Université de Toulouse, Laboratoire LLA-Créatis Résumé : L’article s’intéresse à trois œuvres de l’entre-deux-guerres européen, La Garde blanche de M. Boulgakov, Le Temps retrouvé de M. Proust et La marche de Radetzky de J. Roth. Ces trois romans jouent de façons diverses avec l’idée de fin de monde qui doit être mise en rapport avec la présence d’une figure jamais très loin du centre de l’intrigue et destinée à mourir, l’officier de cavalerie, héritier de l’idéal chevaleresque qui se sent désormais jeté dans un monde qui le dépasse. Les modalités de cette mort seront autant d’indices de la manière dont nos auteurs perçoivent la modernité mise en branle par une guerre où la masse et la technique jouèrent un rôle considérable.