditions de travail ? De l'organisation fonctionnelle ?

Nous avons contesté les ECLAIR : pistes différentes à la réunion puis CLAIR sorti du chapeau en fin de journée.

On peut travailler autour des projets des équipes.
SNUIPP

Constat : quoi qu'on en dise, les résultats se sont détériorés sur le long terme. On passe de 20 à près de 30 % de difficultés de lecture

Autre pays qui a une sociologie comparable comme le Canada arrive à réduire les inégalités
Cartographie : le premier ministre identifie 1000 quartiers qui concentreraient les actions pour les jeunes dont l'éducation : + de maîtres que de classe, scolarisation des moins de 3 ans.

Quelle place de l'EN pour identifier ces quartiers ?

Attachés à la question de la labellisation (par rapport à la logique apparemment territoriale du MEN):

1. cartographie avec de la souplesse. Territoire en EP, identifier 1 ou 2 zones avec des moyens variables qui pourraient être révisés tous les 4/5 ans. Éviter les effets de seuil

2. question du ciblage : se fait à partir du collège et des écoles de rattachement. Or écoles différentes, souvent exclues même quand elles appartiennent au même secteur que le collège.
MEN

Circulaire 1981, dans la circulaire fondatrice de l’EP, déjà pour Savary,  : peu souhaitable d'une assistance permanente, idée de ghetto scolaire. Les ZEP n’avaient pas été conçues pour durer.


SNPDEN

Il faut se donner du temps, c'est bien. Cela dit, il faut finir l'année et préparer la prochaine.

Qu'en est-il des primes, fonctionnement... Difficulté

Quel différentiel réel dans les moyens alloués aux établissements ? ; défense des moyens.


SNES / FSU

Le SNES s'est exprimé dans la concertation. On ne peut pas imaginer qu'il n'y ait plus d'EP dans un contexte social et économique très dégradé et avec les écarts qui s'accroissent. Établissement ont besoin d'une aide supplémentaire, favoriser la stabilité des équipes... Besoin d'un label.

Notion de zone revient.

Carte elle-même : recentrage ? Difficultés de plus en plus marquées dans certains établissements (dû aux politiques passées). Ghettoïsation réelle mais aussi cercles concentriques.

Ex : Mantes : quartier 5 concentre les difficultés et de moins en moins de difficultés en s'éloignant.

Cartographie : il faudra retrouver cette réalité.

Il faudra imaginer des dispositifs spécifiques selon l'intensité des difficultés ;

Plaide pour un zonage en cercles concentriques selon l’intensité des difficultés, et pour une attribution de moyens différenciés selon le diagnostic.


MEN

se rapproche de la logique EP1 / EP2 / EP3 (ironique)


SNES / FSU

Pas tout à fait car les EP3 sortaient du dispositif.

Carte d'EP par champ différencié avec des mesures spécifiques du même ordre

Il n'est pas envisageable d'abandonner sauf à accepter l'augmentation des écarts.

Il faut donc des critères. Ils ont en tête la politique de la ville : est-ce toujours le cas ?

Territoires de la politique de la ville : élèves qui vivent dans une zone prioritaire mais n'y seront pas scolarisés et inversement.

Faire converger carte de l'EP et de la politique de la ville oui, mais pas de superposition.
FO

Pas chargés d'apporter des propositions ni de négocier.

Il y a des demandes des personnels : constat de diminution des moyens, suppression de postes.

Solutions ne réside pas dans une déréglementation accrue or souvent lieu d'expérimentation parfois excessive ce qui n'est pas un bon levier. Rétablissement et maintien d'un cadre national.

ECLAIR : pas demande des collègues

Pas favorable à redéfinir des critères pour que certaines zone aient moins : contre la dégradation.

Redéfinition des bénéficiaires ? Quel avenir pour les ECLAIR ?
UNSA

Concertation : beaucoup d'éléments n'ont pas été repris.

Limites importantes : pour différencier les moyens, il faut identifier les établissements.

Impossible de ne pas avoir cette labellisation.

Labellisation pas toujours juste.
Superposition avec la politique de la ville : doit-il y avoir un accord absolu ? Pas les éléments pour pouvoir le dire.

