CM métier: Ville et géographie
1. les occasions manquées
1.1 la ville, objet de débat au XIXe siècle
Transformation importante des villes, elles grandissent. Se créer des villes "champignons" comme St Etienne mais aussi des villes comme Paris, Lyon, Lille... Les faubourgs se transforment. Tous ces changements posent question aux contemporains:
- la ville pathogène: mortalité forte en ville avec la tuberculose et le choléra qui se transmet par l'eau. Ce problème ne sévit pas en Russie car ils boivent bcp de thé et font donc bouillir l'eau. Ce phénomène de maladie mène à un courant hygiéniste.
- La ville désinsertion sociale: les gens ont des comportements déviant, prostitution. Aussi la ville symbolise l'immoralité.
- La ville révolutionnaire: Camus, 1848, 1870 sont différentes crises qui qualifient la ville de "classe laborieuse, classe dangereuse". La question des pauvres dans la ville trouve des réponses différentes au près des socialistes, des chrétiens...
1.2 Les géographes et la ville
Malte Brun, géographe du XIXe siècle, rédige la géographie universelle pour définir les structures, morphologies et fonctions de la ville. Il fait une descript° des différents continents, de l’approche de la ville dans son espace, de la structure par site, de la morphologie urbaine et des fonct° de la ville. Réalisé de manière empirique, sans outils statistique, ac cartes qui ne sont pas comparables entre elles.
Elisée Reclus, a également publié une géographie universelle dans le dernier quart du XIXe siècle. Grâce à la mise en place d'un appareil statistique, il est maintenant possible de comparer les villes. Reclus porte de l'attention aux groupes sociaux et aux tensions qu'il y a entre ses groupes, conflit qui sont sources d'évolutions. C’est un anarchiste, exilé en 70. Aussi, il étudie spécialement l’implantation des villes, ceux pourquoi elles sont ici et pas ailleurs.
Vidal de la Blache dresse le tableau géographique de la France de 1903 dans une démarche d’institutionnalisation de la France de la géographie avec l’histoire.
Raoul Blanchard, élève de Vidal, reprend le plan de Malte Brun où il décrit une sorte de ville paysage (comme Vidal le faisait). Ce courant se maintient jusque dans les années 70.
2 le renouveau actuel
2.1 Le retour à la ville
Apparition de nouvelles approches qui vont se tourner vers la ville. L'après-guerre signe la fin des paysans. L'étude des géographes, comme celle de Pierre George, se tourne vers les relations campagnes/villes, villes. Pierre George qualifie la ville comme espace de production et de reproduction sociale.
M. Rochefort développe l'idée de géographie appliquée, càd d'urbaniser un site à la demande de l'état. La pression du besoin d’aménagement des territoires a amené à une géographie urbaine.
2.2 la situation actuelle
De nombreux géographes travaillent sur la ville, la manière d’aborder le travail n’est pas la même que celle concernant le milieu rural. En géographie, les écoles de pensées ne sont pas aussi cristallisées que dans d’autres disciplines. Pluralité extrêmement forte, dc plusieurs discours différents qui ne se comprennent pas entre eux.
- Analyse quantitative des années 60 (ancêtre de la géomatique) à l’analyse spatiale ac Philippe Pinchemel. Possibilités de croisement entre géographie et science pure : D Pumain, T St julien qui travaillent ac INSEE, font de grands atlas, et travaux sur aire urbaine.
- Géopolitique intra-urbaine : gouvernance des territoires (Martin Vanier, prof à Lyon 2) connexion avec les sciences politiques.
- Ex-géographie radicale (appelat° des années 60 70) = nom américain de la géo marxiste. Cette géographie a quasiment disparu au cours des années 80. La situation aux E-U n’est pas la même qu’en Europe puisque les universitaires américains sont loin du conseil à la décision mais ont plutôt une fonction tribunitienne (=de dénonciat°). D’ailleurs, beaucoup d’analyse de ce type se sont déroulées en France dans l’après 68 et ont eu tendance à tirer des lignes générales donnant la « French Theory », c’est l’interprétat° par des universitaires américains d’auteurs français des années 70 comme Foucault, Derrida, Lyotard.
Différents types de géo-radicale : Gender studies avec les études de genres, qui ont armé les revendicat° des gpes homosexuels. Cultural studies avec l’étude des peuples premiers, dont les droits ont été reconnus. Ces gens ont une culture géographique qui les pousse vers sciences sociales, philo… Donc pas la même culture que les autres géographes.
- 24ème sect° du CNU = Comité National des Universités, régule les universités. Une partie des gens qui travaillaient sur la ville se sont rassemblés pour créer la 24ème sect° Aménagement et Urbanisation (la 23ème est celle de la Géographie). Ce st surtout des géographes mais aussi des économistes, sociologues, ingénieurs (X, INSA) qui se sont autonomisé, ce sont donc eux qui sont dans les instituts d’urbanisme. Ils se construisent une sorte de culture propre, transdisciplinaire. La 24ème section est plus proche de l’act° concrète. Père fondateur : Pierre Merlin. Pierre Veltz ; Laurent Davezies.
3. formations et débouchés
3.1 Les métiers de l'urbanisme
"études urbaines" très en amon de l'action, "conception urbaine" qui se regroupe avec la planification, "production d'aménagement", "gestion urbaine".
3.2 les formations
Institut d'urbanisme et A.P.E.R.A.U
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