Nous avons effectivement réalisé une distribution de gaz dits "spéciaux" dans le bâtiment TP de l'ex-ENSEEG en 2005.
Vous trouverez ci-joint une ébauche de programme qui a été remise au service technique pour consultation et choix d'un bureau de maîtrise d'oeuvre. Nous avons travaillé pour le CCTP avec M. Battard, de la société PG Conseil, située à Culoz, dans l'Ain, et j'ai été très satisfaite du travail en commun que nous avons pu mener. L'installation a été réalisée par Air Liquide (et sous-traitants, notamment tuyauteurs).
Sur les gaz distribués, il y avait eu des discussions assez longues avec les enseignants pour faire le "tri" entre les gaz. 5 ans après, on n'a pas vraiment utilisé l'helium. Donc, à refaire, je pense qu'on ne le mettrait pas.
Il y a effectivement des systèmes de basculement d'une bouteille sur l'autre à la centrale.
Nous n'avons que des centrales de 1ère détente à 10 bars, pas de manips à 30 bars.
Au bout de 5 ans, il n'y a pas d'autre problème que le coût du changement des flexibles haute pression : environ 300€ par flexible, ce qui est quand même 3 fois moins cher que la maintenance proposée par Air Liquide, qui préconise un changement de ces flexibles au bout de 3 ans (alors qu'ils portent une étiquette pour changement au bout de 5 ans !). Ce problème de coût se poserait de toute manière en armoire ventilée, puisqu'il y a aussi en général flexible haute pression entre la bouteille et la première détente (obligatoirement s'il y a 2 bouteilles avec inverseur).
Nous avons eu au début 1 ou 2 fuites sur le réseau, mais très vite repérées et réparées : ce ne sont pas les canalisations, réalisées en acier inox avec soudure orbitale, qui posaient problème, mais la jonction entre la centrale de détente et la canalisation.
Nous avons eu également quelques soucis sur les centrales de détection, dont des cartes grillent régulièrement en cas d'orage estival. De ce fait, la maintenance (par Oldham) se fait en septembre, ce qui évite de multiplier les déplacements.
Les travaux ont donné lieu à un dossier auprès de la commission de sécurité, qui nous a amenés à rajouter un mur de 3m de haut sur 8m en avant de la centrale pour garantir les distances par rapport au public.
Sur le document ci-joint, les options 1 et 2 on été retenues. Je les trouve indispensables, car le règlement ERP prévoit une coupure du gaz à l'entrée dans le local, c'est-à-dire, en général sous une fenêtre. Or, les personnes arrivent plutôt à l'opposé et ne vont pas traverser le labo, en cas de problème, pour couper cette vanne. Nous avons donc un arrêt "coup de poing" qui coupe les gaz dangereux (hydrogène, acétylène, oxygène) + l'asservissement de ces mêmes gaz à la centrale de détection (1 par salle concernée par ces gaz).
Nous avons un contrat de maintenance sur les centrales de détection mais pas sur les centrales haute pression (voir plus haut). Il n'y a pas non plus de contrôle périodique par absence de référentiel (la réglementation sur les appareils et canalisations sous pression ne concerne pas nos installations).
Si nécessaire, je peux te transmettre le synoptique de l'installation réalisée, sous forme papier (je crois que Jacques Mercadier avait été intéressé par ce document).
Installation déjà existante à mon arrivée à l'IUT (fin 2000). Local "gaz spéciaux" et réseaux extérieurs mis en place à la création du bâtiment en 1995.
Gaz concernés : hélium / Azote / Air / Hydrogène / Acéthylène (auj.
déconnecté car plus utilisé).
Alimente Salles de TP enseignement et Labos de recherche.
A chaque fois, deux bouteilles avec système de basculement.
Contrôle annuel par l'APAVE (en même temps que le gaz naturel - coût total : environ 1300 euros TTC) Depuis 1 an, mise en place d'un contrat de maintenance avec Air Liquide (revient finalement moins cher que le changement des flexibles tous les trois ans puisque cela est compris dans le contrat - coût : environ 2200 euros TTC par an).