EP1 / EP2 / EP3 : sortis de ces quartiers en très grande difficulté, il pourrait y avoir des niveaux d'affectation des moyens en fonction de critère sans pour autant avoir de label.

Tout à fait d'accord avec le SNUIPP sur les écoles, privées de moyens parce que le collège de secteur n'est pas classé mais école en difficulté.
SNALC

Carte scolaire : éléments de convergence qu'on a besoin de différentiation avec plusieurs étages. Collège – école primaire : il faut s'y intéresser établissement par établissement et pas uniquement par zone. Ne pas oublier les spécificités des zones rurales : questions différentes. Labelisation : compliqué de masquer la labelisation.

Rejoint FO sur le cadrage national.

Question des moyens : effectifs d'adultes, quelles missions ?, personnels de santé...

Question des seuils ? Question du turn-over des équipes : quel levier pour la stabilisation des équipes. Primes : ne suffit pas, pas satisfaisant. Question des mutations : bizarre. Levier des décharges intéressant mais coûte plus cher.
Question de la violence : central. Comment on diagnostique cette violence ? Comment savoir ce qui s'y passe sans arriver à un classement du type de celui du Point.

Question de la formation initiale notamment.

Rendre ces établissements plus attractifs aux personnels plus expérimentés.
FSU

Diagnostic partagé et quels critères ?

De quoi va-t-on partir ? Quels critères précis ?

Inquiétude sur les zones rurales

Est-ce qu'on aura le temps ? Politique de la ville, presque fini.

Les 2 cartes ne pourront pas se superposer complètement : que fait-on quand ce n'est pas le cas.


Liaison collège-lycée : continuer et réussir pour tous les élèves et pas en apprentissage

Comment garder la mixité scolaire ? Il y a de bons élèves partout qui doivent rester. Mixité scolaire importante, pas seulement la mixité sociale. Politique passée : a retiré ces bons élèves.

UNSA

Rôle du maître : rejoint la question de la stabilité des personnels.



Caractéristiques de l'EP : jeunesse des équipes. Demande d'infos.

Primes distribuées depuis 1992 : peu d'effet. Renouvellement permanent, parfois très important. Il faut agir à ce niveau-là.

Taux d'échec aux évaluations plus fort au collège qu'à l'école. Discontinuité éducative.

Projet de cycle commun CM2-6e


SNUIPP

ZEP : cadrage national. Il faudrait aussi développer des options valorisantes : musique, théâtre, langues euro...


Constat sur la taille des classes.

Nombre d'élèves par classe : écarts entre les écoles primaires n'est pas très important en ZEP / hors ZEP. Écarts plus importants en collège.

Levier significatif de baisser le nombre d'élèves par classe important.

Indemnité ne fait pas tout

Levier du temps a été évoqué : accompagnement des équipes : on y est favorable.
SNES

Premier travail : définir les critères pour déterminer les établissements qui doivent se voir considérés comme nécessitant des besoins.

Qu'est ce que la difficulté scolaire ? Sociale ? Ne pas partir d'un nombre d'établissements mais d'une définition des difficultés.

Pourra permettre de faire des choix : cœur de la difficulté / besoin d'aide

Intensité des mesures différenciée : ex : seuils

CSP : sur déclaration. Mais données INSEE : CAF (ex du 95 observatoire des inégalités)

ex : familles monoparentales
question des personnels eux-mêmes : besoin de personnels expérimentés : pas aussi simple que ça.

Collègues expérimentés dans les collèges de centre-ville : pas toujours facile en ZEP

Mais collègues formés oui : formation initiale importante sur les difficultés, effets de groupe, contraintes que ça pose... Formation continue aussi importante.

Accueil dans les équipes par les pairs : formation et accompagnement en interne

Il faut casser les représentations (ex : Rennes, 93 de 1999 à 2001)

Susciter le volontariat : les collègues restent parce qu'ils ont le sentiment de pouvoir faire réussir les élèves.


UNSA

idées de collègues expérimentés : variétés plus grande dans les établissements non ZEP. Essayer de diversifier les profils de collèges.


MEN

Document : Nuage de points sur le % de professeurs de moins de 35 ans et établissements favorisés.

Difficultés de faire comprendre à nos concitoyens qu'on peut difficilement faire autrement d'affecter d'autres personnels que les néotitulaires. Sorte de bizutage organisé : barèmes.

