Contrat de développement 2005-2006 et perspectives 2007-2010
Les négociations avec la Direction Générale de l’Enseignement Supérieure (DGES) du ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont abouti en 2005 à la définition et à la signature d’un contrat de développement biennal pour 2005 et 2006.
Ce contrat est une reconnaissance officielle de l’ensemble des services nationaux et des pôles du réseau CNFM. Il le confirme dans ses missions.
Le financement accordé pour les deux années 2005 et 2006 permet de maintenir globalement l’activité du réseau mais exclut les innovations pédagogiques majeures ainsi que le renouvellement des équipements importants. La qualité des enseignements pratiques continue de se détériorer.
Le contrat 2005-2006 explicite la perspective d’un contrat quadriennal 2007-2010 qui permettrait au CNFM de définir son action à long terme.
Le GIP CNFM, après consultation des partenaires industriels et des établissements de formations concernés, a proposé en novembre 2006 au ministère chargé de l'Enseignement supérieur un projet en vue de l'établissement d'un contrat 2007-2010.
Introduction
Présentation du réseau
La mise en place de centres de ressources disposant de moyens hautement spécialisés en microélectronique a été entreprise dans les années 80 à travers plusieurs plans d’urgence décidés par les ministères chargés de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MENESR), appuyés par le ministère chargé de l’industrie. Il s’agissait de répondre aux besoins exprimés par les entreprises qui faisaient état d’un manque cruel de spécialistes formés aux techniques de la microélectronique, situation que soulignait une enquête conduite par le Syndicat des Industries des Tubes Electroniques et des SemiConducteurs (SITELESC).
L’importance des investissements à consentir et la double nécessité d’éviter un éparpillement des moyens et de prendre en compte la répartition géographique des industries, des laboratoires de recherche, et des établissements de formation, ont conduit à la création d’un réseau de
12 pôles interuniversitaires et de services nationaux de CAO, de test, et de prototypages de circuits intégrés, fédérés par le GIP CNFM.
Les points d’entrée des 12 pôles :
Bordeaux : PCB (Pôle CNFM de Bordeaux)
Grenoble : CIME Nanotech(Centre Interuniversitaire de MicroElectronique et Nanotechnologies)
Lille : PLFM (Pôle Lillois de Formation en Microélectronique)
Limoges : PLM (Pôle Limousin de Microélectronique)
Lyon : CIMIRLY (Centre Interuniversitaire de MIcroélectronique
de la Région LYonnaise)
Marseille : Pôle PACA (Provence Alpes Côte d’Azur)
Montpellier : PCM (Pôle CNFM de Montpellier)
Orsay : PMIPS (Pôle MIcroélectronique Paris Sud)
Paris : CEMIP (Centre de MIcroélectronique de Paris)
Rennes : CCMO (Centre Commun de Microélectronique de l’Ouest)
Strasbourg : MIGREST (MIcroélectronique Grand EST)
Toulouse : AIME (Atelier Interuniversitaire de MicroElectronique)
Des services nationaux gérés par le pôle de Montpellier :
CRCC : Centre de Ressources en CAO du CNFM
CRTC : Centre de Ressources de Test du CNFM
L’ensemble des pôles CNFM dispose au total d’un investissement cumulé (hors locaux, hors logiciels) de l’ordre de 37 M€ et d’un personnel technique de 34 ITA (Ingénieur, Technicien, Administratif). Plus de 300 enseignants-chercheurs sont formés par les pôles pour la mise en œuvre des moyens installés.
Les fiches signalétiques de l’annexe 1 présentent plus en détails les moyens communs des
12 pôles et les services nationaux de CAO et test du CNFM.
Le CNFM, structure de concertation permanente, coordonne l’action des pôles et définit la politique globale du réseau.
Le réseau CNFM est piloté par l’assemblée générale des directeurs de pôles auxquels s’ajoutent les responsables des actions communes du CNFM. Cette assemblée se réunit environ tous les deux mois. Toutes les questions sont débattues et les décisions sont prises par consensus.
Le présent rapport dresse le bilan de l’activité 2005-2006 des 12 pôles et des services nationaux du CNFM.
La situation en 2006
Globalement, le réseau a maintenu, au niveau quantitatif, pour l’année 2005-2006, l’essentiel de ses activités.
En 2006, le financement accordé par la Direction Générale de l'Enseignement Supérieur (DGES) a légèrement augmenté conformément à la prévision du contrat biennal 2005-2006. En outre, le CNFM a bénéficié en 2006 d'un nouveau soutien financier du ministère chargé de l'Industrie. Cette situation est globalement plus satisfaisante que celle de l'année 2005. L'augmentation du budget global et la certitude a priori de disposer d'un budget minimal ont permis au CNFM d'orienter ses forces vers de nouvelles actions et vers une réflexion approfondie sur l'avenir de notre réseau national.
Les actions d'animation nationale réalisées ou entreprises en 2006 ont été nombreuses : étude et projet de renouvellement du testeur national de Montpellier (avec cofinancement de la région Languedoc-Roussillon), Journées pédagogiques de Saint Malo, 20ème anniversaire des services nationaux, formations innovantes aux nanotechnologies, nouvelle plaquette du CNFM, enquête sur les métiers et les formations, édition de trois numéros de la Puce à l'Oreille, signature d'un accord cadre avec le Maroc, définition d'un projet 2007-2010. Toutes ces actions sont décrites brièvement dans la suite du rapport d'activité.
2006 a aussi été l'année de la réalisation de l'extension de la salle blanche de l'AIME de Toulouse et du déménagement du CIME à Grenoble sur le nouveau site de Minatec. A cette occasion, le CIME est devenu CIME Nanotech regroupant 8 plateformes sur une surface de 2 500 m2 dédiée aux équipements.
Ainsi qu'il était prévu dans le contrat 2005-2006, après consultation de ses partenaires industriels et académiques, le GIP CNFM a déposé auprès de la DGES un projet politique pour la mise en place d'un contrat quadriennal 2007-2010.
2007 sera une nouvelle année charnière pour le réseau CNFM.
Dostları ilə paylaş: |