Expérience ça n'est pas tout mais pourquoi dans les classes prépa on n'affecte pas les néo-titulaires ?

Les néo-titulaires seraient aussi volontaires pour toucher les colles en prépa.
SNPDEN

Assouplissement de la carte scolaire : ghettoïsation accrue

Mixité sociale, important de la préserver.
SGEN

Diagnostic : miroir grossissant. On a plus de problèmes : mais il faut différencier les choses.

Quelle est la typologie des difficultés ? Question de qualités aussi.
FSU

Collègues non-enseignants : administratifs, AS, infirmières : besoin de moyens renforcés.


Question des personnels / au-delà de l'affectation : pourquoi les personnels ne restent pas plus longtemps ? Comment faire pour qu'ils y restent ?

Travail de recherche : formation

Dispositifs antérieurs : le MEN ne peut pas échapper à une prise de position clair sur les ECLAIR et les internats d'excellence
SUD

On se retrouve sur un certain nombre de points exprimés ;

Diagnostic : partagé largement. Renforcement de l'éducation prioritaire nécessaire.

Évolution récente aggravée depuis 2006, il faut supprimer les ECLAIR

Sur la méthode on s’interroge, vous avez dit que vous ferez des propositions, on pensait avoir des éléments pour la réflexion dès aujourd’hui….

Sur le lien pol scolaire/pol de la ville, on n’a pas de mandat, mais nous aussi on pense que la question de la mixité est essentielle, donc la question de la carte scolaire, importante

Attention particulière sur le primaire, on est d’accord aussi.

Ce qui est central pour nous : attribution de moyens : conditions de travail et d'exercice : classes, temps de service à revoir, en plus ménager un temps de concertation dans le service.

Labellisation : compliqué. Éviter les effets ghettos : c’est fait, compliqué d'en sortir.

Difficulté : on rejoint le SNES sur la problématique des enseignants expérimentés : plus compliqué que ça. Ce qui est posé c’est la formation et, à nouveau, les conditions d’exercice. Travail en équipe accompagné : permet de développer des pratiques innovantes et acquérir de l'expérience.


Sur le problème central des affectations et de la stabilité des équipes, il y a un double écueil : prenons l’ex. de Créteil qui reçoit énormément de stagiaires, qui deviennent l’année suivante presque tous des néo-titulaires, en particulier en ZEP. Ils restent quelques années et après ils mutent, parce que les conditions de travail sont difficiles ; mais aussi parce qu'ils ont un projet lié à leur région d'origine. Ce n’est pas choquant qu’ils n’exercent pas dans leur région d’origine, on est dans une éducation nationale ; mais tant que vous ne tiendrez pas cette problématique par ces 2 bouts, vous ne résoudrez pas le problème de la stabilité des équipes.
SNALC

Question des internats d'excellence : d'après les retours, ça marche. Beaucoup de moyens.

Sûrement des améliorations à faire sur les affectations des élèves par forcément les plus prioritaires.

Pas favorables à leur suppression


SUD

Internat d'excellence : il faut les supprimer : pas seulement une question de moyens mais aussi de principe : on prend les meilleurs élèves et on les met à l'écart. C’est l’opposé de la mixité sociale, mais aussi de la mixité scolaire, on ne pouvait pas faire pire.

Comme les ECLAIR, il faut les supprimer

Contrairement aux RASED, qu’il faut les maintenir


CGT

Mesures en termes d'horaires... Rendre les postes plus attractifs.

Dispositifs mis en place (APV) inefficace

Il faut aussi revoir les effectifs dans les classes qui sont de plus en plus chargées.


Les personnels attendent des réponses dès la rentrée 2013
SNES
Un des enjeux : assurer la mixité des élèves. Il faut arrêter de ghettoïser les établissements.
FO
Carte : si le critère est la MAP : pas d'accord.

Liaison écoles-collèges : pas réponse

ZEP : personnels ZEP traités comme s'ils n'étaient pas en ZEP comme les assistants d'éducation.
MEN

Internats : aucun nouveau programme enclenché mais il y a des programmes existant : il faut un sens de la transition pour aller vers autre chose ; cf tous les internats ont vocation à accueillir les élèves il y aura une charte des int

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